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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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...lorsqu’on vit ou voyage à l’étranger, c'est important parce que... (lire la suite)

2020/08/24 – Les experts et le ministre de la reconstruction

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Table des matières

Le ministre japonais en charge de la reconstruction économique et le Dr. Omi, président du comité scientifique (des experts du pays) ont tenu une conférence de presse le 24 août 2020. Le but de cette réunion était de répondre à un certain nombre de questions sur la stratégie à suivre à partir de maintenant. Parmi les sujets discutés, le délicat problème des résidents étrangers qui ne peuvent toujours pas revenir au Japon.

Ministre Nishimura

Je commence à répondre à une question qui m’a été posée concernant les événements.

Nous avions annoncé que nous demandions de limiter le nombre de participants aux événements jusqu’à la fin du mois d’août 2020. La limite maximum du nombre de participants est pour le moment de 5000 personnes, ou la moitié de la capacité des salles.

Nous maintenons ces restrictions jusqu’à la fin du mois de septembre. J’ai demandé (aux experts) s’il serait possible de revoir ces restrictions si l’on arrive à contrôler la progression du virus pendant cette période. Les experts sont d’accord.

En conséquence, jusqu’à fin septembre,

  • Le nombre de participants à ces événements ne doit pas dépasser la moitié de la capacité d’accueil d’une salle (à l’intérieur). Si cela donne un nombre supérieur à 5000, il convient de limiter le nombre de spectateurs à 5000.
  • À l’extérieur, même si on peut mettre une distance de 2 mètres entre les spectateurs, il faut continuer à limiter le nombre de spectateurs à 5000.

Je le répète encore une fois. Si on arrive à contrôler le virus, ces limites pourront être révisées avant cette date. Je prévois de prendre des décisions en surveillant la situation.

Le comité des experts m’a fait plusieurs suggestions. Ils m’ont aussi expliqué avec beaucoup de précisions leur analyse de la situation. Je laisse la parole au Dr. Omi pour qu’il explique cela.

Dr. Omi.

Bonjour. Aujourd’hui, je présente ainsi les sujets qui ont été abordés.

  1. La situation infectieuse actuelle,
  2. Quelles restrictions appliquer aux événements,
  3. Le groupe de travail sur la protection de la vie privée, le préjudice et la discrimination,
  4. Les rapports sur l’avancement des simulations avec des outils d’Intelligence Artificielle,
  5. Une présentation du groupe d’étude concernant le système HER-sys
  6. Les mesures aux frontières pour les résidents au Japon.
  7. Les recommendations des experts du comité : des propositions de mesures concernant les quartiers d’amusement des grandes villes. Sur ce point, le comité a fait des propositions détaillées.
  8. Autres sujets. Cette rubrique contient des sujets qui ont été amenés sur le tas, et qui n’ont donc pas de support papier pour la présentation. Par exemple, nous avons discuté la façon de gérer les mesures de contrôle du nouveau coronavirus. Il y a actuellement de niveaux d’approches. Cela a donc fait l’objet d’une réflexion.

Je laisse la parole au Dr. Wakita qui va présenter la situation infectieuse.

Dr. Wakita

Je résume très succinctement ces informations puisque nous avons aussi un comité consultatif aujourd’hui.

Nous avons parlé des établissements avec services de contact, et des demandes de restriction d’activité émises par les gouvernements locaux. Les débats ont aussi porté sur les conséquences sur le comportement de la population.

Orientation de la courbe du nombre de cas

Si nous regardons la courbe d’épidémie basée sur la date d’annonce des cas, on peut observer ce que nous pensons être une baisse en pente douce du nombre de nouveaux cas depuis la semaine du 27 juillet au 29 juillet. Dans une partie des régions, la baisse est plus prononcée. Il y a encore des régions pour lesquelles la question est de savoir si cette baisse va continuer dans le futur.

La proportion du nombre de cas pour lesquels on ne peut expliquer l’origine reste à un niveau élevé.

Nous ne savons pas encore quel est l’impact des déplacements pendant les vacances du Obon. Aussi, nous devons considérer la possibilité d’une reprise de la propagation du virus. Il faut donc continuer à suivre la situation.

