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2021-03-18 Ministre de la reconstruction et les experts (suite)

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Cet article correspond à la deuxième partie de la conférence de presse qui suivait celle du Premier ministre Suga sur la levée de l’état d’urgence. Il s’agit des explications des experts sur les stratégies à partir de maintenant.

Dr. Omi

Bonjour. Je rentre dans le vif du sujet.

Aujourd’hui, comme vous le savez, le Conseil consultatif a donné son accord de principe à l’unanimité concernant la levée de l’état d’urgence décidée par le gouvernement japonais.

En revanche, un nombre important de membres du Conseil ont exprimé une très grande inquiétude concernant le risque de rebond de la propagation du virus.

Cette fois, même si l’ensemble du pays est maintenant libéré de cette déclaration, il y a des situations particulières. Ensuite de nombreux membre du Conseil ont exprimé une inquiétude, et je souhaite donc expliquer cela et les recommandations qui ont été faites à l’État et aux gouvernements locaux. Ces informations ont déjà été données officiellement au gouvernement et présentés à la réunion des quartiers généraux de lutte contre le nouveau coronavirus.

Je me dépêche d’expliquer cela simplement.

Introduction

Pour commencer, il faut parler de la fin de la deuxième déclaration de l’état d’urgence.

Il a été pointé qu’il se pourrait que le rebond de la courbe ait commencé. Cela avait aussi été mentionné en comité consultatif.

Ensuite, le défit actuel est de prévenir les rebonds de propagation qui interfèrent avec la santé médicale et publique.

De notre côté, les experts avaient défini les 7 recommandations, que le gouvernement a plutôt acceptées. Je dirais même qu’il les a presque toutes prises en compte. Ces recommandations visent à réussir à contenir le virus avec la stratégie de base actuelle. Le Conseil consultatif pense que si on les applique, même s’il n’y a pas de garantie que l’on puisse réussir à contrôler cette situation, ces recommandations seront des conditions de succès.

Empêcher un rebond avant la vaccination des personnes âgées

La première recommandation est qu’avant de vacciner les personnes âgées, il faut agir rapidement pour empêcher un rebond des infections. C’est à mon avis très important.

La vaccination des personnes âgées va commencer à partir de mi-avril et devrait se terminer en juin. Jusqu’à ce moment, il faut absolument éviter un rebond de propagation.

S’il y a un rebond de propagation, la charge de travail du système médical augmentera de nouveau et cela risquerait d’empêcher un bon déroulement des vaccinations. Comme nous parlons des personnes âgées et des établissements, il faut éviter ce rebond avant ces vaccinations. La notion de rapidité est essentielle, à mon avis.

Il y a les mesures ponctuelles et les mesures pour le long terme

La deuxième condition très importante est la suivante. Naturellement, comme le disait le Premier ministre pendant la conférence de presse précédente, les infections qui ont lieu pendant que l’on mange ou boit auront encore besoin d’être adressées par des réductions d’horaires d’ouverture. Cela sera un point très important de la stratégie.

Néanmoins, il y a aussi des mesures qui ne font pas partie de mesures pour prolonger la situation. Celles-ci ne servent pas à tenir le coup en attendant :

  • La construction d’une fonction « disjoncteur »
  • Les mesures ciblées de prévention des pandémies
  • Les études épidémiologiques approfondies et proactives pour trouver les « sources cachées d’infection »
  • Les tests de dépistage de monitoring, ciblés sur les personnes asymptomatiques
  • L’élargissement des tests PCR pour détecter la présence des souches mutantes
  • Le renforcement du système pour maximiser la sécurisation des lits pour les personnes malades et l’utilisation des hokenjos

Les gouvernements locaux et l’état doivent être déterminés à changer ce qui ne va pas

Ensuite, en troisième condition, il est nécessaire pour l’État et les gouvernements locaux d’être fortement déterminés à surmonter les difficultés lors de l’application des mesures. Cela est particulièrement important.

Ce n’est pas parce que l’on a écrit un plan de stratégie de base que cela vient de source. Je souhaite expliquer la raison pour laquelle nous insistons sur ce besoin.

En fait, j’en ai parlé jusqu’à présent, et j’ai déjà donné trois exemples. Il y a des problèmes qui sont particulièrement difficiles à résoudre. Une partie de ceux-ci persiste.

Exemple 1

Par exemple, depuis l’an dernier, nous avons commencé à parler très tôt du problème du renforcement du système des hokenjos. Il est facile de dire qu’il y a un problème, mais il n’y a toujours pas de mise en place de solutions. Certains ont suggéré que si les hokenjos ne pouvaient pas faire certaines choses, on pourrait peut-être les déléguer aux institutions du secteur privé. C’est une réaction naturelle.

Cependant, les saisies des résultats de tests épidémiologiques nécessitent un savoir et une gestion qui est de l’ordre des responsabilités de l’administration. Ces choses sont nécessaires, et on ne peut pas facilement les déléguer à des institutions privées.

La solution n’est pas aussi simple que cela.

