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2020/07/31 – Deuxième partie – Ministre de la reconstruction et les experts

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Table des matières

Ministre de la reconstruction.

Je vais maintenant présenter les mesures qui se basent sur les recommandations du comité des experts.

Avant de montrer les diapositives, je souhaite mentionner trois points.

J’accepte ces analyses et recommandations après en avoir parlé avec le comité. Le nombre de nouveaux cas déclarés a été analysé, et les experts considèrent qu’il y a une progression. Toutefois, le nombre de personnes âgées augmente, ainsi que le nombre de personnes hospitalisées.

Si cette situation continue, le système de fourniture de soins médicaux va en subir les conséquences. Aujourd’hui les professionnels de la santé ont exprimé leurs inquiétudes. La charge du système médical est de plus en plus lourde. Il faut donc faire ce qui est possible pour renverser cette tendance.

J’ai de nouveau pris conscience qu’il ne faut surtout pas que nous passions à un stade plus rapide de propagation. Jusqu’à présent, nous avons parlé d’éviter les lieux de « Trois F » et éviter de parler fort. De plus, il faut suivre systématiquement les directives.

J’en parlerai plus tard, mais comme le dit le Dr. Omi, plusieurs clusters sont apparus parce que les gens ne respectaient pas les consignes. Les gens ont enlevé leur masque et crié, et le virus s’est propagé. Quoi qu’il arrive, il faut suivre les consignes. Les ministères concernés ont déjà informé par écrit les préfectures sur ce sujet.

Plusieurs industries m’ont également contacté pour savoir si ces instructions avaient été clairement envoyées. J’en ai également parlé avec les ministres. Les universités ont également reçu ces instructions. Chaque ministère fait ce qu’il faut pour que tous respectent les consignes.

En plus de cela, j’ai parlé avec les gouverneurs de Osaka et Tokyo. Nous avons parlé, il y a eu des propositions, explications des mesures, et ils ont fait des propositions à l’État.

Concernant les fermetures temporaires

Parmi les propositions, nous avons parlé des demandes de fermeture temporaire aux établissements qui ne suivent pas les lignes directrices. Ceux qui suivent les consignes correctement ont répondu aux demandes. Pour ces établissements, des aides et primes sont distribués. Dans certaines régions, des aides régionales sont déjà versées en aide. Ils demandent à ce que cela soit standardisé.

Mais même si on standardise ces mesures, par exemple, le gouverneur de Osaka a dit qu’il souhaitait cibler des régions très particulières et faire des demandes de fermeture uniquement dans ces endroits. Naturellement, j’ai déjà expliqué qu’il fallait réduire les horaires ou demander des fermetures temporaires. C’est tout à fait possible, et si on cible ces mesures, on peut aider financièrement à mettre en place ces mesures. Dans les endroits où les entreprises ne font rien, on peut forcer les fermetures temporaires.

Je souhaite aussi prévoir des aides pour les entreprises qui doivent fermer dans des endroits très ciblés même si les entreprises ont suivi les consignes. Les gouverneurs l’ont pointé. Le gouvernement a prévu un budget de 300 milliards de yens pour ces urgences distribué à toutes les préfectures. Je leur demande de commencer par l’utiliser dans ce but. Ensuite, le gouvernement décidera ce qu’il peut faire en suivant l’évolution du virus.

Pour ce qui est des étapes suivantes, je suis d’accord avec les experts.

Le ministère de la santé fait constamment l’analyse des lits disponibles. Il présente ses chiffres de manière régulière. Lorsque le taux d’occupation augmente, il s’organise pour sécuriser les lits supplémentaires. Il en est de même pour les hôtels, pour les personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins. Pour cela, le ministère de la santé travaille avec le ministère du tourisme.

Comme le disent les experts, la situation varie d’une préfecture à l’autre. Et je souhaite prévoir avec elles les ajustements nécessaires. Dans ce but, le président des gouverneurs a participé à la réunion et va mener les discussions en tenant compte de chaque situation. Ensuite, nous rouvrirons une réunion avec les experts pour déterminer l’orientation à prendre.

Le point suivant concerne les vaccins.

Sur ce point, nous avons ressorti les rapports concernant les discussions qui avait eu lieu pendant la grippe H1N1. Il y en avait beaucoup. Nous avons présenté ces documents aux experts. Nous avons ensuite discuté le sujet. Le comité scientifique va devoir débattre sur tous les points, et devraient continuer les discussions avec nous en août.

