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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2020-11-20 Ministre de la reconstruction et les experts – Part1

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Table des matières

Le 20 novembre 2020, le ministre de la reconstruction économique et les experts ont tenu une conférence de presse pour expliquer les mesures à appliquer en urgence face à l’augmentation du nombre de nouveaux cas au Japon.

Ministre Nishimura

Je suis désolé de vous avoir fait attendre. Nous venons de tenir le 16 comité des experts. On peut dire qu’il s’agit d’une réunion d’urgence face à la situation infectieuse actuelle. Elle était prévue pour durée 1 heure et a duré environ 2 heures. Il est donc assez tard, et je vous prie de m’en excuser.

En outre, il y a encore quelques travaux de préparation à faire, ce qui fait que le Dr. Omi parlera plus en détail après moi, et présentera les recommandations du comité des experts.

J’ai entendu le contenu, et donc je pense que je souhaite parler en supposant que c’est ce dont ils vont parler.

Pour commencer, en réponse à la situation infectieuse, leurs recommandations pour des contre-mesures sont plus strictes que ce que nous avons fait jusqu’à présent.

Le comité est en train de corriger les détails du document, donc je parle des grands points. Il pourrait aussi y avoir des changements concernant cette diapositive. (NdTr : elle est tout en japonais et a effectivement changé depuis, donc elle n’est pas affichée ici)

Présentation des points principaux des recommandations des experts

Les recommandations que le comité a fait sont :

  1. Prendre des initiatives
  2. Se concentrer sur le court terme (environ 3 semaines)
  3. Utiliser les connaissances et résultats obtenus jusqu’à présent pour se concentrer sur les situations où les risques d’infection sont élevés, ce qui est important.

Prendre des initiatives

La « prise des initiatives » sert à éviter de se retrouver dans une situation explosive du nombre de cas. Jusqu’à présent la progression restait horizontale. Les facteurs qui font augmenter les nombres de cas d’infection étaient contrebalancés par ceux qui les font diminuer.

Mais à l’heure actuelle, les facteurs qui font augmenter le nombre de cas. Il faut donc les empêcher de devenir plus importants. Cela pourrait faire l’objet de corrections. Mais le point est que dans l’ensemble, il faut des solutions plus conséquentes.

Se concentrer sur le court terme

Pour ne pas arriver à une situation où il faut faire une déclaration de l’état d’urgence, nous devons, sur un temps très court, et en nous concentrons sur les situations qui comportent un risque important. Ils nous demandent de mettre en place des mesures qui tiennent compte des expériences que nous avons déjà eues.

Le point suivant est à mon avis quelque chose que tous les experts partagent. Cela ne rentre pas dans les corrections à venir, mais compte tenu de la situation actuelle de l’infection, il est fort possible que certaines préfectures aient à juger tôt ou tard qu’elle sont à un stade qui équivaut à la station 3.

Le contenu des solutions proposées sur cette diapo sera légèrement corrigé avant la conférence des experts. Il s’agit de petits ajustements concernant l’ordre de présentation et les explications, donc mais si je me conforme à ce que j’ai ici. Les propositions sont les suivantes :

  1. Réduire le nombre d’heures d’ouverture ou demander des fermetures temporaires en fonction de la situation infectieuse régionale,
  2. Restreindre les déplacements régionaux. Sur ce point, le gouverneur de Hokkaido a déjà demandé au gens de ne pas se déplacer de et vers Sapporo s’ils ne pouvaient pas être certains de prévenir les risques d’infection. C’est ce genre de mesures qui nous sont demandées.
  3. Envisager un changement du fonctionnement concernant la campagne Go To. Il s’agit de leur recommandation.

La campagne Go To

Pour le moment nous n’avons pas trouvé de preuves que la campagne Go To Travel est un facteur déterminant de la propagation du virus. Je pense que nous partageons ce point de vue. Toutefois, dans les régions de propagation du virus, l’État a besoin d’envisager en urgence une révision du fonctionnement, y compris prévoir la possibilité d’exclure une partie des régions, en tenant compte de l’opinion des gouverneurs préfectoraux.

Une fois que le niveau infectieux reviendra au stade 2, il sera alors possible de reprendre la campagne comme avant.

Pour Go To Eat, ils demandent à chaque gouverneur préfectoral de considérer, en fonction de la situation infectieuse dans leur région, la suspension de l’émission nouveaux « tickets repas premiums » et de demander aux utilisateurs de s’abstenir d’utiliser les tickets déjà émis et les points déjà accordés.

