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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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Durée de l’observation COVID après le 8 mai 2023

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Table des matières

Le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales annonçait, le 14 avril 2023, comment le gouvernement gérerait les personnes infectées par la COVID. Les durées et contraintes liées à la mise en observation / traitement pour les personnes atteintes de la COVID changeront à partir du 8 mai 2023.

Détails de la conférence de presse

À propos de la réunion du Cabinet, etc.

Ministre Kato :

En introduction, je souhaite expliquer notre vision concernant la durée de mise en observation / traitement, le changement de classification de la COVID dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses, ainsi que l’état d’avancement des initiatives en préparation de ce changement.

Sur la mise en observation /
traitement COVID à compter du 8 mai 2023

Je commence par notre façon de raisonner la période de mise en observation / traitement.

Actuellement, la loi sur les maladies infectieuses exige une période de mise en observation à domicile, ce qui correspond à une demande de s’abstenir de sortir. Cependant, après le changement de classification, il ne sera plus demandé de s’abstenir de sortir.

Comme pour la grippe saisonnière, la décision de s’abstenir de sortir appartiendra à chacun. Le gouvernement s’engage à fournir des informations pour aider les particuliers et les entreprises à prendre des décisions.

S’isoler sera un choix
individuel, mais recommandé

Les résultats d’une nouvelle analyse récemment soumis par le conseil consultatif suggèrent que la charge virale moyenne (contagiosité) diminue progressivement après l’apparition des symptômes. Cinq jours après l’apparition des symptômes, elle passe de 1/20ᵉ à 1/50ᵉ. Pendant les trois premiers jours qui suivent l’apparition des symptômes, la quantité d’émissions virales est particulièrement élevée, mais après cinq jours, elle diminue beaucoup. Le risque de contaminer d’autres personnes étant élevé, il est donc nécessaire d’être prudents durant les 5 premiers jours qui suivent une infection par la COVID.

Comme je viens de l’énoncer, après le changement de classification, le gouvernement ne demandera plus de s’abstenir de sortir. Cependant, il souhaite fournir de telles informations obtenues à la fois à partir de résultats d’analyse similaires et d’études de cas à l’étranger, afin de permettre aux particuliers et aux entreprises de prendre leur décision.

Réduction de la
durée d’isolement

Concrètement, conformément à la loi, nous demandions jusqu’à présent aux personnes infectées de s’abstenir de sortir pendant les 7 premiers jours qui suivent la déclaration de la maladie. À partir du 8 mai, nous leur recommandons de s’abstenir de sortir durant les cinq premiers jours.

Ensuite, comme c’était le cas jusqu’à présent, nous recommandons d’attendre 24 heures après l’allègement des symptômes pour sortir. De plus, nous recommandons également de porter un masque pendant les 10 premiers jours et d’éviter de rencontrer des personnes à haut risque infectieux durant cette période.

Dans le cas des personnes asymptomatiques, la date de déclaration de la maladie correspondait à la date de prélèvement d’échantillons pour le test de dépistage. Comme pour les personnes symptomatiques, elles devaient s’abstenir de sortir pendant les 7 premiers jours, mais cette durée passera à 5 jours.

Jusqu’à présent, les personnes asymptomatiques pouvaient sortir de mise en observation au bout de 5 jours si elles se soumettaient à un test de dépistage avec un kit de test antigénique et si le résultat était négatif. Cette fois, quel que soit le résultat du test de dépistage, elles pourront sortir après 5 jours. (NdT : il ne sera donc pas nécessaire de faire ce test de dépistage.)

Autres mesures de prévention

Par ailleurs, parce qu’elles accueillent de nombreuses personnes âgées à haut risque d’aggravation des symptômes, les responsables des institutions médicales et des installations pour personnes âgées sont invitées à décider des restrictions de travail de leurs employés compte tenu de cette approche générale. Le ministère prévoit d’en informer aujourd’hui, par circulaire, les préfectures et les organismes concernés.

Dans les écoles

Ensuite, nous avons appris que le ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie envisage, en vertu de la loi sur la sécurité et la santé dans les écoles, une période d’absence pour les enfants (etc.) ayant contracté la COVID-19 à l’école. Nous travaillerons avec les ministères et les agences concernés pour diffuser soigneusement des informations sur ces points, etc.

