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2021-2-9 Tokyo Medical Association – Part 2

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Table des matières

Le 9 février 2021, l’Association médicale de Tokyo (TMA) expliquait la répartition du travail dans les hôpitaux, et les vaccinations. Cette partie correspond aux explications du Vice-président de l’Association, le Dr. Inokuchi. Après avoir présenté la situation actuelle, et comment l’Association explique le problème des lits pour les hospitalisations, et pourquoi il faut prolonger l’état d’urgence.

La première partie de cette conférence se trouve ici.

Discours du Vice-Président Inokuchi

Comme le président Ozaki vient de le dire, les établissements médicaux du privé et du secteur public se sont associés pour s’occuper des patients atteints de coronavirus.

Certains mentionnent que les hôpitaux du privé ne voient pas beaucoup de ces patients. Je pense que le pire est passé, mais je souhaite donner quelques explications, et j’expliquerai pourquoi ils n’ont pas cette capacité.

Comment se répartit le travail entre les hôpitaux

Structure du milieu hospitalier à Tokyo

Comme vous pouvez le remarquer sur ce graphe, il y a environ 105 000 lits à Tokyo. Parmi eux, il y a les hôpitaux qui ont des lits pour les patients en phase très aiguë 高度急性期 et phase aiguë 急性期. Ils regroupent environ 48 000 lits, mais disons qu’ils ont une capacité de 50 000 lits, pour lesquels les soins sont intensifs.

J’expliquerai tout à l’heure ce que font les hôpitaux pour la période de convalescence 回復期 et ceux pour les traitements chroniques 慢性期. En revanche, en termes de placement de médecins et infirmiers, le personnel médical est environ la moitié des deux premiers groupes d’hôpitaux.

Le nouveau coronavirus est une maladie infectieuse pour laquelle il est difficile de savoir combien de personnel sera nécessaire.

Le risque lié aux clusters dans les hôpitaux

Les hokenjos recensent les contaminations dans les établissements médicaux de Tokyo.

Pendant cette année passée, plus de 120 hôpitaux ont été affectés par des clusters de contamination. Il y a 650 hôpitaux à Tokyo. Cela signifie qu’un quart a déjà eu l’expérience de contagion dans leur établissement. L’expression « contagion dans les établissements » signifie « contamination par clusters de 5 personnes ou plus ». Dans la réalité, il y a eu beaucoup plus de cas d’infections de 2 ou 3 personnes.

En particulier, depuis que le début de l’année, les seniors sont beaucoup plus souvent infectées dans les hôpitaux ou dans des établissements pour personnes âgées. Les infections dans ces endroits sont particulièrement difficiles à éradiquer, et il y a beaucoup de cas d’aggravation des symptômes.

Lorsque des épidémies se déclarent dans les établissements qui servent à la convalescence ou aux mises en observation, la situation peut devenir particulièrement critique.

Répartition des hospitalisations par type d’établissement médical

Les établissements médicaux qui suivent ces patients sont privés.

(NdT – Dans le tableau suivant le terme « EM » signifie « Établissement médical ». Il montre comment les cas de COVID sont répartis entre les différents établissements médicaux.)

Type d’EMEM pour les cas COVIDEM pour les cas COVID
(%)
Patients
COVID hospitalisés (personnes)
% de patients COVID% d’EM utilisés pour la COVID
/ type d’EM
EM qui ne prennent pas des cas COVID
Préfectoraux, et du service public
都立・公社・公立
2211,5%94533,9%84,6%4
Nationaux
国立
126,3%2609,3%85,7%2
Publics
公的
157,9%1967%93,75%1
Privés à caractère public
公的(民間)
189,4%31511,3%100%0
Privés
民間
12464,9%1 06838,4%21,9%443
Total191100%2 784
Répartition de la prise en charge des cas COVID entre les hôpitaux

Lorsqu’on regarde la répartition des patients par catégorie d’établissement médical, entre 80 et 100% des établissements du secteur public, national ou privés à caractère public (par exemple les centres hospitaliers régionaux) prennent des patients COVID. Ce que l’on peut dire, c’est que la plupart de ces établissements accueillent des cas COVID.

Pourquoi les établissements médicaux du privé ne pourraient pas prendre plus de cas COVID

Dans cette répartition, on voit que 21,9% des établissements privés prennent des patients COVID. Aussi certains auraient envie de dire qu’il « reste encore 80% d’hôpitaux qui pourraient prendre ces patients ».

Cependant, si je reviens au premier graphe pyramidal, on voit que les établissements qui acceptent des patients en phase très aiguë et aiguë acceptent déjà ces cas COVID. Ce qui reste, au bas de cette pyramide, ce sont les hôpitaux pour la convalescence et pour les cas chroniques. Ceux-ci représentent les 80% des institutions médicales privées.