Encourager le changement des comportements

4. Du point de vue du besoin d’encourager les gens à changer de comportement, ils nous demandent de

  • éviter les « 5 situations » et profiter des repas en faisant ce qu’il faut pour réduire les risques d’infection. Ils ont écrit noir sur blanc qu’ils demandent au gouvernement de promouvoir ces informations.
  • ensuite, ils demandent de promouvoir encore plus le télétravail.

Pour ce qui est de Go To Travel, l’agence du tourisme japonais (JTA) était aussi présente à la réunion. Le gouvernement a décidé d’agir au plus vite pour répondre à ces recommandations.

Pour ce qui est de Go To Eat, les gouverneurs ont déjà commencé de leur propre chef à gérer cela de plusieurs manières. Aussi, le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche va envoyer au plus tôt une forte demande de revoir le système.

Nous allons revoir les points qui auront été corrigés, mais nous prévoyons de revoir la façon dont nous faisons concernant chaque point.

En plus, demain (21 novembre), se tiendra à 16:00 la réunion des quartiers généraux du gouvernement pour la lutte contre le virus. Je prévois de demander de s’organiser pour répondre à cela.

Révision urgente des directives / protocoles sanitaires par industrie

Le gouvernement se dépêche de mettre à jour et renforcer l’application des directives / protocoles par industrie.

Les entreprises qui ne se plient pas à ces directives / protocoles sanitaires recevront un forte demande de fermeture temporaire (休業要請 kyûgyôyôsei).

Les entreprises qui suivent les directives / protocoles sanitaires recevront une demande de restreindre les horaires d’ouverture lorsque la situation le demandera. L’idée est que nous souhaitons leur apporter un soutien solide en utilisant les 50 milliards de yens du budget de la subvention temporaire 臨時創生交付 pour promouvoir la demande de coopération.

(NdTr : cette subvention temporaire est attribuée aux régions pour financer les aides aux entreprises et particuliers lorsqu’elles sont liées à la lutte contre la COVID. Le montant global peut être utilisé par les gouvernements locaux pour fournir des primes de coopération.)

Aujourd’hui, j’ai informé le gouverneur de la préfecture de Tottori, qui est aussi membre représentatif des gouverneurs au comité, que j’aimerai travailler avec les préfectures sur ces mesures.

Ajouts principaux aux directives

Pour revenir sur les changements de directives, nous allons ajouter :

  • l’installation de capteurs de concentration en CO2 (CO2 濃度センサー COtsû nôdo sensâ) pour vérifier la qualité de l’aération,
  • l’utilisation de panneaux en acrylique (アクリル板 Akuriruban),
  • le renforcement du port de masques et protections faciales (マスク・フェイスシールド mask / face shield) dont on parle beaucoup, pendant les repas. Même si on les enlève pour manger, il faut les mettre de nouveau quand on parle avec les autres,
  • s’asseoir en diagonale, etc.

Donc les directives vont inclure ce genre de contenu, et sont en cours de modification dans chaque ministère avec la coopération des groupes industrielles. Nous nous dépêchons de le faire.

Nous prévoyons de couvrir ces changements par le biais des 持続化補助金 jizokuka hojokin (cf. Prestation de durabilité des TPE (Soutien spécial COVID) et Prestation de durabilité pour les petites entreprises (régime normal)).

Si les entreprises ne se plient pas à ces directives, elles recevront une demande de suspension de leurs activités.

Remarque sur les « 5 situations »

IMG - 5 situations qui augmentent le risque d'infection

Tout le monde connait ce tableau. Mais il faut remarquer que chacune de ces situations dangereuses sont liées au fait qu’on enlève son masque.

Le Dr. Omi va expliquer cela en détail tout à l’heure, je pense, mais c’est une information importante.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que si 95% des gens portent un masque, on peut limiter de manière significative les contaminations, et rendre les déclarations de l’urgence inutiles. Le secrétaire de l’OMS aurait fait cette déclaration.

C’est donc dans les situations où on enlève son masque que le risque de contamination augmente. Je demande donc à tous de bien porter un masque.

Tests de dépistage

J’en parle depuis longtemps, mais nous avons augmenté le nombre de tests de dépistage. Regardons la moyenne mobile hebdomadaire dans 5 préfectures.

Nous avons recensé les chiffres de Hokkaido, Tokyo, Hyogo, Aichi, et Osaka etc.