En revanche, comme nous le disons depuis longtemps, il faut continuer à éviter les « Trois F », éviter de crier, porter un masque, maintenir une distance physique, désinfecter et se laver les mains, aérer. De plus, nous avons besoin de continuer à appliquer les mesures recommandées dans les hôpitaux et établissements de retraite, et agir rapidement lorsque nous découvrons des clusters.

Nous pensons qu’il y a peu de risques de se faire infecter au quotidien lorsqu’on applique toutes ces mesures de prévention de base.

Garantir la continuité du système médical

Les hokenjos et le système médical sont largement impactés par une augmentation du nombre de nouveaux cas. Dans certaines régions, le fonctionnement du système est fragilisé et la fourniture de soins médicaux est perturbée. Il faut donc apporter lui aide en fonction de ses besoins.

Il s’agit d’apporter suffisamment d’aide en sécurisant par exemple des lits d’hôpitaux, ou en réservant des chambres dans des établissements d’hébergement, etc.

Répartition des cas

Cette fois-ci, la progression du nombre de cas grave a été très lente. Cela s’explique par le fait que les patients sont identifiés rapidement. Cela permet de réduire le temps entre le moment où on détecte les symptômes et celui où elle est hospitalisée.

On peut aussi penser que la façon de traiter les personnes infectées aide aussi un peu. Nous avons des données sur ce point. Je souhaite donc l’expliquer brièvement.

IMG - 2020-08-25-Experts repartition descas2

Ce graphe montre la répartition du nombre de cas par tranche d’âge jusqu’à présent. Sur la gauche, on voit que le nombre d’infection dans les jeunes générations est grand.

Inversement, à droite on voit que le taux de mortalité augmente avec l’âge, au contraire. Ce graphe est fourni par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales.

Le graphe suivant représente les informations qu’ont enregistré les hôpitaux. NdT : il s’agit de la proportion de personnes infectées avec ou sans une maladie chronique.

Les risques d’aggravation

IMG - 2020-08-25 Experts repartition des cas1

Caractéristique des patients hospitalisés.

全症例
tous les cas
糖尿病 diabète
肥満 Obésité
COPD Bronchopneumopathie chronique obstructive
魔性肺疾患 COPD以外Maladie pulmonaire grave autre que la Bronchopneumopathie chronique obstructive
高血圧Tension artérielle
高脂血症 Hyperlipidémie
Vocabulaire

Sur ce graphe, nous regardons comment les patients ont évolué après leur hospitalisation. De quoi parlons-nous ? L’encadré au dessus des tableaux explique que ces données ont été accumulées jusqu’au 5 juin au début de l’épidémie.

Il montre la proportion et le nombre de personnes qui ont dû être intubées après l’hospitalisation (tableau de gauche). À droite il s’agit de la proportion de cas mortels. Chaque ligne représente une tranche d’âge. 3403 est le nombre de cas au total, à cette époque.

入院時Au moment de l’hospitalisation
軽症/中等症Symptômes légers à importants
重症État grave
全症例Nombre total de cas
Vocabulaire

Le risque de décès

On peut voir clairement que ce sont les personnes âgées et les cas qui étaient graves au moment de leur hospitalisation qui ont dû avoir des procédures lourdes ou qui sont décédées.

IMG - Nombre de cas et deces

Ce graphe montre la progression du nombre cumulé de patients et le nombre cumulé de décès.

En noir, tous les âges, en rouge, les personnes de plus de 70 ans, en bleu, celles entre 50 et 69 ans, et le reste en vert.

On voit que le nombre total de patient augmente (graphe de gauche). Le nombre augmente surtout parmi les jeunes générations. Le nombre de personnes âgées augmente comparativement plus lentement.

En revanche, si on regarde le nombre de décès, à gauche, ce sont ces personnes qui décèdent le plus souvent.

On remarque qu le nombre de décès avait augmenté fortement pendant la première vague d’épidémie. Avec la deuxième vague, il n’y en a pas autant. Mais ces derniers temps, le nombre de décès parmi les personnes âgées a augmenté de nouveau.

Nous devons y faire attention. On arrive aux mêmes conclusions avec la deuxième vague d’épidémie.

Le graphe suivant est particulièrement important.

Hospitalisations et établissements de soins

(il s’agit du même graphe que celui du ministre de la reconstruction économique, le 21 août)

La ligne continue montre la progression du nombre total de cas. En Jaune, le nombre de contaminations dans les hôpitaux. En bleu, le nombre de contaminations en établissements de soin.

