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2020-09-25 – Comité des experts

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Table des matières

Durant cette conférence de presse, le comité des experts explique la situation infectieuse, l’ouverture des frontières et les campagnes Go To.

Dr. Omi

Aujourd’hui nous avons ouvert la 10ème réunion du comité des experts et avons débattu sur beaucoup de sujets. Aujourd’hui, je vais faire cette présentation avec un membre du comité, M. Kobayashi, ainsi qu’avec le Dr. Saito qui fait partie du comité consultatif.

Aujourd’hui les sujets de discussion ont été les suivants :

  1. La situation infectieuse de ces derniers temps.
  2. La reprise des passages transfrontaliers.
  3. La vaccination (rapport intermédiaire).
  4. La campagne Go To Event
  5. Les mesures à partir de maintenant
  6. D’autres points.

Et aujourd’hui ce que je souhaite particulièrement partager avec tous concerne la mise en place par le gouvernement de la Go To Campaign dans tout le pays, sans la participation de Tokyo pour le moment. Ce n’est pas encore final, mais nous comprenons qu’il s’oriente dans ce sens.

Dans ce cadre, le comité des experts a réfléchi aux moyens de limiter le risque de contamination dans le cadre de la campagne Go To Travel. Le comité a travaillé intensément sur ce thème et a défini ce qu’il souhaite faire dire au gouvernement pour l’ensemble de la population. Cela se fait ainsi parce que le comité des experts n’a pas beaucoup d’occasions de s’adresser à la nation.

Nous souhaitons donc faire ces propositions, et c’est le premier thème que j’aborderai aujourd’hui. En plus de cela, nous allons présenter ici des résultats de recherches intéressants faits en université. C’est intéressant, et le dr. Kobayashi l’expliquera rapidement après. S’il y a des questions, nous y répondrons.

Situation infectieuse

Concernant la situation infectieuse, nous avons beaucoup discuté hier pendant le comité consultatif. Je suppose que les informations sont déjà bien partagées avec les médias, donc je ne vais pas développer beaucoup. S’il y a des questions, je répondrai ultérieurement.

S’il faut le dire de manière synthétique, du point de vue de l’ensemble du pays, le niveau de propagation du virus reste bas. Dans certaines préfectures, le virus reprend momentanément le dessus. Il arrive que de temps en temps un cluster fasse monter la courbe.

À ce propos… hier le comité consultatif n’en a pas beaucoup débattu. Mais aujourd’hui cela a fait partie des discussions… de nombreux clusters ont été détectés dans des lieux de résidence pour étrangers. Ces ressortissants se sont fait infecter sur des chantiers, etc. Mais quand ces personnes se font infecter, elles n’ont pas la même facilité d’accès aux soins que les japonais. C’est une réalité. Aussi, aujourd’hui, nous avons réfléchi à la façon de leur fournir et organiser le système de soins dans ces situations. C’est un des points qui ressortent de nos discussions aujourd’hui.

Je continue maintenant sur nos recommandations concernant les restrictions concernant les événements.

Sur le risque de propager le virus entre les régions

Le risque que le virus se propage quand on sort d’une région se mesure à partir de 3 indicateurs, si on simplifie l’explication.

  • Le premier indicateur est le nombre de cas par rapport au nombre d’habitants. C’est à dire, combien de personnes sont infectées par 100 000 personnes.
  • Ensuite, les comportements qui causent un accroissement du risque.
  • Après, il s’agit du nombre de voyageurs, ou ce que nous appellerions le flux de personnes.

Ces trois facteurs sont importants, et bien sûr, plus leurs chiffres montent, plus le risque est élevé.

C’est une évidence. Dans le cas où les régions concernées sont équipées dans une certaines mesures, sans aller jusqu’à limiter toute la population de coopérer, on put déjà réduire les risques si on demande aux participants d’éviter « les actions qui augmentent le risque d’infection ».

Donc, même si on ne limite pas de manière stricte le nombre de voyageurs, si on demande aux gens d’adapter leurs comportements, le risque de propagation du virus lorsqu’on permet des déplacements inter-régions peut diminuer.

En revanche, quand le virus est en train de se propager, le simple fait de demander aux gens d’éviter les comportements qui peuvent faire augmenter le risque de contagion ne suffit pas à prévenir la propagation du virus. Ce sera trop tard. Dans ce cas, il faut demande la coopération de l’ensemble des voyageurs pour limiter leurs déplacements.