À Hokkaido, le 18 octobre, il y en avait en moyenne 740 par jour. 1 mois plus tard, le 18 novembre, on en faisait 2578,4 par jour en moyenne. Il s’agit d’une moyenne mobile, mais elle montre une multiplication par plus de 3. À Tokyo Aussi, ils sont passés de 4451 tests à 5903,7. L’autre jour, la gouverneure Koike m’a informé qu’il a fallu augmenter jusqu’à 8600 tests. Dans la préfecture de Hyogo, ils faisaient 388,9 tests en octobre, et ce mois-ci, la moyenne est passé à 869,6 tests par jour. C’est plus du double.

La préfecture de Aichi est passé de 538,2 à 1215,7 tests. Osaka de 1617,6 tests à 2809,9. Aichi a connu un plus d’un doublement. Osaka, une augmentation d’au moins 50%.

Nous faisons des tests PCR en très grande quantité et de manière concentrée. Avec ces augmentations, le nombre de cas positifs augmente aussi. Et le nombre va augmenter momentanément. Mais c’est nécessaire pour éviter une contamination de deuxième niveau.

Tests ciblés dans les shôtengai

Ensuite, dans les préfectures dans lesquelles il y a eu des clusters, comme par exemple à Tsuchiura dans la préfecture de Ibaraki, Iwakuni dans la préfecture de Yamaguchi, nous faisons des tests de dépistage concentrés sur tous les établissements.

À Tsuchiura, ceux-ci ont commencé le 13 novembre et 334 tests ont été faits. À Iwakuni, cela va commencer, et on prévoit de faire des tests pour environ 300 magasins. Iwakuni va bientôt le faire. Ces clusters sont la raison. Dans ces deux cas, le nombre de cas est le plus important jamais enregistré.

Aussi, les équipes de lutte contre les clusters s’efforcent de faire des dépistages PCR de manière concentrée dans tout le quartier commerçant. Le groupe de travail sur les quartiers commerçant ont évalué que ces tests de dépistage sont efficaces, et donc je souhaite que cela se fasse dans ce sens.

Situation par préfecture

Le nombre de cas est particulièrement élevé à Tokyo. Aujourd’hui aussi, on m’a dit que les nombres étaient grands. Il y en a eu 512. À Hokkaido, ils ont dépassé les records avec 304 nouveaux cas.

Le taux de positivité est à Tokyo de 5,8% et à Hokkaido 8,9%. Dans la préfecture de Aichi, il dépasse 10%, ce qui est un taux de positivité très élevé. À Osaka aussi, il est de 9%. À Okinawa, il est relativement plus faible, mais comme il y a 54 nouveaux cas, il faut surveiller cela.

Il faut surveiller la situation concernant les lits au stade 3 ou 4. Cela concerne Hokkaido, Tokyo, Osaka, Hyogo, et leur périphérie, ainsi qu’Okinawa. Ces endroits sont à un stade 3. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales travaille avec elles, et moi-même j’apporte le support tout en les contactant régulièrement.

Le taux de positivité, comme je viens de le dire est de 10% dans la préfecture de Aichi et les autres aussi s’approchent de 10%.

Le nombre de nouveaux cas reporté par 100000 habitants à Hokkaido est de l’ordre de 30%. Environ 70 à 80%, selon les jours, se trouvent à Sapporo. À Sapporo en particulier, les chiffres sont encore plus importants. Je souhaite donc que l’on surveille aussi le système de gestion des lits dans cette ville.

Tokyo a environ 17 nouveaux cas par 100 000 habitants, et Osaka aussi en a environ 20. Dans cette situation, il faut vraiment s’inquiéter de la situation et agir. Et aujourd’hui, le comité des experts nous a recommandé des mesures encore plus fortes, donc, en tant que gouvernement, je souhaite me dépêcher de les étudier et en parler demain pendant la réunion des quartiers généraux du gouvernement pour la lutte contre le nouveau coronavirus.

Questions de la presse

Campagne Go To pour les préfectures au stade 3

Q : Une question sur la campagne Go To. Aujourd’hui le nombre de nouveaux cas a augmenté dans tout le pays. Les gens sont inquiets en ce moment. Je suppose que les experts vont annoncer une recommandation de changement de gestion de la campagne. Parlez-vous de tout arrêter, puis faire fonctionner l’économie jusqu’à ce que la se calme. Y a-t-il d’autres façons de faire plus flexibles ? Vous avez dit que vous détermineriez la direction des mesures demain dans la réunion des quartiers généraux du gouvernement. Pouvez-vous donner des détails ?

Les informations détaillées sur les discussions du comité des experts seront données en détail après ma conférence je pense. Mais de manière plus précise, les préfectures qui vont devoir reconnaître que leur situation infectieuse est passée au stade 3 seront concernées. Je ne pense pas que ces conditions vont changer et que donc cela va rester ainsi même après leurs corrections.

