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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2022-01-13 Experts du ministère de la Santé (sur le variant omicron)

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Table des matières

Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales demandait l’avis des experts concernant les mesures dans chaque préfecture, ainsi que la durée de la mise en observation des personnes infectées et des cas contacts.

Document concernant la situation actuelle

Nouveaux cas

Le nombre total des nouvelles infections dans le pays (par date de déclaration) continue à augmenter très rapidement. Il correspond à 8,5 fois plus de cas que la semaine dernière. On compte cette semaine environ 41 cas pour 100 000 personnes. L’augmentation du nombre des nouveaux cas se concentre dans la tranche des personnes dans la vingtaine. On constate une croissance jamais égalée de ce nombre non seulement dans les préfectures d’Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima qui appliquent les mesures pour la prévention des pandémies et autres mesures prioritaires, mais encore dans toutes les régions, sans se limiter aux grandes agglomérations du Kantô pour Tokyo ou du Kansai pour Osaka.

En outre, la croissance rapide du nombre de nouveaux patients infectés dans tout le pays s’accompagne d’une forte augmentation du nombre de personnes en observation / traitement et du nombre de cas graves.

Dans une grande partie des préfectures, on constate une propagation des infections communautaires que l’on relie au variant Omicron. Ce variant a d’ailleurs rapidement remplacé les autres souches dans certaines régions. Compte-tenu du fait que la contagiosité du variant Omicron est élevée, la propagation des infections devrait s’intensifier dans le futur. Il faut donc s’inquiéter d’une augmentation rapide du nombre de patients en observation / traitement en établissement d’hébergement ou à domicile ainsi que de celui des patients qui auront besoin de traitement avec hospitalisation va aussi augmenter, ce qui pourrait mettre le système de fourniture de soins médicaux aux cas bénins et modérés sous tensions.

Nombre de reproductions effectives (nombre de personnes qu’une personne qui a la COVID-19 peut infecter)

À l’échelle nationale, l’indice continue à rester au dessus de 2, puisqu’il était pour la semaine la plus récente (depuis le 28 décembre) de 2,29. Il est de 2,27 dans la zone métropolitaine de Tokyo et de 1,98 dans la région du Kansai.

(NdT : Lorsque le rapport d’une semaine à l’autre est supérieur à 1, cela signifie qu’il y a plus de cas que la semaine précédente. L’idéal est qu’il soit inférieur à 1, et le plus petit possible.)

Tendances régionales

Zones de Mesures prioritaires

Dans chacune des régions d’application des mesures prioritaires, c’est-à-dire dans les préfectures d’Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima, l’augmentation est très rapide. À Okinawa, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés sur celui de la semaine dans les régions éligibles est de 7,6. Avec 605 personnes infectées pour 100 000 habitants, il reste au niveau le plus élevé de l’ensemble du pays. Il est composé essentiellement de personnes dans la vingtaine. Le taux d’occupation des lits d’hôpitaux et pour les patients gravement malades dépasse largement les 40%.

Dans la préfecture de Yamaguchi, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés sur celui de la semaine dernière est de 3,6 et le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse fortement 40%. La préfecture enregistre environ 81 cas pour 100 000 habitants. La préfecture de Hiroshima enregistre un ratio du nombre de nouveaux patients infectés sur celui de la semaine dernière de 9,6, avec 135 cas pour 100 000 habitants et un taux approximatif d’occupation des lits d’hôpitaux de 30%.

Hokkaido       

Le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente atteint 5,2 et continue à progresser fortement. On enregistre environ 16 / 100 000 cas (19 à Sapporo). Le taux d’occupation des lits dépasse la barre de 10%.

Nord du Kantô      

Le nombre de nouvelles infections continue d’augmenter dans les préfectures d’Ibaraki, de Tochigi et de Gunma, pour atteindre respectivement environ 17, 25 et 36 / 100 000 habitants. Pour toutes ces préfectures le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2, ce qui marque une forte croissance. Le taux d’occupation des lits dépasse légèrement 20% dans les préfectures de Tochigi et de Gunma.

Région de la capitale

À Tokyo, le nombre de nouveaux patients infectés était d’environ 57 / 100 000 et la croissance continue à être rapide avec un ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente de 8,5. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits pour l’hospitalisation était d’environ 10%.