Le troisième point concerne la protection de la vie privée des personnes infectées.

Ce point a été présenté par les experts. Il faut que nous protégions la vie privée des personnes infectées et empêchions la discrimination. Nous allons donc créer un comité de travail sur le sujet, y inclure des experts et chercher et appliquer rapidement des mesures.

Je l’ai répété encore et encore. N’importe qui pourrait être infecté. Personne ne sait où se trouve le virus. Chacun de nous doit appliquer les mesures de prévention pour cela. tel que le port du masque et éviter les « Trois F ». Même des personnes de l’équipe de notre équipe de travail a été infectée. J’ai moi-même dû passer un test PCR.

Nous ne savons ni où ni comment le virus se trouve. Le Dr. Omi l’a bien dit. Si nous appliquons les gestes barrière quand nous allons faire les courses, quand nous prenons les transports en commun ou au travail, le risque de contamination est extrêmement faible et limité. Mais même ainsi, il peut arriver que l’on se fasse infecter. Cela ne justifie pas que les gens fassent l’objet de critiques.

Je demande à tous de ne pas faire de recherche sur internet sur les lieux de déplacement et la vie privée de ces personnes. Les critiques doivent absolument cesser.

Je finis ici les trois points d’introduction.

Je souhaite maintenant parler des diapositives présentées par le Dr. Omi.

Concernant la situation présente par préfecture

Pour le moment nous sommes au stade de progression incrémentale. Cependant, comme le Dr. Omi l’a dit, il y a un risque que nous passions au stade de croissance rapide. Nous devons absolument empêcher cela par tous les moyens.

Il faut absolument faire quelque chose pour revenir à un niveau plus bas. Nous pensons tous qu’il faut faire rapidement baisser le nombre de cas. Et pour cela il faut des mesures. Il faut que pendant que le nombre de patient est faible, nous retournions à un niveau de cas sporadiques.

Taux d’occupation des lits.

Comparons le nombre de cas graves au pic.

Nombre de cas graves à Tokyo et taux d’occupation des lits

À l’époque, nous avions réservé 400 lits, et 105 personnes étaient dans un état grave (28 avril). Ensuite, nous sommes redescendus à 100 lits le 26 mai, alors qu’il y avait 33 personnes en état grave. Il y avait donc un taux de 33%. Mais ensuite, le nombre de cas grave a chuté à 5 personnes, 5% d’occupation. Mais avec la croissance du nombre de cas qui s’en est suivi, il y a maintenant 22 personnes en état grave.

La tendance est à la hausse. Le taux d’occupation reste à 22%. Il y a de la marge, mais si le nombre de nouveaux cas augmente, le nombre de cas graves augmentera naturellement. Il faut que l’on sécurise le nombre de lits. Mais surtout, il faut que nous diminuions le nombre de nouveaux cas.

Nombre de cas graves et taux d’occupation des lits dans tout le Japon.

Nous avons les mêmes résultats pour l’ensemble du pays. Au moment du pic, il y avait 328 cas graves. Cela était descendu à 31 personnes à un moment, et nous remontons à 87 en ce moment. Comme il y a encore 2532 lits, cela ne représente que 2,3% des lits. Il y a donc encore de la marge. Mais la tendance est à la hausse du nombre de cas. Il faut donc tout faire pour les faire diminuer.

Utilisation des ventilateurs et ECMO

Il en est de même pour les ECMO et ventilateurs.

Ensuite, le nombre de personnes hospitalisées à Tokyo.

Jusqu’au 12 mai, 1413 personnes étaient hospitalisées. Certaines personnes étaient sous surveillance dans des hôtels. Après le 12, nous avons compté seulement les personnes hospitalisées en enlevant celles en hôtel. Ce chiffre a baissé constamment pour remonter récemment.

Nombre de personnes hospitalisées

Dans la capitale, hier 1106 personnes étaient hospitalisées, et le 16 juillet, 760. Il faut donc faire quelque choses.

Le nombre de personnes de plus de 60 ans est à surveiller. Là aussi, en ce moment, il y en a environ 158. Mais au moment du pic, ce chiffre tournait autour de 300. Nous devons nous assurer que ces chiffres n’augmentent plus.

Il y a beaucoup de situations qui mènent à l’apparition de clusters. Dans les hôpitaux, au travail, dans les stades.