Donc, une fois qu’elles arriveront à un stade 3, la campagne Go To sera incorporée dans les mesures à revoir, parmi les mesures déjà définies précédemment pour chaque stade par le gouvernement et le comité des experts. 

Dans ce sens, aujourd’hui, il n’y a pas eu de discussions sur la suspension pure et simple de la campagne Go To. Donc, pour les régions où le virus se propage, les gouverneurs préfectoraux reverront la gestion du projet, ce qui pourra comprendre aussi la suspension de la campagne pour une partie des régions. Il s’agira de prendre des décisions de changement rapidement.

La Japan Tourist Agency aussi doit intervenir

Il va probablement y avoir des corrections du texte par le comité des experts. Nous allons accepter ces recommandations. Et aujourd’hui, la JTA (Japan Tourist Agency) était présente, et je pense qu’il va rapidement revoir tout cela. Je ne sais pas encore comment cela va se faire, et il faut attendre les réponses de la JTA, et nous y réfléchirons ensemble pendant la réunion demain. 

À propos de Go To Eat, les gouverneurs des préfectures ont déjà décidé de mesures. Donc, les billets repas sont déjà suspendus, et plusieurs préfectures s’orientent vers cela. Donc, en plus de cela, le ministère de l’agriculture va se dépêcher de faire quelque chose concernant l’interdiction ou la suspension d’émission de ces billets ou l’appel aux gens de ne pas utiliser les bons reçus depuis leur émission etc.

Quelles sont les régions concernées ?

Q : Concernant les régions dans lesquelles le virus se propage. Hier, le conseil consultatif a mentionné Hokkaido, Tokyo, Aichi, Osaka comme les principales zones. Doit-on considérer qu’il s’agit des régions que vous avez en tête ?

Jusqu’à présent, le comité des experts a dit qu’à la base, la décision sera prise par les gouverneurs. Ils devront en discuter avec l’État avant puis décider. Aujourd’hui cela a fait partie des débats. En tant que comité des experts, ils n’ont pas indiqué quelles étaient les régions concernées. Ils ont également mentionné que ce n’était pas leur rôle de le dire. Ils ont simplement pointé que cela devait être la décision des gouverneurs préfectoraux. 

Pour ma part, j’échange déjà avec les gouverneurs des régions dans lesquelles on peut penser que le virus se propage.

La JTA devra aussi prendre contact avec eux, et prendre des décisions en respectant les intentions des gouverneurs. 

Créer un hôpital spécialisé pour la COVID ?

Q : Les présidents de la Japan Medical Association et de la Tokyo Medical Association ont tous deux mentionné que nous étions arrivés proche d’un effondrement du système de soins médicaux. Ils ont ensuite recommandé l’établissement d’un hôpital spécialisé dans la COVID-19, l’élargissement des tests de dépistage et du système qui le supporte, et de la loi, pour augmenter la prévention. Ils ont déjà publié ces informations depuis quelques temps. Prévoyez-vous d’y répondre, en tant que cabinet ministériel ? Par exemple, si on devait créer un hôpital spécialisé, combien faudrait-il de lits ? Si on devait augmenter le nombre de tests PCR, dans quel ordre de grandeur ? 

Concernant l’augmentation du nombre de tests de dépistage, je viens d’expliquer que les préfectures les ont déjà multipliés par 2 ou 3. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales les aide dans ce sens. En faisant cela, la charge de travail des hokenjos augmente. Il offre donc un support qui comprend aussi l’envoi de personnel de santé publique. Le paiement des frais est également pris en charge dans le budget. 

Concernant les lits COVID-19, depuis l’époque de la déclaration de l’état d’urgence, il y a des hôpitaux qui n’offrent que des lits pour les cas COVID, comme par exemple dans la préfecture de Kanagawa. Il s’agit de dispositions spéciales. Je veux dire que dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses, il y a des hôpitaux désignés pour le traitement. Il s’agit de dispositions spéciales, et donc nous les avons autorisées pour qu’elles fonctionnent ainsi. 

Utiliser les différentes lois et mesures pour ouvrir des établissements plus spécialisés

Avant, j’en avais aussi parlé. À Kobe, nous avons un hôpital qui a des lits spécialement pour les cas graves. Nous prévoyons d’allour une assistance financière complète (NdTr : ce qui s’appelle 包括支援 pour le système médical). Il y aura 36 lits. En outre, dans la préfecture de Kobe, il y a un autre endroit à Kakogawa dans lequel on va pouvoir sécuriser 12 lits.

