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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-12-28 Les experts du ministère de la Santé (changement de stratégie)

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Table des matières

Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales demandait l’avis des experts concernant la gestion du variant omicron pendant les fêtes de fin d’année. Le même jour, le 28 décembre 2021, ils répondaient sur la situation infectieuse. Cet article est la traduction de deux documents. À retenir de l’article ci-dessous :

  • On en sait un peu plus sur le variant omicron. Il y a du bon et du moins bon.
  • Que cela soit lié au variant omicron ou delta, les experts anticipent une forte propagation du virus,
  • La gestion des patients infectés par le variant omicron va se normaliser pour ressembler à celle du variant delta,
  • Les experts encouragent le gouvernement de revoir à la baisse la durée de la quarantaine sécurisée dès que la situation infectieuse le permettra.

Ces informations sont importantes. Aussi pour que l’on puisse s’y référer facilement, Infos Locales au Japon choisit de traduire ici deux documents de support de la conférence.

Avis des experts sur la situation actuelle

Source : 000875159.pdf (mhlw.go.jp)

Situation actuelle concernant les infections

Nouveaux cas

Le nombre de nouveaux patients infectés au Japon (sur la base du jour de leur annonce) était d’environ 1,3 pour 10 000 habitants pour cette semaine. Cela représente toujours un niveau extrêmement bas et, dans certaines régions, on continue à ne voir aucun nouveau cas d’infection. En revanche, on observe une augmentation du nombre de nouveaux patients infectés dans les zones urbaines principalement. De plus, pour une partie de ces régions, on peut constater des hausses ponctuelles du nombre de clusters dans des établissements médicaux et des installations d’aide sociale. On constate aussi des cas d’infection non expliqués. Cela représente une augmentation hebdomadaire de 1,51 en comparaison à la semaine dernière et cette tendance se poursuit depuis plus de 3 semaines.

(NdT : Lorsque le rapport d’une semaine à l’autre est supérieur à 1, cela signifie qu’il y a plus de cas que la semaine précédente. L’idéal est qu’il soit inférieur à 1, et le plus petit possible.)

Cas d’infection par le variant omicron

Dans plusieurs régions, on constate des infections par le variant omicron parmi des personnes qui sont sans historique de voyage à l’étranger. Certains de ces cas sont actuellement traités comme des cas d’infection communautaire pour le moment.

(NdT : Il peut y avoir des infections de personnes sans historique de voyage à l’étranger parce qu’elles vivent avec une personne qui a voyagé. Par contre, en cas d’infection communautaire, on ne sait pas où la personne a attrapé le virus. Les experts utilisent le terme « pour le moment », parce qu’il arrive que les études épidémiologiques trouvent un point commun entre des personnes infectées et d’autres. Ces études recherchent les lieux fréquentés en commun, ce qui permet de savoir s’il y a un cluster, par exemple.)

Nombre de reproductions effectives (nombre de personnes qu’une personne qui a la COVID-19 peut infecter)

À l’échelle nationale, l’indice continue à dépasser 1, puisqu’il était pour la semaine la plus récente (depuis le 12 décembre) de 1,21. Il est de 1,22 dans la zone métropolitaine de Tokyo et de 1,06 dans la région du Kansai.

(NdT : L’idéal est qu’il soit inférieur à 1, et le plus petit nombre possible.)

Évaluation (etc.) de la situation infectieuse récente

Prévisions et mesures nécessaires à l’avenir

Le nombre de nouveaux patients infectés reste à un niveau particulièrement bas dans tout le pays. Cependant, la propagation du variant Delta de ce virus se poursuit et a tendance à augmenter. En particulier dans les préfectures de Tokyo et Kanagawa, depuis plus de deux semaines, la comparaison du nombre de cas d’une semaine à l’autre continue à donner un rapport supérieur ou égal à 1.

En outre, à Tokyo, les flux de population nocturne continuent à remonter. Ils oscillent autour du niveau le plus élevé enregistré à la fin du mois d’octobre de l’année dernière. Les températures devraient encore baisser et plus d’activités auront lieu à l’intérieur, maintenant.

