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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-09-15 Japan Medical Association sur le paquet « vaccin + tests » (extrait)

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Table des matières

Le 15 septembre 2021, le président de la Japan Medical Association donnait (de nouveau) son opinion sur l’implémentation d’un passe vaccinal. Jusqu’à présent, il était très réticent face à ce projet. Lors de cette conférence, il explique ses réserves, et comment sa façon de penser semble évoluer.

Pour plus de lisibilité, Infos Locales au Japon n’a traduit que la partie qui concerne ce sujet au sens large.

Discours

Bonjour.

Je souhaite commencer par la situation infectieuse liée au nouveau coronavirus.

Sur la situation infectieuse et l’état d’urgence

Le gouvernement a annoncé le 9 septembre qu’il prolongeait la déclaration de l’état d’urgence jusqu’au 30 septembre dans 19 préfectures, à l’exception des préfectures de Miyagi et d’Okayama.

Il a ajouté les préfectures de Miyagi et d’Okayama à la liste des préfectures qui doivent appliquer les mesures de prévention des pandémies, et pour 8 préfectures, ces mesures sont prolongées jusqu’au 30 septembre.

Selon les documents publiés le 10 septembre 2021 par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, le taux de comparaison du nombre de nouveaux cas par rapport à la semaine précédente 0,64, ce qui montre qu’il y a toujours une tendance à la baisse. 

On peut penser que c’est d’abord grâce à la progression des vaccinations. Actuellement, nous procédons à plus de 1 million d’inoculations par jour.

En second point, on peut aussi imaginer que les gens ont changé de comportement dans leur quotidien quand ils ont été témoins de la propagation explosive du virus à l’échelle nationale. 

Néanmoins, hier, on enregistrait 6277 nouveaux cas. Bien qu’à peine inférieur au pic de la 4ᵉ vague, ce nombre reste à un niveau élevé. Les documents sur le système de fourniture de soins dans tout le pays montrent une amélioration sur le plan national. Cependant, presque tous se trouvent au stade 3 ou 4, et dans 21 préfectures, dont Hokkaido, Osaka, Hyogo, Aichi, Nara, etc., le taux d’occupation des lits pour  l’hospitalisation est en train de monter.

Cette fois, la déclaration de l’état d’urgence a été prolongée jusqu’au 30 septembre. Cependant, nous pensons qu’il faudra mettre la priorité au suivi de l’encombrement des établissements médicaux et de la situation infectieuse et décider avec beaucoup de prudence s’il faut lever ou continuer l’état d’urgence le 30 septembre. 

Sur les vaccinations

Je passe aux vaccinations. En date d’hier, 14 septembre, 63.6% de la population avait reçu une dose du vaccin. 51.5% en avait reçu deux doses. L’ensemble des associations médicales du pays y ont mis beaucoup de leurs ressources et nous avons rattrapé le retard sur les autres pays. 

En nombre d’inoculations, nous avons fait plus de 1,47 million de primo-vaccinations avant-hier. 

Il y a une augmentation de la proportion des infections dans la population jeune pour laquelle la vaccination n’avance pas. Nous pensons que les personnes qui souffrent de maladies chroniques et les étudiants qui se préparent pour les examens ont de quoi ressentir un fort stress concernant la COVID. 

Nous appelons toutes les préfectures à sécuriser au plus vite la possibilité de se faire vacciner aux jeunes qui souhaitent le faire ainsi qu’aux personnes qui souffrent de maladie chronique ou doivent passer un examen. 

Si on s’en réfère à ce qui s’est passé ailleurs dans le monde, le nombre de nouveaux cas diminue proportionnellement à l’augmentation du nombre de vaccinations. Certains pays ont assoupli les mesures de prévention et aboli le port du masque. 

De plus, de nombreux pays ont du mal à dépasser un taux de vaccination de 70%. Parmi eux, le virus se propage de nouveau et il est nécessaire d’y renforcer les restrictions. 

Même à Singapour, où le taux de vaccination est de 80%, le pays n’arrive pas à garantir une immunité collective et parce que le virus s’y propage de nouveau, le gouvernement surveille la situation avec un sentiment de crise.

À propos du paquet « vaccin + test de dépistage »

Lors de la réunion de ses quartiers généraux pour les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, le gouvernement a présenté le 9 septembre sa façon de concevoir la reprise d’une vie plus normale alors que les vaccinations progressent. Il a aussi posé les principes de base concernant l’utilisation des certificats de vaccination contre le nouveau coronavirus.

Dans une optique de rétablir un mode de vie, il propose d’assouplir les restrictions de comportement par le biais d’une certification par une entité tierce, et par une combinaison de “vaccin + test de dépistage”. 

