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2022-05-05 Premier ministre à Londres

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Table des matières

Cette conférence avait eu lieu le 5 mai 2022. Le Premier ministre japonais décrivait ici les efforts du Japon pour maintenir la paix, en particulier en Asie. Cette fois, les sujets abordés sont les suivants :

  • De nouvelles sanctions contre la Russie,
  • Les accords et discussions avec les différents pays que le Premier ministre Kishida a visités,
  • L’évolution concernant la zone « indo-pacifique libre et ouverte »,
  • Le futur assouplissement des mesures COVID, y compris pour les frontières,
  • etc.

Discours du Premier ministre

En conclusion de ma visite en Asie du Sud-Est et d’Europe, je suis heureux d’avoir pu de nouveau visiter le Royaume-Uni, qui avait été le premier pays que j’avais visité après avoir été nommé Premier Ministre.

Il s’agit de ma cinquième rencontre avec le Premier Ministre Johnson. Nous avons échangé en profondeur sur la situation en Ukraine, etc. Parallèlement, le Premier Ministre m’a expliqué que d’ici à fin juin 2022, le Royaume-Uni lèvera les restrictions à l’importation des produits alimentaires fabriqués au Japon. Il s’agit d’une décision qui apportera des encouragements aux régions sinistrées. Nous accueillons cette information avec une énorme gratitude.

Je souhaite remercier du fond du cœur le Premier Ministre Johnson et le peuple britannique pour leur accueil chaleureux.

L’ensemble de la communauté internationale se trouve actuellement à un carrefour historique majeur. Alors que nous arrivons à un moment critique pour mettre fin à l’agression de la Russie en l’Ukraine, et pour défendre la paix et l’ordre, je viens de rendre visite à nos partenaires en Indonésie, au Vietnam et en Thaïlande, qui sont des partenaires stratégiques en Asie, en Italie et au Royaume-Uni qui sont également membres du G7, ainsi qu’au Vatican, dans le cadre d’une visite afin de maintenir la paix.

En réponse à la situation en Ukraine, le G7 a joué un rôle central en dirigeant les efforts de la communauté internationale. Il est maintenant temps de consolider davantage notre unité dans le G7, afin de préserver la paix et l’ordre dans le monde.

Le Japon présidera le G7 l’an prochain. À ce titre, et dans cette perspective, j’ai rencontré à Tokyo le Chancelier allemand Olaf Scholz, et pendant mon voyage à l’étranger, j’ai rencontré le Premier Ministre Johnson et le Premier Ministre Draghi.

Nouvelles sanctions contre la Russie

C’est ainsi qu’en collaboration avec le G7, j’annonce ici de nouvelles sanctions additionnelles qui formeront les quatre piliers sur lesquels nous augmenterons la pression sur la Russie.

  • En premier lieu, environ 140 personnes supplémentaires feront l’objet d’un gel des avoirs.
  • En second lieu, les interdictions d’exportation qui s’appliquent déjà aux entités militaires russes seront élargies et concerneront 70 organisations supplémentaires.
  • Le troisième pilier consiste à interdire les exportations vers la Russie de produits de technologie de pointe, tels que les ordinateurs quantiques.
  • La quatrième sanction consiste à élargir la portée du gel des avoirs des banques russes.

J’ai expliqué au Premier Ministre Johnson et au Premier Ministre Draghi comment notre pays gérait la situation, y compris concernant ces nouvelles sanctions. Tous deux ont exprimé leur haute appréciation concernant les mesures que le Japon prend contre la Russie. Chaque dirigeant a confirmé qu’il fallait continuer à renforcer des mesures strictes avec le G7 et qu’il était nécessaire d’aider de différentes manières l’Ukraine. Ce fut une réunion significative qui conduira au renforcement de la coopération du G7 à l’avenir.

Sur les discussions avec les pays européens

Ensuite, je leur ai expliqué que, comme seul membre du G7 en Asie, le Japon a travaillé jusqu’à présent avec chaque pays, y compris d’Asie, afin de répondre à la situation en Ukraine, et que la communauté internationale ne pourra pas maintenir les mêmes relations qu’autrefois avec la Russie.

En outre, les dirigeants du G7 ont pu confirmer qu’ils continueront à travailler ensemble pour appliquer des sanctions sévères contre la Russie et apporter un soutien supplémentaire à l’Ukraine dans divers domaines. La réunion a été significative et permettra de renforcer la coopération du G7 à l’avenir.