En ce moment, le défi est de pouvoir continuer des activités socio-professionnelles tout en prévenant le virus. Donc il est particulièrement important de maintenir, dans la mesure du possible, le virus à un niveau qui permette de continuer la vie socio-économique.

Dans le cas où cela ne serait pas possible, il faudrait imposer des restrictions puisqu’on ne pourra pas à la fois avoir une activité socio économique et prévenir le virus.

Par conséquent, nous devons limiter le nombre de nos actions qui peuvent augmenter le risque d’infection.

En outre, et c’est un sujet dont nous avons beaucoup parlé aujourd’hui, si nous souhaitons diminuer une foule de voyageurs, il faut rendre possible les voyages de petite taille, avec des décalages dans le temps.

7 risques dans notre quotidien

Jusqu’à présent, nous avons défini les gestes barrières plus alpha, tels qu’éviter les « Trois F », ou ne pas crier. Depuis le mois de mars, nous parlons d’éviter le risque d’infection, de port du masque, de lavage des mains, des « Trois F » etc.

Mais jusqu’à présent, nous n’avons pas pu donner des exemples concrets. Aujourd’hui, nous pouvons présenter 7 cas de figure. Ceux-ci ont été recensés par l’équipe de surveillance des clusters, les hokenjos de chaque département. Les hokenjos sont en train de compiler ces informations, et aujourd’hui, nous présentons ce que nous avons pu confirmer jusqu’à présent.

Comme la campagne Go To pourrait commencer en octobre, nous informons le public avant cela, en passant par les outils du gouvernement.

Les informations suivantes sont ce que nous savons en ce moment, et dans le futur, nous en ajouterons d’autres.

Jusqu’à présent, nous parlions de clusters dans les centres de vie nocturne. Mais cela est en train de changer progressivement. Comme le virus peut se transmettre dans d’autres situations, nous demandons à chacun de porter leur attention sur ces points.

① Rassemblements à caractère social qui se font autour d’un verre d’alcool

Ce sujet est largement reconnu par les scientifiques. Nous pensons que les capacités d’écoute sont partiellement endormies avec l’alcool, et les gens ont tendance à lever la voix. Dans ce cas, des gouttelettes se propagent dans l’air.

De plus, l’alcool a tendance à diminuer les réflexes de prévention du virus. Quand on boit de l’alcool, on a tendance à se détendre, et le niveau de vigilance baisse.

Et dans ces situations, si on se trouve dans un endroit étroit, reste longtemps avec les mêmes personnes, et s’il y en a beaucoup, le risque d’infection augmente. Ces cas de figures nous ont été largement remontés. Ce sont des informations qui ont pu être constatées sur le terrain.

Le mot clef suivant est « milieu de la nuit ».

② Repas nocturnes

Selon les informations que nous avons eues, en comparaison avec les repas dans la journée, les repas qui s’accompagnent d’alcool pendant la soirée (nuit) augmentent le risque d’infection.

Nous avons pu constater que les gens se sont fait contaminer à des heures assez tardives dans la journée. Nous appelons donc chacun à être vigilants puisque le risque d’infection augmente plus pendant les repas du soir que de midi.

③ Les conversations sans masques

Après le travail ou pendant les pauses, il arrive que l’on enlève son masque tout en continuant à parler. Et cela peut arriver alors qu’on se parle de près. Nous avons enregistré des cas pour lesquels cela s’était passé ainsi.

Nous avons pu vérifier que le masque, et surtout le port du masque à très faible distance est important.

④ Après le travail et pendant les pauses

Ce point a été transmis par les personnes qui enquêtent sur le terrain, mais nous n’avons pas encore suffisamment de données pour prouver cela scientifiquement.

Selon les informations obtenues, le travail de bureau en soit n’est pas relié à un risque élevé de transmission du virus. Ce serait plutôt parce que l’on se rapproche des gens après le travail ou pendant les pauses que l’on risque de se faire infecter.

⑤ Vie commune en groupe

Ensuite, on ne peut bien sûr pas dire qu’il n’y a absolument aucun risque pendant l’école, mais ce sont surtout les activités de clubs, dans les dortoirs etc. qu’il y a des risques. Nous avons pu constater que c’est surtout le fait que de nombreuses personnes se trouvent ensemble dans un endroit fermé qui entraîne un risque accru.

⑥ Les exercices qui induisent une respiration accélérée

Il s’agit ici de choses dont on nous parle depuis longtemps.