On voit que pendant la première vague d’épidémie, il y avait beaucoup de cas à relier avec une contamination en milieu médical ou paramédical. En revanche, cette fois, le nombre de contamination en institution médicale est relativement plus faible.

Et cela peut aussi expliquer que le nombre de décès parmi les personnes âgées est plus faible que pendant la première vague d’épidémie.

En conclusion de cette analyse

  • Le nombre de cas fatals paraît comparativement plus faible pendant la deuxième vague d’épidémie. Cependant, si on regarde les risques par âge, on voit qu’il n’y a pas de grande différence avec la première vague. On peut constater que le nombre de cas parmi les jeunes générations a tendance à augmenter. Le suivi et la recherche des clusters a permis de maintenir les cas à un niveau bénin. Le nombre de personnes qui ne sont pas à très grand risque a tendance à progresser. Enfin, le nombre de clusters de grandes tailles dans les institutions médicales a tendance à diminuer.
  • En revanche, il faut se souvenir qu’on a pu constater que les contaminations dans les établissements médicaux et les institutions de soins etc. ont tendance à se faire plus nombreuses à la fin d’une vague d’épidémie. Lorsque cela arrive, on enregistre des aggravations de cas, et des décès. Aussi, il est essentiel de décider des directives et de les suivre avec beaucoup d’attention.

Pour le moment, il semblerait que le nombre de cas diminue. Il faut donc continuer à éviter les « Trois F », ne pas crier ou parler fort, et appliquer tous les gestes barrières.

Dr. Omi

Préjudice et discrimination

La discrimination et le préjudice sont de graves problèmes sociaux. Nous avons donc besoin de créer un système qui amène une chaîne de confiance (solidarité).

Nous avons créé, au sein du comité des experts, un groupe de travail pour lutter contre le préjudice, la discrimination et l’invasion de la vie privée. Ce groupe a pour but de faire des propositions après avoir étudié le problème en profondeure. Le groupe est composé de :

  • une avocate, Maître Nakayama,
  • le professeur Muto de l’université médicale de Tokyo,
  • et d’autres personnes d’expériences variées.

Nous attendons leurs conclusions.

Le sujet suivant touche à un point sur lequel nous sommes arrivés à un consensus entre tous les experts.

L’épidémie dans les grandes villes.

La question concerne une façon de prévenir rapidement la propagation du virus dans les quartiers d’amusement des grandes villes (et métropoles). En fait, tout le monde voit qu’après la fin de la déclaration de l’état d’urgence, nous sommes de nouveaux confrontés à une augmentation du nombre de cas.

Il y a beaucoup de raisons à cela. Mais le plus grand facteur est lié aux restaurants avec service de contact de Tokyo et dans chaque région. Maintenant, même si la courbe des infections se dirige vers le bas, on peut s’attendre à ce que le virus reprenne de nouveau depuis le même endroit. Aussi, nous proposons de nouvelles recommandations.

Dans les grandes villes, dès que l’on trouvera des cas d’infection, il faudra prendre des mesures très rapidement dans la région, voire dans tout le pays, pour empêcher toute propagation. Les mesures à prendre dans le futur comprendront la mise en place d’une « task force » pour mener les opérations et agir en coordination avec le gouvernement, afin d’aider les hokenjos de manière suffisante.

Exemples de mesures pour les futurs cas dans les lieux à risque.

1, Mettre en place une organisation qui permet de tester rapidement les cas contact (clients et employés) et toute autre personnes en relation avec cette industrie et cette région. Ensuite, une fois les tests faits, sécuriser immédiatement les hôpitaux et établissements d’hébergement, et mettre en place l’aide nécessaire pour opérer un suivi des cas positifs. On peut aussi considérer obtenir la coopération de sociétés privées pour alléger les procédures administratives pour leur donner plus de flexibilité que d’habitude.

2. Il sera important de maintenir la relation de confiance entre les personnes et industries qui mettent en place ce système dans les régions afin de bien mesurer l’état infectieux réel. Parallèlement, il faudra organiser des contre-mesures. Par exemple, on pourrait donner, sur le terrain, des conseils pour lutter contre le virus. On pourrait aider à former le personnel aux mesures, mettre en place des apps de traçabilité, etc…

3. Il ne faudra pas limiter le cadre de support aux quartiers de divertissement. L’idée est de créer une solution qui fournira un soutien rapide dans des situations et endroits similaires dans tout le pays, lorsqu’ils pourraient évoluer en épidémie de grande échelle.