Sur les discussions avec les pays d’Asie

De même, comme seul membre du G7 en Asie, le Japon a encouragé les autres pays d’Asie à réagir à la situation en Ukraine et a expliqué que la communauté internationale ne pouvait pas continuer à entretenir les mêmes relations avec la Russie qu’auparavant.

Lors de ma visite dans les trois pays d’Asie du Sud Est cette fois, j’ai expliqué que l’agression de la Russie contre l’Ukraine a ébranlé les fondements mêmes de l’ordre international, y compris en Asie, et qu’il est important que la communauté internationale réagisse en restant unis. J’ai donc essayé d’obtenir le plus possible leur compréhension et leur coopération. En conséquence, avec chacun de ces États, nous avons confirmé que nous ne pouvions autoriser à quelques niveaux que ce soit un changement unilatéral de l’état actuel par la force et qu’il fallait respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale. Je pense que les discussions sincères avec chacun de ces chefs d’État se sont avérées très utiles.

L’agression de la Russie n’est pas seulement un problème européen. Elle pose un problème pour l’équilibre international, y compris dans la région Indo-pacifique. Nous ne pouvons pas autoriser un changement par la force du statu quo de la région. C’est justement parce que nous sommes confrontés à cette crise que notre pays doit porter haut la bannière pour un « Indo-pacifique libre et ouvert ». Pendant ma visite, nous avons réalisé des progrès concrets en matière de coopération dans ce but.

Sur les accords avec les partenaires du Japon en Asie

Dans le domaine de la sécurité maritime, nous avons décidé de commencer à envisager la fourniture de navires de patrouille à l’Indonésie. Nous faciliterons aussi le soutien à l’amélioration des capacités de la police maritime vietnamienne.

Nous apporterons aussi un soutien à l’expansion du port indonésien de Patin Bang, au développement des infrastructures le long du corridor Est-Ouest de l’Indochine et à d’autres projets qui amélioreront la connectivité dans la région.

En outre, dans le domaine de la coopération en matière de sécurité et de défense, nous avons signé un accord sur les équipements de défense avec la Thaïlande, et nous sommes convenus d’approfondir la coopération avec l’Indonésie et le Vietnam. Avec l’Italie et le Royaume-Uni, nous avons également convenu de promouvoir davantage la coopération, par exemple, en organisant des exercices d’entraînement conjoints. Nous pouvons nous féliciter particulièrement de l’accord général conclu avec le Premier ministre Johnson sur les négociations d’un accord de facilitation entre le Royaume-Uni et le Japon.

Hier, nous avons également abordé l’augmentation des tensions dans l’Asie de l’Est, notamment en ce qui concerne le lancement par la Corée du Nord de missiles balistiques en mer du Japon. Nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il s’agit de tentatives unilatérales de modification par la force du statu quo dans les mers de Chine orientale et méridionale. Nous avons aussi convenu de coopérer au sujet de la Corée du Nord, y compris sur la coercition économique, les enlèvements, et les missiles et armes nucléaires.

Les projets de la zone Indo-pacifique libre et ouverte

Notre pays est particulièrement reconnaissant de l’intérêt et l’implication dans la région Indo-pacifique des pays européens tels que l’Italie et le Royaume-Uni, qui sont des pays partageant les mêmes idées et valeurs universelles que le Japon. Afin de construire ensemble l’avenir de la région, le Japon souhaite travailler sur une zone « Indo-pacifique, libre et ouverte » en étroite collaboration avec ces pays alliés ou partenaires.

Dans le cadre de ces efforts, le président Joko d’Indonésie a convenu, au cours de ma visite, de travailler avec moi pour promouvoir la « Communauté asiatique à émissions zéro » que j’ai proposée. De même, j’ai également entamé de telles discussions en Thaïlande et au Vietnam, marquant ainsi la première étape vers la mise en œuvre concrète de ce projet. Nous mènerons par conséquent des efforts réalistes de décarbonisation de l’Asie.

Sur le concept de nouveau capitalisme

Lors de ma visite, j’ai également échangé avec le Premier Ministre Johnson et le Premier Ministre Draghi sur mon projet de nouveau capitalisme.

Nous devons être forts nous-mêmes pour défendre le libéralisme et la démocratie, qui sont mis à rude épreuve par les régimes autoritaires.

À cet effet, nous ferons évoluer le capitalisme vers une nouvelle forme de capitalisme. Plus précisément, nous devrions transformer en moteurs de croissance les inégalités croissantes et les déséconomies externes telles que le réchauffement climatique, au lieu de considérer comme des obstacles. L’idée est de parvenir ainsi à réaliser une croissance inclusive, durable et forte, grâce à de nouveaux partenariats entre les secteurs public et privé, et par la poursuite du double objectif de croissance par la résolution des problèmes et la création de nouveaux marchés.