Sur l’évolution des épidémies

Le second point concerne l’état des initiatives en vue du changement de position en vertu de la loi sur les maladies infectieuses. Le ministère prendra sa décision finale à la fin de ce mois quant à la possibilité de changer de classification comme prévu le 8 mai, après avoir consulté le sous-comité sur les maladies infectieuses du Conseil des Sciences de la Santé.

Situation infectieuse actuelle

En termes d’analyse de la situation infectieuse la plus récente, nous surveillerons la situation jusqu’au moment des dernières vérifications, mais selon les chiffres récents, le nombre de cas gravement malades et de décès stagne, mais le nombre de nouveaux cas positifs a récemment cessé de diminuer et commence d’augmenter.

Ces deux dernières années nous ont montré qu’en raison du changement d’exercice financier, le virus se propage au début du mois d’avril et après les ponts puisque le nombre d’infections diminue pour être suivi par une nouvelle propagation au cours de l’été.

Une simulation de l’évolution du virus, présentée la semaine dernière lors du conseil consultatif, montre que les infections devraient se propager jusqu’à un certain niveau d’avril à mai, puis diminuer temporairement, avant de reprendre de nouveau. En outre, nous constatons une augmentation de la prévalence de la souche XBB.1.5, qui accroît plus facilement le nombre de personnes infectées et qui, selon les rapports, éviterait les défenses immunitaires. Par ailleurs, l’immunité acquise par les vaccins et naturellement diminue au fil du temps.

Calendrier potentiel des épidémies

Dans ce contexte, la propagation des infections pourrait atteindre un certain niveau durant l’été à venir, et le gouvernement prend des mesures pour répondre à ces préoccupations. Je commence par le système de fourniture de soins médicaux.

Comme je viens de le pointer, nous anticipons un certain niveau de propagation du virus durant l’été et l’hiver. Les établissements médicaux qui le faisaient jusqu’à présent continueront à répondre à la situation, et nous ferons une promotion ciblée des mesures pour que de nouveaux établissements médicaux y participent également. Plus précisément, les préfectures doivent formuler, d’ici à la fin du mois d’avril, un plan de transition sur les hospitalisations.

Adapter le système médical

Il définira comment elles feront la promotion auprès des institutions médicales, pour qu’elles acceptent ces patients et comment elles prévoient d’y faire le triage. Plusieurs préfectures ont dit prévoir, par exemple, de commencer par se concentrer sur l’acceptation par les institutions médicales des patients avec des symptômes bénins puis, à partir de la seconde partie du plan, d’ajouter l’acceptation des cas avec des symptômes modérés (etc.) de niveau 1. Pour la répartition des patients, il est question d’un système informatique de partage entre les établissements médicaux des informations sur les lits d’hôpitaux disponibles et d’utiliser activement les outils du système existant pour les femmes enceintes et les enfants, etc. Nous comprenons qu’une planification est en cours pour assurer une transition en douceur, en tenant compte des conditions locales.

Surveiller l’évolution

Ensuite, après le changement de classification, les établissements médicaux n’auront plus besoin de déclarer (etc.) le nom total de leurs patients (COVID). Par conséquent, nous arrêterons la publication quotidienne du nombre de personnes infectées et de décès. Nous continuerons à mener des enquêtes séro-épidémiologiques et des études de surveillance des eaux usées, entre autres, afin de procéder à des vérifications multidimensionnelles et de comprendre la situation réelle.

Sur le calcul du nombre
de cas

Premièrement, sur la base des discussions du sous-comité sur les maladies infectieuses, la communication du nombre de personnes infectées suivra les mêmes règles que pour la grippe saisonnière, à savoir un rapport hebdomadaire des établissements médicaux à point fixe, publié chaque vendredi, sur le nombre de cas du lundi au dimanche de la semaine précédente.

Nous continuerons à surveiller, pour le moment, le nombre de nouvelles admissions (etc.) par le biais du système G-MIS.

Sur le calcul du nombre
de décès

Pour recenser le nombre de décès, nous prévoyons de nouveaux outils qui serviront notamment à publier au bout d’un mois, avant les statistiques démographiques, le nombre total de décès liés ou non liés à la COVID-19 par municipalité.