À propos des clubs de sports

Au moment de la déclaration de l’état d’urgence, beaucoup de personnes se faisaient infecter dans les clubs de sport. La respiration se faisait plus dense et on envoyait son haleine plus loin. Les exercices avaient lieu dans des endroits fermés. De plus, on ne désinfectait pas.

Le cas des clubs de sport

En fait, ce que l’on a appris, c’est qu’il fallait aérer, porter un masque et limiter le temps. On a défini des directives. Et c’est ainsi qu’il n’y a pas eu récemment de cas dans les clubs de sport. Si on fait les choses correctement, on peut contenir le virus.

Comme je l’avais expliqué, les bars, clubs, karaoke et clubs de sport étaient des zones à haut risque d’infection. Mais avec les lignes directrices, nous avons résolu le problème. J’en ai parlé récemment avec les personnes qui ont fait ces lignes directrices. Elles ont confirmé que tous s’y pliaient. Si on s’y met, on peut le faire. Cette fois, nous avons envoyé plus de 4000 notices, mais il faut s’y plier.

Le cas des tours en bus.

Concernant les tours en bus, aussi.

Au tout début, des tours en bus avaient fait monter des touristes de Wuhan, et il y s’y était produit un cluster. Après cela, ils ont fait les choses de manière systématiques. Ils ont aéré, etc. Et ces derniers temps, il n’y a pas non plus de cas reliés à des tours en bus.

Si on suit les lignes directrices, on peut à la fois reprendre la prévention du virus et l’activité socio-économique.

La proposition du gouvernement de Osaka pour la mise en place de fermetures temporaires

Proposition de mesures de fermetures temporaires par Osaka.

Les bars, cabarets, clubs et autres lieu impliquant un service de contact. Osaka souhaite leur demander de fermer s’ils ne suivent pas les directives.

Ensuite, il souhaite limiter les horaires d’ouverture pour les établissements qui affichent leur autocollant de conformité et les autres établissements qui servent des boissons alcoolisées. Naturellement, il a déjà demandé à ces établissements de se conformer aux directives (dans le cadre de la loi spéciale, article 24, 9. Donc, il dit de ne pas ouvrir si on ne se conforme pas, et de manière très ciblée, il demande aux autres établissements de réduire leurs horaires, s’ils ont suivi les directives et affiché leur autocollant de conformité.

Tokyo fait légèrement différemment, mais a pris des mesures similaires.

Je pense naturellement que c’est une bonne façon de faire. et j’ai déjà recommandé de telles mesures.

Dans le cadre de la loi spéciale, article 24-9.

J’en ai déjà parlé, mais en vertu de la loi spéciale article 24-9, nous demandons aux établissements tels que les « bars, clubs, et restaurants avec service de contact », ainsi qu’aux « restaurants qui servent de l’alcool » de respecter les lignes directrices. Nous demandons aux particuliers de ne pas utiliser les établissements qui ne suivent pas les directives.

Toutefois, les directives seront éditées en fonction de l’observation des effets, et de l’évolution des cas de personnes âgées et à risque d’infection.

Les établissements qui ne suivent pas les directives recevront une demande de fermeture, etc. Cela peut aussi impliquer des horaires plus limité d’ouverture.

Nous allons travailler ensemble pour déterminer les points importants et renforçons les mesures n limitant les points à surveiller parmi les catégories d’industrie dans lesquelles on voit apparaître des cluster.

Je le répète, mais il existe une panoplie de financements et subventions pour aider. Nous avons un budget prévu pour cela et il est possible de les demander.

Osaka a débloqué plus de 10 milliards pour des prestations. Je souhaite que nous faisions tourner ces fonds pour mettre en place ces mesures. Et je prévois de réfléchir, en tant que représentant du gouvernement, à la façon d’utiliser ce budget en fonction de la progression du virus parmi les personnes âgées et à risque.

Ce que chacun de nous peut faire.

Le Dr Omi et moi-même en avons déjà parlé encore et encore. Ce que nous pouvons faire est :

  • suivre les gestes barrière (lavage de mains, port du masques, désinfection et aération)
  • Éviter les « Trois F » et éviter de crier
  • Installer les applications de traçage
  • Ne pas sortir quand on ne se sent pas bien, consulter un médecin et faire un test PCR.
  • Éviter les Nomikais (pots etc.) avec de nombreux adultes
  • Choisir de n’entrer que dans les établissements qui suivent les directives et l’affichent.