Les deux premiers ministres, ainsi que le président américain Biden, ont exprimé leur appréciation de ces idées, me disant qu’ils étaient conscients de faire face exactement aux mêmes problèmes et qu’ils partageaient mon opinion.

À propos de la conférence à la City

En outre, ce matin, j’ai présenté mes idées sur divers thèmes en matière de politique économique lors d’une conférence dans le quartier financier mondial de la City. À cette occasion, je soulignais que « le Royaume-Uni et le Japon resteront des partenaires solides » et que « le Japon est un pays ouvert dans lequel je souhaite qu’on investisse en toute confiance », ce qui a été accueilli favorablement et positivement par les acteurs sur les marchés.

Durant cette conférence, j’ai abordé la vision et du plan de mise en œuvre du nouveau capitalisme que nous finaliserons d’ici juin. J’y ai présenté les sujets tels que les investissements en ressources humaines, technologiques et scientifiques et dans les start-up. J’ai non seulement abordé ces sujets dont j’avais déjà parlé, mais encore des points tels que

  • le soutien actif à la mobilité de la main-d’œuvre en renforçant l’investissement dans l’éducation et la formation, y compris les emplois secondaires et le double emploi, et la requalification,
  • un « Plan de doublement du revenu des actifs » par une expansion radicale de l’utilisation des plans NISA,
  • une initiative politique pour attirer les investisseurs des secteurs privés et publics qui financeront en 10 ans les 150 000 milliards de yens de la transformation verte, la réalisation d’une gestion budgétaire dans une perspective à plus long terme, et la réalisation d’un centre financier international.

Calendrier diplomatique

Quand je rentrerai à Tokyo, je m’entretiendrai dès le 11 mai, le Premier ministre de Finlande, M. Sanna Marin, le 12 mai, le président du Conseil européen, M. Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne Mme Ursula von der Leyen. Le calendrier diplomatique sera chargé puisque le 23 mai se tiendra le sommet Japon / États-Unis avec le Président Biden, le 24 mai, le Japon organisera le sommet des chefs d’État du Dialogue quadrilatéral pour la Sécurité(*) et les chefs d’État de plusieurs autres pays d’Asie du Sud-est devraient se rendre au Japon dans le courant de ce mois.

(*) Quadrilateral Security Dialogue ou QSD ou Quad qui comprend le Japon, les États-Unis, l’Australie et l’Inde

Il s’agit de surmonter la crise ukrainienne et de défendre la paix et l’ordre, la liberté et la démocratie. En outre, nous devons aborder la réforme des Nations Unies, le désarmement et la non-prolifération nucléaires, les questions énergétiques et climatiques et la croissance durable de l’économie mondiale. Sous différents aspects, le monde se trouve à un carrefour historique. Le Japon souhaite contribuer le plus possible et apporter son originalité à la communauté internationale. C’est dans un contexte de forte détermination du peuple japonais qu’en qualité de Premier ministre, je le ferai entrer de plain-pied dans une nouvelle ère de la diplomatie réaliste.

Je remercie tous mes concitoyens pour leur compréhension et leur coopération à cet égard.

Questions de la presse

Ce voyage va-t-il influencer la gestion de la situation en Ukraine et avec la Chine ?

Monsieur le Premier Ministre, bonjour. Vous mettez fin aujourd’hui à l’intégralité de votre itinéraire de déplacement à l’étranger dans six pays, y compris le Vatican. Que faut-il retenir de votre voyage, qui vous a mené de l’Asie à l’Europe ? Ensuite, une fois de retour au Japon, vous aurez encore un programme diplomatique chargé, y compris avec la visite du président Biden au Japon et la tenue du Quad. Comment les résultats de ce voyage vont-ils influencer la politique à venir en matière de gestion de la situation en Ukraine et de relation avec la Chine ? Merci.

Tout d’abord, la communauté internationale se trouve à un carrefour historique majeur. C’est dans ce contexte et dans le but de « maintenir la paix » que j’ai visité ces six pays d’Asie du Sud-Est et d’Europe et j’ai le sentiment d’avoir obtenu des résultats solides.

Le but est de maintenir la paix

En ce qui concerne la situation en Ukraine, aussi bien le Royaume-Uni que l’Italie ont confirmé leur engagement au sein du G7. Nous avons échangé nos vues de manière fructueuse, ce qui devrait conduire à une coopération renforcée du G7 à l’avenir. Le Japon étant le seul membre du G7 en Asie, j’ai travaillé avec les trois pays d’Asie du Sud-Est, ce qui nous a amené conclure que les changements unilatéraux du statu quo par la force ne seront tolérés nulle part dans la région.