Ensuite, Osaka utilise un disposition spéciale de la loi sur les traitements médicaux pour organiser un lieu qui permet de sécuriser 30 lits dans la ville elle-même. 

Nous utilisons les différentes loi et les soutiens financiers pour équiper les hôpitaux. C’est ce que l’État essaie faire pour aider et sécuriser des lits. 

Parallèlement, les personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins sont observation, c’est à dire mis dans des hôtels. L’État s’occupe aussi de les réserver avec l’aide de la JTA. Nous le faisons en utilisant une partie du 包括支援 pour cela. 

Le ministère de la santé évalue la situation des lits et s’organise pour que l’on ne manque pas de lits et pour qu’on puisse protéger la vie de chacun. 

Les associations médicales semblent dire que Go To Travel. Pourquoi la politique actuelle ?

Q : Je n’ai pas à vous le dire, je pense. Aujourd’hui, Go To Travel fait l’objet de recommandations des experts, je suppose. Je pensais que le rôle des experts est de faire des propositions scientifiques. Quand je lis ces recommandations, il est écrit qu’il n’y a aucune preuve que la campagne est à l’origine de contaminations. Toutefois, il est écrit qu’ils demandent de reconsidérer la gestion de Go To Travel.

Il me semble que le comité des experts a été monté pour que les experts donnent un avis indépendant. Mais s’il n’y a pas de preuves, mais si le gouvernement commence à le faire, il me semble que c’est particulièrement dangereux. Par exemple, la Japan Medical Association et la Tokyo Medical Association disent qu’il n’y a pas de preuves, mais malgré tout il y a la campagne Go To et la Go To Travel. Cette façon de faire est très préoccupante. Il n’y a pas de preuves, donc allez-vous l’accepter ?

C’est exact que nous n’avons aucune preuve que la campagne Go To Travel ne transmet pas le virus. Je ne pense pas que le document va changer, sur ce point. Il s’agit d’une compréhension commune à tous les experts et les membres du comité. Cela ne va pas changer. 

En plus de cela, et il faudra demander l’opinion des autres personnes, à commencer du Dr. Omi, mais selon ce que je comprends, il faut commencer à renforcer ou mettre en place une panoplie de mesures une fois que l’on arrive au stade 3. Une fois au stade 4, on se trouve au stade de la déclaration de l’État d’urgence. 

Aujourd’hui, naturellement, il n’y a pas eu des discussions entre les experts concernant une déclaration de l’état d’urgence. Mais le stade 3 est fait pour empêcher que nous allions vers une déclaration de l’état d’urgence. 

La campagne Go To au stade 3 et 4

Donc si on arrive à un équivalent du stade 3, il faut commencer à réfléchir à l’implémentation de différentes mesures fortes. Il faut alors revoir les mesures d’aide, y compris la campagne Go To. Nous avons déjà commencé à discuter sur ce point par le passé. Donc, une fois que l’on arrivera à un certain stade, il faudra mettre en place un certain nombre de mesures. 

Donc, le virus ne se transmet pas par la campagne Go To Travel, mais comme nous sommes arrivés à un certain stade, nous devons considérer de revoir ce projet. En d’autres termes, si nous arrivons à un niveau, au bout du compte, même si ce n’est pas la faute de Go To Travel, si nous devons arriver au stade de la déclaration d’urgence, naturellement, nous demanderons aux gens de s’abstenir. 

C’est difficile à expliquer. Nous allons appliquer différentes mesures en fonction des données. Nous avons des informations qui montre qu’il est efficace d’augmenter le nombre de tests de dépistage. C’est ce qu’ils ne font faire. En plus, c’est à partir des données et preuves que nous prenons des mesures. Mais une fois que le nombre de patients arrivera à un niveau, dès qu’il y aura une certaine tension concernant les lits, il ne sera plus question de se demander si chaque mesure est efficace ou pas.

Naturellement, nous aurons certains choix de mesures. Mais une fois que nous arriverons à un certain stade, nous devrons implémenter des dispositions adaptées. Et de ce point de vue, nous avons pour repère le stade 3. C’est pourquoi, alors qu’il y a autant de personnes infectées, et alors qu’il faut craindre que le niveau d’occupation des lits ne devienne un problème, alors que certaines préfectures dépassent un taux d’occupationd de 30%, nous devons accepter les recommandations des experts, et agir en conséquence. 

Que veut dire « Court terme » dans ces recommandations ?

