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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2022-07-08 Services de police de la Préfecture de Nara sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe

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Table des matières

Cette conférence a eu lieu vers 19:00, le 8 juillet 2022. L’ancien Premier ministre Abe a été confirmé décédé des suites de ses blessures le 8 juillet 2022 à 17:03. La Préfecture expliquait les différents aspects de l’enquête et de l’interrogatoire du suspect.

Amis lecteurs, pardonnez ce petit avertissement, hélas inévitable quand on parle de problèmes légaux.

Comme c’est le cas pour tous les articles publiés sur cette page, Infos Locales au Japon a pour but de faciliter la compréhension, mais ne peut pas garantir que la traduction est sans erreurs. Pour une information exacte, rien ne remplace le document original. Le lien se trouve en haut ou en bas de l’article, selon les besoins.

Déclaration du Commissariat de Police

Nous souhaitons présenter ici des explications sur le déroulement des faits relatifs à la tentative d’homicide de l’ancien Premier ministre Abe avec une arme à feu, au nord de la gare de Kintetsu Yamato Saidaiji. Cette gare rentre dans la juridiction du commissariat de police de Nara Nishi.

Le contrevenant se nomme M. Tetsuya Yamagami, résidant 3-1-18 Omiya Machi, Nara city, sans emploi. Il a 41 ans.

Sur notre réponse, nous avons immédiatement arrêté le contrevenant sur place, à 11h32, le 8 juillet 2022, pour tentative d’homicide.

La victime est l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, âgé de 67 ans.

Le crime a eu lieu aujourd’hui 8 juillet 2022, à 11:32, sur la voirie à la hauteur du 2-1-63 Nishi Otera Higashi machi, Nara city. Le contrevenant a tiré des coups de feu à destination de l’ancien Premier ministre Abe pendant son discours, avec l’intention de le tuer.

Sur son arrestation, suite au décès de l’ancien Premier ministre Abe à 17:03, le chef d’inculpation est devenu « homicide ». Nous essayons donc de clarifier l’ensemble de la situation.

Aujourd’hui, le département des enquêtes criminelles du commissariat de Nara Nishi a créé une cellule composée de 90 inspecteurs. Nous présentons nos sincères condoléances à l’ancien Premier ministre et à sa famille.

Questions de la presse

Q : Sur les raisons de cet acte, et l’attitude du suspect.

  • Au moment de l’interrogatoire, le suspect a expliqué haïr une organisation particulière. Il pensait que l’ancien Premier ministre Abe y était lié, et que cela correspond à sa motivation à commettre ce crime. Je m’abstiens ici de renter dans les détails.
  • Il reconnait les faits.

Q : Concernant l’organisation particulière. Avait-il été sollicité par cette organisation, et avait-il dialogué avec elle ?

  • Nous n’avons pas de détails particuliers sur ce point.

Q : sur le type d’arme à feu, et avait-il un permis de port d’armes ?

  • Quel est l’arme utilisée ?
    • Il s’agit d’une arme qu’il a fabriquée de lui-même.
    • Nous enquêtons sur ce point.
  • Comment savez-vous qu’il s’agit d’une arme artisanale ?
    • Sur la déclaration du suspect et cela se voit.
    • Pour le moment, l’enquête étudie cette arme. Elle est d’environ 40 cm de long, et de 20 cm de hauteur environ. Pour ce qui est du poids, nous ne pouvons pas donner cette information pour le moment.
  • Depuis quand enquêtez-vous ?
    • Pour le moment, l’enquête continue. Elle a commencé à 17:00 environ, et se poursuit.
    • À titre de résultats temporaires, il aurait fabriqué plusieurs armes. Les armes seraient similaires. (Le lendemain, nous savons qu’il a fabriqué des armes avec 2, 3, 4, 5 et 6 cylindres. Il aurait choisi celle de 2 cylindres pour son crime.)