L’installation des applications de traçabilité entraîne une meilleur efficacité de ces applications. Cela soulage la charge de travail des hokenjos.

Q & R principales de la presse (très résumé)

Q : Vous parlez de mesures de prévention pour passer au stade 3 de progression du virus. Qu’est-ce que cela veut dire ? Et faut-il des mesures supplémentaires en cas de propagation par micro-gouttelettes.

Réponse du ministre de la reconstruction économique.

Dans les préfectures qui considèrent qu’il y a déjà une propagation fortes, des mesures telles que les demandes de fermeture ou réduction des horaires sont déjà en place. De même, la sécurisation de lits et hôtels se fait progressivement. Nous sommes aussi en train de voir si nous pouvons utiliser des établissements publics également.

Je souhaite faire le plus possible dès maintenant pour que nous n’arrivions pas à un stade de croissance rapide.

Mais les conditions doivent être remplies pour que cela se fasse en même temps que nous reprenons l’activité économique et continuons la prévention du virus.

Le président du comité des gouverneurs a également pointé qu’il y avait des préfectures dans lesquelles le nombre de cas était limité. Il demandait de ne pas faire des mesures aussi fortes pour elles. Cela doit se faire sur décision des gouvernements locaux. Les indicateurs devront aussi être définis en tenant compte des préfectures dans lesquelles il y a moins de cas, également.

Réponse du Dr. Omi.

En fait, je ne l’ai pas écrit cette fois. Notre équipe de lutte contre les clusters avait identifié rapidement les « Trois F », le problème de l’aération, la distance etc. À cette époque, nous nous demandions déjà s’il y avait contamination par micro-gouttelettes. En fait, nous parlons de super-spreader event. Le super-spreader concerne le virus, et event, concerne ce qui se passe.

Ce qui justifie que nous en parlions aujourd’hui est lieu au fait qu’il se passe beaucoup de choses à l’OMS. Et il y a un risque que les gens se sentent en insécurité s’il découvre qu’il y a aussi ces cas de propagation. C’est naturel et cela peut arriver. En fait, cette propagation par micro gouttelettes est ce que nous appelons dans notre communauté scientifique « les Trois F ». Au niveau de l’OMS, ce sujet est maintenant fréquemment abordé.

Aussi aujourd’hui, nous avons expliqué que ces « Trois F » sont les endroits qui sont les plus prônes à l’apparition de clusters. Si on marche dans la rue normalement, le risque de se faire infecter est comparativement très faible.

Q : Les préfectures de Gifu et Okinawa ont annoncé leurs propres mesures. Qu’en est-il ? Ensuite la déclaration de l’état d’urgence a-t-elle servi à quelque chose ?

Réponse du ministre de la reconstruction économique.

Ces préfectures, ainsi que Aichi, ont échangé avec moi. Le nombre absolu de cas est moins important, mais il y a de quoi avoir un sentiment de crise. Il en est de même avec le gouverneur de Tama. Chaque gouvernement local peut autoriser certaines mesures. C’est possible. Ils sont dans la situation d’avoir à préserver leur population parce qu’ils sont les plus près. C’est aussi la même chose pour Kyoto.

Dans le cas de Tokyo, le nombre est très important et les conséquences lourdes. Aussi nous décidons en en parlant rapidement.

Réponse du Dr. Omi

Comme vous le savez, avant de lancer la déclaration de l’état d’urgence, la gouverneure de Tokyo a envoyé un message très fort. Le rôle du gouvernement central est très important, mais sur le terrain, le rôle des gouverneurs préfectoraux est particulièrement important. Nous l’avons répété de nombreuses fois pendant les réunions d’experts.

Le message de la gouverneure était très fort, et avant de faire la déclaration, le niveau de contamination avait commencé à décroître. Le nombre de reproductions effectives était descendu à 0,83, je crois. Après avoir lancé la déclaration de l’état d’urgence, il est tombé encore plus à 0,56. Ensuite il est resté bas.

Je pense sans aucun doute que ce sont à la fois les messages des gouverneurs et la déclaration de l’état d’urgence qui ont eu un effet.

Si vous me demandez ce qui se serait passé sans déclaration de l’état d’urgence. C’est une question difficile. Je ne peux pas vous répondre à ce stade. Mais à l’époque, le système de soins était de plus en plus sous pression.