Maintenant, regardons comment la structure du personnel médical diffère dans ces endroits. Normalement, dans les établissements à caractère national ou public, ainsi que ceux qui prennent des patients en phase aiguë, il y a au moins 300 lits. Les Centres hospitaliers universitaires (CHU) peuvent avoir plus de 1000 lits. Dans ces endroits, les infirmiers

  • 1/7 des lits servent aux soins infirmiers,
  • 1/20 servent à la mise en observation.

Cela signifie qu’environ 1/3 sont déjà positionnés.

Le nombre de médecins varie d’un type d’hôpital à l’autre

Ensuite, le nombre de médecins dans les hôpitaux réguliers spécialisés dans le traitement des phases aiguës ne dépasse pas 1/3 des effectifs que l’on pourrait avoir en CHU.

Si, par exemple, à Tokyo, 3 médecins s’occupent d’un lit dans un CHU, il n’y en a qu’un dans un établissement spécialisé dans le traitement des phases aiguës. Les effectifs sont distribués ainsi, mais la pression sur le personnel médical est différente.

Ensuite, en termes de capacité, dans les établissements pour la convalescence, un médecin doit suivre 5 à 10 personnes. Cela signifie que le niveau est complètement différent en ce qui concerne le nombre de patients qu’un médecin peut suivre.

Aussi, nous devons empêcher à tout prix que les établissements médicaux qui servent à la convalescence et aux maladies chroniques fassent l’objet de contagion interne. Une fois que le virus rentre dans ce genre d’endroit, il devient très difficile d’empêcher la propagation dans l’établissement.

La solution passe par des coopérations entre hôpitaux de fonction différente

La question est donc de savoir comment faire. J’en ai parlé avec le président Ozaki. Par exemple, faire des groupes avec une flèche qui tourne. Les hôpitaux spécialisés dans les cas aigus soignent les patients atteints de la COVID-19. Une fois que les symptômes empirent, au bout de 10 jours, le virus n’est plus aussi contagieux. Même après ces 10 jours, les patients ne sont pas toujours rétablis. Ensuite, le mode de vie de ces patients s’est détérioré. Ils peuvent avoir besoin de rééducation.

Si cela est le cas, on pourrait mettre les patients dans un établissement pour la convalescence ou le traitement des maladies chroniques. C’est sur ce point que nous prévoyons une coopération.

Avant le début de ce nouveau coronavirus, l’ensemble du pays, et pas seulement Tokyo avait défini une structure des soins régionaux dans laquelle les hôpitaux spécialisés en soins en phase très aiguë, aiguë, de convalescence et chronique fonctionnent différemment, coopèrent. Nous étions en train de concevoir un système à la japonaise de soins médicaux.

Nous sommes donc arrivés à un stade où il est vraiment temps d’avancer dans ce système de soins à la japonaise.

Pour que ce système de soins à la japonaise se mette en place, nous avions parlé d’utiliser les technologies d’Information et de Communication (TIC en français, ou ICT en anglais et en japonais). Maintenant, nous avons l’occasion de le faire.

Même ainsi, il ne sera pas possible d’augmenter le nombre de lits

Ce tableau montre la répartition des hôpitaux standards et de convalescence qui ne peuvent pas hospitaliser des cas COVID.

Classification par fonctionNombre d’EMPourcentageCommentaires
Établissements médicaux standards15935,9%Etablissements avec environ 50 lits pour les soins réguliers.
Convalescence6614,9%Petits services hospitaliers classés avec plus de lits.
Observation13630,7%idem
Spécialisés337,4%Petite échelle, avec une spécialité seulement.
Services psychiatriques4911,1%
Total443
Établissements médicaux qui n’acceptent pas de patients COVID

Ce que l’on appelle établissements médicaux standards ne signifie pas que l’on traite seulement des maladies régulières, mais du fait que ces hôpitaux ont environ 50 lits. En fait, ces hôpitaux fonctionnent sous le mode de « Care Mix ». Ils ont à la fois un service hospitalier pour les hospitalisations régulières et un autre pour la convalescence.

En fait, la coopération prévue se ferait avec principalement ces hôpitaux qui peuvent à la fois hospitaliser pour la convalescence et pour les soins réguliers. Avec un pourcentage de 35,9%, bien qu’ils soient des hôpitaux qui ne peuvent pas prendre des patients COVID, il serait particulièrement difficile pour eux de faire les consultations COVID.

Actuellement, nous avons sécurisé 4700 lits pour les cas COVID à Tokyo. Néanmoins, il serait vraiment difficile d’augmenter le nombre de lits au delà de cela. La réalité est que cela serait difficile. Cela signifie qu’il vaut mieux éviter que le virus ne se propage.