Exemple 2

Le deuxième exemple concerne le partage d’informations entre les gouvernements locaux. Notamment le partage rapide de ces informations. Par exemple, les données de monitoring sont des informations, n’est-ce pas. Ces informations obligent à faire coopérer beaucoup d’entités. Néanmoins, pour le moment, cette coopération est difficile à mettre en place. Ce ne sont pas des problèmes qui se résolvent seulement en disant « bon, ben faisons-le ». Ce sont des choses que nous avons apprises.

Exemple 3

En plus de cela, pour donner un troisième exemple, nous avons besoin que les établissements qui font des tests de dépistage travaillent ensemble. De la même manière, s’il y a des personnes qui testent positif, il faut leur demander de vérifier si ces personnes sont atteintes des souches mutantes. C’est facile de le dire, mais il faut partager beaucoup d’énergie (ressources) et il faut négocier beaucoup de choses.

Pour résoudre ces difficultés, il faut être vraiment très déterminés.

Ce sont donc les conditions dont nous parlons.

En conclusion, ce qui est le plus important, je pense, c’est que la population coopère et qu’elle coopère encore plus.

Pour éviter un rebond des cas d’infection, l’État et les gouvernements vont avoir besoin de « suer » encore plus pendant les mois à venir. Voici ce que pense le Conseil Consultatif.

Questions de la presse

Q : Cette question est pour le ministre Nishimura. Tout à l’heure, vous avez expliqué que l’on gérait mieux la situation, et que l’on contrôlait mieux la situation. À partir de quel niveau de contrôle pensez-vous que la situation sera gérable ? Qu’appelez-vous une petite vague en termes de nombre de cas d’infection ? Les stades ont été définis par les experts, il y a plus de 6 mois. Aussi qu’en pensez-vous maintenant ?

Comparaison entre la situation actuelle et celle du printemps 2020

Le nouveau système de test

D’abord, si on devait comparer la situation actuelle avec celle du printemps de l’an dernier, le nombre de tests est passé de quelques milliers à quelques dizaines de milliers. Quand il y a eu beaucoup de cas, nous en avons fait 80, 90 000. En termes de capacité, nous arrivons à 170 000 tests par jour.

En plus de cela, les institutions privées conduisent aussi des tests de leur côté. Ensuite, maintenant, le gouvernement commence aussi les tests de monitoring. Notre capacité de détecter le virus est encore en train d’augmenter.

En outre, nous ne faisons pas seulement des tests dans les endroits qui laissent penser qu’il y a des cas d’infection, tels que les quartiers de divertissement, les aéroports et les gares. Maintenant, nous faisons des études approfondies qui vont nous permettre d’identifier les sources d’infection. Cela signifie que nous faisons des tests de dépistage sous un autre angle, et nous combinons les données, et nous souhaitons recevoir celles du secteur privé. Nous avons fini de passer ces accords.

Nous allons aussi, bien entendu, analyser les données de tests administratifs de dépistage (ceux que l’on fait pour trouver les cas contacts après avoir identifié un cas d’infection). Il s’agit de savoir quel type de personnes est infectée. Ensuite, nous sommes en train de progresser concernant l’analyse des données en provenance des réseaux sociaux.

C’est l’analyse de chacune de ces données qui nous permet de détecter rapidement les cas ou leur source. Je souhaite encore plus élargir de telles solutions.

Simulations, superordinateurs, intelligence artificielle

Par ailleurs, jusqu’à présent, nous avons présenté les simulations des superordinateurs et de l’intelligence artificielle. En plus de cela, nous avons reçu des conseils d’institutions variées du secteur privé. Cela devrait nous permettre d’améliorer encore plus les directives.

Durant le printemps de l’an dernier, nous avons demandé à un nombre beaucoup plus important d’industries de se plier à des restrictions d’horaires.

Par exemple, cela a été le cas pour les activités nocturnes et pour le baseball, etc. Cette fois, nous avons permis aux cinémas de ne se remplir qu’à moitié ou au maximum à 5000 personnes. Cela a été le cas pour le baseball et le Sumo aussi. Bien que l’on ait autorisé de participer à des matchs de la J-League, nous avons réussi à faire baisser le niveau infectieux. Cela montre l’efficacité de notre analyse et combien, en utilisant les simulations du superordinateur sur les projections, en nous basant sur des preuves scientifiques, nous avons réussi à arriver à la situation actuelle.

Je prévois de faire encore plus progresser l’analyse sur ce point. Cette fois, nous avons réussi à faire baisser le nombre de cas de 80%. Cependant, depuis, nous stagnons, et il y a une légère augmentation. Cela laisse supposer qu’il y a des clusters cachés.

Chercher pourquoi la courbe infectieuse ne diminue plus

De même, les gens sortent plus le matin, à midi et le soir. Je souhaite donc étudier plus en profondeur ces informations.

Tout à l’heure, nous avons expliqué que nous sommes en train d’étudier l’augmentation du nombre de personnes qui font des karaokés, en regardant les données des réseaux sociaux. Cela avait aussi été présenté par le passé. Ces analyses approfondies avancent. Nous allons chercher parmi cela quels sont les cas qui entraînent des infections.

