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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-08-17 Premier ministre (Part 2)

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Table des matières

Cette partie est la suite de la conférence de presse du Premier ministre Suga au moment du prolongement et de l’élargissement de la déclaration de l’état d’urgence et des mesures prioritaires. Dans cette partie, il est question de la possibilité de changer la loi pour autoriser le lockdown, de nouveaux objectifs, et de l’organisation pour gérer le nombre croissant de cas.

À noter : pendant qu’Infos Locales au Japon faisait cette traduction, plusieurs gouverneurs ont tenu des conférences de presse et réunions publiques dans lesquelles ils demandaient à la population de se mettre en auto-confinement. Le ministre de la Santé a également demandé aux experts de réfléchir à une solution qui irait un peu dans ce sens.

Les questions qui ne touchent pas à la COVID ne sont pas traduites.

Questions de la presse

Question 1 à 3

Monsieur le Premier Ministre, j’ai trois questions. Monsieur le Premier Ministre Suga, lors de votre conférence de presse à la fin du mois dernier, vous nous avez dit que vous considériez que cela serait la dernière déclaration d’état d’urgence, et que votre principale responsabilité était de contenir le plus rapidement possible cette vague infectieuse. La déclaration est étendue et prolongée et la propagation des infections continue. Face à ce résultat, comment percevez-vous votre niveau de responsabilité en tant que Premier ministre ?

Ensuite, certains pointent qu’en promulguant au compte-goutte des déclarations supplémentaires ou des prolongements, ainsi que des mesures de prévention des pandémies, il est impossible de se battre contre la contagiosité de la souche Delta. Pouvez-vous de nouveau nous dire s’il pourrait y avoir, dans le futur, une déclaration de l’état d’urgence dans tout le pays, et sur la stratégie de sortie le mois prochain, à partir du 12 septembre ?

Enfin, Monsieur le Premier Ministre Suga, jusqu’à présent, vous disiez que le Japon n’appliquerait pas un lockdown. Cependant, pouvez-vous nous dire si vous pensez qu’il est envisageable ou inutile d’adapter la législation dans le futur afin de gérer un tel état d’urgence ? Merci.

Quelle responsabilité pour le Premier ministre

Premier ministre Suga

Tout d’abord, alors que la bataille contre le nouveau coronavirus n’en finit pas, jusqu’à présent, nous avons réfléchi à ce qui était nécessaire et mis en place des mesures efficaces et ciblées afin de préserver la vie de la population. Cette fois, la propagation du virus en raison de la souche Delta est sans précédents dans le monde entier. De même, la situation au Japon a complètement changé. Personnellement, je suis déterminé à faire ce qu’il faut pour protéger la vie et mettre en sécurité la population, et pour cela, j’ai toujours l’intention de mettre en place des mesures efficaces.

Faut-il déclarer l’état d’urgence pour tout le pays ?

Ensuite, cette fois, notre Cabinet ministériel a discuté la possibilité de lancer une déclaration de l’état d’urgence pour tout le pays. La situation infectieuse et l’état du système médical diffère selon les régions, et quand il est question de faire quelque chose pour tout le pays, ces restrictions seraient trop fortes pour une partie des préfectures. Dans ce contexte, nous avons pris les décisions de ce jour afin de mettre en place les mesures les plus efficaces par région. Pour le futur, afin de s’orienter vers une sortie et une levée de l’état d’urgence, il faut d’abord construire un système médical solide, puis implémenter des mesures qui feront baisser le nombre de patients en état grave. C’est une réforme que je souhaite faire correctement.

Doit-on faire un lockdown ?

Ensuite, pour ce qui est du lockdown dans les pays étrangers, on a pu voir qu’il ne s’agit pas d’une mesure décisive contre les infections. Selon ce que je comprends, c’est progression des vaccinations qui a permis de rétablir la situation. C’est situation exceptionnelle causée par le nouveau coronavirus doit faire l’objet d’une analyse en profondeur dans le futur, et il faudra envisager de nombreux aspects, y compris des dispositions légales pour lutter contre les infections. C’est ce que je pense.

Ensuite, en ce qui concerne la sortie de déclaration et le confinement, je laisse la parole au Dr. Omi, président du comité des experts.

Dr. Omi

Maintenant, pour la première question sur le lockdown, en fait, même après l’apparition de la souche Delta, les endroits à fort risque infectieux et la situation n’ont à la base pas changé.

