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2023-04-27 – Gestion de la COVID à partir du 8 mai 2023

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Table des matières

Ce document est la traduction du discours du ministre Kato de la Santé, du Travail et des Affaires sociales sur la confirmation du passage de la COVID à la catégorie 5 des maladies infectieuses. Le ministre Kato explique ici pourquoi et comment le gouvernement a pris cette décision, et ce qui va changer pour les personnes qui se trouvent au Japon.

Source : 加藤大臣会見概要 |令和5年4月27日(厚生科学審議会感染症部会後)|大臣記者会見|厚生労働省 (mhlw.go.jp)

Discours de la conférence de presse

Confirmation de la décision de
changement de catégorie

Le sous-comité du Conseil des Sciences de la Santé sur les maladies infectieuses a tenu une réunion depuis 10 h ce matin. Le ministère y avait demandé aux experts leur opinion en vue du changement de classification de la COVID-19, afin de vérifier l’absence de situations spéciales telles que l’apparition d’un nouveau variant pouvant induire un grand changement dans la contagiosité de ce virus. Selon les résultats de leurs délibérations, nous avons pu confirmer qu’aucune circonstance particulière ne vient modifier les hypothèses scientifiques.

Par conséquent, comme prévu, en date du 7 mai 2023, le gouvernement retirera ce virus de la liste des « virus tels que les nouvelles grippes et autres maladies infectieuses » définie par la loi sur les maladies infectieuses.

À compter du 8 mai, ce virus rentrera officiellement dans la liste des « maladies infectieuses de catégorie 5 », conformément à l’article 44 (2)-3 de la loi sur les maladies infectieuses.

Toutefois, le gouvernement réexaminera immédiatement son mode de gestion, si les hypothèses scientifiques devaient diverger, notamment devant l’émergence d’une souche mutante dont la pathogénicité serait sensiblement différente de celle de la souche Omicron.

Depuis le début de la COVID

Je souhaite dire quelques mots avant de commencer mes explications sur les circonstances qui ont mené à cette vérification finale. Les rapports indiquent que la COVID-19 a infecté environ 34 millions de personnes au Japon, et qu’elle a entraîné plus de 74 000.

Une fois de plus, nous prions pour les âmes des personnes décédées et présentons nos condoléances à ceux qui ont perdu des êtres chers et des amis.

Ensuite, une partie des personnes infectées continuent à souffrir de COVID long. Nous tenons à exprimer notre profonde sympathie à leur égard, et c’est pourquoi nous prévoyons de présenter plus loin les mesures prises pour les personnes qui souffrent de séquelles.

Durant ces trois années, nous avons connu 8 vagues de propagation du virus. Nous avons pu surmonter ces difficultés tant bien que mal.

Il s’agissait d’un travail d’équipe

Et, si nous arrivons aujourd’hui à changer le virus de catégorie, c’est non seulement grâce aux efforts véritablement dévoués du personnel des institutions médicales, des établissements de soins pour personnes âgées et pour les personnes en situation de handicap, des hokenjos (centres sanitaires) et de tous les fonctionnaires des gouvernements locaux, mais également de toutes les personnes impliquées dans ce travail.

À cette occasion, je souhaite exprimer de nouveau notre profonde gratitude envers eux et envers la population de notre pays pour sa compréhension et sa coopération dans la lutte contre la COVID durant trois dernières années, pendant lesquelles nous avons demandé de respecter diverses restrictions, y compris lors des déclarations d’état d’urgence sur la base de la loi sur les mesures spéciales contre les nouvelles grippes et autres maladies infectieuses.

Comment le gouvernement a
pris la décision du changement de catégorie

Je souhaite maintenant expliquer ce qui justifie nos vérifications finales et comment nous gérerons la situation à l’avenir. Tout d’abord, concernant la situation infectieuse actuelle, le nombre de nouvelles infections a continué à diminuer depuis le 27 janvier, date à laquelle le gouvernement avait pris la décision de déplacer ce virus vers la catégorie 5, le 8 mai 2023.

De plus, depuis le début du mois d’avril, le nombre de nouveaux cas a cessé de diminuer et suit maintenant une légère tendance à la hausse. Je l’avais mentionné lors de conférences de presse précédentes. Selon les simulations des experts et les observations des deux dernières années, et si l’on s’en réfère au fait que l’immunité acquise baisse avec le temps, nous devons anticiper un certain niveau de propagation du virus autour de l’été.