Q : Dans les recommandations, il est écrit qu’il faut se concentrer sur le court terme, soit environ 3 semaines. La date de départ n’est pas écrite. Pour le moment, on pourrait comprendre qu’aucune préfecture n’est arrivée au stade 3. En tant que ministre, à partir de quand pensez-vous qu’il faille commencer sur ce point ? La semaine prochaine ? En décembre ? Pourriez-vous nous donner un calendrier ?

Il y a un problème de système. D’un point de vue administratif, la JTA est en train de travailler sur la campagne Go To Travel. Le ministère de l’agriculteur est aussi en train d’évaluer comment faire administrativement. 

Toutefois, le comité des experts dit qu’il y a une forte probabilité qu’il faille considérer tôt au tard que l’on arrive à un stade 3. À partir de ce moment, je pense qu’il faut mettre en place ces mesures au plus tôt. 

Il va falloir consulter avec les administrations concernées aujourd’hui et demain, et décider des mesurs pendant les quartiers généraux du gouvernement. 

Les primes de coopération au stade 4

Q : J’ai 2 questions. D’abord, si dans le futur le nombre de cas augmente et si le niveau d’alerte passe au niveau 4, prévoyez-vous de considérer l’option « Déclaration de l’état d’urgence ? » Ensuite, la prime de coopération d’au plus 600 000 yens pour les établissements qui ont collaboré avec les réductions d’horaires est-elle maintenue. Ensuite, y a-t-il des gouvernements locaux qui ont décidé de distribuer cette aide ? Finalement, combien de gouvernements locaux pourraient avoir besoin de faire ainsi ?

En ce qui concerne votre première question, en date d’aujourd’hui, les experts n’ont pas discuté s’il fallait lancer une déclaration de l’état d’urgence. Pour le moment, ils sont en train de dire qu’il y a une forte possibilité qu’il faille que tôt ou tard certaines préfectures reconnaissent qu’elles arrivent au stade 3. C’est la situation actuelle. 

Si nous arrivons au stade 4, la déclaration de l’état d’urgence se profilera à l’horizon. Mais aujourd’hui, les experts n’ont pas débattu sur ce sujet. C’est parce que le stade 4 est le niveau pour cela. Les experts ont défini le stade 3 pour que nous n’en arrivions pas au stade 4. 

À l’heure actuelle, ils pensent que certaines préfectures vont très probablement avoir besoin tôt ou tard de dire qu’elles sont au stade 3. Donc, pour que nous ne revenions pas à un stade de déclaration de l’état d’urgence, il faut mettre en place des mesures fortes au stade où nous sommes maintenant.

Les experts ont fait des recommandations sur le contenu des mesures, et le gouvernement doit les implémenter le plus tôt possible. En faisant ainsi, nous devrions pouvoir contenir la propagation, et éviter un stade 4. En d’autres termes, nous devons faire ainsi pour éviter une déclaration de l’état d’urgence. Je pense que c’est ce qui est important. 

Ensuite, en réponse à votre question sur la 地方創生交付金…

(NdTr : = Subvention pour la revitalisation locale. Il s’agit d’une subvention qui est versée aux gouvernements locaux pour qu’ils créent des aides appropriées aux besoins de leur région. Les aides qu’ils peuvent créer dépendent du type de subvention attribué. Celle en question ici est la  地方創生臨時交付金, qui est une subvention exceptionnelle pour lutter contre la COVID.)

L’utilisation du budget pour les primes de coopération

La 地方創生臨時交付金 permet aux régions d’utiliser une partie du montant de 50 milliards de yens pour donner des primes de coopération aux fermetures temporaires. Elles seront disponibles à partir du 1er décembre. 

Pour le moment, Hokkaido a demandé des réductions d’horaires, et pourra en bénéficier, bien entendu. 

Dans le futur, les préfectures qui voient une propagation régionale du virus, à savoir, celles de Hokkaido, du Chubu, du Kansai, comme l’a pointé le conseil consultatif, et l’État vont travailler en étroite collaboration pour faire appliquer les directives. Comme je l’ai dit tout à l’heure, les directives sont presque prêtes, et les préfectures pourront demander aux entreprises qui ne suivent pas les directives de fermer temporairement.

En outre, pour les entreprises qui suivent les directives, si la situation infectieuse le demande, les préfectures pourront demander une réduction des horaires, avec les outils nécessaires pour prendre la décision. Ces aides d’un budget de 50 milliard de yens sont là pour éviter qu’ils hésitent à appliquer ces mesures. Je souhaite les aider le plus possible dans ce sens.