Les statistiques démographiques du nombre de décès sont publiées environ deux mois plus tard. Nous continuerons à travailler avec les autorités locales pour préparer ces nouvelles initiatives en vue du changement de classification.

Vaccinations

Je passe à la tendance dans l’apparition de souches mutantes. La surveillance des génomes continuera. En plus de ces outils, nous prévoyons de commencer les vaccinations COVID de rappel pour toutes les personnes éligibles à partir de cet automne. En revanche, nous continuerons à vacciner les personnes âgées et autres personnes à risque élevé d’aggravation des symptômes sans attendre l’automne. De plus, le gouvernement continuera à se préparer à la propagation de la COVID même après le changement de classification, par exemple, en continuant la fourniture d’un certain niveau de soutien financier pour limiter la charge payée par les patients.

Il reste un peu plus de trois semaines du changement de classification, le 8 mai. Je viens donc de présenter les perspectives d’infections futures et les mesures que nous prendrons à cet effet. Nous continuerons à mettre en œuvre régulièrement des mesures pour rassurer le public après ce changement. Par ailleurs, nous venons de distribuer une liste de questions et de réponses sur le traitement médical après le changement de classification dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses. Merci de vous y référer également. Merci.

Questions de la presse

Y a-t-il un risque d’augmentation du nombre de cas avec le changement de durée d’isolement ?

Les durées de mise en observation / traitement des personnes infectées par la COVID devraient changer à partir du 8 mai, mais pourriez-vous nous donner les bases scientifiques de cette décision ? Ensuite, je pense que certains s’inquiètent puisque, alors que la composition de la COVID-19 n’évolue pas, raccourcir la durée de la mise en observation / traitement pourrait présenter un risque infectieux plus élevé. Monsieur le ministre, pourriez-vous nous dire si ce risque pourrait augmenter ?

Tout d’abord, jusqu’à présent, d’un point de vue de prévention des pandémies parce que la COVID-19 rentrait dans la catégorie des nouvelles grippes et autres maladies infectieuses en vertu de la loi sur les maladies infectieuses. Comme je viens de l’indiquer, nous demandions uniformément aux patients de s’abstenir de sortir lorsqu’ils sont susceptibles de faire partie d’un groupe de patients qui excrètent le virus.

Les études qui ont mené à la décision de raccourcir la durée d’isolement

C’est pourquoi nous en sommes à définir une période de mise en observation / traitement sachant que le nombre de patients qui expectorent le virus infectieux dépend du nombre de jours écoulés depuis l’apparition des symptômes, la quantité de virus expectoré par un patient, etc.

Après le changement prévu de classification en vertu de la loi sur les maladies infectieuses, dans un contexte de reprise du quotidien, nous ne demanderons plus de s’abstenir de sortir, et la décision de le faire sera laissée à l’appréciation des particuliers, comme c’est le cas pour les grippes saisonnières.

Par conséquent, pour que chacun puisse prendre une décision, le gouvernement a vérifié les données disponibles relatives à la « diminution moyenne des quantités de virus expectorées par un patient après l’apparition des symptômes ». Il en a publié les preuves et recommande donc d’éviter de sortir pendant la période de 5 jours dont je viens de parler.

Chacun peut décider, mais il y a des recommandations

Toutefois, comme je viens de l’énoncer, même après ces cinq jours, nous continuons à recommander de s’abstenir de toute sortie jusqu’à ce que 24 heures se soient écoulées après l’allégement des symptômes, de porter un masque pendant les 10 premiers jours, et de s’abstenir de rentrer en contact avec une personne à haut risque infectieux.

Aider la population à décider comment faire

Je comprends que vous supprimerez la base juridique de la demande d’interdiction de sortir et que le choix sera laissé à la discrétion de chacun. J’aimerais néanmoins que vous nous répétiez votre sentiment sur le fait qu’il faudrait éviter de sortir pendant ces cinq jours.

Comme je viens de le présenter, nous ne demanderons plus de s’abstenir de sortir une fois que la classification de la COVID-19 aura changé et cette décision sera laissée à l’appréciation de chacun, comme c’est le cas pour les grippes saisonnières. Le gouvernement s’engage donc à fournir des informations pour aider les particuliers et les entreprises à prendre des décisions. Nous avons défini la période de mise en observation / traitement dont je parlais après avoir réfléchi sur la base de l’analyse des résultats soumise par le conseil consultatif.