Pendant la période des vacances de fin d’année

Les événements annuels tels que les vacances du Nouvel An sont de surcroit des occasions supplémentaires d’interaction avec des gens que l’on n’a pas l’habitude de rencontrer habituellement. De plus, face à l’augmentation des déplacements de personnes pour rentrer au pays (etc.) durant la fin et le début d’année, il faut craindre une propagation des infections. C’est pourquoi, notamment lors du retour au pays ou des voyages, il est nécessaire de s’abstenir de toute activité présentant un risque élevé d’infection, y compris avant et après ces déplacements. Il convient aussi de s’assurer que la taille des groupes reste aussi petite que possible. Par ailleurs, il convient de noter que l’on effectue moins de tests de dépistage pendant la fin et le début d’année. Aussi, il est important de surveiller la tendance infectieuse.

(NdT : Le nombre de tests sera forcément en dessous de la réalité de la situation. Par contre, l’orientation de la courbe donnera une indication et permettra de savoir s’il y a une hausse ou une baisse).

Le virus devrait se propager très rapidement

Le variant omicron a été détecté dans chaque pays du monde. Il se propage à une vitesse rapide, jamais égalée par les autres souches mutantes. Il est possible qu’un certain niveau de transmission se produise dans notre pays, et il faut supposer que la propagation des infections prenne de la vitesse à l’avenir.

Ce que l’on sait maintenant sur le variant omicron

Des rapports provisoires sur la nature du virus et l’évaluation épidémiologique de la souche Omicron ont été publiés par des organisations internationales et d’autres pays. Bien que les informations disponibles à l’heure actuelle soient limitées, le remplacement rapide de la souche Omicron par la souche Delta dans des pays comme l’Afrique du Sud et la Grande-Bretagne suscite des inquiétudes liées à sa contagiosité.

De plus, on pointe principalement des risques plus importants relatifs au temps de génération (temps nécessaire au dédoublement de sa cellule bactérienne), au temps de doublement (temps qu’il faut pour que le nombre de cas double), au risque d’infection secondaire (risque qu’une personne infectée en infecte une autre) et au risque d’attraper le virus plusieurs.

Efficacité de la vaccination et des traitements actuels

Selon les rapports, pour prévenir l’aggravation des symptômes, la vaccination semblerait toujours être efficace jusqu’à un certain niveau, mais sa capacité à prévenir la déclaration des symptômes baisserait de manière significative. En outre, des évaluations in vitro pointent vers la possibilité d’une diminution de l’efficacité de certains traitements à base d’anticorps. Par ailleurs, tous les cas d’infection par la souche Omicron actuellement en observation au Japon se sont avérés bénins ou asymptomatiques.

Risques d’aggravation

Les études à l’étranger suggèrent également que le risque d’aggravation des symptômes dans le cas du variant omicron serait moins important que dans le cas du variant Delta. Toutefois, s’il devait y avoir une propagation très rapide du virus à l’avenir, ce qui entraînerait une augmentation très rapide du nombre de patients, le nombre de personnes nécessitant un traitement en milieu hospitalier augmenterait de manière dramatique et le système de fourniture de soins médicaux se trouverait brusquement sous tension. Cela nécessite donc d’y faire attention.

Ensuite, il faut craindre que la proportion de cas graves et le taux de mortalité augmentent si le virus devait soudainement se propager parmi les personnes à fort risque d’aggravation des symptômes.

Renforcer le système de surveillance du risque infectieux dans le pays

En plus du ciblage des mesures contre le variant omicron par des mesures aux frontières, afin de renforcer le système national de surveillance du risque infectieux, il est nécessaire de dépister la présence de variants par des tests PCR pour toutes les personnes positives, et de continuer à analyser tous les génomes des personnes positives, en particulier qui ne peuvent pas être reliées de manière épidémiologique à des patients avec un historique de voyage à l’étranger ou une infection dans le pays.