Q : sur le système de sécurité autour de l’ancien Premier ministre Abe

  • Les quartiers généraux de la Police et le service de sécurité de M. Abe devaient travailler ensemble pendant 3 heures. Cependant, parce que l’enquête est en cours, nous ne pouvons pas répondre à ce point.
  • La sécurité était-elle suffisante ?
    • Après vérification, nous allons enquêter pour savoir si le service de sécurité était insuffisant et prendrons les mesures nécessaires.

Q : sur les actions avant l’attentat

  • Il dit être venu en train sur le lieu du crime.
  • Sur le temps entre son déplacement et sa présence sur le lieu du crime, nous allons enquêter.

Q : sur les caractéristiques de l’arme

  • Y avait-il encore une balle dans le barillet, etc. ?
    • L’analyse n’est pas terminée, et nous ne pouvons pas répondre. (Le 9 juillet, nous savons que l’arme n’aurait pas pu tirer plus de balles. Elle était construite pour tirer deux fois.)
  • Avait-il créé ces armes seulement pour l’ancien Premier ministre Abe ? Ou bien était-il un passionné d’armes ? Y avait-il préméditation ?
    • Nous enquêtons sur ce point.
  • Où ont été trouvées les armes ?
    • Les armes ont été trouvées dans son salon. Il vivait dans un appartement d’une seule pièce.

Q : sur la possibilité de prévenir ce crime

  • Avez-vous trouvé des informations qui auraient pu laisser penser qu’il allait commettre ce crime ?
    • Non. Nous n’avons rien trouvé qui permette de prévoir ce crime.
  • Son PC a dû être réquisitionné. Contient-il de quoi créer une arme à feu ?
    • Nous enquêtons sur ce sujet. Nous ne savons pas non plus s’il avait acheté son matériel en ligne.

Q : sur son attitude

  • Quelle est sont attitude actuellement ?
    • Il parle de manière indifférente. Comme s’il n’avait plus rien à dire.
  • Sait-il que l’ancien Premier ministre est décédé ? Comment a-t-il réagi à la nouvelle ?
    • Cela fait partie de l’enquête. Nous ne pouvons répondre.
  • Est-il cohérent ?
    • À présent, il répond simplement pendant l’interrogatoire.

Q : sur la préparation de son crime

  • Quand a-t-il su que l’ancien Premier ministre devait venir ?
    • Nous n’avons pas les détails, et nous enquêtons, mais il dit avoir vu cela sur une page internet quand il était chez lui. Immédiatement, nous ne savons pas si c’est sur son PC ou son téléphone.
  • Y avait-il des explosifs ?
    • Nous n’avons pas trouvé de bombe en soi. Néanmoins, comme il s’agit d’une arme fabriquée manuellement, elle pourrait exploser, et nous ne savons pas quand. C’est pour cette raison que nous avons besoin d’utiliser des techniques de déminage.

Q : Sur la préparation des services de police

  • Quand les services de police ont-ils su que l’ancien Premier ministre Abe ferait un discours à Nara ?
    • Hier en fin d’après-midi.
  • Et, c’est après cela que vous avez organisé les services de sécurité ? Oui.
  • Combien de temps cela prend-il d’habitude ?
    • Aviez-vous le temps de vous préparer ? Il arrive de temps en temps que l’on est des visites soudaines. Aussi, nous pouvons penser que les mesures étaient suffisamment prises.
  • Considérez-vous qu’il se soit agi d’une visite soudaine ?
    • Pour le moment, il y avait suffisamment de temps pour se préparer. On peut aussi penser que cela était une visite soudaine.
    • Quant à ce crime dont nous avons la juridiction, en qualité de service de police responsable de sa sécurité, nous prenons très au sérieux le fait que l’ancien Premier ministre ait été assassiné par une arme à feu et ait décédé alors qu’il était sous notre protection. Nous procédons à des vérifications pour savoir s’il y a eu un problème concernant la sécurité de l’ancien Premier ministre et prendrons les mesures appropriées si nous confirmons que c’est le cas.