Grand Tokyo         

Les préfectures de Saitama, Chiba et de Kanagawa continuent aussi à faire face aussi à une augmentation du nombre de nouveaux patients infectés, respectivement avec 29, 28 et 29 cas / 100 000 habitants. Pour chacune, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2 et marque une forte croissance.

Chûkyo et le Tokai

La préfecture d’Aichi enregistre un ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente de 12, et le nombre de nouveaux patients infectés est d’environ 31/100 000 habitants. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits dépasse la barre de 10%.

Dans la préfecture de Gifu, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente est de 6,8 et continue à augmenter rapidement. Le nombre de nouveaux patients infectés est d’environ 23/100 000 habitants.

Le nombre de nouveaux cas continue également à augmenter dans les préfectures de Shizuoka et de Mie et leur ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2. Elles enregistrent respectivement de 21 et 15 cas pour 100 000 habitants.

Kansai      

À Osaka, le nombre de nouveaux cas d’infection est d’environ 65 / 100 000 habitants et le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente est de 8,2. Il continue à augmenter rapidement. Le taux d’occupation des lits dépasse légèrement 20%.

Les préfectures de Shiga, de Kyoto, de Hyōgo et de Nara connaissent une augmentation du nombre de nouveaux patients infectés, qui est respectivement de 46, 52, 27 et 44 pour 100 000 habitants. Pour chacune, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2. Le taux d’occupation des lits dépasse légèrement 40% dans la préfecture de Shiga. Il dépasse légèrement 30% dans la préfecture de Kyoto, et fortement 20% dans la préfecture de Nara.

Kyushu   

À Fukuoka, le nombre de nouveaux patients infectés est d’environ 28 / 100 000 personnes. Le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente est de 13,4 et il continue de croître. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits dépasse la barre de 10%.

Les préfectures de Saga, Kumamoto, Kagoshima connaissent également une augmentation continue du nombre de nouveaux cas d’infection. Cela représente respectivement 48, 31, 48 infections pour 100 000 personnes. Pour chacune, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2.

À part ce qui précède  

Dans presque toutes les autres régions, le nombre de nouvelles infections continue d’augmenter rapidement, notamment dans les préfectures de Niigata, Fukui, Nagano et Shimane, où le nombre de nouvelles infections est respectivement d’environ 25, 28, 36, 32 /100 000 habitants. Le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse largement 20% dans la préfecture de Nagano et atteint approximativement 40% dans la préfecture de Shimane.

Prévisions et mesures nécessaires à l’avenir

Le nombre de nouvelles infections a non seulement fortement augmenté dans les préfectures d’Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima, où des mesures prioritaires sont en place depuis le 9 janvier, mais également dans le reste du pays.

Parallèlement, le nombre de cas d’infection par le variant Omicron augmente et commence déjà à remplacer la souche Delta. En revanche, on trouve toujours des patients infectés par la souche Delta et les infections par ce variant peuvent facilement s’aggraver, ce qui appelle à la vigilance.

Les flux de population nocturnes avaient tendance à être moins nombreux dans tout le pays autour du début de l’année. Néanmoins, ils augmentent de nouveau ces derniers temps. Les déplacements pour rentrer au pays pendant la fin et le début d’année et le pont de janvier, etc. étaient toutes des occasions de contacts avec des personnes que l’on ne rencontre pas normalement. En outre, avec la baisse des températures, le nombre d’activités en intérieur augmente. Il faut donc craindre que la propagation rapide du virus ne se poursuive à l’avenir.

• Il faut craindre que selon la façon dont le virus se propagera à l’avenir, le système de fourniture de soins médicaux se trouve sous tensions et que le virus se répande parmi les personnes à risque élevé d’aggravation des symptômes.

Nouvelles connaissances sur le variant omicron

Nous commençons à avoir plus d’informations sur le variant Omicron, autant grâce aux rapports des organisations internationales ou d’autres pays, qu’aux observations des cas d’infection dans notre pays.

La souche épidémique du variant Delta est rapidement substituée par le variant Omicron, ce qui laisse craindre une contagiosité plus importante.

En outre, nous avons pu vérifier que le variant Omicron a une durée de génération, de multiplication et d’incubation plus courte que le variant Delta. Le risque d’infections secondaires et le risque de l’attraper plusieurs fois augmente également.