À l’avenir, le virus pourrait se propager très rapidement dans le pays. Il est donc nécessaire d’informer la population que l’on doit maintenant se concentrer sur les mesures nationales plutôt que sur les mesures aux frontières. En outre, maintenant que l’on a confirmé des cas d’infection par le variant Omicron au Japon, il devient nécessaire d’activer un système de tests de dépistage rigoureux qui permet la détection précoce, de faire rapidement et de manière proactive des enquêtes épidémiologiques, et de mettre en œuvre des mesures visant à prévenir la propagation des infections.

Nous recommandons également que les personnes ayant partagé le même espace avec une personne infectée par le variant omicron soient soumises à une gamme plus large de tests, qu’elles aient porté ou non un masque et quelle que soit la durée du contact. En outre, le gouvernement a besoin de commencer à mettre en œuvre les « mesures globales de renforcement de la prévention, du dépistage et du traitement précoce » qu’il a définies. Il aura également besoin de renforcer le système de fourniture de soins médicaux et le système de santé publique selon l’évolution de la situation infectieuse.

Faire avancer les vaccinations et faciliter l’accès aux traitements

Dans un contexte suscitant l’inquiétude face à la propagation des infections liées au variant omicron, il est nécessaire de faire progresser les inoculations des personnes non vaccinées. En ce sens, les gouvernements locaux ont besoin de promouvoir la fourniture d’informations aux personnes qui ne sont pas vaccinées.

Parallèlement, il est nécessaire de mettre en œuvre une campagne régulière de vaccinations de rappel qui ont commencé depuis le mois de décembre. Pendant celles-ci, conformément aux mesures de renforcement mentionnées ci-dessus, il convient de faciliter des vaccinations plus précoces des professionnels de la santé et des personnes âgées à fort risque d’aggravation des symptômes.

D’autre part, les médicaments par voie orale qui viennent d’être exceptionnellement homologués peuvent être administrés aux patients à fort risque d’aggravation des symptômes, ainsi qu’aux cas d’infection avec des symptômes bénins à modérés. On peut donc espérer une amélioration de l’accès aux traitements, ce qui devrait améliorer l’efficacité de la prévention des aggravations des symptômes dans une certaine mesure.

Recommandations pour les vacances

Nous sommes dans un contexte de propagation continue du virus. Cela signifie qu’il est nécessaire de faire attention aux risques de propagation pendant les vacances de fin et de début d’année (etc.). De plus, il est très probable que le variant omicron se propage déjà dans le pays. Il faut donc être conscients qu’il risque d de se propager encore plus rapidement à l’avenir. Par conséquent, même vaccinés, il est essentiel d’appliquer rigoureusement les mesures de base de contrôle du virus, à savoir, porter son masque correctement, de maintenir une bonne hygiène des mains, d’éviter chacun des « Trois F » (lieux de Fermés, lieux de Foule, lieux dans lesquels on se Frôle ou parle Fort). Ces mesures sont aussi efficaces contre le variant omicron.

Dans les régions dans lesquelles on a confirmé des cas de variant omicron, les personnes qui craignent d’avoir attrapé le virus peuvent se faire dépister gratuitement.

NdT : pour se faire dépister gratuitement, vérifier les informations dans cet article : À propos des tests de dépistage COVID pour les personnes asymptomatiques.

Lors de sa conférence du 23 décembre, le Président du Comité des experts pour la lutte contre le nouveau coronavirus a expliqué que lorsqu’on sort, il est nécessaire d’éviter les lieux de foule et les lieux à fort risque d’infection. En particulier, parce que les retours au pays et les voyages sont entre autres des occasions de rencontres que l’on ne ferait pas en temps normal, il convient de les envisager avec prudence. Pour les personnes qui décident de rentrer au pays ou de voyager (etc.), les préfectures permettent aux personnes non vaccinées pour des problèmes de santé ou aux enfants de moins de 12 ans de se faire dépister gratuitement.

Nous encourageons aussi les personnes vaccinées à se faire dépister si elles prévoient de rencontrer des personnes non vaccinées ou des personnes à fort risque d’aggravation des symptômes en cas d’infection.