Donc, si on parle de la situation future, les préfectures qui sont déjà dans cette situation ou qui passeront au stade 3 dans le futur seront éligibles pour cette aide. 

Je vais travailler avec chaque gouverneur en étroite collaboration, et l’administration aussi, de façon à ce que les gouverneurs n’aient pas d’hésitation pour agir.  

Comment passer les 3 jours du pont

Q : Vous venez de dire que le plus important est d’agir rapidement. Il me semble que vous pensez qu’il faut éviter de sortir pendant le pont de trois jours parce vous et les experts considèrent que le risque de propagation est particulièrement élevé. Pensez-vous que le modèle de comportement peut nous permettre de continuer à profiter des ponts de trois jours? Où pensez-vous qu’il faudrait appeler les gens à suivre les mesures que vous présentez de manière détaillées ici?

Nous avons reçus les recommandations dont je viens de parler. Je me dois de les considérer rapidement et au plus tôt, et proposer un plan d’action. Certains gouverneurs ont déjà pris des mesures concernant la campagne Go To Eat, et l’ont suspendue. Je dois tenir compte des recommandations, y compris ces mesures régionales. La JTA est aussi concernée et doit agir rapidement. Je souhaite demander à toutes les administrations gouvernementales et ministères concernés de mettre rapidement en place quelque chose à partir de ce qui est possible dès maintenant.

D’un point de vue administratif, il va falloir faire quelques ajustements et il faudra étudier cela rapidement. Demain, j’en ferai un rapport aux quartiers généraux du gouvernement pour la lutte contre le nouveau coronavirus, de façon à ce qu’on puisse rapidement décider de l’orientation. 

De notre point de vue, les hokenjos font déjà des dépistages systématiques et ciblés et les ont multipliés par 2 ou 3. À Hokkaido, et dans Sapporo, les entreprises ont reçu des demandes de réduction des horaires. 

Dans certaines régions, l’occupation des lits est supérieur à 30%, et donc, pour en sécuriser plus, le ministère de la Santé, du Travail, et des Affaires Sociales aide les préfectures pour cela. Quand cela est nécessaire, il envoie du personnel de santé publique.

C’est comme à Hokkaido où nous envoyé des médecins, infirmiers et du personnel de santé publique. Nous sommes en train de nous préparer pour fournir ce genre de support, et protéger la vie de la population. Je souhaite m’assurer que le système médical est bien équipé. 

En plus de tout cela, je demande à la population de l’ensemble du pays de porter un masque, de désinfecter / laver les mains, éviter les « Trois F », et les « 5 situations ». Il y a tellement de choses à fair e que cela paraît difficile à comprendre. Tout d’abord, le port du masque est essentiel. Je souhaite demander à tous, encore une fois de le porter. 

Je pense que tous souhaitent faire différentes activités. Il est important de systématiser les mesures de prévention pour que nous puissions à la fois prévenir le virus et vivre une vie socio-économique. 

Donc, il faut faire attention aux situations où on enlève son masque, et être prudents dans les situations qui peuvent entraîner un plus grand risque. Donc il faut faire toutes ses activités tout en gardant son masque. 

Pourquoi ne pas faire plus de tests de dépistage, comme en Chine ?

Q: La Chine est le seul grand pays qui s’est tourné vers des tests de dépistage de masse. En tant que mesures de lutte contre la COVID-19, je pense que cela attire beaucoup l’attention du monde entier. Donc je reviens au nombre de tests PCR de tout à l’heure. En Chine, ils ont testés 160 millions de personnes pour trouver environ 80 000 personnes infectées. Donc ils ont fait 2 ou 300 fois plus de tests. Nous avons aussi fait des recherches. Les pays qui arrivent à contenir correctement le virus ont fait environ 200 fois plus de tests. C’est dommage que le Japon n’en fasse pas autant. Quand vous élargissez le nombre de tests PCR, déterminez-vous un ordre de grandeur chiffré ? Sur quoi vous basez-vous ? Y a-t-il des réflexions sur l’ampleur nécessaire des tests ?

Chaque pays applique des mesures en consultant leurs experts, je pense. Le Japon, n’applique pas de solutions tout en incorporant des mesures de limitation par la force de ce que nous appelons la Liberté, comme c’est le cas en Chine ou dans l’Occident.

Nous sommes arrivés où nous en sommes en obtenant la coopération de la population. L’ensemble du personnel médical sur le terrain prend vraiment à cœur son travail, et si on compare avec l’occident, le nombre de cas graves et de décès est maintenu à un niveau très faible. 