Par exemple, comme avant, les situations à fort risque infectieux sont toujours celles pendant lesquelles on se réunit, boit ou mange avec des personnes que l’on ne rencontre pas habituellement, ainsi que celles dans lesquelles on se réunit avec beaucoup d’adultes. Par conséquent, si on arrive à limiter systématiquement ces lieux et situations à fort risque, nous pensons qu’il devrait être possible de contrôler à peu près la situation. En ce sens, nous ne pensons pas que la situation actuelle justifie que l’on vide complètement les villes. Pour le moment, nous ne sommes pas arrivés à ce stade.

Trouver un mécanisme pour forcer les particuliers à suivre les demandes

En revanche, je viens de dire qu’il serait possible d’enrayer la propagation des infections si on arrive à complètement limiter les situations à fort risque infectieux, et sur ce point, les experts et l’État font en fait face à un dilemme.

Plus précisément, s’il existe un mécanisme pour demander aux entrepreneurs de restauration, etc. d’appliquer des mesures de restriction, vis-à-vis des usagers et des particuliers, il n’est possible que de formuler des demandes. En conséquence… Je ne suis pas spécialiste en droit et il faudra probablement tenir des débats difficiles sur les points légaux, mais il me semble que, pour pousser les particuliers à éviter les comportements à fort risque infectieux, il faudrait construire un mécanisme légal ou en activer un qui existe déjà. Sur ce point, les particuliers et la population ont besoin d’en discuter, je pense. En ce sens, quand on parle d’envisager la création d’une structure légale, cela peut revêtir plusieurs formes, mais le comité consultatif de ce jour ainsi que le comité des experts concernant la stratégie de base pensent qu’il faut en discuter rapidement.

Quelle stratégie pour lever les mesures


Ensuite, concernant la stratégie de sortie des mesures, ou ce que l’on appellerait les critères de levée, cela dépend comme toujours du nombre de nouveaux cas d’infection et de la charge du système médical pour les traitements. Nous pensons que ces deux facteurs sont essentiels. Toutefois, maintenant que le nombre de personnes vaccinées augmente progressivement, il me semble que nous pouvons bien constater que les vaccins ont un effet de prévention de l’aggravation des symptômes.

En ce sens, à partir de maintenant, si on parle de stratégie de sortie, après avoir considéré la levée des mesures, bien entendu, le nombre de personnes nouvellement infectées sera toujours un des facteurs importants, mais plus que cela, il faudra probablement vraiment se concentrer encore plus sur le niveau de tension concernant les soins médicaux, y compris en tenant compte des personnes gravement malades et des personnes hospitalisées. C’est ce que pense le comité des experts en ce moment.

Questions 4 et 5

Journaliste

En raison du manque de lits pour gérer les cas de coronavirus, on voit beaucoup de cas pour lesquels on a beau appeler une ambulance à Tokyo ou dans les grandes villes, celles-ci ne peuvent pas emmener les patients, ce qui crée beaucoup d’anxiété dans la population.

Aussi, je souhaite poser la question suivante. Le manque de lits pour l’hospitalisation pose un défi depuis l’an dernier. Pourquoi ce problème n’est-il pas encore résolu ?

Ensuite, pour le résoudre, ne pourrait-on pas renforcer la Loi, par exemple, en la modifiant ou réquisitionner des lits supplémentaires pour les patients qui souffrent du coronavirus ? J’aimerais à la fois votre opinion, Monsieur le Premier Ministre, et celle du Dr. Omi.

Pourquoi a-t-on toujours des problèmes de lits d’hôpitaux ?

Premier ministre Suga

Tout d’abord, en comparaison avec l’an dernier, cette année, nous avons par exemple augmenté de 10 000 le nombre de lits d’hôpitaux. En outre, nous avons sécurisé 14 000 hôtels qui servent d’établissements de soins. Malgré tout, cette fois, la situation est particulièrement difficile, c’est un fait. Aussi, en ce moment, l’État et les gouvernements locaux travaillent ensemble pour en sécuriser de nouveaux.

Changer la loi pour forcer les hôpitaux à aider ?