L’Institut National des Maladies Infectieuses continue à recueillir les informations et connaissances sur les souches mutantes du monde entier. Nous n’avons constaté aucune apparition de nouvelle souche mutante préoccupante dans le monde en termes de tendance épidémique, et la Souche Omicron reste prédominante.

Quel risque lié aux sous-variants ?

Par ailleurs, même s’il convient de rester vigilant en raison de la diminution du nombre de souches enregistrées, le sous-variant BA.5 qui prédominait perd du terrain dans le pays, face à la proportion croissante de sous-variants XBB.1.5 et XBB.1.9. Les estimations les plus récentes indiquent que le sous-variant XBB.1.9 représente plus de 50 % du total des cas. En outre, les XBB.1.5 et XBB.1.9 sont des combinaisons du sous-variant BA.2.

Selon l’OMS, la souche XBB.1.5 présente un taux d’augmentation du nombre d’infections plus rapide que d’autres souches et d’autres résultats pointent l’échappement immunitaire.

Cependant, rien n’indique un accroissement du niveau de gravité des symptômes ou un risque accru pour la santé publique par rapport à d’autres sous-variants de la souche Omicron à l’heure actuelle.

En outre, une étude réalisée dans l’État de New York, aux États-Unis, ne rapporte aucune augmentation du niveau de gravité des symptômes par rapport aux autres sous-variants de la souche Omicron. De plus, selon les observations sur la rapidité d’augmentation du nombre de personnes infectées, les observations cliniques et épidémiologiques restent insuffisantes. Toutefois, à l’heure actuelle, rien ne permet de prouver que le sous-variant XBB.1.9 pose un risque plus important d’un point de vue de l’hygiène publique, par rapport aux autres sous-variants de la souche Omicron.

Le système médical fonctionne actuellement

Ensuite, les experts évaluent que la contribution directe de la nature des sous-variants à la dynamique épidémique est également moindre, à mesure que les niveaux d’acquisition de l’immunité épidémique de la population mondiale et les diverses mesures d’intervention se diversifient.

Concernant le système de fourniture de soins médicaux, les taux d’occupation des lits d’hôpitaux et des lits d’hôpitaux pour patients graves restent à un niveau bas dans tout le pays. Nous avons donc présenté ce qui précède au sous-comité des maladies infectieuses aujourd’hui et nous lui avons demandé son avis.

Comme je l’ai expliqué en introduction, ce sous-comité n’a constaté aucune situation particulière liée à l’apparition d’une souche mutante qui changerait grandement la pathogénicité. C’est pourquoi nous avons aussi décidé de modifier comme prévu la classification de la COVID-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses.

Signification du changement de classification

Maintenant, je souhaite profiter de cette occasion pour donner un aperçu complet de l’état d’avancement des différentes mesures prises pour préparer le changement de catégorie, en vertu de la loi sur les maladies infectieuses.

Nous avions déjà décidé de revoir progressivement les diverses mesures et procédures administratives lors de la réunion des quartiers généraux du gouvernement pour les contre-mesures du 27 janvier, afin de gérer la COVID-19 même après son changement de classification.

En conséquence, nous avons ensuite décidé d’une stratégie complète le 10 mars, et avons progressé dans les préparatifs en coopération avec les gouvernements locaux. Après le changement de classification, le changement majeur consistera à passer de « diverses mesures selon lesquelles l’administration formule des demandes et intervient en vertu de la loi » au « respect du choix individuel, qui s’établit sur des initiatives volontaires de la population ».

Pour que la population se sente aussi en sécurité après le 8 mai, nous prévoyons de mettre au point un paquet de mesures de gestion de la COVID-19.

Je souhaite donc le présenter en expliquant ses 5 aspects individuellement : 

  1. Les tendances épidémiques,
  2. Le système médical,
  3. La gestion des patients,
  4. Les mesures contre les infections, L
  5. La vaccination.

Les tendances épidémiques,

Je commence par la façon d’évaluer la tendance infectieuse après le changement de classification. Les institutions médicales ne seront plus légalement tenues de déclarer le nombre total de cas. Aussi, nous ne publierons plus le nombre quotidien de personnes infectées, de décès, etc. de la même manière que ce que nous faisions jusqu’à présent.

Dorénavant, le nombre de patients infectés sera calculé à partir des rapports des centres médicaux à point fixe, et nous publierons, tous les vendredis, le nombre de patients du lundi au dimanche de la semaine précédente. Nous prévoyons donc de publier les premières données le 19 mai, pour la période qui commence le 8 mai.