IMG - Epi-courbe de Tokyo du 2021-2-4
Epi-courbe de Tokyo du 2021-2-4

Cette épi-courbe de Tokyo a déjà été présentée par le président Ozaki. Entre mai et juin, il y a eu une période pendant laquelle il n’y avait eu aucun cas. On avait moins de 10 cas par jour.

Pourquoi faut-il faire baisser la courbe des cas en dessous de 100 personnes par jour

Depuis le début du mois de mai, même dans les endroits qui ont atteint des pics pendant la deuxième vague, le nombre de cas était inférieur à 500.

Du point de vue actuel, à l’époque, il était particulièrement difficile de s’occuper de 500 cas. Nous n’avions pas de lits pour la COVID. Avec notre recul actuel, nous pouvons dire que la gestion des lits entre avril et août 2020 était très difficile.

Maintenant, quand on regarde le mois de décembre et janvier, nous avons connu un temps où il fallait s’occuper de 1000, 2000 cas par jour.

Cela signifie que nous pensions que nous pourrions gérer plus ou moins des pics de la taille de ceux d’avril ou d’août 2020. En revanche, comme vous pouvez le voir, depuis le mois de septembre, c’est le 8 septembre que le nombre de patients a été le plus faible après la deuxième vague. Ensuite, c’est dès que l’on est arrivé à fin septembre, octobre, et novembre que l’on est passé à 1000 cas. Ensuite, c’est en novembre et décembre que le nombre est passé à 2000 personnes.

(NdT: ce n’est pas une erreur de traduction, mais les chiffres présentés par le vice-président. Après recherche, Infos Locales au Japon pense qu’il souhaitait aussi montrer cette courbe, qui correspond au nombre d’hospitalisations.

IMG - Courbe des hospitalisation à Tokyo - 2021-2-4
Courbe des hospitalisation à Tokyo – 2021-2-4

).

À la fin de la deuxième vague, le nombre de cas restait à environ 150. En restant à ce niveau, le système médical se trouvera de nouveau dans une situation de crise en l’espace de 2 mois. C’est particulièrement difficile à gérer.

Objectifs en termes du nombre de cas

Cela veut dire que dès que l’on continue avec un nombre quotidien de nouveaux cas de 150 personnes, le système médical doit fonctionner au ralenti pendant 3 mois. On ne peut pas parler de manière absolue. Cependant, si on regarde la progression de ce graphe, cela devient presque incontestable.

Tout à l’heure, le président Ozaki l’avait dit. En ce moment, le taux d’augmentation oscille entre 67 et 70%. Dans ce cadre, cela signifie que nous n’arriverons pas en dessous de 100 cas par jour d’ici le 7 mars. Il faudrait, si c’est possible, faire tomber ce taux à 60%. Dans ce cas, le 7 mars, le nombre de cas tombera d’un coup.

Nous ne souhaitons pas que la déclaration de l’état d’urgence continue et que les établissements de restauration et de boisson soient en difficulté. Cela n’est pas notre but. Nous souhaitons nous libérer rapidement de cette situation. Ensuite, nous souhaitons construire un long intervalle pendant lequel nous n’aurons pas à nous inquiéter du nouveau coronavirus.

Si nous arrivons à limiter le taux de croissance à moins de 60% jusqu’au 7 mars 2021, il y aura moins de 100 nouveaux cas par jour en date du 7 mars. Si nous nous donnons 1 ou 2 semaines supplémentaires, cela continuera à diminuer jusqu’à un nombre très faible de cas.

La baisse du nombre de cas grave s’explique par 40% de décès

En ce moment, pendant ces 4 derniers jours, le taux a au contraire augmenté. J’insiste donc pour que les gens qui nous écoutent aujourd’hui nous aident à ralentir cette croissance en faisant tomber le taux à 60%, voire, si possible, à 50%. Si nous y arrivons, le nombre de cas tombera vraiment jusqu’au 7 mars. Je souhaite vraiment que tous s’accrochent.

En ce moment, le nombre de cas en état grave est tombé et beaucoup de gens doivent se sentir soulagés. Cependant, pendant cette période, nous avons déploré beaucoup de décès. Le nombre de cas graves n’a pas diminué seulement parce que les patients se sont remis. Environ 40% de ces cas sont décédés. C’est la triste réalité, et je demande donc à tous de comprendre que la baisse de ces nombres est liée à ces décès également. C’est pour cela que je souhaite que tous continuent à coopérer pour que nous ne nous trouvions pas dans une situation similaire dans le futur.

Sources et suite

Cette partie de la conférence est disponible ici : 東京都医師会定例記者会見(2021.2.9):猪口副会長 – YouTube

La partie suivante explique le système de prise en charge des patients en observation à domicile. Elle fera l’objet d’un article séparé.

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