Le conseil consultatif et les futures stratégies

Ensuite, bien que cela ne se trouvent pas écrit, nous avons aussi d’autres suggestions. Il s’agit du fonctionnement des mesures d’assistance dans le cas du nouveau coronavirus. Cette maladie est similaire à d’autres maladies infectieuses. Les procédures, y compris les tests de dépistage par anticorps, le nombre de cas déclarés, d’hospitalisations, les principales restrictions, les demandes de restrictions de sortie, la prise en charge des frais médicaux etc. ont été gérées par le gouvernement jusqu’à présent. Nous ne savions rien de cette maladie. Mais nous avons accumulé un certain nombre de connaissances sur ce sujet. Nous arrivons à un stade où nous savons assez clairement quelles mesures sont efficaces. De plus, les études épidémiologiques nous permettent de mieux comprendre le virus, et nous avons pu constater que les courbes épidémiologiques pouvaient beaucoup varier entre les régions.

Aussi, pour ce qui concerne le fonctionnement des mesures d’assistance en matière de maladies infectieuses, il faut faire un tri suffisant des mesures en place dès la déclaration du nouveau coronavirus, dés les premiers changements.

Aussi, le bureau consultatif qui est principalement représenté dans le comité des experts va analyser l’ensemble et présentera ses conclusions devant les autres experts. C’est une proposition initiée par un des membres du comité des experts d’aujourd’hui. Le comité souhaite que le conseil consultatif réfléchisse très rapidement à la façon dont on peut agir de manière efficace pour lutter contre le virus.

Ministre de la reconstruction économique

J’ai donc écouté les recommandations du comité des experts, et je les intègre.

Les événements

Je reviens sur les événements. Il peut sembler que le nombre de nouveaux cas est en train de baisser. Cependant, nous n’avons pas encore assez d’informations pour savoir si cette tendance va continuer. Le système médical est aussi encore sous pression. C’est pour cela que nous avons décidé de continuer à limiter les participations aux événements.

Cependant, nous nous sommes posés la question de la possibilité de tenir des événements sans restrictions si l’épidémie est contenue. Cela doit en fait se décider en fonction de la situation. Ensuite, de ce que je comprends, ce ne sont plus les événements qui risquent de causer des infections, mais plutôt le fait que les gens se réunissent avant et après. Ils attendent dans un endroit commun, et après les événements, ils sortent ensemble boire un pot ou quelque chose de similaire. Il semblerait donc que c’est ce qui se passe avant ou après qui est à l’origine des infections. Et c’est donc ce qui va devoir être adressé.

Comparaison avec l’étranger (événements)

Regardons ce qui se fait à l’étranger, concernant les événements.

Gestion des evenements a l'etranger

Tous les pays ont choisi des solutions différentes. Dans certains endroits, ils limitent les événements à 1000 personnes. Dans d’autres, comme en France, ils sont limités à 5000. Dans d’autres endroits, on demande de laisser un espace de 4 mètres carrés par personne.

À l’extérieur certains permettent 10 000 spectateurs. Il y a beaucoup de façons de faire. Tout en étudiant notre situation, nous regardons aussi ces informations pour prendre des décisions.

De plus, nous avons maintenant les résultats des simulations des systèmes d’intelligence artificielle. Je présenterai cela par la suite.

Dans le cas des théâtres, pour le moment, nous demandons une occupation de la moitié. C’est à dire que nous demandons de laisser un siège entre deux personnes. Le gérants de ces lieux nous ont pointé que c’était trop sévère, et qu’ils ne pouvaient pas faire de bénéfices ainsi. Avec les outils de simulation du supercomputer, nous sommes en train d’étudier s’il ne serait pas possible d’assouplir ces mesures lorsque les personnes portent des masques.

En relation avec cela, nous avons reçu aujourd’hui des rapports sur les simulations faites.