Q : Sur les blessures de l’ancien Premier ministre

  • Reconnait-il son crime ?
    • Comme énoncé précédemment, il s’imaginait que l’ancien Premier ministre Abe avait des liens avec une organisation religieuse, et il dit que c’est ce qui l’a conduit à passer à l’acte. Pendant l’interrogatoire, il a dit « c’est bien moi qui ai commis ce crime ».
  • Combien de balles a-t-il tirées ?
    • Selon les policiers sur le terrain, il a tiré deux fois.
  • Y a-t-il eu une autopsie ?
    • Oui, de 19:10 à 20:10. À cette occasion, nous avons constaté une blessure à son épaule gauche et la trace de deux blessures ovales par balle au niveau de l’artère du cou. (Selon une précision ultérieure de NHK, la balle serait passée sous le niveau de la clavicule et a touché l’artère). Pour ce qui est de la profondeur, nous attendons les résultats du médecin légiste.
  • Cela signifie-t-il qu’il a été frappé de dos ?
    • Nous attendons les résultats du médecin légiste.
  • Quel est le motif pour l’autopsie ?
    • Meurtre.

Q : Sur l’organisation à laquelle le suspect pensait que l’ancien Premier ministre était relié

  • Le suspect imaginait que l’ancien Premier ministre était lié à un organisme particulier. Parmi toutes les personnes qui auraient pu l’être, qu’est-ce qui lui faisait penser cela particulièrement ?
    • Nous enquêtons sur ce point.

Q : Sur le déroulement de l’attentat et l’arme

  • Quand vous parlez des blessures, reconnaissez-vous qu’il a reçu une seule balle ?
    • Il est difficile de le dire sans avoir le rapport de l’autopsie. Pour le moment, je parle seulement de ce que nous avons pu voir à l’œil nu.
  • Combien de coups de feu y a-t-il eu ?
    • À notre connaissance, deux. Nous avons pu vérifier que plutôt qu’un seul coup, il a utilisé une arme à deux balles.
  • A-t-il déclaré cela ?
    • Pour le moment, nous l’interrogeons.
  • (Question inaudible sur les balles et le type d’arme)
    • Nous n’avons pas encore d’informations précises sur ces points. Il est difficile de porter un jugement immédiat. Nous ne savons pas si les munitions pouvaient s’acheter ou s’il s’agissait d’une fabrication artisanale.
  • A-t-on trouvé les balles ?
    • Sur le lieu du crime, nous avons trouvé des morceaux de métal, mais nous ne savons pas s’il s’agit de balles.
  • L’arme est-elle fabriquée avec du métal ?
    • Nous n’avons pas vu l’arme, mais selon ce que l’on nous a dit, elle serait faite de bois et de métal.
  • A-t-elle été fabriquée avec une imprimante 3D ?
    • Nous enquêtons sur ce point. (NdT : Selon NHK, il s’agit d’une fabrication manuelle.)
  • Sur les photos, il semblerait qu’il a enveloppé l’arme. Qu’en est-il ?
    • Nous enquêtons sur ce point. Nous ne l’avons pas vue, car elle est en cours d’analyse. C’est pourquoi nous ne donnons que la hauteur et la largeur.