Ensuite, la loi sur les maladies infectieuses a été modifiée lors de la précédente réunion de la Diète (parlement japonais). Les préfectures peuvent maintenant demander ou donner des directives aux établissements médicaux pour qu’ils accueillent des patients atteints de nouveau coronavirus. S’ils ne se plient pas à ces demandes, leur nom peut être publié. C’est la loi qui a été mise en place. Cependant, et c’est un problème, cette disposition de la loi n’est que rarement appliquée et les gouvernements locaux en restent à sécuriser des lits d’hôpitaux sur la base de demandes. Personnellement, je suis douloureusement conscient que pour les cas d’infection dans les régions d’état d’urgence, nous avons besoin d’un mécanisme légal qui permette de sécuriser rapidement des lits d’hôpitaux.

En outre, en plus de la sécurisation des lits d’hôpitaux, il n’y a actuellement rien en place pour l’introduction rapide de vaccins et de traitements. C’est en gardant cela à l’esprit que je souhaite envisager rapidement un mécanisme légal.

Impliquer plus les professionnels de la santé…

Dr. Omi

Alors que jusqu’à jusqu’à présent il ne s’agissait que de l’opinion de quelques que personnes, aujourd’hui, c’est la majorité des membres du Comité des experts sur la politique de réponse de base qui pense que c’est un fait que les professionnels de la santé, vraiment un grand nombre des professionnels de la santé au Japon, et je pense que tous font vraiment de leur mieux, mais jusqu’à présent, il s’agissait de soins médicaux généraux (donc hors COVID).

Certains sont impliqués dans les soins médicaux pour le cancer, le myocarde, ou les problèmes cardiaques ou de démence. Néanmoins, parmi ceux qui gèrent les soins médicaux généraux, il y a aussi du personnel médical qui ne s’implique pas dans les soins pour le nouveau coronavirus. Nous avons discuté comment envisager l’utilisation de nouveaux mécanismes juridiques similaires à ce dont je parlais tout à tout à l’heure, soit dans le cadre des lois actuelles soit dans celui de la loi sur les maladies infectieuses, afin que ces personnes tiennent que possible selon leurs rôles respectifs.

… mais il faut plus

De plus, même si je considère qu’il serait nécessaire d’avoir de telles réglementations, et il faut y réfléchir à mon avis, cela ne serait en aucun cas suffisant. Je pense que dans le présent, il faut considérer qu’il s’agit de médecine de situation de catastrophe.

Dans ce cadre, il faut, par exemple, s’assurer de bien sécuriser des installations d’hébergement. En ce moment, l’État y réfléchit. En revanche, même si on construit des installations d’hébergement, il n’y a pas assez de médecins et d’infirmiers. Dans ce cas, l’État a besoin de prendre la direction des opérations en travaillant avec chaque gouvernement local, pour mener une opération de médecine de campagne (terme utilisé en cas de catastrophe).

Ensuite, comme je l’ai dit, les médecins travaillent tous dur et fournissent des soins médicaux réguliers, et je pense qu’ils ont peu de temps à leur disposition, mais maintenant que nous avons besoin de limiter dans une certaine mesure les soins médicaux non-COVID, qu’il y ait une loi ou pas pour l’appuyer, il faut qu’ils fassent encore plus. Ils ont besoin de faire encore plus d’efforts et je pense que la construction d’un mécanisme n’est qu’une partie de ce qu’il y a à faire.

Questions 6

Journaliste

Monsieur le Premier Ministre, Dr. Omi, je souhaite en savoir plus sur les mesures dans la région du Tokai. Jusqu’à présent, la préfecture d’Aichi appliquait les mesures prioritaires, mais vous ajoutez maintenant ces mesures à ses préfectures limitrophes. Les préfectures de Gifu et Mie qui sont économiquement liées vont donc appliquer les mesures prioritaires. En revanche, la préfecture de Shizuoka, qui, elle aussi, a des intérêts industriels importants avec la préfecture d’Aichi va appliquer les mesures d’état d’urgence.

En fait, ces 4 préfectures ont aujourd’hui encore un nombre record de nouveaux cas d’infection. Plus particulièrement, avec plus de 960 cas, la préfecture d’Aichi enregistre deux fois le nombre de nouveaux cas de la préfecture de Shizuoka, pour laquelle on déclare l’état d’urgence.