Mesures aux frontières

Auparavant, je souhaite faire une annonce concernant les restrictions aux frontières. Comme vous pouvez le voir ici, un certain nombre d’étrangers qui ont un statut de résident aux Japon sont dans l’impossibilité de revenir en raison des restrictions aux frontières du Japon. Infos Locales au Japon met le texte en japonais et sa traduction pour que tous aient accès à l’information la plus originale possible. Comme il s’agit d’un discours, les virgules peuvent faire une différence, et malheureusement, sur ce point Infos Locales au Japon ne pas en garantir la place.

日本への再入国ができないために、出国できずにいる日本に滞在中の在留資格を持った方、あるいは入国拒否対象地域指定後に、 出国をし日本への再入国ができずにいる在留資格の保持者などについて、再入国を認めるべきではないかという声がありますことから、検討の状況をご説明しこのことについてご理解をいただいたところであります。Parmi les personnes qui ont un statut de résident au Japon, certaines ne peuvent pas quitter le pays car elles ne pourraient pas y revenir. D’autres sont sorties du Japon après que leur pays de destination ait été ajouté à la liste des pays desquels les voyageurs ne peuvent pas entrer au Japon. Elles ne peuvent donc pas revenir alors qu’elles ont ce statut de résident. Il nous a été demandé s’il ne serait pas possible de leur permettre de revenir. Nous venons d’expliquer (aux experts) comment nous réfléchissons à cette situation et ils l’ont compris.
政府として、何か現時点で具体的な対応は決まってはありませんけれども、今後、感染拡大の防止と両立する形でどのように再入国を認めることができるか検討を急ぎたいという風に考えております。Bien que rien n’ait encore été décidé de la façon précise de faire à l’heure actuelle, le gouvernement va réfléchir de toute urgence à un moyen d’autoriser dans le futur le retour de ces personnes tout en s’assurant qu’il est compatible avec les mesures de prévention de la propagation du virus.
Texte original du discours et sa traduction

NdT : quelques chiffres concernant les résidents en ce moment.

NdT: Pour parler avec les experts du gouvernement, les ministères préparent des chiffres et statistiques sur le nombre de personnes qui seraient concernées par chaque mesure. Dans le cas des résidents au Japon, le dossier aurait été présenté en classant par les résidents par catégorie de visa, et en donnant des précisions sur leur localisation géographique en ce moment. Ces informations n’ont pas été affichées à l’écran pendant la conférence de presse mais se trouve dans le document de présentation à la presse.

Selon des statistiques du 13 août 2020 concernant les sorties du territoires,

IMG - 2020-08 Repartition des residents
2020-08 Répartition des résidents au Japon
  • Le nombre total d’étrangers en possession d’un statut de résidence au Japon en avril 2020 était de 2,63 millions environ.
  • Environ 1 193 000 étrangers ont un visa longue durée.Il s’agit des visas de 永住者, 定住者, 日本の配偶者, 永住者の配偶者.
    • Sur ce total, environ 101 000 se trouvent en dehors du pays en ce moment.
    • Ce qui fait que 1 092 000 se trouvent au Japon en ce moment
  • Environ 1 434 000 étrangers ont un visa de moyen à long terme (en général, plus de 90 jours et qui fait l’objet de renouvellement). Il s’agit des personnes en possession d’un visa de type ビジネス等 (travail), 留学 (étudiant), 家族滞在 (séjour en famille), その他 (autres).
    • Sur ce total, environ 91 000 se trouvent en dehors du pays en ce moment.
    • Ce qui fait que 1 344 000 se trouveraient au Japon en ce moment.

Les simulations faites avec l’Intelligence Artificielle

Les simulations IA ont pour but d’aider à adapter les lignes directrices pour la prévention du virus. De plus, un modèle multi-agents qui ne dépend pas du modèle SRI a récupéré les informations GPS d’environ 5 millions de personnes. Le but de ce tableau est d’étudier l’effet des mesures de prévention sur la propagation du virus, et d’identifier l’effet des restrictions de déplacement sur la progression du virus.

On regarde l’effet des mesures de prévention quand le taux d’infection est 1. C’est à dire qu’une personne infecte une autre personne en moyenne à un moment donné. On calcul ensuite ce qui se passerait quand le taux d’infection est 0,7 ou 0,4.

On ajoute ensuite une simulation pour étudier l’effet des limitations de déplacements sur la propagation. Ce graphe n’est qu’un exemple.