Notre approche sur ce point est qu’il faut fournir des informations selon les connaissances scientifiques, ce qui permettra aux particuliers et aux entreprises de prendre les mesures de contrôle du virus appropriées sur la base de ces connaissances. Encore une fois, la COVID-19 n’a pas disparu, et nous souhaitons que tous s’y réfèrent quand ils réfléchissent aux mesures de contrôle du virus au niveau individuel.

Rhume des foins et les allergies au pollen

Aujourd’hui, la première réunion du Conseil des ministres a discuté des mesures contre le rhume des foins dans la résidence du Premier ministre. Pouvez-vous nous dire ce que le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales souhaite faire à ce sujet ?

Un problème de l’ensemble de la société

Jusqu’à présent, le ministère a travaillé en coopération avec chaque ministère sur les mesures contre le rhume des foins. De nombreuses personnes continuent néanmoins à en souffrir, et il n’est pas présomptueux de dire qu’il s’agit d’un problème de l’ensemble de la société de notre pays.

En fait, durant les 10 dernières années, la proportion des personnes souffrant du rhume des foins ou d’allergie au pollen du cèdre a augmenté d’au moins 10 % selon les données mesurées par les sociétés académiques compétentes.

Un problème de l’ensemble de la société

À la lumière de ces informations, il ne s’agit pas seulement de prendre une bonne mesure de la situation concernant les allergies au pollen. Il convient aussi de deviser des mesures contre leurs origines et contre leur dispersement et d’équiper la loi sur la prévention et le traitement. Aussi, afin que l’ensemble du gouvernement mette en œuvre des solutions, nous avons tenu aujourd’hui une réunion des ministères concernés sur la question des allergies au pollen.

Une politique de base sur trois piliers

Afin de maintenir et d’améliorer actuelle la qualité de vie de la population, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales a d’ailleurs défini une politique de base pour promouvoir les mesures contre les allergies, y compris contre les allergies au pollen, conformément à la Loi fondamentale sur les maladies allergiques.

Se fondant sur celle-ci, il a défini des directives concernant les traitements en coopération avec les sociétés académiques concernées. Il encourage également la recherche liée aux traitements médicaux, et a mis en service un portail web sur les allergies. Il vient d’y lancer des initiatives telles que la distribution d’informations sur les traitements, les institutions médicales, etc., ainsi que sur l’organisation du système de fourniture de soins médicaux dans le cas d’allergies, y compris au pollen.

Lors de la réunion des ministères compétents, le Premier ministre a donné pour instruction de regrouper les mesures selon trois axes pour une meilleure vision globale : 

  • Les mesures contre les sources allergènes, telles que l’accélération de l’exploitation des cèdres,
  • Les mesures contre la dispersion, telles qu’amélioration du contenu des prévisions et les mesures contre l’exposition
  • Et, les mesures contre l’apparition des symptômes telles que la sensibilisation aux thérapies curatives.

Les ministères concernés continueront à travailler en étroite collaboration sur cette base. Parallèlement, ils coopéreront avec les municipalités et les instituts de recherche, feront la promotion régulière des mesures contre les allergies, y compris contre l’allergie au pollen, et prévoient d’implémenter des mesures efficaces contre le rhume des foins.

Quels dangers liés à ce début de retour à la normale ?

J’ai une question supplémentaire. Vous venez d’annoncer une révision des périodes de mise en observation / traitement après le changement de classification de la COVID le 8 mai 2023. Il s’agit du premier pas vers un retour à une vie normale, je pense. Toutefois, pourriez-vous nous rappeler votre point de vue sur ce sujet ?

J’ai déjà donné mes arguments tout à l’heure, et ce changement de classification signifie que nous passons à un stade où ce n’est plus l’administration dans son ensemble qui formulait des demandes mais chaque membre de la population qui prendra ses décisions. Dans ce contexte, nous parlons de différents systèmes, y compris le système de prestations médicales et de la situation réelle au sein de ces systèmes, et comme je l’ai expliqué précédemment, de la période de traitement médical et du port de masques en particulier, ainsi que d’autres questions qui sont étroitement liées à la vie de chacun. C’est pourquoi nous montrerons l’approche que je viens d’énoncer au travers de documents qui permettront de prendre une décision. Et nous appellerons aussi la population à comprendre la signification des connaissances scientifiques sous-jacentes, pour que chacun prenne une décision selon les recommandations. Je souhaite rappeler à nouveau que la COVID n’a pas disparu et que nous souhaitons que chacun continue à appliquer les mesures de contrôle du virus.