Dans ce cadre, n’aurait-il pas été possible d’appliquer les mesures d’état d’urgence aux 4 préfectures, par exemple ? Ou, puisque vous répondiez tout à l’heure que l’on adaptait les mesures efficaces pour chaque région, par exemple, n’avez-vous pas considéré ajouter la préfecture d’Aichi à la préfecture de Shizuoka dans la liste des régions concernées par la déclaration de l’état d’urgence, ? Le gouverneur disait justement aujourd’hui qu’il n’allait pas tarder à faire cette demande à l’État. Aussi, pourriez-vous expliquer comment vous êtes arrivés à la décision de ce jour ?

Pourquoi ne pas appliquer l’état d’urgence à toutes les préfectures du Tokai (Aichi, Gifu, Mie, Shizuoka) ?

Premier ministre Suga

Tout d’abord, en ce qui concerne la déclaration de l’état d’urgence, nous vérifions avec attention les résultats de la région, demandons les intentions des gouverneurs, qui connaissent le mieux la situation, puis nous regardons la situation infectieuse et les tensions concernant les lits d’hôpitaux. Nous demandons l’opinion des experts à partir de tels critères objectifs avant de prendre une décision en fonction de la situation globale.

Par exemple, les préfectures de Mie et de Gifu restent toujours dans une situation difficile. En revanche, leurs gouvernements locaux ont demandé l’application des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. L’État respecte ces intentions et prend les décisions sur la base d’indicateurs objectifs. Dans ce cadre, cette fois, nous avons géré les préfectures d’Aichi, de Mie, de Gifu et de Shizuoka de cette manière.

Dr. Omi
 J’ai aussi quelque chose à ajouter. Il me semble que votre question concerne la préfecture d’Aichi. Nous raisonnons à partir de la charge du système médical par rapport à la situation infectieuse. Il est exact que la situation infectieuse pour ces soins médicaux est, dans la préfecture d’Aichi, arrivée à un niveau 4 fort. En revanche, pour le moment, les tensions dans le milieu médical restent à un niveau 3. Nous avons aussi tenu compte du fait qu’il ne s’agit pas d’un niveau 4. Sur ce point, le Comité des experts en a discuté pour différents aspects, mais n’avait pas d’objections concernant les propositions du gouvernement.

Question 7

Journaliste

Je pose ma question à Monsieur le Premier Ministre. Pendant la déclaration de l’état d’urgence, le nombre de nouveaux patients infectés a dépassé des records et certains pointent qu’une telle déclaration perd de son efficacité. Cette fois, sur quels types d’indicateurs comptez-vous vous concentrer en priorité à l’avenir afin de déterminer les effets de cette déclaration et les effets des prolongations et élargissements ?

Quels seront cette fois les points à surveiller ?

Premier ministre Suga

Tout d’abord, la contagiosité de la souche Delta est telle que l’on fait face à un nombre inégalé de nouveaux cas d’infection. Dans ce contexte, il va sans dire que la mission du gouvernement est de protéger la vie de la population. Pour cela, nous augmentons le nombre de lits d’hôpitaux, et d’hôtels. De plus, nous allons sécuriser des stations d’oxygène pour les patients qui sont en observation à domicile, ainsi qu’un système médical qui permette à chaque patient d’accéder aux soins médicaux dont il a besoin. Nous mettons tous nos efforts vers cette mise en place en ce moment.

Nous cherchons à sortir de la déclaration de l’état d’urgence dans ce cadre. En nous concentrant sur la charge du système de fourniture de soins médicaux et sur toutes ces choses-là, nous gérerons cette sortie de déclaration de l’état d’urgence après avoir analysé en profondeur le taux d’occupation des lits d’hôpitaux, l’état de la vaccination, le nombre de personnes gravement malades, etc.

Dr. Omi, je vous laisse la parole. Sur la sortie.

Surveiller de nouveaux indicateurs

Dr. Omi

Votre question est de savoir comment nous allons surveiller la situation, n’est-ce pas ? Sur ce point, comme vient de le dire le Premier ministre, il faut naturellement surveiller le nombre de cas gravement malades et le nombre d’hospitalisations. Toutefois, je pense que ce n’est pas tout. En ce moment, il ne s’agit pas de ne suivre que la situation des hôpitaux et des traitements. L’ensemble des ressources du système médical régional est sous pression.