⑦ Après et avant les activités de plein air

Les activités de plein air en soi n’entraînent qu’un risque faible, mais c’est ce qui se passe après et avant. Par exemple quand on se déplace en voiture ou va manger ensemble avant ou après.

Nous avons présenté ici 7 cas, mais nous parlerons d’autres cas plus tard.

Les recommandations du comité des experts

Le comité des experts a fait les recommandations suivantes.

(1) Conditions indispensables pour permettre à la fois des activités socio-économiques et la prévention du virus

Actuellement, il est nécessaire de permettre à la fois des activités socio-économiques et de prévenir le virus. Lorsqu’il n’est pas possible de contenir le virus, on ne peut pas avoir en même temps une activité socio-économique.

Nous appelons chacun à porter une attention particulière aux appels à la vigilance concernant les 7 « comportements qui peuvent entraîner un risque d’infection ». Plus particulièrement, chaque campagne Go To cherche à habituer la population à « une nouvelle façon de vivre ». Nous avons beaucoup discuté ce point aujourd’hui.

Ce serait vraiment dommage de gaspiller les impôts de la population qui servent à financer ces campagnes. Cet argent doit servir à habituer les gens à une nouvelle façon de vivre.

En outre, nous demandons de poursuivre l’analyse détaillée des clusters et de nous en donner les résultats rapidement.

(2) Promotion supplémentaire des « voyages de petite amplitude et à calendriers décalés »

Les voyages en soi sont un objet de plaisir.

Le comité des experts continue à recommander que les « voyages de petite amplitude et à calendriers décalés » soient la norme dans le cadre de la « nouvelle façon de vivre ». Nous souhaitons demander au gouvernement de promouvoir cette stratégie. Néanmoins, quand on voit le niveau d’encombrement pendant le dernier pont, cette notion de « voyages de petite amplitude et à calendriers décalés » n’est pas encore une réalité.

La dernière fois, nous avions expliqué que nous pourrions utiliser des prix dynamiques pour répartir le niveau d’encombrement des lieux. Donc, quand un endroit a peu de monde, faire des prix réduits plus importants pour motiver les gens à se répartir. Mais nous n’en sommes pas encore.

Ce projet pose certainement des problèmes de gestion de démarches. Et dans certains endroits, on nous a dit que cela était déjà le cas. Et nous sommes conscients qu’il y a déjà des choses en place. Cependant, il faut faire encore un peu plus pour que cela devienne une réalité. Il faut trouver un moyen de motiver les gens à avoir d’aller dans des endroits quand il y a moins de gens.

Pour le moment, les gens vont tous en même temps quelque part, et puis les gens quittent l’endroit en même temps. Dans ce cas, les entreprises, et les hôtels ont du mal à niveler. Pour eux aussi, le risque de contamination augmente.

Il faut aussi regarder du point de vue de la qualité de vie. Les personnes âgées sont nombreuses à ne pas avoir un travail défini. Il faut considérer des solutions qui inciteraient ces personnes à ne pas voyager en même temps que les jeunes générations, par exemple.

Sur ce point, le gouvernement dit qu’il fait déjà cela, et nous savons l’apprécier. Mais il faut vraiment faire encore un peu plus, puisque nous essayons de faire les choses bien. Nous avons écrit que ce sera peut-être difficile à faire. Mais on doit pouvoir faire quelque chose dans le cadre des campagnes Go To, mais aussi en dehors, car après tout nous ne sommes pas limités. Cela, notamment parce qu’on utilise les impôts pour les financer. Jusqu’à présent, nous avons utilisé cette opportunité pour améliorer le fonctionnement de la société japonaise. Il me semble que c’est maintenant un consensus national.

Le comité des experts est tout à fait conscient et comprend que ce n’est pas simple, mais nous avons demandé au gouvernement de s’accrocher dans ce sens.

Il faut penser à la fois dans une perspective de long et moyen terme, mais ne pas attendre. Car les fêtes de fin d’année approchent. Nous n’avons pas le temps de traîner, et souhaitons que cela se fasse donc rapidement.

Ensuite, pour finir sur ce point… Il ne suffit pas d’encourager la population. Il faut encourager cette pratique auprès des entrepreneurs, parce que si les entreprises n’intègrent pas ce mode de fonctionnement, nous n’y arriverons pas. Les « voyages de petite amplitude et à calendriers décalés » concerne le Japon dans son entier.