Q : Sur le suspect

  • Selon ce que l’on sait de lui, il s’agit d’un ancien marin des Japan Self Defense Force (JSDF) de 2002 à 2005. Pouvez-vous nous en dire plus ?
    • La presse en parle de cette manière. Il a déclaré avoir travaillé pour les JSDF pendant 3 ans depuis 2002.
  • Dans quelle section ?
    • Nous nous abstenons de répondre.
  • Et, depuis cette date, que savez-vous de lui ?
    • Nous enquêtons, mais pour le moment, il était sans travail. Nous enquêtons sur la date de sa perte d’emploi.
  • A-t-il eu des relations précédentes avec l’organisation en question ?
    • Cette question est liée à ses motifs, et nous enquêtons.
  • Il a déclaré en vouloir à un organisme. De quoi s’agit-il exactement ?
    • Nous enquêtons. (NdT : nous savons maintenant que sa mère en fait partie et que parce qu’elle s’y attachait beaucoup, cela avait créé des tensions familiales importantes.)
  • Il est question d’une organisation religieuse.
    • L’enquête est en cours et nous en saurons plus plus tard.
  • Le rapport de l’interrogatoire mentionne qu’il s’imaginait qu’il y avait un lien avec cet organisme particulier. Cela signifie-t-il que dans les faits, ce n’était pas le cas ?
    • Le suspect pensait cela. (Après reformulation du journaliste). Oui, dans les faits, ce qu’il supposait n’était pas la réalité, mais il supposait que c’était le cas.
  • Dans ce cas, quelle est la relation (de l’ancien Premier ministre) avec cet organisme ?
    • Nous allons enquêter sur ce point.
  • Quelle est la structure de sa famille, y compris son statut marital ?
    • Nous enquêtons sur ce point.

Q : sur les objets qu’il avait avec lui

  • Avez-vous trouvé d’autres armes sur le lieu du crime ? L’arme seulement.
  • Et, d’autres objets ?
    • Un sac à dos : un sac en tissu de couleur bleu marine, d’environ 40 cm de long. En épaisseur, cela faisait approximativement 10 cm. Il avait son portefeuille avec lui.
  • Donc, faut-il comprendre qu’il était monté dans le train avec son arme dans le sac ?
    • C’est ce que nous supposons, mais nous ne pouvons pas le confirmer.
  • Il dit être venu en train, mais depuis quel endroit ?
    • Il dit seulement qu’il est venu en train. Nous allons aussi enquêter sur ce point.
  • Avait-il des documents avec lui ?
    • Cela fait partie de l’enquête et nous ne pouvons pas en parler.
  • Avait-il son téléphone ?
    • Oui. Nous savons que c’est un smartphone (téléphone intelligent).
  • Où l’avez-vous trouvé ?
    • Nous n’avons pas cette information.

Q : sur son comportement avant le crime

  • Allait-il souvent écouter les discours ?
    • Nous enquêtons aussi sur ce point. (NdT : nous savons maintenant qu’il était allé écouter l’ancien Premier ministre à Okayama.)

Q : Sur la sécurité

  • L’ancien Premier ministre avait-il déjà tenu des discours au même endroit ? Si tel est le cas, la sécurité était-elle le même ?
    • Nous nous abstenons de répondre.
  • Peut-on considérer que ce crime est un acte individuel ?
    • Nous enquêtons aussi sur ce point.

Q : Sur les habitudes du suspect

  • Chez lui, y avait-il des magazines particuliers, etc. ?
    • Il y avait des livres et des journaux. Nous vérifions le contenu pour le moment.
  • Avez-vous saisi beaucoup de livres ?
    • Oui.
  • Y avait-il des livres sur la façon de créer des armes ?
    • Nous enquêtons sur ce point également.
  • Quand sera-t-il présenté devant un juge ?
    • Après-demain, dans la matinée.

Q : Sur les élections et la sécurité

  • Pendant la période des élections, pour l’heure de la pause du déjeuner, il faut organiser la sécurité de politiciens tels que l’ancien Premier ministre. Pendant ces élections, combien de fois a-t-il été nécessaire de le faire ?
    • En ce qui concerne les personnes à protéger, nous avons désigné celles pour lesquels une mise en danger pourrait avoir des conséquences sur la sécurité publique du pays. Toutefois, nous nous abstenons de répondre, car rendre ces informations publiques pourrait entraver la gestion des opérations.
  • Nous ne demandons pas des noms, mais combien de personnes. Pas seulement des personnalités de la même envergure que l’ancien Premier ministre Abe.
    • L’importance de l’organisation dépend de l’événement, mais nous devons nous abstenir de répondre.
  • Était-ce la première fois que vous deviez effectuer le service de sécurité pour une personne comme l’ancien Premier ministre ?
    • Oui. C’était le cas.