La combinaison “vaccin + test de dépistage” est une solution qui se base sur l’historique de vaccination et de test de dépistage pour signifier que le risque de transmettre le virus à d’autres personnes est faible.

En revanche, l’État considère cette solution à condition de maintenir les mesures de base de prévention des infections. Si le virus se propageait à une très grande vitesse suite à l’apparition d’une nouvelle souche, le système médical se trouverait de nouveau sous tensions et il pourrait alors y avoir des mesures plus fortes d’état d’urgence. Dans ce cas, le gouvernement utiliserait des mécanismes flexibles pour demander à la population de restreindre fortement leur comportement.

Sur ce point, la JMA pense aussi que si la vaccination devait encore plus progresser, si le système de tests de dépistage est correctement équipé et si le nombre de nouveaux cas continue à baisser, et si les Japonais continuaient à faire attention à maintenir un niveau élevé d’hygiène, il serait possible de bénéficier d’un assouplissement des restrictions concernant les comportements. 

Ce qui est particulièrement important, c’est d’identifier au plus tôt les signes d’une reprise de la propagation du virus et de prendre des mesures proactivement. Bien entendu, il est nécessaire de continuer les mesures de prévention des épidémies. 

En ce qui concerne la certification de vaccination contre le nouveau coronavirus, dans sa stratégie de base, le gouvernement part du principe que pour utiliser activement le certificat de vaccination, il faut être bien conscient que même après la vaccination, on peut attraper le nouveau coronavirus et que le certificat de vaccination n’est pas une autorisation d’arrêter les mesures de prévention.

Les limites de ce projet

Nous pensons que beaucoup de gens attendent beaucoup des intentions exprimées par le gouvernement, dans l’espoir d’une accélération des activités socio-économiques. Néanmoins, le paquet “vaccin + test de dépistage” devrait permettre de vérifier soit l’historique de vaccination soit un résultat négatif de test de dépistage afin d’assouplir les mesures. 

Ainsi que la Japan Medical Association l’a mentionné jusqu’à présent, s’il est vrai que l’on peut espérer que ces vaccins permettent d’éviter la déclaration des symptômes ou leur aggravation, bien que l’on ait pu vérifier qu’ils préviennent les infections jusqu’à un certain niveau, il y a toujours un risque que l’on attrape le virus. Les personnes vaccinées peuvent aussi propager le virus tout en étant asymptomatiques. 

Le certificat de vaccination signifie que l’on a un risque faible de développer des symptômes ou qu’ils s’aggravent. Néanmoins, nous pensons qu’il ne suffit pas pour prouver que l’on ne peut pas attraper ou transmettre le virus.

Afin d’utiliser activement le certificat de vaccination dans le futur, nous pensons qu’il est nécessaire d’informer sur la signification du certificat de vaccination et ses limites. 

En outre, en plus des discussions sur l’élargissement des possibilités dans la vie quotidienne en utilisant un certificat de vaccination, il faut aussi respecter les personnes qui souhaitent se faire vacciner, mais qui ne le peuvent pas. 

Dans le paquet de “vaccin + test de dépistage”, on suppose mettre en œuvre un test de dépistage par PCR effectué dans les 72 heures ou un test qualitatif d’antigènes effectué dans les 24 heures. Sur ce point, il faut s’inquiéter de la gestion des résultats faux-négatifs. En particulier, les personnes asymptomatiques pour lesquelles les résultats seraient faussement négatifs pourraient assumer qu’elles ne sont pas positives, et il faut donc faire attention à ce point. 

Les tests qualitatifs d’antigènes actuels ne sont pas faits pour cela

Lors de sa conférence de presse du 5 août 2020, la Japan Medical Association avait annoncé des recommandations en urgence afin d’élargir et améliorer encore plus le système et les tests PCR en anticipation d’une propagation du virus dans le futur. Depuis, nous avons pu augmenter le nombre de tests PCR en raison de l’offre accrue de réactifs et de testeurs et de l’application de solutions par toutes les associations médicales du pays.

Ainsi que nous l’avions expliqué dans ces recommandations, nous souhaitons que les personnes qui se sentent même légèrement malades consultent des établissements médicaux. Dans les établissements qui acceptent en ambulatoire les patients qui ont de la fièvre, on effectue des tests PCR et vérifie si ces personnes sont infectées. 

En date du 8 septembre 2021, 32 597 institutions médicales gèrent des centres en ambulatoire pour les patients qui ont de la fièvre.

Par ailleurs, sur le lieu de travail, etc., si une personne ne se sent pas bien ne peut pas se rendre immédiatement à l’hôpital, elle peut, à titre exceptionnel, passer d’elle-même un test de dépistage des antigènes avec la collaboration d’un établissement médical. 