Cela concerne les fonctionnaires, les entreprises, les particuliers. (NdT : le document de support de conférence parlait des fonctionnaires, mais voulait dire l’État, et le Dr. Omi a changé le terme pendant la conférence de presse)

(3) Se préparer pour la propagation du virus

Si le virus se propage, il faudra restreindre les activités socio-économiques. Pour cela, il faut contenir le virus pour qu’il reste à un niveau infectieux équivalent au niveau 2 dans l’ensemble du pays. Les préfectures ont la responsabilité d’évaluer la situation de leur région.

Sur ce point, comme recommandé par ce comité jusqu’à présent, il faudra que les gouvernements locaux et le gouvernement central annulent sans hésitations les événements ou retirent les préfectures concernées par la campagne Go To Travel. Chaque préfecture à sa façon de faire, et il faudra aussi en tenir compte. Elles doivent opérer un suivi (monitoring), et si elles évaluent que la situation infectieuse est passée à 3, ou que le système médical est sous tension, elles devront prévoir qui pourraient inclure d’annuler les événements, ou retirer leur région de la campagne Go To Travel. Ces mesures devront être prises sans hésitations.

Le comité des experts a fait ces recommandations aujourd’hui.

Je change de sujet.

Comme je l’ai expliqué en introduction, de nouvelles données vont sans aucun doute susciter l’intérêt des chercheurs présents ici. Je laisse la parole à un membre du comité, le Dr. Kobayashi.

M. Kobayashi

Les professeurs Tsutomu Wanabe du département économique de l’Université de Tokyo, Tomoyoshi Yabu du département des études commerciales de l’Université de Keio ont produit ce graphe.

IMG - Analyse du comportement de la population
Analyse du comportement de la population

Il s’agit d’un document a fait l’objet d’une publication conjointe en août.

Ce graphe montre combien de personnes ont évité de sortir. Les différences de couleurs correspondent aux facteurs qui expliquent le comportement.

L’axe vertical représente l’indicateur (taux de) personnes restées chez elles. Plus on monte vers le haut, plus le nombre de personnes qui restent chez elles est important.

L’axe horizontal représente les dates. Les données ont été recueillies entre les mois de janvier et juin. Le niveau 0 sur l’axe vertical représente l’état d’avant le début du coronavirus, pendant lequel les gens ne restaient pas chez eux.

Donc plus la courbe progresse dans le temps, plus on voit le nombre de personnes qui sont restent à la maison augmente.

Maintenant, concernant les couleurs, que représente cette couleur rouge ? Cela correspond à l’efficacité de la déclaration de l’état d’urgence.

La couleur bleue marine correspond aux mesures de fermeture dans les écoles.

Le bleu plus clair montre l’effet des annonces du gouvernement, et autres modes de communication. Il s’agit de la part de la population qui a écouté ces informations, et s’est fait sa propre opinion et a pris de manière spontanée la décision de ne pas sortir.

Enfin, en tout en dessous de ce bleu, la partie quadrillée en gris correspond au nombre de personnes qui sont restées chez elles en réaction à la nouvelle de nouveaux cas.

Ce que je souhaite expliquer ici, c’est que le rouge et le bleu marine représentent l’efficacité directe des mesures du gouvernement. La grande partie en bleu clair et gris est l’effet de la diffusion et l’échange d’informations.

Ce que l’on peut comprendre, c’est que dans environ 70 ou 80 % des cas, les gens ont réagi et décidé de leur plein gré en fonction du partage d’informations.

L’application directe des mesures n’a eu qu’un effet dans 20% des cas.

Cela signifie que si on donne les informations de manière correcte, le comportement des gens peut changer. C’est l’information que nous donne ce graphe. Les conclusions des recherches des professeurs Watanabe et Yabu expliquent qu’en fait, les effets des mesures pour restreindre les sorties sont approximativement les mêmes au Japon et aux États-Unis.

Aux États-Unis, la restriction de sortie est accompagnée de mesures punitives et est obligatoire. Mais au Japon, même sans avoir fait une déclaration d’urgence sans mesures punitives, les effets directs des mesures n’ont pas eu d’effets radicalement différents en matière de limitation des sorties.

En conséquence, ce qui est important, c’est vraiment de se concentrer sur une diffusion exacte des informations. C’est ce qui va se traduire en comportement. Nous pensons que pour cette maladie infectieuse, c’est un point clef.