Q : Sur l’organisation de la sécurité et la protection des personnalités

  • Vous pouvez nous donner une réponse d’ordre général. S’il y a des personnalités qui ont besoin d’un service de sécurité comme dans le cas de l’ancien Premier ministre, d’autres n’en ont pas besoin. Dans le cas d’un ancien premier ministre, la Police a-t-elle le droit de participer à ce genre de service de sécurité ?
    • Là encore, nous nous abstenons de répondre, car rendre ces informations publiques pourrait entraver la gestion des opérations.
  • Tout à l’heure, vous nous avez dit ne pas pouvoir répondre sur le nombre de personnes. Par exemple, des policiers ont transporté l’ancien Premier ministre, je suppose. Pourriez-vous nous donner une carte montrant la position des officiers de sécurité ?
    • Nous avons des documents sur l’organisation, y compris près de l’ancien Premier ministre Abe, mais là encore, nous nous abstenons de répondre, car rendre ces informations publiques pourrait entraver la gestion des opérations.
  • Confirmez-vous que la Police encadrait l’ancien Premier ministre ?
    • Oui.

Q : Sur l’enquête concernant la sécurité

  • Quand on regardera ce qui s’est passé sur ce point, il s’agira de voir ce qui a posé un problème et comment l’améliorer. Qui va faire cette enquête ? Est-ce la police préfectorale ?
    • Nous allons aussi vérifier s’il y avait des problèmes au niveau du système de sécurité, et nous prévoyons d’agir en conséquence pour les problèmes trouvés.
  • Quel département va s’en occuper ?
    • Est-ce la police préfectorale ? La Police nationale.
  • Y a-t-il une raison pour ne pas dire qui ?
    • La Police nationale a juridiction sur les questions de sécurité et de protection. Par conséquent, je vous ai répondu que la Police nationale s’en occupera.

Q : Sur la spontanéité du crime

  • Tout à l’heure, nous parlions de savoir s’il s’agissait d’une organisation soudaine. En fait, faut-il comprendre que cela n’était pas le cas ?
    • Que cela soit une venue soudaine ou pas, il existe un protocole d’organisation, et il s’est aussi appliqué à l’organisation de la sécurité cette fois aussi.
  • Voulez-vous dire qu’il ne s’agit pas d’une organisation au pied levé ? En tout cas, c’est l’impression que cela donne. Pour savoir s’il s’agissait d’une organisation soudaine, comment définiriez-vous la notion de « soudain » ?
    • Pour le moment, les services de Police souhaitent vérifier les faits et faire de leur mieux pour reconstituer ce qui s’est passé en détail.

Q : Sur le suspect

  • Était-il sous l’emprise de médicaments et avait-il une raison de ne pas se comporter normalement ?
    • Nous enquêtons sur ce point.
  • Cette fois, le crime concerne l’ancien Premier ministre Abe, dont la renommée était mondiale. Nous sommes toujours en période de campagne électorale. Je suppose que cette situation est préoccupante pour les autres politiciens. Qu’en pensez-vous ?
    • Pour ce qui est de la responsabilité en matière de sécurité et protection, nous prenons très au sérieux le fait que bien que sous la sécurité et la protection la Police, l’ancien Premier ministre Abe a été assassiné par balle. À compter de maintenant, nous allons aussi enquêter sur la présence de failles dans le système de sécurité et de protection de l’ancien Premier ministre. Nous cherchons à avoir une vue d’ensemble des faits.