Si on réfléchit en ce moment, on peut se demander ce qui se serait passé avec des stratégies ciblées. On aurait pu le considérer. Mais en tant qu’expert, à l’époque, je pense que nous n’avions pas d’autres options que la déclaration. Nous l’avons faite à un moment charnière. Si nous avions attendu, nous aurions eu beaucoup de problèmes.

Sur les résultats, je l’ai souvent répété. Si on regarde l’exemple de l’Espagne, si on limite les contacts physiques entre les gens, je peux dire sans hésitation que le nombre de cas tombe.

Je pense donc que cela a été efficace pour 80%, Ensuite, la discussion de savoir si on a fait assez ou trop est un autre débat. Si vous me demandez si cela a servi, je vous répond que cela a servi jusqu’à un certain point.

Q : qu’en est-il des indicateurs. En déciderez-vous un par préfecture ?

Réponse du ministre de la reconstruction économique.

Je vais réfléchir à la façon d’évaluer les indicateurs. Le ministère de la Santé suit la situation en chiffres aussi, et il y a une différence entre les régions. Donc il faut réfléchir.

Ensuite, selon le stade dans lequel on se trouve, il faut agir différemment et faire ce que l’on pet pour revenir en arrière. Je prévois de renforcer les mesures. Et si en plus les indicateurs nous montrent ce qui ne va pas, nous pourrons facilement deviser des mesures appropriées.

Mais au bout du compte ce sont les préfectures qui vont décider ce qu’elles doivent faire dans leur préfecture. Tout dépend des discussions que nous aurons, et je pense que nous pouvons envisager un changement de la stratégie de base, au besoin.

Après cela, je ne pense pas définir des critères par préfecture, mais plutôt de manière globale, en tenant compte de leur situation. Il pourra donc y avoir une certaine marge de manoeuvre.

Réponse du Dr. Omi

Je suis d’accord avec le ministre. Les experts ne pensent pas dans ce sens. De plus, au cours de notre réunion, les gens ont exprimé de nombreuses opinion. Je pense que pour le moment beaucoup de gens s’intéressent à ce qui se passe à Tokyo. mais en fait, quand les experts font des suggestions, ils doivent le faire pour l’ensemble du pays.

Donc, plutôt que de raisonner par préfecture, nous pensons en terme de zones urbaines et zones/régions comparativement moins infectées. La question sera bien sûr de savoir comment, et c’est sur quoi nous allons travailler, plus en détail.

Réponse du ministre de la reconstruction économique.

Naturellement plus le nombre de cas augmente, moins le système médical peut y répondre. Bien entendu, le nombre de personnes infectées en ville augmente rapidement mais il y a plus de facilités d’accueil etc. Il faut donc que nous réfléchissions sur ces points.

Q : concernant les déplacements entre les préfectures, quelles mesures ? Et quand allez-vous monter l’équipe de lutte contre la discrimination.

Réponse du ministre de la reconstruction économique.

Tout va dépendre de la réponse aux mesures que nous mettons en place. Pour ce qui est du groupe de travail contre la discrimination, cela va se faire rapidement. J’espère le faire de manière parallèle.

Réponse du Dr. Omi.

Je l’ai dit à la Diète. Il y a plusieurs niveaux et règles.

De manière générale, je pense qu’il faut éviter de sortir des régions dans lesquelles le virus est en train de prospérer. Je pense qu’il faut aussi éviter d’aller d’un endroit où il y a peu de cas vers un endroit qui a beaucoup de cas. C’est ce que je suggère au gouvernement.

Dans les régions où le virus n’est pas actif, on n’a à mon avis pas besoin de se limiter dans ses déplacements.

Dans tous les cas, plutôt que les voyages… Quand on voyage, il y a des situations de « Trois F ». Cela peut arriver, par exemple avec des pots, restaurants. Les étudiants peuvent vouloir se détendre et boire de l’alcool. Il faut l’éviter.

Ensuite les voyages en groupes de personnes âgées sont source de complications s’il arrive quelque chose. Aussi, les repas à plusieurs avec de l’alcool sont un problème. Quelle que soit la préfecture, cela pose problème. En revanche si on fait cela en famille, on peut voyager.

Ensuite, aujourd’hui, les débats ont aussi porté sur quoi faire pour le Bon (la fête des morts qui se tient en juillet ou août). Il faut y réfléchir. Bref, je vous ai donné les principes de base et chacun doit prendre ses décisions en fonction de cela.

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