Pour utiliser d’établissements de restauration, veuillez choisir un établissement certifié par une organisation tierce, s’y rendre dans la mesure du possible avec très peu de personnes, s’abstenir d’y parler fort et d’y rester longtemps. En dehors du moment pendant lequel on mange ou boit, il est nécessaire de porter un masque.

Afin de protéger leur propre vie et d’en même temps éviter que le variant omicron ne se propage, nous encourageons chacun à s’abstenir de sortir quand cela ne va pas, notamment en cas de légère fièvre ou même de légère fatigue, et à consulter volontairement un médecin et se faire dépister.

Recommandations concernant la stratégie de gestion du nouveau coronavirus pendant la fin et le début d’année

Source : 000875174.pdf (mhlw.go.jp)

Une propagation rapide du nouveau coronavirus pourrait avoir de graves répercussions sur les systèmes locaux de prestation de soins de santé et les fonctions des centres de santé.

On constate une augmentation progressive du nombre de cas confirmés d’infection communautaire par la souche Omicron, considérée comme hautement infectieuse et transmissible. Le taux de vaccination contre le nouveau coronavirus dans notre pays a atteint 78 % de l’ensemble de la population. Cependant, il s’est écoulé un laps de temps depuis leur deuxième vaccination et les propriétés d’évasion immunitaires de la souche Omicron réduisent l’efficacité des vaccinations dans la prévention des infections. Il est fort à craindre qu’un foyer d’infection important dans une région pourrait entraîner une propagation à grande échelle en très peu de temps, même s’il était lié au variant Delta, ce qui pourrait faire augmenter rapidement le nombre de personnes infectées.

Par conséquent, à l’avenir, chaque préfecture a besoin d’être en mesure d’agir avec flexibilité, selon les besoins et à la discrétion des gouverneurs. Parce qu’il sera difficile aux gouvernements locaux et aux institutions médicales d’apporter rapidement des changements à leur système, nous vous serions donc reconnaissants de nous en informer afin que nous puissions réagir rapidement à la situation sur le terrain. Nous vous remercions sincèrement pour votre coopération.

Liste des changements recommandés par les experts

1. Actuellement, tous les patients atteints du variant omicron sont hospitalisés pour les isoler. Maintenant, comme c’est le cas pour les souches existantes, il conviendra de décider de l’hospitalisation selon la gravité des symptômes. Il faudra aussi opérer, par des consultations médicales en ligne, etc., un suivi fréquent de l’état de santé des patients en convalescence à domicile 

2. Actuellement, les personnes infectées par le variant omicron sont en principe isolées dans des chambres individuelles. Toutefois, selon les ressources médicales de la région, il sera possible de les hospitaliser dans les mêmes chambres que des patients infectés par le variant Delta.

3. Actuellement, 2 tests PCR négatifs sont nécessaires pour autoriser un patient atteint du variant omicron à sortir de l’hôpital. Maintenant leur sortie sera possible 10 jours après la déclaration de leurs symptômes, et selon leur état.

4. Actuellement, les cas contacts de personnes infectées par le variant omicron devaient entrer dans un établissement d’hébergement pour le suivi de leur santé. Maintenant, il sera aussi possible de les mettre en observation à domicile selon le nombre d’installations d’hébergement. En outre, il convient d’assurer une observation sanitaire appropriée selon l’état des patients handicapés, des femmes enceintes et des enfants.

5. Le système actuel consiste à effectuer des tests PCR tous les deux jours, y compris pour les personnes asymptomatiques, mais en cas d’apparition de symptômes, il convient d’assurer un système de test efficace en utilisant des kits de tests qualitatifs antigéniques et des tests PCR par courrier.

6. Il est nécessaire de conduire rapidement des vaccinations de rappel contre le nouveau coronavirus pour les professionnels de la santé, le personnel soignant, les résidents d’établissements pour personnes âgées, etc., dans la mesure du possible, y compris pendant les congés de début et de fin et de début d’année. En outre, selon la situation infectieuse future dans notre pays, nous aimerions que vous envisagiez de réduire la période d’attente en quarantaine à trois jours pour chaque pays cible dès que possible.

Source :

Les conférences des experts et autres discours se trouvent dans le Coin Conférences de Presse du site.

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