En revanche, jusqu’à présent, la plupart des contaminations au Japon se sont produites de la même manière que pour le variant Delta (lorsqu’on mange ou boit, etc.). De plus, aucun résultat ne suggère un changement dans les voies d’infection (par exemple, par gouttelettes ou inhalation aérosole, transmission par le toucher).

(NdT : La transmission aérosole correspond à une transmission par micro-gouttelettes que l’on inhalerait dans l’air proche de personnes infectées. Ce commentaire revient à déclarer que le virus ne se déplacerait toujours pas sur une grande superficie de manière aéroportée. C’est pour cette raison que les cas contacts dans les avions sont limités aux deux rangées de devant et derrière plutôt qu’à tout l’avion.)

Le rôle de la vaccination

Les vaccins s’avèrent efficaces pour prévenir l’aggravation des symptômes lors d’infections par la souche Omicron après la vaccination initiale, mais leur efficacité pour prévenir l’apparition de la maladie est considérablement réduite. À l’étranger, on signale également que les vaccinations de rappel pourraient être efficaces contre le variant Omicron.

Même si les symptômes sont moins graves, les infections peuvent avoir des conséquences graves

Par ailleurs, les études suggèrent aussi que les symptômes causés par le variant Omicron engendrerait moins souvent une aggravation de l’état de santé qu’avec le variant Delta. Toutefois, il convient de noter que si le nombre de personnes en observation / traitement augmente rapidement en raison de la propagation actuelle parmi les jeunes générations, le système de fourniture de soins médicaux pour les patients avec des symptômes bénins à modéré pourrait se retrouver rapidement sous tensions.

De plus, il faut se souvenir que si l’épidémie devait atteindre les personnes âgées à l’avenir, il pourrait y avoir une augmentation du nombre de patients en état grave.

Dans les unités de soins intensifs et les services, il faut également noter l’apparition de nouveaux cas positifs pour le nouveau coronavirus chez les patients hospitalisés.

Les mesures aux frontières comme dans le pays doivent tenir compte de la propagation des infections par le variant Omicron.

➢ Pour les mesures aux frontières, Il est nécessaire de continuer les tests de dépistage au moment de l’entrée au Japon en qualité de mesures de lutte contre le variant Omicron, de traiter comme cas de variant Omicron tous les cas positifs détectés à cette occasion, et d’analyser tous les génomes des personnes positives. Il convient de continuer à examiner les futures mesures relatives aux frontières à la lumière de la prévalence des souches Omicron à l’étranger et au Japon.

Revoir l’organisation dans les différentes préfectures

➢ Comme la propagation de l’infection par le variant Omicron se poursuit au Japon, il faut continuer à surveiller la situation de la transmission locale, y compris le niveau de substitution par cette souche. Certaines régions du Japon ne connaissent pas encore de croissance rapide du variant Omicron. Pour ces régions, il est urgent de mettre en œuvre la détection précoce par une application approfondie du système de tests de dépistage, des mesures de prévention de la propagation du virus et des enquêtes épidémiologiques actives et rapides. En outre, dans les régions de propagation rapide du virus, il convient d’envisager de changer le système de mise en observation / traitement et de ciblage des tests et études épidémiologiques proactives en se référant aux connaissances acquises jusqu’à présent.

➢Selon la situation infectieuse de leur région et des prévisions concernant le nombre de personnes infectées et de cas d’aggravation des symptômes à l’avenir, les gouvernements locaux auront besoin de prendre des mesures flexibles pour sécuriser suffisamment de lits d’hôpitaux et le personnel médical, pour maintenir les fonctions nécessaires des hokenjos dans la région et pour assurer un soutien pendant le renforcement du système, et pour établir un système de visites à domicile et de soins médicaux en ligne pour les personnes en observation / traitement à domicile.

Préparation en vue d’un dysfonctionnement des infrastructures

Il faut faire rapidement un contrôle des plans de continuité des activités de chaque entreprise dans les régions.

Une propagation rapide du virus dans les régions pourrait fortement conduire à l’infection des employés et de leur famille, et à l’éloignement du lieu de travail des cas contacts, en particulier dans les établissements médicaux et les installations d’aide sociale.