Sur le port du masque

Ma question concerne le port du masque. En date d’hier, cela fait un mois que vous laissez la population décider du port du masque. Certains pointent aussi que l’assouplissement du port du masque ne se répand pas. Monsieur le ministre, quel est votre point de vue sur la situation actuelle ?

Nous avons revu les règles de port du masque depuis le 13 mars. Jusque-là, il fallait en principe en porter quand on était à l’intérieur et il était en principe inutile à l’extérieur. Maintenant, chacun peut décider s’il souhaite ou s’il ne souhaite pas porter un masque, et nous laissons la décision à l’appréciation de chacun.

Toutefois, nous avons défini des cas de figure pour lesquels nous recommandons le port du masque. Diverses enquêtes ont lieu sur le port actuel de ces masques dans la population. Quand on se réfère aux sondages d’opinion, avant le 13 mars, de nombreuses personnes avaient répondu qu’elles continueraient à porter un masque comme avant, mais une certaine proportion a maintenant répondu qu’elle l’enlevait. Nous sommes conscients que, selon certains médias, on voit que de plus en plus de personnes retirent progressivement leur masque.

Le port de masques est laissé à la discrétion de chacun. Nous pensons que la décision devrait correspondre aux souhaits de celui qui la prend, et quand je parlais tout à l’heure des allergies au pollen, il faut se souvenir que certaines de ces personnes souffrent de telles allergies. Par conséquent, nous souhaitons qu’elles prennent indépendamment leurs décisions, en phase avec leur situation personnelle. Nous désirons aussi informer afin que l’on respecte aussi leurs décisions.

Sur les moyens de subsistance des personnes en situation de précarité

Ma question concerne la protection des moyens de subsistance. De 2013 à 2015, des actions en justice ont été intentées dans 29 tribunaux régionaux dans le pays, demandant l’annulation de la décision de faire baisser le montant de base de l’aide pour les moyens de subsistance. Jusqu’à présent, neuf décisions de justice ont déclaré que la décision de l’État était illégale.

Aujourd’hui encore, la Haute Cour d’Osaka doit rendre son verdict. Comment percevez-vous cette succession de jugements déclarant l’État coupable d’actes illégaux ? Pensez-vous qu’il y ait eu des problèmes ou des défis dans l’abaissement des normes à l’époque, qui ont été jugées illégales à la suite d’environ la moitié des procès ? Avez-vous l’intention de prendre des mesures à l’avenir, y compris de réexaminer la décision prise à l’époque ?

La position du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales sur les procès en cours

29 actions en justice ont été entamées dans des tribunaux de régionaux pour contester et annuler les changements qu’entraînait la révision des critères d’attribution de l’aide pour les moyens de subsistance implémentée sur une période de trois ans à compter de 2013.

Si l’on compte le jugement du tribunal de district de Daizu d’hier, 10 de ces jugements ont statué que la modification des critères pour l’aide aux moyens de subsistance était appropriée. D’autre part, les dossiers des 9 tribunaux de district ayant statué que la décision était illégale sont en cours d’évaluation à la Haute Cour. Aucune de ces décisions n’est donc finale.

La révision de 2013 des critères sur la protection des moyens de subsistance faisait suite aux résultats d’une évaluation par le sous-comité sur les critères de protection des moyens de subsistance, qui recommandait de corriger les déséquilibres liés aux différences régionales, d’âge et de nombre de personnes dans un foyer. Elles avaient lieu dans un contexte de tendance déflationniste, et à l’époque, il était question de tenir compte de la baisse des prix, puisque le montant forfaitaire est resté inchangé à l’époque.

Un précédent de la Cour suprême ayant laissé la décision de réviser les normes à la discrétion du ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, nous considérons que la décision et les démarches étaient appropriées.

加藤大臣会見概要 |令和5年4月14日|大臣記者会見|厚生労働省 (mhlw.go.jp)

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