Il y a bien entendu aussi des décès et je souhaite renouveler mes condoléances. Je pense que ce succès est vraiment grâce aux efforts des personnes sur le terrain. 

À cela, si nous devons parler des tests de dépistage, c’est exact qu’en mars, avril et mai, le nombre de tests était particulièrement faible. À Tokyo, il y en avait que quelques centaines à Tokyo. Il y a des moments où nous n’avions pas toujours ces données, mais maintenant, nous faisons 8800 tests par jour. L’État aide et chaque préfecture est en train d’équiper correctement son système de dépistage. 

Vous nous demandez si nous nous posons la question de l’étendue des tests PCR. Cela a été discuté de très nombreuses fois en comité des experts. Certains sont d’avis qu’il faut « augmenter au maximum le nombre de tests, y compris ceux des personnes qui ne présentent pas de symptômes ». Mais, si on suppose que je me fais tester aujourd’hui, et si je suis négatif, je vais me rassurer. Mais cela ne veut pas dire que demain je serai toujours négatif. 

Il faudrait tester 160 millions de personnes tous les jours pour se sentir 100% sûrs que cela va. 

D’un point de vue logistique, c’est difficile. 

La politique actuelle

Aussi, les experts ont décidé jusqu’à présent, et ce sont des discussions qui vont continuer, qu’avant tout « nous devons faire des tests de dépistage systématique parmi les personnes qui ont un fort risque d’avoir été contaminé ». 

En d’autres termes, quand on trouve un cluster dans un quartier de divertissement, on teste même les personnes asymptomatiques, et nous appelons tout le personnel et clients des magasins du quartier, même s’il n’y a aucun cas d’infection dans ceux-ci ». 

C’est ce dont j’ai parlé quand j’ai expliqué ce qui se passe à Tsuchiura, dans la préfecture de Ibaraki, ou Iwakuni dans la préfecture de Yamaguchi. 

Nous faisons des tests sur cette superficie et pour toutes les personnes concernées, afin de prévenir les infections de deuxième ou troisième niveau. Nous avons fait cela dans chaque région et cela nous a permis de contenir le virus, je pense. 

Enfin, cette fois, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales a encore une fois envoyé aux établissements pour les personnes âgées et aux institutions médicales une directive de tester tout le monde. On parle ici de toutes les personnes qui sont rentrées dans l’établissement, les personnes hospitalisées, le personnel etc. Tout le monde va être testé.

En plus de cela, selon les régions, tout le monde sera testé s’il y a un cluster et le risque de contamination est élevé. Cette politique a été modifiée pour que tous les utilisateurs des lieux et le personnel soient testés. Le ministère a envoyé cette directive à chaque préfecture hier ou aujourd’hui, si je ne me trompe pas. 

L’augmentation de la capacité de tests

Dans ce sens, le nombre de tests dans les établissements de soins a considérablement augmenté. 

Avec cette politique, nous nous orientons vers 100 000 tests de dépistage par jour, que ce soit par des kits d’antigènes ou des tests PCR. Nous mettons la priorité sur les tests antigéniques. 

Pour cet hiver, toutes les préfectures travaillent avec le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales pour permettre environ 460 000 tests par jour au moment d’un pic d’épidémie. Nous prévoyons une capacité d’environ 500 000 tests par jour. Je parle des ressources humaines formées pour faire ces tests et environ 540 000 machines pour faire les analyses. 

Ce sont toutes ces aides que le ministère de la Santé se dépêche de fournir. 

Comment faire plus d’analyses

À ce sujet, il y a un système de « pool », qui est un système qui réunit plusieurs cas pour faire les analyses de tests. Le ministère de la Santé n’a pas encore approuvé ce système parce qu’il teste l’efficacité de ce système.  

Par exemple, si on met des éprouvettes de 10 personnes, les résultats sont moins précis. Donc la question est de savoir si on pourra vraiment détecter tous les cas comme cela. On teste si on peut analyser les prélèvements de 5 personnes ou de 4 etc. Il sembleraient qu’ils fassent plusieurs tests. 

Il semblerait que certains pays fassent ces analyses ensemble. Le Japon ce n’est pas encore le cas. Je vous remercie de le comprendre. 

Dans tous les cas, nous faisons tout pour que cela se passe bien pour les personnes symptomatiques. Mais aussi, pour les autres, nous élargissons de manière stratégique et ciblée les tests pour les régions. Le gouvernement souhaite continuer dans ce sens, et c’est ce que souhaitent les experts. 

Ensuite, il faut se demander comment les élargir. Je pense que cette discussion doit continuer. 

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