Dans une partie des régions, de nombreux médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé sont infectés ou sont obligés de s’absenter du lieu de travail parce qu’ils sont cas contacts. Il faut donc aussi craindre une diminution des fonctions hospitalières. Aussi, même lorsqu’ils sont cas contacts d’une personne infectée par le variant Omicron, les professionnels de la santé peuvent travailler s’ils se soumettent à des tests de dépistage (etc.) tous les jours et il est nécessaire de bien les informer sur ce point.

Ensuite, il devient nécessaire de revoir la durée de la période de mise en observation des cas contacts et des personnes infectées en observation / traitement, en se fondant sur les conclusions scientifiques.

En outre, cela pourrait aussi arriver dans les gouvernements locaux tels que les hokenjos, les transports en commun et tous les lieux de travail impliqués dans le maintien des fonctions sociales. Pour se préparer à de telles éventualités, il convient de vérifier les plans de continuation de l’activité des entreprises, conformément au plan de stratégie de base révisé l’autre jour. Enfin, sur le lieu professionnel, le passage au télétravail devient aussi nécessaire.

Informer et vacciner

• Le gouvernement doit renforcer à nouveau la fourniture d’informations aux personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui attendent leur vaccination de rappel.

• Dans un contexte suscitant l’inquiétude face à la propagation rapide des infections liées au variant Omicron, les inoculations des personnes non vaccinées doivent progresser. En ce sens, les gouvernements locaux ont besoin de promouvoir la fourniture d’informations aux personnes qui ne sont pas vaccinées. Parallèlement, il est nécessaire de mettre en œuvre une campagne régulière de vaccinations de rappel, maintenant que celles-ci ont commencé.

À cette occasion, il convient de faciliter des vaccinations plus précoces des professionnels de la santé et des personnes âgées à fort risque d’aggravation des symptômes.

Dépistage, médicaments et traitements

En outre, les médicaments spécialement approuvés et qui peuvent être pris par voie orale devraient être relativement efficaces pour la prévention de l’aggravation des symptômes. Il est donc nécessaire d’accélérer l’enregistrement des institutions médicales qui surveillent les progrès des patients en observation / traitement à domicile (etc.) afin qu’elles puissent les prescrire. En outre, dans les zones de propagation du virus, conformément à la stratégie de base, il faut implémenter des tests proactifs de dépistage pour les employés des établissements de soins pour personnes âgées.

• Le partage des hypothèses concernant la propagation rapide des infections par la souche Omicron est une nécessité.

➢ Les gouvernements, les entreprises et les citoyens doivent agir en sachant que le remplacement des souches Delta par des souches Omicron au Japon progresse et que nous devons nous attendre à ce que la propagation du virus se poursuive.

Appel à la population

➢ En se référant à toutes les connaissances que nous avons jusqu’à présent, les mesures de base de contrôle du virus sont essentielles pour lutter contre le variant Omicron. Par conséquent, il faut continuer à appliquer rigoureusement le port du masque, une bonne hygiène des mains, aérer, etc., y compris lorsqu’on est vacciné. En outre, le risque d’infection est le plus grand quand les « Trois F ». (NdT : Trois F = « Lieux Fermés, Lieux de Foule, Lieux dans lesquels on se Frôle / parle Fort) se cumulent. Le variant Omicron étant très contagieux, il vaut mieux éviter les lieux même quand ils ne correspondent qu’à un seul « F ».

➢ Dans les régions (etc.) dans lesquelles on a confirmé des infections par le variant Omicron, les personnes peuvent maintenant se faire tester gratuitement si elles craignent d’être infectées. Néanmoins, si ces régions ont une forte croissance des infections, il convient de prêter attention à l’augmentation rapide de la demande de tests et le système doit garantir que l’on puisse effectuer les tests de dépistage hautement prioritaires.

La coopération des citoyens et des entreprises est essentielle pour prévenir la propagation du virus.

Afin de se protéger et de protéger la vie de ses proches, et afin d’en même temps éviter que le variant Omicron ne se propage, nous encourageons chacun à s’abstenir de sortir quand cela ne va pas, notamment en cas de légère fièvre ou même de légère fatigue, et à consulter volontairement un médecin et se faire dépister. Chacun a besoin de prendre ses décisions et se comporter avec plus de prudence, notamment dans les régions dans lesquelles il faut craindre des tensions du système de fourniture de soins médicaux liés à la propagation des infections. Pendant les déplacements / sorties, il est nécessaire d’éviter les lieux de foule ou à haut risque infectieux.