En outre, avec chacun de ces pays, nous avons confirmé combien il était important d’avoir un Indo-pacifique libre et ouvert, justement face à de telles crises. Nous avons pu prendre des mesures concrètes pour y parvenir, notamment en convenant du cadre général de l’accord sur facilitation des relations entre le Japon et le Royaume-Uni, et en signant un accord concernant les équipements de défense entre le Japon et la Thaïlande.

Et, comme je l’ai mentionné plus tôt, le programme diplomatique continuera à être chargé après mon retour à la maison. Je prévois d’utiliser les résultats de cette visite pour concrétiser pleinement une nouvelle ère de diplomatie réaliste qui défend la paix et l’ordre, les libertés et la démocratie.

Quels enseignements pour la région Indo-pacifique ?

En introduction, Monsieur le Premier Ministre, vous avez mentionné que l’Occident devait renforcer son soutien à l’Ukraine face à l’agression de la Russie. Néanmoins, pensez-vous que l’Indo-pacifique a des enseignements à tirer de ce conflit pour contrer les menaces et l’intimidation de la Chine envers Taïwan ? Quel est votre niveau d’insatisfaction concernant la gestion de la Chine face à l’agression de l’Ukraine par la Russie ?

Les démocraties ne se font pas la guerre entre elles

Le dirigeant d’un pays m’a un jour cité la proposition de Kant selon laquelle les démocraties ne se font pas la guerre entre elles. Je pense que l’agression de l’Ukraine illustre paradoxalement cette citation.

Alors que la population est coupée de toutes informations internationales, le pouvoir se concentre dans les mains des plus hauts dirigeants, apparait un dysfonctionnement du système de contrôle et d’équilibrage, et les informations qui parviennent au sommet deviennent biaisées. À mon avis, cela montre les problèmes d’un tel système autoritaire.

C’est justement pour cela que je pense que la coopération entre les pays qui partagent les valeurs universelles est de plus en plus importante. C’est tout en coopérant avec les pays alliés et partenaires que nous ne devons pas autoriser de changement par la force et unilatéral du statu quo dans la région Indo-pacifique, en particulier en Asie de l’Est.

L’Ukraine pourrait être l’Asie orientale de demain. C’est avec ce sentiment de crise en toile de fond que j’ai réorienté la politique du Japon à l’égard de la Russie et, en coopération avec le G7, nous mettons en œuvre des mesures résolues qui comprennent des sanctions. Nous pensons qu’il est important de montrer à la Russie que ses outrages lui coûteront cher, afin de ne pas envoyer le mauvais message à la communauté internationale.

Promouvoir une diplomatie en vue de la paix

Nous inviterons bientôt le président Biden à Tokyo afin de porter l’alliance américano-japonaise à de nouveaux sommets. En outre, je souhaite également promouvoir activement une diplomatie en présentiel de coopération étroite avec chaque chef d’État du Sommet du Quad et de l’ANASE (Association des nations de l’Asie du Sud-est), dans le but de concrétiser un « Indo-pacifique libre et ouvert ».

Quant à Taïwan, la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan sont importantes non seulement pour notre sécurité nationale du Japon, mais encore pour la stabilité de la communauté internationale. La position constante de notre pays a toujours été que nous espérons que les questions relatives à Taïwan seront résolues pacifiquement par le dialogue, et de ce point de vue, nous continuerons à suivre la situation avec intérêt.

Notre pays a pour position fondamentale de répondre résolument à la situation en Ukraine tout en mettant l’accent sur les valeurs universelles que j’ai mentionnées précédemment, et de continuer à prêter une attention particulière à la paix et à la stabilité dans le détroit de Taïwan.

Vers un assouplissement des mesures COVID ?

Ma question porte sur votre politique nationale. La situation semble s’améliorer au Japon en matière d’infections liées au nouveau coronavirus. Monsieur le Premier Ministre, bien que la situation reste imprévisible, vous avez souvent souligné la nécessité de reprendre les activités socio-économiques face aux prix élevés du pétrole et des matières premières, qui ont eu un impact majeur sur l’économie japonaise. Comment prévoyez-vous de gérer la période qui suit la Golden Week et comment comptez-vous gérer l’approche des élections de la Chambre des conseillers en juillet, y compris pour l’assouplissement des mesures contre la COVID-19 qui sont en place jusqu’à présent ?