Comme je l’ai expliqué pendant la conférence de presse de la semaine, ces kits de tests ne sont pas faits pour permettre aux personnes asymptomatiques de vérifier qu’elles ne sont pas positives. Ils servent aux personnes qui ressentent des symptômes légers et qui ne peuvent pas se rendre immédiatement dans un établissement médical, et leur permettent de faire le test. De plus, s’ils s’avèrent positifs, ces personnes doivent se faire examiner immédiatement dans un établissement médical.

Le problème des faux-négatifs et le risque de transmission en faisant ces tests

Même si les résultats sont négatifs, il n’est pas rare de voir des faux-négatifs. C’est pourquoi nous demandons aux gens de se faire examiner dans un établissement médical dès que l’on ne se sent pas bien et de s’abstenir de sortir. 

Selon les études menées dans chaque pays jusqu’à présent, les personnes asymptomatiques représentent 30, voire 40% du nombre des personnes infectées. Il en est de même dans notre pays et selon un rapport récent, 30% des enfants infectés à moins de 18 ans sont asymptomatiques. 

Les gens sont asymptomatiques et inquiets de savoir s’ils sont infectés et peuvent souhaiter utiliser. Néanmoins, je dois le répéter. Les tests qualitatifs d’antigènes ne sont pas distribués pour une utilisation par des personnes asymptomatiques.

Pour les particuliers, les tests qualitatifs d’antigènes sont difficiles à manipuler. Pour les personnes asymptomatiques, pendant que l’on fait des prélèvements, on risque de transmettre le virus à d’autres personnes. 

Il faut savoir que ces tests qualitatifs d’antigènes ne s’appliquent pas aux personnes asymptomatiques et que les résultats n’ont qu’une valeur indicative et ne peuvent pas remplacer le diagnostic d’un médecin.

Lorsqu’il implémentera les deux idées de bases qu’il a présentées, il nous semble important que le gouvernement revienne aux objectifs de départ de protéger la population contre le virus, considère attentivement et avec considération ce qu’il faut faire et clarifie les détails de leur fonctionnement.

Questions de la presse

La JMA pense-t-elle qu’il serait difficile d’implémenter un système de certificat de vaccination ?

Q : Vous avez parlé en introduction de l’utilisation des tests de dépistage des antigènes. Dans le paquet “vaccin + tests de dépistage” présenté par le gouvernement la semaine dernière, il était écrit que l’on considérait l’utilisation d’un certificat de vaccination. Selon ce que vous dites, cela signifie-t-il que vous pensez qu’il serait difficile d’implémenter un certificat de vaccination ?

Je l’ai répété un nombre important de fois. Les kits de test qualitatif d’antigènes posent d’abord le problème de bien faire les prélèvements. Il faut faire le prélèvement de soi-même, et la question est donc d’abord de savoir si on peut bien faire ce prélèvement. C’est un premier problème.

Ensuite, il y a le problème des faux négatifs. Il ne s’agit pas d’un petit nombre de cas. C’est le deuxième problème. 

Si on tient compte de ces deux points, je pense que cela serait difficile. 

En particulier, ces kits de tests ne peuvent pas servir pour des tests de dépistage pour les personnes asymptomatiques. Ils sont utiles pour les personnes qui constatent un changement de leur état de santé, qui ne peuvent vraiment pas se rendre immédiatement dans un établissement médical. Ils sont conçus dans ce but, et nous pensons, donc il faut donc les utiliser avec beaucoup de prudence.

Pourtant, le gouvernement prévoit de vendre ces tests en pharmacie…

Q : Il me semble le gouvernement envisage de vendre les tests qualitatifs antigénique dans les pharmacies. Pouvez-vous nous donner votre opinion ?

Sur le papier, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales précise aussi que la mise en vente de ces kits n’est pas pour les gens aillent les acheter dès qu’ils se sentent mal, mais plutôt un produit que l’on achète au cas où.

Ensuite, il fait en sorte de le mettre en vente pour un temps limité et à titre exceptionnel, afin de trouver au plus tôt les personnes infectées. En ce sens, nous ne prévoyons pas “non” pour l’éternité. 

Est-il trop tôt pour lever les restrictions ?

Q : Ma question porte sur les restrictions de comportement. La semaine dernière, vous sembliez dire qu’il faudrait être prudents avant de lever les restrictions. Aujourd’hui, vous semblez dire que cela pourrait être possible. Cela veut-il que vous avez changé d’avis ? Ensuite, le gouvernement prévoit de mettre en place ces mesures dès novembre à titre expérimental et d’assouplir les restrictions de comportement. Êtes-vous aussi d’accord sur ces délais ? 