Q & R de la presse

En fonction du temps disponible, cette partie sera traduite dans un article séparé, après la traduction de la conférence de presse du ministre Nishimura, afin de mettre les informations les plus attendues en ligne rapidement.

Tokyo devrait-elle être exclue de la campagne Go To Travel ?

Q : Dans les documents que vous présentez aujourd’hui, j’ai l’impression que le taux d’occupation des lits réservés pour les cas COVID-19 à Tokyo, le nombre de personnes en observation, et le pourcentage de personnes dont on ne connait pas l’origine sur la dernière semaine reflètent plutôt un stade 3. Ne vaudrait-il pas mieux exclure Tokyo ?

Comme plusieurs indicateurs à Tokyo semblent pointer vers un stade infectieux de niveau 3, vous me demandez si Tokyo se trouve au stade 3. Jusqu’à présent j’ai expliqué que la façon de décider des stades prennent en compte des indicateurs, et les décisions regardent la situation globale. Au bout du compte c’est le gouvernement de Tokyo qui va prendre la décision. Je ne suis pas la gouverneure Koike. Au sein du comité des experts, nous échangeons aussi sur ce sujet de temps en temps.

C’est vrai qu’une partie des indicateurs a aussi atteint le stade 4 à un moment donné. Progressivement, il y a des indicateurs au stade 3. Cependant, et il me semble que j’en avais aussi parlé la dernière fois, le gouverneur Hirai connait bien la situation sur le terrain. Il faut regarder la capitale et les régions, et ce sont deux choses différentes. Dans la capitale, la tension dans le milieu hospitalier est l’indicateur le plus important. En revanche, dans les régions, c’est l’apparition de cas qui pose le plus de problème.

De ce point de vue, à Tokyo, le nombre de cas graves est en train d’augmenter légèrement. Mais ce n’est pas autant qu’avant. C’est aussi vrai que l’état du système médical est important, et il va falloir suivre cela. Mais pour le système médical, plusieurs des indicateurs sont à un niveau satisfaisant. Nous n’évaluons pas la situation infectieuse à Tokyo comme étant une situation de tension où la capitale est complètement dans le stade 3. Ce n’est pas un stade 3 complètement. Si vous me demandez « alors à combien », je ne pourrais pas vous répondre facilement. Mais selon nous, ce n’est pas un niveau 3 à 100%.

Comment la décision d’ouvrir aux étrangers est-elle prise ?

Q : La deuxième question concerne les déplacements internationaux. Pendant la première vague, on avait contenu le virus en provenance de Wuhan, mais parce que le virus était arrivé de l’Europe. C’est ce qui avait causé la déclaration de l’état d’urgence. En ce moment, le virus a tendance à moins se propager. Dans cette situation, quelle a été l’opinion des experts sur cette question ?

Votre question porte sur le fait que la première vague d’infections venait de Wuhan, et c’était calmée. Mais après quelques temps, nous avons eu besoin de faire une déclaration d’urgence après une vague en provenance de l’Occident. Vous nous demandez comment nous avons décidé.

Cette fois, le gouvernement a proposé des quotas qui seront progressifs. Ensuite, ces personnes doivent se soumettre à un test de dépistage. En plus de cela, il faut aussi faire un test de dépistage à l’arrivée au Japon. Ensuite, il y a ce qu’il faut faire quand on arrive sur le lieu de séjour. Il y a plusieurs couches de mesures. Comme le gouvernement s’est engagé à prendre ces mesures, nous sommes d’accord et pensant que c’est une bonne chose.

Néanmoins, pendant la réunion du comité des experts, nous avons aussi débattu sur le fait que même si on fait des tests PCR, on ne détecte pas tous les cas. Le test de dépistage pourrait être négatif au moment de l’arrivée au Japon, même en étant infecté. Il y a des risques suffisants pour que cela arrive. Aussi, certains membres du comité ont suggéré que si le virus progresse, il faudra considérer d’ajuster ces règles. Mais le gouvernement a expliqué que ce n’était pas une décision qu’il prenait pour faire n’importe quoi comme accroître les quotas au fur et à mesure.

Dans ce cas, si c’est géré correctement, cela nous donnera aussi la possibilité d’évaluer l’efficacité des mesures aux frontières, et c’est ce que nous allons faire.

Qui décidera quoi pour les vaccinations et qui paiera ?