Encore beaucoup d’inconnues

Pour la première fois en trois ans, cette Golden Week n’a pas fait l’objet de déclarations de l’état d’urgence ou de mesures pour la prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. Nous sommes conscients que de nombreuses personnes se sont déplacées dans diverses régions du pays. Pour la gestion du nouveau coronavirus, notre intention est de maintenir une vigilance maximale pendant cette période de transition, tout en reprenant progressivement les activités socio-économiques.

La situation infectieuse continue à s’apaiser principalement dans les zones métropolitaines. Cependant, il est difficile de prévoir ce qui se passera étant donné que de nombreuses personnes se déplacent pendant ces vacances. Je souhaite la continuité et le renforcement du système de santé, y compris par la vaccination, afin de pouvoir gérer les patients en état grave et prévenir l’aggravation des symptômes.

Revoir les mesures aux frontières d’ici à juin 2022

En outre, une fois que nous aurons bien évalué la situation infectieuse après la Golden Week, afin de revenir un mode de vie encore plus normal et tout en tenant compte des recommandations des experts, je souhaite revoir progressivement, pour le mois de juin, les mesures contre la COVID-19, y compris les mesures aux frontières.

L’impact de la situation actuelle en Ukraine, comme la flambée des prix du pétrole et des denrées, est une question urgente et peut avoir un impact structurel sur l’économie japonaise, y compris en matière d’approvisionnement en énergie.

Notre politique consiste à adopter une perspective à moyen et long terme et à réagir de manière préventive pour assurer la reprise après ce nouveau coronavirus. Il s’agit de gérer globalement l’économie grâce à une approche en deux étapes.

Pour être plus précis, la première étape consiste à implémenter rapidement des mesures globales d’urgence élaborées récemment avec un budget de 13 trillons de yens, afin de faire face à la crise à laquelle nous sommes confrontés.

Ensuite, pour la seconde étape, après les élections de la Chambre des conseillers de cet été, nous concrétiserons notre vision et notre plan d’action pour un nouveau capitalisme, ainsi que des mesures globales se basant sur une politique cadre, afin que le Japon puisse mener les changements structurels de l’économie et de la société, y compris dans le secteur énergétique.

Accueillir la Grande-Bretagne dans le PTPGP

La Grande-Bretagne souhaite rejoindre la zone économique du PTPGP (*). Le Japon y préside également le groupe de travail qui gère les adhésions. Monsieur le Premier Ministre, espérez-vous qu’en laissant y entrer la Grande-Bretagne, vous encouragerez les États-Unis à y participer et contrer ainsi la Chine ? Ensuite, avez-vous encouragé le Premier Ministre Johnson à soulever cette question avec le Président Biden lorsqu’ils se rencontreront ?

(*) En anglais et japonais CPTPP Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership = Partenariat transpacifique global et progressiste.

Tout d’abord, le TPP (Accord de partenariat transpacifique) a pour objectif de promouvoir des règles pour une nouvelle ère qui comportera des normes élevées et équilibrées. Il ne s’agit pas d’un simple accord commercial et, selon moi, cet accord jouera un rôle très important pour l’équilibre économique de la région indo-pacifique à l’avenir.

Dans ce contexte, parce qu’il s’agit d’un partenaire important autant dans le domaine du commerce et des investissements que sur le plan stratégique, je pense que l’adhésion de la Grande-Bretagne contribuera à l’élaboration d’un nouvel équilibre économique libre, équitable et de haut niveau dans la région indo-pacifique. Selon moi, c’est très important.

Du point de vue stratégique de son investissement dans l’équilibre international de la région indo-pacifique, le Japon souhaite que les États-Unis, qui est son seul allié dans la région, participe de nouveau au TPP. C’est pourquoi j’ai directement exhorté le président Biden à revenir au TPP lors du sommet États-Unis / Japon en janvier de cette année.

Le Japon continuera à faire pression sur les États-Unis pour qu’ils reviennent dans le TPP, en profitant d’occasions telles que le prochain sommet États-Unis /Japon, et éventuellement en coopération avec le Royaume-Uni.

Écouter le discours : 東南アジア及び欧州訪問についての内外記者会見-令和4年5月5日|政府インターネットテレビ (gov-online.go.jp)

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  • Les articles sur les mesures aux frontières et les règles concernant les visas se trouvent maintenant dans le coin « Immigration & Frontières » d’Infos Locales au Japon.
  • La référence pour les démarches lorsqu’on souhaite aller en France, c’est avant tout la page de l’Ambassade de France. Infos Locales au Japon peut aider à chercher les informations, mais cette page reste la référence.

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