Afin de suivre les tendances épidémiques sans interruption jusqu’à cette date, nous continuerons à suivre et à surveiller le nombre de nouveaux cas et la situation concernant les lits d’hôpitaux (etc.). Nous le ferons par le biais du G-MIS déjà disponible depuis bien avant le 7 mai.

Quarantaine et frontières

Ensuite, en plus de ces démarches, nous procéderons à des vérifications à plusieurs niveaux, des études sur le taux de rétention des anticorps et des recherches pour la surveillance des eaux usées. De plus, le changement de classification signifie que la loi sur la quarantaine ne s’appliquera plus. En revanche, nous continuerons d’effectuer des tests de dépistage de routine aux aéroports sur les personnes en provenance de l’étranger souffrant de symptômes infectieux respiratoires, et nous continuerons ce que l’on appelle la surveillance génomique.

La gestion du système de soins médicaux

Pour le système de fourniture de soins médicaux, nous passerons à un système qui permet aux patients souffrant de fièvre de consulter dans un éventail plus large d’institutions médicales.

Comme je l’avais présenté lors de la conférence de presse du 14 avril, si l’on se réfère aux tendances passées, nous devons avancer les préparatifs en prévision d’une propagation d’un certain niveau pendant l’été et l’hiver.

Concrètement, le gouvernement revoit les mesures de contrôle du virus dans les institutions médicales.

Il demandera aux établissements médicaux d’opérer une continuité s’ils ont répondu jusqu’à présent en contrepartie d’aides (etc.) pour la maintenance des installations et la sécurisation des équipements. Parallèlement, le gouvernement se concentrera sur des initiatives qui visent à enrôler de nouvelles institutions médicales.

Se préparer pour les prochaines épidémies

Toutes les préfectures doivent formuler et soumettre, d’ici à la fin du mois de septembre, un plan de transition sur les hospitalisations. Ce plan définira comment elles feront pour hospitaliser les patients bénins dans de nouvelles institutions médicales et comment les établissements médicaux feront un triage entre eux.

Selon les totaux des plans de transition soumis, et compte tenu du fait que le nombre maximal d’hospitalisations était d’environ 53 000 lors de la dernière épidémie de variant Omicron, nous avons confirmé que le système des hospitalisations pourrait accepter un maximum d’environ 58 000 patients dans environ 8 400 établissements de soins de santé.

Concrètement, nous visons à concentrer les admissions des patients souffrant de symptômes graves à modérés de niveau II dans les services hospitaliers sécurisés pour la COVID-19, ce qui correspondrait à environ 23 000 personnes. En outre, en admettant les nouveaux patients bénins, qui ne nécessitent pas de sécurisation des lits d’hôpitaux, principalement dans les établissements médicaux qui ont déjà l’expérience de les accueillir, il serait possible d’admettre un total de 34 000 personnes.

Coordination des hospitalisations

Ensuite, pour le triage, l’administration effectuera la coordination des hospitalisations des patients en état grave et de ceux qui sont difficiles à placer dans des institutions médicales, par exemple. Néanmoins, en principe, ce sont les institutions médicales qui devront s’occuper de cette opération.

Pour la transition vers un triage des hospitalisations, en principe, ce sont les institutions médicales qui devront assurer la coordination entre elles. Pour cela, elles utiliseront un système informatique de partage d’informations sur les lits d’hôpitaux entre les institutions médicales ou les solutions déjà existantes pour les patients tels que les femmes enceintes et les enfants, par exemple.

Dans certaines municipalités, toutes les admissions à l’hôpital étaient jusqu’à présent coordonnées par l’administration. Pour celles-ci, nous avons divisé en trois la période de planification qui s’étendra jusqu’à la fin du mois de septembre. Nous avons aussi élaboré des plans pour une réduction progressive de l’ingérence, selon les conditions locales, de la portée des triages effectués par l’administration, en passant d’un triage des patients même bénins aux patients gravement malades.

Les plans de transition

Un plan de transition doit être mis en œuvre dans chaque préfecture, son état d’avancement sera régulièrement vérifié et son contenu actualisé si nécessaire. Le gouvernement national souhaite également travailler en étroite collaboration avec les différentes préfectures afin d’assurer une transition progressive. Par ailleurs, il faut parler des établissements médicaux qui gèrent les patients en ambulatoire.