Q : Ma question concerne la synthèse intermédiaire concernant les vaccins. Je suppose que l’État et les préfectures ont décidé quel est leur rôle. Est-il correct de comprendre que cela va se décider au niveau des municipalités ? Ensuite, cette information n’est pas dans votre rapport. Les personnes qui se feront vacciner auront-elles à payer les frais de vaccination ?

Concernant le rapport intermédiaire sur les vaccins, avant que le Dr. Saito ne l’explique, je souhaite dire quelques mots. Nous avons changé un peu la façon de nous exprimer en comparaison avec ce que les experts avait écrit dans leur rapport. Nous n’avons pas changé grand-chose. Mais ce qui sort de ce rapport, c’est que les municipalités vont jouer un rôle important.

Le gouvernement doit donner des instructions sur la façon dont le virus sera administré. Cela se fera-t-il par groupes, de manière individuelle ou une combinaison ? Ensuite, il y a le problème de la chaîne de froid. C’est une expression que peu de gens connaissent. Si le vaccin n’est pas préservé à une température suffisamment froide, il perd son efficacité. C’est un problème de logistique. Même si nous avons pratiquement clarifié les responsabilités, il reste encore plusieurs problèmes à régler sur le terrain, dans chaque municipalité.

Le rapport intermédiaire ne mentionne pas ces problèmes. Donc, il ne s’agit que d’un rapport intermédiaire, et la solution aux problèmes dont nous venons de prendre conscience aujourd’hui sera publiée dans la dernière version du dossier. À l’heure actuelle, c’est trop tôt. De plus, les municipalités soient aussi savoir beaucoup de choses. Le gouvernement et le comité des experts vont travailler sur ce point.

Concernant le coût pour les personnes qui se feront vacciner. Le document du ministère de la Santé ne précise pas ces informations.

Sur le graphe des raisons pour rester chez soi

Q : Concernant le graphe des raisons pour rester chez soi, avez-vous pu identifier quelles sources d’informations étaient utiles. Par exemple la TV ou les autres médias ?

Nous n’avons pas d’informations aussi détaillées. L’analyse n’a pas porter sur les modes d’informations. Nous prévoyons d’analyser pourquoi/comment les informations ont été efficaces. Mais pour le moment, nous n’avons pas ces informations.

Q : Pour permettre la reprise des activités socio-économiques et prévenir le virus en même temps, il faut que la population comprenne les enjeux. Mais sur le plan national, les informations sur le nouveau coronavirus sont tellement peu nombreuses que les gens ne comprennent pas. Aussi, certains pointent que si cela continue comme cela, les gens ne suivront plus les règles du nouveau mode de vie. Ces derniers temps, les gens s’intéressent aux effets secondaires du nouveau coronavirus. Pourriez-vous nous dire ce que nous savons, ce que vous surveillez. J’aimerais en savoir plus alors que l’intérêt des gens sur ce sujet est en train de diminuer.

Vous me pointez que l’information sur le virus ne suffit pas pour que les gens comprennent que c’est important. De fait, nous avons débattu sur les effets secondaires de cette maladie pendant le comité des experts. Sur le virus, nous avons publié beaucoup d’informations. Mais vous pointez que cela ne répond pas nécessairement au besoin de compréhension de chacun. Ce point concerne la risque communication, qui se rappelle à moi au quotidien.

Par exemple, sur la page du ministère de la Santé, il y a plein d’informations. Il y en a tellement que les gens ne savent pas quelle information regarder. Ensuite, en temps normal, dans l’ordre, les personnes attrapent le virus, ils commencent à avoir des symptômes, et il y a toutes sortes de symptômes. Il y a des gens qui ont des symptômes légers, ou lourds, il y a ceux qui vont mieux rapidement, et ceux qui se font hospitaliser. S’ils sont hospitalisés, il faut voir comment suivre leur situation. Ensuite est-ce qu’ils vont mieux ou pas.

Je pense que les explications sur ce qui se passerait si on attrape la maladie étaient insuffisantes. Aussi, le comité des experts, le comité consultatif, le ministère de la santé sommes en train de créer des « fact sheet » (fiches descriptives de la situation). Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas. Mais nous sommes tous en train de compiler des fiches faciles à comprendre sur le virus. Ce sont des fact sheets.

Nous sommes en train de travailler sur ce point.

Ensuite, le Dr. Kobayashi en a parlé. Il y a ce que ces deux chercheurs ont trouvé. Ils ne se sont pas basés sur les données préparées par le gouvernement. Nous avons ces résultats, et il faut le transmettre aux gens. Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas. Mais si le gouvernement et les experts ont choisi de présenter ce graphe, c’est parce que ces données ont beaucoup de signification. À mon avis, il y en a 3.