Q : Sur la responsabilité des services de sécurité

  • Puisqu’il y a eu mort d’homme, on peut se demander s’il y a eu un problème avec le système de sécurité et de protection, mais qu’il y a sûrement des améliorations à apporter. Les résultats sont qu’il y a eu un décès, et pouvez-vous nous dire si vous êtes conscients de ce besoin ?
    • Nous ne pouvons répondre qu’une fois que nous aurons tous les faits. Nous devons d’abord faire notre enquête le mieux possible.
  • Il est naturel d’enquêter. Néanmoins, comme nous sommes toujours en campagne électorale, nous espérions que vous diriez quelque chose sur ce point pour les politiciens. Mais, dois-je comprendre que vous ne pouvez pas l’admettre ?
    • Ce n’est pas que nous ne pouvons pas le reconnaître. Nous devons maintenant vérifier s’il y a eu des failles dans le système de sécurité et de protection. Ensuite, pour tout ce que nous trouverons, nous y répondrons de manière appropriée. Mais, plus que tout, il s’agit d’avoir une bonne vue d’ensemble de tous les faits. C’est un début.
  • Reconnaissez-vous qu’il y a eu un problème ?
    • Nous enquêtons pour avoir une vue d’ensemble de tous les faits.
  • Plus précisément ?
    • Nous prenons très au sérieux le fait que bien que sous la sécurité et la protection de la Police, l’ancien Premier ministre Abe a été assassiné par balle.
  • Nous comprenons que vous enquêtez sur le système de sécurité et de protection, mais nous vous demandons si vous ne pensez pas qu’il faudrait changer d’attitude face au fait qu’une personne en est morte.
    • Nous allons d’abord mettre tous nos efforts pour mener cette enquête.

Q : Sur la présence d’individus suspects sur le lieu du crime

  • En qualité de représentant de la Police préfectorale, aviez-vous reçu des informations sur présence d’individus suspects sur le lieu du crime, qui auraient permis d’anticiper l’attentat ? Y avait-il des personnes suspectes sur le site ?
    • Non, nous n’en avons pas connaissance.
  • Quand les policiers et services de sécurité ont-ils évacué l’ancien Premier ministre ? Après qu’il a été assassiné ?
    • Nous enquêtons sur le sujet.

Q : Sur le déroulement du crime

  • Des vidéos montrent que le coup est parti depuis l’arrière. Des policiers l’ont-ils remarqué ?
    • Ils ont remarqué le bruit du coup de feu.
  • Voulez-vous dire le premier coup de feu ?
    • Oui.
  • Jusqu’à ce moment-là, personne n’a remarqué qu’une personne se rapprochait ?
    • Nous enquêtons toujours sur les détails. Néanmoins, ils s’en sont rendus compte au bruit de la première détonation.
  • Jusqu’au premier coup de feu, personne ne s’est rendu compte de ce qui se passait. Le suspect s’est approché et quand il a fait du bruit, les policiers s’en sont rendus compte, n’est-ce pas ?
    • Nous continuons d’enquêter pour savoir à quel moment ils se sont rendus compte de ce qui se passait. Ce dont nous sommes sûrs, c’est le premier coup de feu.

Q : Sur les signes qui auraient pu avertir qu’il y avait un risque d’attentat

  • S’ils ne s’en sont pas rendus compte avant le premier coup de feu, cela signifie que l’on ne pouvait éviter que cela arrive, ou qu’au bout du compte, il faut se rendre à l’évidence qu’il y a eu un problème. Qu’en pensez-vous ?
    • Nous devons aussi vérifier le positionnement des policiers (etc.). Nous souhaitons le savoir au cours de l’enquête.
  • Que pensez-vous du fait qu’une personne ait pu approcher de l’arrière et que l’on ne l’ait pas vue jusqu’à ce qu’elle tire ?
    • Nous devons enquêter rigoureusement pour s’assurer de la présence ou de l’absence de problème. Nous souhaitons mettre en œuvre les mesures appropriées pour tous les problèmes identifiés.
  • Cette fois, l’arme était artisanale. Se peut-il qu’elle était difficile à détecter ? Sur le site, certains disaient que cela ressemblait à un appareil photo. Son apparence était différente.
    • Nous vérifions ces points.
  • Quand on observe les vidéos, le coup de feu est parti d’un endroit très inhabituel. Du milieu de la route, et il était dans en endroit complètement vide de monde. La police avait-elle donné des instructions (pour dégager la voirie) dans ce sens ? Les services de sécurité avaient-ils sécurisé le lieu ou donné des instructions ?
    • Nous nous abstenons de répondre à cette question.