NdT : sur ce graphe, les lignes oranges et vertes supposent que l’on demande à 20% des personnes choisies au hazard de ne pas se déplacer. On regarde alors l’évolution de la courbe dans ce cas.

Si on faisait porter le masque aux gens, le taux de contamination descendait à 0,7. Si on renforçait encore les mesures, on arrivait à un taux d’infection de 0,4. À l’époque, on n’a pas limité les déplacements, mais si on avait limité les déplacements de 20%, on aurait aussi eu une baisse du nombre de personnes infectées.

La ligne en bleu montre ce qui s’est passé au moment du cluster du Yakatabune (en mars). À l’époque, environ tout le monde avait attrapé ce virus. Sans imposer une limite de déplacement, on arrivait à un taux d’infection de 100% des gens.Si on faisait porter le masque aux gens, le taux de contamination descendait à 0,7 (70% des gens). Si on renforçait encore les mesures, on arrivait à un taux d’infection de 0,4. À l’époque, on n’a pas limité les déplacements, mais si on avait limité les déplacements de 20%, on aurait aussi eu une baisse du nombre de personnes infectées.

Pourquoi ces simulations ?

Ce graphe est un exemple des résultats intermédiaires. Bientôt, ces calculs devraient nous aider à déterminer jusqu’à quel niveau et à quel moment il faut restreindre les déplacements, alors que l’on implémente des mesures de prévention de la propagation du virus. Nous voulons pouvoir également faire des simulations en utilisant ce système multi-agents, qui ne se repose pas sur le modèle SRI.

Je prévois une présentation vers la mi-septembre des progrès sur les simulations IA. J’espère faire un rapport final au plus tard dans le courant de l’année.

En attendant, nous devons appliquer jusqu’à fin septembre les mesures que nous savons relativement efficaces. Nous rassemblons également des informations en provenance de l’étranger. Et aujourd’hui j’ai pu présenter les résultats de la recherche effectuée à l’université de Harvard.

Concernant les recommandations du comité des experts

À propos de la « task force »

Il s’agit de la proposition concernant les quartiers de divertissement des grandes villes. Le comité des experts a proposé d’envisager la constitution d’une task force. Ainsi qu’ils nous le disent, la municipalité de Shinjuku, le gouvernement de Tokyo, les quartiers de Shinjuku ont travaillé ensemble pour gérer la situation du Kabukichô. En se basant sur cette expérience, la tâche revient aux hokenjos et à chaque municipalité, mais nous validons cette proposition et allons étudier la façon dont le gouvernement pourrait le faire.

Je le répète, à Shinjuku, nous avons pu travailler en instaurant la confiance mutuelle. Le maire s’est rendu sur le terrain. C’est grâce à cela que le nombre de cas a diminué. Nous allons donc utiliser cette expérience pour mettre la task force en place.

La liste des maladies infectieuses

Le comité scientifique a mentionné la gestion des mesures de cette maladie infectieuse. Il suggère que nous trions les avantages et inconvénients dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses. Nous sommes conscients des limites et partageons ces préoccupations. Le ministère de la Santé a fait aujourd’hui cette proposition, et nous allons donc y répondre en créant un groupe de travail (advisory board) dans ce sens. Nous prévoyons que celui-ci travaille avec le comité scientifique (des experts). Le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales est en accord avec moi sur ce point. Et comme c’est une préoccupation commune, nous allons y réfléchir rapidement.

Le groupe de travail sur la vie privée, la discrimination et le préjudice

Le sujet a été présenté par le Dr. Omi. Ainsi que cela a été proposé, nous allons mettre en place ce groupe de travail. J’ai moi-même pointé ce problème depuis longtemps et je me sens très concerné par ce sujet. Tout particulièrement aujourd’hui, le gouverneur Hirai m’a expliqué que ce sujet est débattu en conseil des gouverneurs.

La préfecture de Iwate a mis en place des mesures pour conserver une photo des écrits des propos discriminatoires ou préjudiciables publiés sur Internet. Le conseil des gouverneurs se sent très impliqué sur ce sujet. À partir de maintenant, le gouverneur Suzuki de la préfecture de Mie va les représenter dans le groupe de travail.

Ce groupe de travail se réunira dès la semaine prochaine pour leur première réunion. Nous souhaitons présenter des conclusions très rapidement. Si possible, nous feront une présentation intermédiaire cet automne. Nous prévoyons de travailler avec les institutions publiques concernées, dont le ministère de la Justice, la police, pour définir des mesures précises.