Par conséquent, en plus du suivi des indicateurs que l’on avait jusqu’à présent, il faut, par exemple, évaluer combien de personnes sont en observation à domicile, combien sont en observation en établissement d’hébergement, et combien attendent d’être hospitalisés. Ces indicateurs sont particulièrement importants, et il me semble essentiel de les surveiller correctement. Ensuite, d’un point de vue de l’efficacité, par expérience, nous le savons, il faut gérer les flux de personnes.

En particulier, puisque nous savons que les flux de personnes dans les quartiers de divertissement sont particulièrement liés au nombre de personnes nouvellement infectées, il faut en plus des indicateurs sur la tension du système médical, vérifier les flux de personnes. Ceux-ci nous donnent un moyen de déduire dans une certaine mesure combien il y a d’opportunités de contact, et il est nécessaire de les suivre, je pense. Je pense que pour les détails, il faudra que les experts en discutent entre eux, tout en consultant le gouvernement.

Question 8

Journaliste

Merci pour votre travail quotidien.

Tout à l’heure, il était question de lits d’hôpitaux. J’aimerais poser la question sur le besoin d’avoir des hôpitaux spécialisés dans ce coronavirus. Sous votre direction, il est indéniable que les vaccinations ont progressé rapidement. En revanche, plus de 20 000 personnes sont en observation à domicile à Tokyo. Il y a de plus en plus de cas qui s’aggravent que l’on n’arrive pas à faire transporter en ambulances, et malheureusement, le nombre de décès augmente.

Une annonce mentionnait qu’à partir de maintenant, on allait mettre en vente les 3 200 appartements du bloc d’immeubles du pavillon Harumi. Il s’agit de ceux qui ont servi aux athlètes pour les Jeux Olympiques et Paralympiques. Tokyo ne s’en souvient peut-être pas, mais l’État avait acheté ce complexe pour 30 000 milliards de yens par report. Les ressources et les professionnels de santé qui manquent pourraient y être envoyés par les gouvernements locaux depuis des régions qui sont relativement moins sous pression. On pourrait aussi alléger le travail des infirmiers en en accélérant la numérisation, et en utilisant le village Olympique comme hôpital dédié pour le nouveau coronavirus. Qu’en pensez-vous ?

Ensuite, j’ai une autre question. Monsieur le Premier Ministre, pensez-vous rapidement échanger en ligne avec des patients en observation à domicile afin d’évaluer plus en détails la situation ? Merci.

Utiliser le village Olympique pour traiter les patients qui ne peuvent pas être hospitalisés par manque de lits

Premier ministre Suga

En ce qui concerne votre proposition de transformer le village olympique en hôpital, on m’a dit qu’une grande partie des appartements est déjà vendue. De plus, on m’a dit que pour ce qui est de la façon dont on les utilisera, il s’agit de quelque chose qui doit se décider entre le gouvernement métropolitain de Tokyo et les entreprises privées.

Le nombre de nouveaux patients infectés augmente dans tout le pays et face à une propagation jamais égalée des infections, ce qui est important, c’est de sécuriser les lits d’hôpitaux et les installations hôtelières pour la mise en observation. En plus de cela, je pense qu’il faut aussi construire un système qui permette aux personnes en observation à domicile de recevoir les traitements appropriés. En collaboration avec les gouvernements locaux, nous envisageons quotidiennement d’utiliser toutes les ressources de la région. De surcroit, nous passons à l’acte en même temps que nous réfléchissons.

D’autres solutions pour les patients à domicile

En ce qui concerne les personnes en observation à domicile, une fois que nous aurons une bonne idée de la situation, nous devrons mettre en place un système qui permettent de toujours garder le contact, et c’est ce qu’il y a de plus important, je pense. Pour cela, le Gouvernement travaillera avec les gouvernements locaux pour les aider à construire un système de consultation par téléphone.

Pour répondre à votre suggestion de me mettre personnellement en contact en ligne avec des personnes en observation à domicile, afin de savoir quelle est la situation réelle, j’ai moi-moi-même déjà parlé avec des personnes infectées par le nouveau coronavirus sur la façon dont elles ont vécu cette période.

Question 9

Journaliste

Ma question est pour Monsieur le Premier Ministre et le Dr. Omi. Avec la progression récente du nombre de personnes infectées, ce qui inquiète le plus la population, c’est que les personnes infectées avec des symptômes modérés ne puissent pas forcément recevoir de traitement lorsque le cas s’aggrave.