Q : Sur la préparation des services de sécurité

  • En cas de tels discours de politiciens, les services de sécurité donnent-ils habituellement des instructions dans ce sens ?
    • Parfois, nous procédons à des ajustements avec les organisateurs.
  • Et, dans ce cas ?
    • Je pense qu’il y a eu des ajustements.
  • Y a-t-il eu des instructions de la Police parce que l’on savait que, pour cette fois, comme l’endroit était parfait aussi pour la gestion de la sécurité pour l’événement ?
    • Nous nous abstenons de répondre à cette question.
  • Mais il y a eu un ajustement ?
    • Oui.

Q : Sur les motifs

  • Question difficile à entendre.
    • Nous allons enquêter plus en profondeur, mais à notre connaissance, il était dénué de rancœur pour des questions politiques.
  • Quand on parle de croyances politiques, cela peut prendre différentes formes, y compris en ce qui concerne la politique Abenomics, etc. Voulez-vous dire qu’il n’a pas exprimé de mécontentement sur ces points ?
    • Nous enquêtons, et nous en saurons plus dorénavant.
  • Quel parti soutient-il ? Avait-il déjà éprouvé de la rancœur contre le PLD, la politique de l’ancien Premier ministre Abe, ou les organisations qui le concernaient
    • Nous enquêtons toujours.
  • Lorsque vous avez perquisitionné son appartement, avez-vous trouvé des photos et autres documents sur l’ancien Premier ministre ?
    • Comme je viens de le dire, nous avons réquisitionné plusieurs livres. Néanmoins, nous nous abstenons de répondre sur ce point.
  • Ces livres étaient-ils sur ou écrit par l’ancien Premier ministre Abe ?
    • Nous nous abstenons de répondre sur ce point.
  • Le suspect a tiré son arme de près. Quel historique a-t-il avec les armes à feu ?
    • Nous nous abstenons de répondre sur ce point.

Q : Sur la perquisition du domicile du suspect

  • Vous avez saisi des explosifs. S’agissait-il d’explosifs différents de ce qui sert aux armes à feu ou de munitions ?
    • Il s’agit de matériel pour plusieurs armes artisanales.
  • Donc, vous avez fait évacuer les habitants du quartier pour cela ?
    • (Dans ces cas) Il y a un risque d’explosion. Par conséquent, l’équipe de déminage prend des mesures d’évacuation si cela est nécessaire.
  • Tout a-t-il été saisi par la police ?
    • Nous le faisons séquentiellement. Nous saisissons le tout séquentiellement.
  • Est-ce terminé ?
    • Je n’ai pas encore reçu d’information comme quoi la perquisition est terminée.

Q : Sur le temps écoulé entre les deux coups de feu

  • Vous avez dit tout à l’heure qu’il y avait trois blessures et deux coups. Selon vous, comment a-t-il été blessé ?
    • Comme je l’ai dit tout à l’heure, il s’agit d’une observation. Notre opinion actuelle est insuffisante puisqu’elle ne se base que sur ce que nous avons constaté visuellement. Pour se faire une opinion, il faut attendre le résultat de l’autopsie.
  • Selon les vidéos, on peut voir qu’un certain temps s’était écoulé entre le premier et le second coup de feu. Savez-vous dans quel état était l’ancien Premier ministre après le premier coup de feu ?
    • Nous enquêtons sur ce point.
  • Vous-même, pensez-vous qu’il aurait pu se mettre à l’abri ? On voit des vidéos qu’il s’est écroulé au second coup de feu. Vous-même, évaluez-vous qu’il aurait été en mesure de se mettre à l’abri entre les deux coups de feu ?
    • Je ne peux pas donner de réponse sans les détails. Nous allons enquêter plus avant.