S’il faut se rendre dans un établissement de restauration, il convient de choisir un établissement certifié par une organisation tierce, qui applique bien les mesures contre les infections, y compris l’aération, limiter le plus possible le nombre de personnes, éviter d’y parler fort et d’y rester longtemps, et porter un masque lorsque l’on ne boit pas et ne mange pas.

Questions de la presse

Q : J’ai deux questions. Je crois que vous étudiez la possibilité de réduire la durée de mise en isolation quand les patients sont infectés par le variant Omicron. Pourriez-vous nous expliquer le contenu des délibérations sur le nombre de jours ? Ensuite, comment envisagez-vous la période de mise en isolation des personnes non vaccinées. Ma deuxième question est la suivante. Y a-t-il une différence entre les symptômes des personnes vaccinées et non vaccinées ?

Sur la décision de réduire la durée des mises en isolation pour les personnes infectées par le variant omicron

Votre première question porte sur la durée de mise en isolation lorsqu’on attrape le variant Omicron. Aujourd’hui les membres du Conseil ont présenté de nombreuses données. Il s’agissait de réduire la durée de cette période d’isolation, mais la question était de savoir de combien de temps. Les avis étaient variés. En qualité d’experts, nous avons beaucoup discuté ce qu’il serait préférable de faire. J’ai reçu les opinions de chacun et je les ai synthétisées et je souhaite les publier rapidement (000881512.pdf (mhlw.go.jp) – publié le lendemain).

Je ne peux pas vous donner aujourd’hui les détails, car nous n’avons pas encore pris de décisions. Nous souhaitons présenter nos conclusions très rapidement.

Par contre, apparemment, vous demandez la stratégie en ce qui concerne la durée d’isolation pour les personnes vaccinées et infectées.

Jusqu’à présent, les personnes vaccinées se soumettaient à une période d’isolation de 10 jours. Aujourd’hui, nous avons comparé et discuté les périodes d’expectoration des personnes vaccinées et non-vaccinées. À partir de celles-ci, nous pensons que cela sera la stratégie. Je ne peux pas encore donner les informations, mais nous nous dépêchons pour le faire et nous souhaitons en discutés entre experts et avec le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.

Sur les différences de symptômes entre les personnes vaccinées et non-vaccinées

Aujourd’hui, nous n’avons pas reçu de données qui montrent comment les symptômes divergent selon que les patients sont vaccinés ou pas.

Par contre, des médecins de province, de Hiroshima, Okinawa et Osaka nous ont présenté la situation dans leur région. Parmi leurs informations, il faut noter le document (PowerPoint プレゼンテーション (mhlw.go.jp)) de la préfecture de Hiroshima. La page 9 montre les symptômes des personnes atteintes du variant omicron, et la différence entre les personnes vaccinées et celles qui ne le sont pas. Nous en concluons qu’il n’y a pas d’énormes différences entre les symptômes des personnes vaccinées et non vaccinées. C’est ce qui a été pointé. Lorsqu’on regarde ces symptômes par tranche d’âge, il n’y a pas non plus de grosses différences.

Ensuite, que cela soit d’après les données d’Okinawa ou du système HER-Sys, les symptômes liés au variant omicron sont légèrement différents. Ce qui est le plus caractéristique, c’est qu’il y a moins de diarrhées, vomissements, manque d’appétit, et perte d’odorat et de goût.

En comparaison, les patients ont plus de symptômes qui ressemblent à un rhume : fièvre, toux, douleur à la gorge, nez qui coule, céphalées et fatigue généralisée. Ces symptômes sont généralement plus fréquents. Cependant, il n’y a pas eu d’annonce particulière que les symptômes divergeaient entre les personnes vaccinées et non vaccinées.

IMG - Symptômes les plus courants en cas d'infection par le variant omicron
Symptômes les plus courants en cas d’infection par le variant omicron

Source : 000880801.pdf (mhlw.go.jp) et la conférence de presse

Les conférences des experts et autres discours se trouvent dans le Coin Conférences de Presse du site.

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