Un nombre croissant de gouvernements locaux, y compris Tokyo, s’approchent de l’effondrement des soins médicaux. Comme le nombre de personnes gravement malades augmente, je pense qu’il pourrait y avoir des problèmes à l’avenir, non seulement concernant les lits, mais aussi pour les personnes à soigner et il faudra s’inquiéter d’un manque potentiel d’outils pour l’oxygénation extracorporelle par membrane (ECMO).

Quand on pense à tous ces points, j’aimerais savoir si dans le futur, il sera vraiment possible de fournir les soins médicaux nécessaires à la population. En même temps, j’aimerais savoir si vous pensez faire passer la classification (du virus) d’un niveau 2 à un niveau 5. Ce sont mes deux questions.

Le système médical pourra-t-il fournir des soins à tous ?

Premier ministre Suga

Tout d’abord, en ce qui concerne la sécurisation du système médical, en comparaison avec la fin de l’an dernier, nous avons maintenant 10 000 lits d’hôpitaux, et 14 000 chambres dans des installations hôtelières qui servent de sanatorium. En revanche, comme vous le pointez, dans les faits, la situation est particulièrement difficile. Dans ce contexte, nous hospitalisons les personnes gravement malades.

Ensuite, bien entendu, nous hospitalisons les personnes avec des symptômes modérés lorsqu’ils en ont besoin. De plus, pour les cas bénins, comme je l’ai déjà dit tout à l’heure, nous prescrivons un traitement cocktail d’anticorps. Ensuite, pour les patients à domicile, nous allons renforcer les consultations médicales à domicile ou par téléphone pour qu’ils puissent parler avec un médecin à tout moment. En même temps, nous allons créer un système médical qui pourra toujours être joignable lorsque les symptômes empirent. Je pense que c’est ce qui est important.

L’autre jour, je me suis rendu sur place pour visiter un hôtel transformé en hôpital temporaire. Il s’agit de créer un système qui permette de fournir des soins médicaux dans ces lieux. Dans ce sens, les médicaments neutralisants d’anticorps permettent d’empêcher l’aggravation des symptômes. Ils permettent d’en empêcher 70%. Le gouvernement est en train de mettre tous ses efforts pour mettre en place cette organisation.

La classification 5 signifierait que ce virus doit être géré comme une grippe. Cependant, quand on parle de le positionner, actuellement, il faut bien tenir compte du besoin de mettre en place des mesures contre les infections dont un isolement. Aussi, je pense qu’il faut réfléchir en tenant compte de tout ce que je viens d’expliquer.

Choisir les priorités

Dr. Omi

De mon point de vue, la question est d’abord de savoir quoi faire alors que le système médical est sous tensions. Je pense qu’une des choses les plus importantes, c’est qu’il ne suffit pas d’augmenter la capacité de traitement hôpitaux, mais qu’il faut augmenter la capacité des installations d’hébergement pour les soins dont je parlais tout à l’heure.

Le Premier ministre vient de dire que le gouvernement est en train d’étudier plusieurs solutions, et je pense que c’est très rassurant. Néanmoins, selon moi, et on a besoin de donner les traitements aux personnes infectées à domicile, ce qui est tout à fait nécessaire, bien entendu, mais pour moi, arrivés à ce stade, il faut des installations d’hébergement au plus vite, pour que l’on puisse y soigner les patients, ce qui serait beaucoup plus efficace. Cela permettrait de concentrer les ressources pour les traitements, ce qui est une bonne chose. Sur ce point, le comité des experts et moi-même insistons pour que le gouvernement prenne des mesures fortes dans ce sens.

Le problème de capacité du système médical

En même temps, bien entendu, même si on augmentait la capacité du système médical dans la situation présente, quoi que l’on fasse, il va y avoir des limites. Je pense que tout le monde ne le sait pas, mais le Japon a doublé le nombre de lits d’hôpitaux sécurisés pour le nouveau coronavirus. Toutefois, avec la contagiosité de cette souche Delta, cela ne suffit pas. C’est pourquoi, même s’il est important de rester à la maison, de recevoir un traitement à la maison, nous pensons qu’il sera extrêmement plus efficace de traiter la majorité des patients dans un établissement d’hébergement, et nous insistons pour que l’on renforce encore cette organisation.