Q : Sur l’effet d’un tel assassinat alors que le Japon est réputé un pays sûr

  • Le Japon est un pays réputé sûr. Quand un ancien chef d’État reçoit une balle et décède, on se pose des questions sur le service de Police. Ensuite, quel est l’état psychologique du suspect. Peut-il réaliser ce qu’il a fait ?
    • Sur la première question, en qualité de service de Police responsable de la sécurité et de la protection, nous prenons très au sérieux le fait que bien que sous la sécurité et la protection de la Police, l’ancien Premier ministre Abe a été assassiné par balle.
  • Nous comprenons que vous le prenez sérieusement, naturellement. Cependant, le Japon a une réputation d’un des pays les plus sûrs du monde. Ensuite, pendant la campagne électorale, une des personnalités les plus importantes à protéger dans le pays a été assassinée par une arme à feu. Que ressentez-vous sur ce point ?
    • Nous prenons vraiment très au sérieux le fait que bien que sous la sécurité et la protection de la Police, l’ancien Premier ministre Abe a été assassiné par une arme à feu. Ensuite, nos services ont l’intention de faire tout leur possible pour mettre à jour tous les faits.

Q : Sur le suspect

  • Pour vérification. L’appartement est-il dans un immeuble ?
    • Oui.
  • Quel est le nom de l’immeuble ?
    • Nous ne pouvons pas le donner.
  • Vit-il seul ?
    • Nous enquêtons sur cette question.
  • Suit-il un traitement psychologique ?
    • Nous enquêtons sur cette question.

Q : Sur la fabrication de l’arme et les munitions

  • Comment savez-vous qu’il s’agit d’une arme artisanale ? Est-ce un résultat de l’enquête ?
    • Cela se voit.
  • A-t-il dit que les munitions sont-elles des explosifs artisanaux ?
    • Il n’a rien dit de tel.
  • Certains parlent d’un revolver à 6 coups dans lequel il y aurait 13 balles. Qu’en est-il ?
    • Je ne peux pas répondre à cette question.
  • Y avait-il tant d’armes que cela chez lui ?
    • L’enquête est en cours. Je ne peux donc pas répondre à ce stade.
  • Il avait un PC.
    • Un PC, etc.
  • Avez-vous trouvé des outils qui auraient pu servir à la fabrication de l’arme ?
    • L’enquête est en cours.
  • Avez-vous trouvé des objets qui ressemblent à des fusils ?
    • Sur ce point aussi, nous avons trouvé plusieurs armes à feu artisanales.
  • Avez-vous pu récupérer les balles près de la gare ?
    • Sur ce point, il y a des risques d’explosion et nous procédons avec beaucoup de prudence.

Q : Sur l’état psychologique du suspect et les conditions de l’enquête

  • Le suspect est-il en état de répondre aux questions ?
    • Comme j’en avais parlé tout à l’heure, il parle tranquillement en répondant aux questions des inspecteurs.
  • Jusqu’à quand doit se poursuivre la perquisition de son domicile ?
    • Je ne suis pas en mesure de le savoir ici. Je ne sais pas non plus si cela va continuer.
  • Sa maison familiale va-t-elle aussi faire l’objet de perquisitions ?
    • Nous procédons séquentiellement. Comme je l’ai dit précédemment, nous enquêterons pour trouver tout ce qui est pertinent à l’affaire.
  • Actuellement, où enquêtez-vous ?
    • À ma connaissance, dans deux endroits.

Source : 【LIVE】安倍元総理 銃撃され死亡 奈良県警が記者会見 午後9時半~ 41歳の男を殺人未遂容疑で逮捕 – YouTube

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