Il me semble que cela n’est pas un problème d’être simplement d’accord ou contre. La situation infectieuse et la situation du système médical change quotidiennement. La semaine dernière, le comité des experts a lancé une proposition. Sur les vaccinations, le gouvernement a également écrit des textes. Pour ma part, j’ai fait cette déclaration après les avoir étudiés. Je souhaite que vous le compreniez ainsi.

En regardant cela au calme, il est écrit qu’en cas de reprise de la propagation, le gouvernement prendra des mesures dès les premiers signes. En sens, c’est quelque chose que nous pouvons comprendre. La première condition est de pouvoir appliquer des mesures utiles s’il devait y avoir une reprise de la propagation et d’intervenir au plus tôt. Ensuite, il faut que toutes les personnes qui souhaitent se faire vacciner aient été vaccinées, et que la situation infectieuse soit sous contrôle. Dans un tel contexte, on dit des Japonais qu’ils ont un des plus grands sens d’hygiène publique, et je pense que c’est vrai. Je pense qu’ils pourraient dans une certaine mesure revenir très progressivement à une mode de vie plus normale. 

Assouplir les restrictions de comportement pendant la période de déclaration de l’état d’urgence ?

Q : Ma question est liée à la question précédente. En matière d’assouplissement des restrictions de comportement, il semblerait que si la vaccination progressait suffisamment même en période de déclaration de l’état d’urgence, on pourrait envisager d’assouplir les mesures avec le paquet “vaccin + test de dépistage”. Néanmoins, en période de déclaration de l’état d’urgence, comment géreriez-vous les signes d’une reprise de la propagation du virus ?

Dans ce que vous suggérez, il me semble qu’il serait difficile de le faire “même en cas de déclaration de l’état d’urgence”. Il faut savoir si le virus se propage ou s’il est contenu, et cela ne pourrait pas fonctionner ensemble. Je pense que cela serait impossible. 

… ou de mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires ?

Q : Pardon d’insister. Qu’en pensez-vous s’il s’agissait de mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires ?

Sur ce point, la question de savoir est si (la courbe infectieuse) monte ou descend. Est-ce qu’on parle de vaccination + une courbe des cas qui monte + des mesures prioritaires ? Ou considère-t-on des mesures prioritaires après la sortie de l’état d’urgence ? Les conditions changent. Dans tous les cas, les vaccinations progressent à un rythme extrêmement rapide en très peu de temps.

En ce moment, on effectue plus de 1,2 million d’injections par jour. Parmi les pays étrangers, certains arrivent à un taux de vaccination de 70% puis ne progressent plus. C’est à ce niveau que le virus se propage rapidement. Pour différentes raisons, le Japon a besoin de faire en sorte de ne pas arriver à une progression horizontale. Il essaie d’élargir le plus possible les occasions de se faire vacciner pour les jeunes générations. En combinant plusieurs façons de faire, je pense qu’il pourrait éviter une progression horizontale. 

Q : Dans une situation de tension concernant les lits d’hôpitaux, on est en train de créer des hôpitaux de campagne. En d’autres mots, en dépit du fait que l’on n’arrive pas à résoudre le problème des lits, le président du Comité des experts, le Dr. Omi, la Tokyo Medical Association, les directeurs de l’Association des hôpitaux, considèrent qu’il y a un grand risque que ces lits restent vides. 

C’est vrai. On parle de lits pour les cas de COVID-19. Par exemple, à Tokyo, on parle du nombre d’anciens lits. Parmi eux, on parle de lits pour les épidémies. Je pense que de nombreux établissements font de très gros efforts pour les sécuriser. Dans ce contexte, je pense qu’ils font beaucoup d’efforts pour hospitaliser le plus grand nombre de patients sur la base des motifs impérieux (*). Je ne connais pas les détails précis, et je ne peux donc pas donner une opinion. Mais, si cela leur permet d’accepter ne serait-ce qu’un peu plus de patients, je souhaite qu’ils continuent à faire cet effort.

(*) NdT : Le Japon a un système de calcul de la répartition des lits d’hôpitaux en fonction des besoins régionaux. Ce système a pour but de s’assurer qu’il y a une répartition équitable du nombre de lits dans chaque région en fonction des besoins locaux. Les hôpitaux ne peuvent pas augmenter ce nombre à leur volonté. En revanche, la loi autorise les hôpitaux à augmenter le nombre de leurs lits en cas de motif impérieux.

Toutefois, la presse n’annonce que des pourcentages. Dans les faits, dans la plupart des établissements médicaux, on raisonne sur la base légale des motifs impérieux. 

Il me semble qu’il n’y a pas beaucoup d’hôpitaux qui limitent le nombre de patients alors qu’ils pourraient en accueillir plus. 

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