Classer la COVID-19 dans la même catégorie que la grippe

Ensuite, sur la question de passer d’une catégorie 5 à 2 (Dans le texte :5類から2類), certains recommandent de passer à la catégorie 5. Certains proposent de passer immédiatement à la classification 5. Derrière ces propositions, il y a principalement deux raisons.

La première, c’est que certains pensent que cette maladie est comme un rhume ou une grippe et qu’elle ne justifie pas d’hospitaliser. Ensuite, la deuxième raison, c’est qu’en changeant de catégorie, ce ne sont pas seulement des hôpitaux désignés qui soigneraient les patients, mais toutes les institutions médicales.

En fait, je pense que certains ont en tête l’idée d’ouvrir des sanatoriums ou des cliniques. En fait, je pense que la plupart des gens ne le savent pas, mais dans la situation actuelle, tous les cas de COVID ne sont pas hospitalisés. Seules les personnes infectées qui en ont besoin sont admises, et c’est pour cela, c’est un fait que l’on se tourne vers des établissements d’hébergement.

Dans ce contexte, depuis une révision de l’arrêté ministériel de l’an dernier, il n’est plus obligatoire d’hospitaliser immédiatement les personnes infectées. L’État a déjà donné ces instructions, et dans la réalité, la gestion a été considérablement plus souple, à mon avis.

Ce virus demande plus d’attention

En outre, si on doit ajouter quelque chose, dans l’état actuel des choses, il serait difficile de dire que (le virus) est littéralement équivalent à une grippe. C’est vrai qu’il y a des personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins. Cependant, même parmi les jeunes générations, on trouve des cas d’aggravation des symptômes. De même, pour les patients avec des symptômes bénins, même particulièrement bénins, en en particulier chez les jeunes, les séquelles durent longtemps, ce qui est clairement différent de la grippe. La gestion est déjà plus élastique, et je pense donc qu’au stade actuel, il n’est pas nécessaire de passer à la catégorie 5.

En revanche, je souhaite et j’attends avec impatience que les vaccinations progressent et que progressivement, à un moment, on arrive à un moment équivalent à la grippe. C’est une fois que l’on y sera que nous pourrons discuter de manière drastique de ces choses, et il faudra à mon avis en discuter.

Question 10

Journaliste

Je souhaite poser ma question à Monsieur le Premier Ministre. Ma question porte sur les mesures contre le nouveau coronavirus dans les lieux d’évacuation. Ce mois-ci, le Kyushu et les préfectures de Hiroshima et de Nagano continuent à subir les dégâts liés aux fortes pluies. Dans ces situations, il me semble que la population aimerait savoir quelles mesures sont prises quand il faut se précipiter dans un centre d’évacuation. J’aimerais savoir quelles mesures vous prenez sur ce point.

Je pense que sur ce point, quand il y a une urgence, Monsieur le Premier Ministre, il faut un message facile à comprendre, qui vient de vous, sur les mesures prises. Comme c’est le cas pour cette conférence de presse, certains pensent que vous lisez votre manuscrit à bâtons rompus, mais qu’il est nécessaire de transmettre l’information au public d’une manière facile à comprendre. De même, l’autre jour, lors de la cérémonie de commémoration de la bombe atomique à Hiroshima, vous aviez omis de lire une partie de votre discours. J’aimerais savoir comment vous faites passer le message du gouvernement sur ce point.

Les centres d’évacuation et le risque de COVID

Premier ministre Suga

Tout d’abord, nous reconnaissons que la diffusion d’informations précises et rapides en cas d’urgence telle qu’une catastrophe est extrêmement importante pour protéger la vie et les biens des personnes. Je pense qu’il est important de diffuser les informations nécessaires à cette fin de manière opportune, précise et polie d’une manière facile à comprendre.

Par exemple, je reçois tous les jours des rapports sur les centres d’évacuation ouverts en raison des fortes pluies, au même titre que ce que l’on fait pour la situation liée au nouveau coronavirus. Dans ce cadre, pour être plus précis, nous appelons les gens à se disperser pendant l’évacuation, et nous sécurisons le plus de lieux d’évacuation possibles, y compris en utilisant des hôtels ou ryôkans.