Le système de saisie des informations

Nous avons aussi reçu des rapports sur les système de saisie et les défis qu’ils présentent. Nous sommes toujours en train d’étudier la possibilité de créer un groupe de travail pour créer un système plus facile à utiliser. Le comité à donné quelques conseils sur ce sujet. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales va en tenir compte pour améliorer les modes de saisie.

Je termine ici ma présentation sur le comité des experts. Cependant je souhaite juste ajouter quelques points sur la situation infectieuse.

Le tableau suivant présente l’état infectieux dans les 5 préfectures principales qui enregistrent une propagation importante du virus.

Tokyo annonçait plus de 200 nouveaux cas par jour. Aujourd’hui, on m’informe de 95 cas. Ce qu’il faut noter, c’est que le nombre de nouveaux cas commence à diminuer. Le taux de positivité est en train de descendre également. Tokyo est à 5,3%. Aichi était à plus de 10% à un moment, mais il est descendu à 8,5%. Osaka aussi est tombé à 6,9%. Fukuoka est aussi tombé dans la tranche des 5%. Okinawa enregistrait plus de 10% à un moment, mais est retombé à 6,3%.

Le nombre de tests de dépistage est important. Chaque préfecture continue à les faire, et à Osaka leur nombre augmente toujours. Les résultats des examens nous montrent bien la situation. Mais ainsi que le disent les experts dans leurs analyses, le nombre de personnes âgées parmi les cas d’infection augmente. Et surtout, le nombre de cas grave risque d’augmenter après cela. Ce qui veut dire que le système médical va continuer à être sous pression.

Ainsi que je l’ai expliqué vendredi, cette pression risque de continuer encore 2 ou 3 semaines. Nous continuons à suivre la situation.

Rappel des consignes

Donc, comme toujours, nous insistons non seulement sur le besoin de suivre les lignes directrices, mais aussi d’implémenter le télétravail, les horaires décalées, les déplacements en vélo.

Ce n’est pas écrit ici, mais bien entendu, éviter les « Trois F », porter un masque, désinfecter, aérer, ne pas crier

Les personnes qui ne se sentent pas bien doivent se reposer. Elles ne doivent pas se rendre dans les magasins ou aller s’amuser. Les sociétés ne doivent pas les laisser venir sur le lieu de travail. C’est important. En outre, ces personnes doivent consulter un médecin et faire des tests PCR le plus tôt possible. Les tests PCR se font plus facilement maintenant.

Ensuite, il faut éviter de faire des repas avec de nombreuses personnes.

À l’heure actuelle, environ 14 millions de personnes se sont inscrites à l’application de traçabilité des cas contact COCOA. Encore une fois, les personnes qui installent cette application reçoivent une alerte et peuvent ensuite facilement faire des tests PCR.

Les taux d’occupation des lits par des personnes en état grave

À Tokyo, il y en a 41, 26 dans la préfecture de Aichi, 68 à Osaka, et 259 dans tout le pays. Cela doit être surveillé. Je prévois de continuer à suivre ces informations en travaillant avec les préfectures.

Le comité des experts a fourni un document sur les différents critères pour définir les niveaux d’alerte. Le niveau 3 concerne un taux d’occupation de 25%. Ce nombre est toujours dépassé dans de nombreux endroits. À Okinawa, le taux d’occupation des lits est de 75%. Il faut absolument sécuriser des lits.

Tout à l’heure, je parlais de tests PCR. Dans l’ensemble du pays, le nombre de cas positif est descendu en dessous de 8 ou 10%. C’est une très bonne tendance. Mais encore une fois, le nombre de lits occupés par des patients en état grave augmente avec un décalage. Il faut donc rester très vigilants. En conséquence, j’appelle chacun à appliquer les gestes barrière. Les entreprises doivent vraiment tout faire pour suivre les directives.

Je reprends encore l’exemple des clubs de sport. Ils ont travaillé avec les experts pour déterminer ce qu’il fallait faire et depuis, il n’y a plus de cluster dans ces clubs. Si on applique les mesures en même temps que l’on continue son activité économique, chaque société pourra continuer à travailler.

Le Q & R de la presse ne sera pas résumé par faute de temps.

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