J’avais annoncé que cela correspondrait à 42 000 établissements en date du 8 mai 2023, mais ce nombre a augmenté et correspondra à environ 44 000 établissements. De plus, nous avons demandé une gestion qui ne limite pas les patients à un médecin de famille. Là encore, le nombre des établissements médicaux concernés vient de passer de 23 000 à 28 000.

Nous continuerons d’encourager les institutions médicales capables de prendre en charge la grippe et d’autres maladies à le faire.

Gérer les patients COVID

Ensuite, pour les patients infectés par la COVID-19, la loi demandait jusqu’à présent de se soumettre à des mesures d’hospitalisation ou à se confiner chez soi volontairement. Après les changements de classification, les restrictions qui se fondent sur un texte de loi prendront fin.

Après avoir consulté les experts, j’ai déjà présenté, le 14 avril, notre approche concernant la mise en observation en cas d’infection par la COVID-19.

Cependant, à compter du 8 mai, le gouvernement ne demandera plus uniformément aux personnes de s’abstenir de sortir, et ce sont les individus qui devront décider s’ils doivent le faire, en se référant aux informations du gouvernement.

Nous avons fourni des informations sur la durée d’excrétion du virus et sur la période pendant laquelle il est recommandé de s’abstenir de sortir. Récemment, nous avons également présenté notre approche d’un confinement de cinq jours à partir du lendemain du jour d’apparition des symptômes, au lieu des sept jours jusqu’à présent.

Les aspects financiers

Ensuite, pour aider à financer les frais médicaux des patients (etc.), l’assurance santé couvre les frais médicaux et les frais d’examen, etc. Ainsi, selon leur âge et d’autres critères, ils paieront de 10 à 30 % de ces frais. Cependant, pour éviter une augmentation rapide de la charge financière, le gouvernement prévoit des mesures temporaires d’atténuation des frais médicaux et d’hospitalisation liés à la COVID-19.

Par ailleurs, les gouvernements locaux maintiendront pour un temps les services de consultation médicale et les établissements d’hébergement pour la convalescence pour les personnes âgées et les femmes enceintes.

Directives par profession et choix individuel

Les directives spécifiques à chaque profession et la politique de réponse de base qui définissent les mesures de base de contrôle du virus seront abolies. Le principe originel est de respecter l’indépendance de choix de chacun et de laisser les individus et les entreprises prendre leurs propres décisions.

Depuis le 13 mars, le port du masque est déjà laissé à l’appréciation de chacun, et nous le recommandons dans certaines situations. Le gouvernement prévoit d’en diffuser largement le contenu de cette mesure, par le biais d’une coordination entre ses services de presse et les programmes télévisés, les diffusions commerciales, la radio et d’autres médias.

Ensuite, le gouvernement cessera également de demander de prendre la température au moment d’entrer dans un lieu, ou d’installer des partitions / cloisons, par exemple. En revanche, il prévoit de continuer à fournir des informations sur l’efficacité de telles mesures.

Vaccinations

Je passe au sujet des vaccinations. Tout d’abord, je souhaite remercier le public pour sa coopération afin de se faire vacciner jusqu’à présent, et aux institutions médicales et aux nombreuses personnes impliquées qui y ont participé.

Les vaccinations contre le nouveau coronavirus resteront gratuites pendant l’exercice financier 2023.

Nous prévoyons de commencer les vaccinations de rappel pour toutes les personnes éligibles autour du mois de septembre. Toutefois, nous implémenterons, sans attendre l’automne, une campagne de vaccinations de rappel pour les personnes à fort risque d’aggravation des symptômes, telles que les personnes âgées, qui commencera le 8 mai.

En outre, nous continuerons d’évaluer la sécurité des vaccins et ferons tout notre possible pour soulager rapidement les personnes souffrant d’effets indésirables et autres.

COVID long

Pour les personnes qui souffrent de séquelles après une infection par la COVID, ce que l’on appelle le COVID long, le gouvernement a encouragé la recherche pour comprendre leur situation réelle.

Parallèlement, il a poussé des solutions pour fournir un traitement approprié aux patients qui en souffrent.

Les recherches qui ont montré que la proportion de personnes souffrant de COVID long à la suite d’une contamination par la souche Omicron est comparativement plus faible que dans le cas des souches conventionnelles ont également donné les mêmes résultats à l’étranger.

Cependant, l’ampleur de l’épidémie augmentant, il est très important de mettre en place un système permettant aux personnes souffrant de symptômes de COVID long de recevoir des soins médicaux appropriés, même après le changement de classification.

Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a demandé à chaque préfecture de publier une liste des établissements médicaux traitant les personnes qui souffrent de symptômes de COVID long d’ici au 28 avril. Il espère aussi compiler et publier ces informations d’ici au début du mois de mai.

De plus, à partir du 8 mai, ces établissements médicaux établiront une évaluation spéciale pour le traitement médical des patients diagnostiqués de COVID long.

En termes de recherche, il faut évaluer la réalité concernant les patients souffrant de COVID long. C’est pourquoi le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales mène des enquêtes auprès de la population, y compris des patients hospitalisés et des patients souffrant de symptômes bénins, avec la coopération des autorités locales.

Recherche et traitements

Parallèlement, l’Agence japonaise pour la recherche médicale et le développement (AMED) mène également des études pour clarifier la pathogenèse et d’autres aspects de cette maladie. Le gouvernement continuera d’encourager de telles études et, pour garantir que les résultats des études et les conclusions nationales et internationales soient correctement prises en compte dans le traitement médical des personnes souffrant de COVID long, il continuera d’inscrire ces résultats dans le « Guide des traitements médicaux 診療の手引き » et à largement diffuser ces informations auprès des institutions médicales et à d’autres acteurs compétents.

Comme je viens de l’expliquer, le gouvernement prévoit donc de prendre toutes les mesures possibles pour lutter contre la COVID-19, même après le 8 mai.

Recherche et traitements

Ainsi que je viens de l’expliquer, les mesures COVID spéciales prendront fin le 7 mai de cette année, et à partir du 8 mai, la COVID-19 rentrera dans la catégorie 5 des maladies infectieuses, ce qui constitue un tournant majeur.

J’étais aussi ministre de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales lors de l’apparition de cette maladie. Au tout début de l’épidémie, il a fallu commencer par lutter contre un virus inconnu et personne ne s’attendait au fait qu’il faudrait le gérer pendant une longue période. C’était au tout début de l’épidémie, il y a trois ans, que le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales avait créé le conseil consultatif, pour qu’il lui fournisse le support nécessaire.

Que de chemin !

Le ministère avait également sollicité l’avis des experts médicaux et de l’hygiène publique sur la situation épidémique liée à la COVID et sur la façon dont il faudrait contrôler les infections. C’est alors que l’État a implémenté des mesures telles que la déclaration de l’état d’urgence pour contenir le virus le plus possible.

J’ai de nouveau été nommé ministre de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales au moment où le variant Omicron devenait la souche principale. C’est tout en demandant l’avis des différents experts et autres personnes concernées et en tenant compte à la fois des caractéristiques du virus et de sa compatibilité avec les activités socio-économiques qu’il a fallu réaliser la transition vers un nouveau stade de notre vie avec la COVID. Et, cela se fait tout en mettant l’accent sur la protection des personnes âgées, etc. à risque d’aggravation des symptômes.

Dissolution du Conseil consultatif

Le conseil consultatif, que j’avais établi au moment de ma mission précédente de ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, s’est réuni pour la dernière fois avant le changement de classification, la semaine dernière, le 19 avril. Nous prévoyons de le réunir selon les besoins à l’avenir. Ses membres ont énoncé des opinions variées et précieuses lors de la tenue de ses 121 séances passées.

C’est pourquoi nous tenons également à renouveler notre gratitude à l’égard de tous ses membres.

Alors que nous entrons dans une nouvelle phase avec ce changement de classification en vertu de la loi sur les maladies infectieuses, je tiens à remercier une nouvelle fois tous ceux qui ont participé à la gestion de la COVID-19.

En revanche, bien que la COVID-19 change de classification en vertu de la loi sur les maladies infectieuses, le virus n’a pas disparu, et ses caractéristiques ne vont pas changer dans l’immédiat.

Et maintenant…

Nous allons devoir continuer de demander de prendre les mesures nécessaires à toutes les personnes impliquées que sont les employés des gouvernements locaux et les professionnels de la santé tels que les institutions médicales, les installations pour personnes âgées, par exemple.

En outre, nous souhaitons également demander à la population de notre pays de considérer les personnes à risque d’aggravation des symptômes, notamment, et d’accorder plus d’attention aux mesures contre les infections lorsque la situation montre que le virus se répand.

C’est tout en sollicitant la compréhension et la coopération de l’ensemble de la population que le gouvernement prévoit de promouvoir les mesures contre la COVID-19 à l’avenir. Nous souhaitons donc vous remercier à l’avance pour cela. C’est tout ce que je peux dire.

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