Tout en faisant cela, les centres d’évacuation réservent suffisamment d’espace pour éviter les situations de « Trois F », gère l’hygiène et désinfectent. De mon côté, je gère cela à réception des rapports pendant les pluies importantes. En ce sens, pour le moment, je n’ai pas reçu de rapport de contamination par le coronavirus dans ces situations. Tous les centres d’évacuation sont gérés de cette manière.

Question 11

Journaliste

Bonjour, Monsieur le Premier Ministre. J’ai une question concernant les traitements de neutralisation des anticorps, qui sont un cocktail de traitement. Monsieur le Premier Ministre, tout à l’heure, vous avez dit que celui-ci a été administré à 4 000 personnes dans tout le pays, et que tous ont pu se rétablir. À Osaka, l’hôpital municipal de la ville de Jûsô est spécialisé dans les patients avec des symptômes modérés. Ils ont administré ce cocktail à 30 patients et aucun d’eux n’a connu d’aggravation des symptômes.

En revanche, on m’a dit que la gestion était particulièrement mauvaise. Par exemple, il faut compter 2 à 3 jours pour enregistrer le nom du patient et pour commander le produit. Pendant ce temps, il y a un risque que l’état du patient s’aggrave. Cet hôpital a fait un stock pour 4 ou 5 patients, ce qui a permis de faire disparaître le décalage dans le temps.

En revanche, quand on observe cela sur le plan national, il faut se demander combien de ces médicaments cocktails étaient disponibles pour être efficaces. Monsieur le Premier Ministre, pouvez-vous nous dire si ces cocktails médicamenteux sont disponibles à volonté, y compris dans les hôtels sanatoriums que vous avez visités l’autre jour, et comment ils sont gérés et quelle en est l’organisation.

Monsieur le Premier Ministre, jusqu’à présent, vous vous êtes concentré sur les vaccins, mais ils sont considérés comme une solution bancale, et je souhaiterais savoir si vous considérez que le traitement par cocktail est ce qui pourrait servir de deuxième jambe, et pouvons-nous vous faire confiance sur ce point ?

L’approvisionnement en nouveaux traitements laisse-t-il à désirer ?

Premier ministre Suga

Tout d’abord, le traitement neutralisant d’anticorps que nous avons introduit le mois dernier est, comme vous le savez, administré sous forme d’intraveineuse et sert à prévenir l’aggravation des symptômes par l’inoculation d’anticorps pour lutter contre le virus. Je pense qu’il s’agit d’un médicament révolutionnaire, et il est efficace à 70% selon les tests cliniques.

Sur ce point, le gouvernement en a sécurisé une quantité suffisante. Elle a été sécurisée sous mes ordres. En même temps, au début, c’est vrai qu’il fallait compter 3 jours entre le moment de la commande et celui de la livraison. J’ai mis une fin à ce système. Nous envoyons à l’avance la quantité suffisante et nécessaire, et je pense que l’hôpital dont vous parlez les reçoit déjà. Nous avons basculé vers une organisation qui permet de l’utiliser à partir d’un stock.

Ensuite, même pour les endroits qui commandent ce produit pour la première fois, la livraison a lieu le lendemain. C’est le système en place et sur ce point, nous avons sécurisé des quantités suffisantes. Ce médicament est disponible et peut être pleinement administré aux personnes qui ont des symptômes bénins, en particulier aux 50 ans et plus, aux patients avec des conditions préexistantes qui ont moins de 50 ans, afin d’éviter que leurs symptômes ne s’aggravent.

Le traitement cocktail est-il un deuxième pilier stratégique ?

J’ai aussi des retours directs de médecins qui administrent ce médicament. Dans de telles circonstances, je pense qu’il est extrêmement efficace. Par conséquent, donc comme je l’ai dit tout à l’heure, en tant que dirigeant. On ne l’envoie pas à la demande, et cela est très clair pour les institutions médicales. On l’envoie à l’avance et est actuellement utilisé dans 1 000 endroits à travers le pays. Par contre, à Tokyo, ce cocktail devrait être administré dans 100 et quelques dizaines d’endroits.

Par conséquent, je ne pense pas que ce que vous disiez tout à l’heure soit une histoire de 4 ou 5 jours. Actuellement, ce médicament est complètement livré à l’avance, au fur et à mesure.

Source : 新型コロナウイルス感染症に関する菅内閣総理大臣記者会見-令和3年8月17日|政府インターネットテレビ (gov-online.go.jp)

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