La première est qu’il prouve qu’il faut fournir des informations correctes. La deuxième. Au Japon nous avons plusieurs types de mesures. Les défis sont nombreux et on continue à en débattre, et il va falloir coopérer pour y répondre. Par exemple, il y a le cas de Taiwan qui est exceptionnel. On se demande pourquoi il n’y a pas de taux de mortalité élevé.

Lorsque nous avons analysé cela, nous avons découvert que la gestion du système médicale, des assurances, le monitoring, mais qu’il y a aussi un autre point important. Nous pensons que l’attention que portent les japonais à leur santé a également joué. Toutefois, lorsque le virus s’est propagé, les gens savaient tous ces points. Je veux dire qu’au moment où le virus a commencé à se propager, les gens ont reçu des informations. Je pense que les gens ont pris conscience et leur comportement a changé. Et bien sûr il y a eu la déclaration de l’état d’urgence qui a amené des résultats directs. Et ensuite aussi, nous pensons que cela a eu un effet indirect. Mais nous pensons que les japonais sont attentifs à leur santé et cela a joué. C’est à prouver, nous ne sommes pas encore sûrs.

Ensuite, j’ai expliqué que quand le niveau d’infection est bas, on peut tenir des activités économiques sans avoir à prendre trop de mesures. Cependant, ce que je remarque, c’est que la population continue à être consciente des risques. Nous sommes dans une période de décroissance du nombre de cas. À ce niveau, nous n’avons pas d’empêcher les gens de faire certaines choses, parce que le niveau infectieux est inférieur.

Aussi le fait de proposer ce graphe juste avant le lancement de la campagne Go To pour tout le pays a un sens.

Quel engagement de l’État ?

Q : Sur les recommandations. Une fois que l’on commence un projet, il me semble que c’est particulièrement difficile de changer de direction. Concernant les recommandations, y a-t-il un engagement de la part de l’État. ? Et si on ne respecte pas, que va-t-il se passer ?

Il n’y a pas d’engagement. Tout d’abord, le rôle du comité des experts est de faire des propositions au gouvernement. Le gouvernement prend les décisions finales de les appliquer ou pas. C’est le principe de base. Mais si on me demande si cela correspond à un engagement… Si c’était le cas, il faudrait se demander quoi faire du comité des experts.

Nous avons créé les stades par ce qu’il faut éviter à tout prix de passer à une déclaration de l’état d’urgence.

Dans ce cadre, même aujourd’hui, nous pouvons dire quelque chose. Mais même s’il n’y a pas de risque infectieux, lorsque le niveau infectieux atteindra 3 ou 4, il faudra agir sans hésiter. Le gouvernement nous a aussi expliqué qu’il ne s’obstinera pas inutilement dans une direction une fois qu’il aura décidé quelque chose. C’est pourquoi le comité des experts a exprimé son accord sur les décisions. Et notre comité a décidé d’éviter dans la mesure du possible de relancer une déclaration de l’état d’urgence. C’est pour cela que nous avons ajouté le stade 3.

Donc, sur ce point, s’il y a des signes avant-coureurs évidents, il sera notre responsabilité en tant qu’experts du comité de le dire au gouvernement et au monde économique. C’est ce que je pense en ce moment.

Sur la logique, certains pourraient dire que « comme on a commencé… » Mais dans la situation présente, et après nos délibérations, même notre expert du domaine économique, le Dr. Kobayashi, a soutenu cette décision. Et si cela devait arriver, le comité des experts dira quelque chose.

Dr. Kobayashi : je pense exactement de la même manière. Le gouvernement ne peut pas nous faire de promesses. Lorsque le virus reprendra du terrain, le comité des experts et du monde économique débattra sur la question. Nous communiquerons alors au gouvernement les résultats, qui correspondront à ce que nous pensons qu’il faut faire. Nos délibérations sont publiées, et ce que nous aurons dit est et restera par écrit.

Ensuite, personne dans le comité des experts ou parmi les japonais ne souhaitent une déclaration de l’état d’urgence. C’est pour cela que nous souhaitons que les gens soient conscients aussi de ces 7 points pendant leurs voyages. Nous l’avons écrit. Les voyages sont un des plaisirs attendus de la vie. Ce sont des choses pour se détendre. C’est pour cela que nous encourageons les gens à comprendre et éviter les situations à risque d’infection.

Dans la situation présente, nous nous concentrons sur la prise de conscience pendant que nous ne sommes pas au milieu d’une épidémie. La prise de conscience des gens est un facteur essentiel. C’est ce que ce graphe nous dit, et c’est ce sur quoi nous portons notre attention. Mais nous parlons aussi du pire des cas, et c’est pour cela qu’il y a des indicateurs.

Les mesures pour éviter les voyages groupés sur une même période

Q : Concernant les recommandations. Vous nous présentez ces recommandations avant le lancement des campagnes Go To. Ensuite vous avez dit que les mesures de gouvernement pour inciter les gens à ne pas partir en même temps et en grands groupes ne sont pas suffisantes. Pourriez-vous expliquer plus préciser ce que vous pensez être approprié dans ce sens ? Le gouvernement a répondu qu’il faisait déjà cela. De quoi parle-t-il et pourquoi pensez-vous que cela ne suffit pas ?

Concernant la façon de motiver et les raisons pour faire ces recommandations, je laisse la parole au Dr. Kobayashi. Avant cela, comme je l’ai dit en introduction, le gouvernement est en train de s’organiser pour lancer les campagnes sans inclure Tokyo. Le ministre du tourisme l’a aussi dit. Comme il y a encore quelques jours, si le virus augmente de manière abrupte, on annulera tout. Mais de manière générale, la préparation avance dans ce sens.

Dans ce contexte, je l’ai répété, mais nous parlons aussi des 7 points à risque d’infection. Et nous sommes en train d’étudier cela, donc ce ne sont pas les seuls cas. Au moment du Obon, nous avons aussi fait une déclaration. Et nous avons besoin d’informer la population. Il y a des choses que nous ne savons pas encore, et nous devons communiquer ce que nous savons et expliquer ce que nous ne savons pas encore, insister sur le fait que ces données ne sont pas finales parce que nous n’avons pas 100% de preuves pour tout. Nous pouvons le dire, et le gouvernement ne peut pas le dire. Donc c’est notre rôle de le dire et c’est pour cela que nous présentons nos recommandations et le graphe.

Réponse du Dr. Kobayashi.

Ce que l’on peut faire, c’est mettre en place un système de prix dynamique. Dans la pratique, ce serait de faire baisser les réductions les jours où le produit touristique etc. est trop plein. En semaine, augmenter le taux de réduction lorsqu’il y a moins de monde. Ou on pourrait faire en sorte que la campagne Go To ne soit pas disponible pendant les jours fériés, et accepter les prix Go To seulement les jours de semaine. Nous avons de nombreuses façons de faire.

Bref, quand il y a moins de monde, faire baisser les prix et les augmenter quand il y a du monde. Nous avons proposé que cela se fasse dans le cadre de la Go To campaign.

Le gouvernement a répondu que les prix dynamiques existaient déjà pour les hôtels, les prix de billets d’avion etc. C’est vrai que pour les hôtels, quand il y a une forte demande, le prix des hôtels triple et quand il y a moins de monde, les chambres sont moins chères. Mais cela ne permet pas encore de répartir les voyages.

Il faut faire plus pour que les japonais puissent prendre des vacances de manière répartie.

Mais le gouvernement a expliqué que c’est difficile car les annulations ont un coût. Ensuite, il y a le problème d’égalité de traitement de la population pour pouvoir autoriser les voyages le week-end et en semaine. Comme ces projets utilisent les impôts de la population, il faut tenir compte de l’égalité.

Nous n’avons pas pu en parler pendant les délibérations du comité des experts, mais je m’en suis rendu compte après. Il faut se souvenir que le besoin de répartition a pour but d’éviter de transmettre le virus.

Pour les voyages, nous demandons qu’il y ait une répartition des voyages et que les gens s’y habituent. Et c’est un sujet rentre dans les considérations d’intérêt national. Nous utilisons les impôts pour cela, donc c’est une logique qui est fondée. Aussi, plutôt que de réfléchir en termes de voyages en semaine ou le week-end, il faut réfléchir à des mesures de motivation en termes d’intérêt national. C’est ce que je pense en ce moment. La campagne Go To va continuer jusqu’en janvier. Ensuite, il y aura les vacances de printemps, les voyages de fin d’études etc. Ceux-ci ne sont pas encore inclus dans notre planification. Nous devons construire un système qui permettra aussi ces voyages du printemps.

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