Parallèlement, le renforcement du système de sécurisation des lits, de la gestion des hokenjos va continuer. Si nous parlons du niveau de renforcement, actuellement, nous sommes en dessous d’un stade 3. Si nous ne voulons pas revenir à un niveau 4, il faut faire en sorte que les indicateurs actuels ne reviennent pas au stade 4. Je pense que c’est important de contenir le virus à ce stade. Si nous le pouvons, je souhaite identifier les sources d’infection et faire progresser les mesures préventives en fonction de cela, afin de limiter encore plus le niveau infectieux.

Les objectifs chiffrés sont différents

Il faut d’abord commencer par sécuriser des lits et maintenir le niveau infectieux au plus bas, afin de protéger la vie de la population et empêcher l’aggravation des cas. Je souhaite que nous mettions toute notre énergie là-dessus.

Naturellement, les vaccinations des professionnels de la santé ont commencé et des personnes âgées se mettent en place. Je pense que ces vaccinations sont particulièrement importantes.

Par ailleurs, comme le disait le Dr. Omi, il y a la façon de raisonner les stades. Après la levée de l’état d’urgence l’an dernier, par exemple le nombre de cas infectés à 0,5 ou 1 personne par 100 000 par semaine. Cette fois, les critères pour passer d’un stade 4 à 3 sont de 25 cas. Il s’agit de nombres complètement différents et beaucoup plus élevés.

Ces chiffres sont possibles parce que nous avons amélioré le système de tests, parce que la gestion des lits est meilleure, et parce que nous en savons beaucoup plus. C’est pourquoi nous avons pu relever la barre. Néanmoins, il faut que ce niveau ne soit pas dépassé dans le futur. C’est pour cela qu’il faut maintenir au niveau actuel ou faire baisser, si possible, la courbe des cas.

Cela n’empêche pas de sécuriser des lits d’hôpitaux au cas où il se passerait quelque chose, ou de renforcer le système des hokenjos. Cela permettra d’augmenter la résistance de notre système.

Comme je viens de le dire, tout dépend donc de la situation. Les critères de l’an dernier et de cette année sont différents.

Il reste des inconnues

Pour le futur, il va falloir observer comment se passe concernant la vaccination. Ensuite, il faut savoir à quelle vitesse les souches mutantes vont se propager. Nous ne savons pas encore quelle est leur capacité d’infection au Japon, la proportion d’aggravation des cas, jusqu’à quel niveau elles pourraient infecter des enfants et nourrissons. Nous ne savons pas si ces souches infecteront les plus petits ou pas. Il y a des résultats d’analyse à l’étranger, mais il faut aussi que le Japon en fasse. Des études sont en cours dans le pays, et si jamais nous avons des preuves qui vont dans le même sens, nous devrons alors décider de nouvelles mesures. À ce moment, il faudra aussi revoir la façon de penser les stades.

Cette fois, nous avons eu l’expérience d’une croissance très rapide du nombre de cas de novembre à décembre. J’ai donc demandé aux experts du comité des experts de revoir la façon de penser ces indicateurs, et j’espère beaucoup de ces discussions.

Mesures de prévention des pandémies et les études épidémiologiques

Q : J’ai une question pour le ministre Nishimura et une pour le Dr. Omi. Monsieur le ministre, pour gérer le risque de rebond, il y a les mesures de prévention des pandémies et les mesures ciblées. Pensez-vous désigner ces mesures applicables à Tokyo, par exemple ? Ou pensez-vous que cela ne s’applique pas du tout en ce moment ?

Dr. Omi, je suppose qu’il n’est pas possible de faire des études épidémiologiques approfondies et ciblées pour tout Tokyo. Jusqu’à quel niveau pensez-vous qu’il faille en faire pour que cela soit efficace ?

À quand l’application des mesures de prévention des pandémies à Tokyo ?

Ministre Nishimura

Je réponds en premier concernant les mesures de prévention des pandémies et les mesures ciblées.

Même si le niveau infectieux diminue d’un côté, et même si nous pouvons lever l’état d’urgence, le niveau infectieux dans certaines régions reste élevé. Si on laisse faire, il va augmenter, et dans ce cas, on pourra appliquer les mesures de prévention des pandémies.

Dans la situation actuelle, la situation à Tokyo est à un niveau inférieur au stade 3. La gouverneure Koike échange beaucoup avec moi. Nous parlons de beaucoup de questions administratives. À l’heure actuelle, alors que nous levons l’état d’urgence, je ne prévois pas d’appliquer les mesures de prévention des pandémies.

Par contre, comme cela a été dit, le Conseil consultatif a exprimé des inquiétudes concernant un rebond éventuel. Sur ce point, nous avons reçu beaucoup d’opinions, et en fonction de la situation, si jamais le niveau infectieux augmentait de nouveau, nous appliquerons avec flexibilité ces mesures de prévention des pandémies.

Je prévois de surveiller au jour le jour la situation infectieuse actuelle, et de demander l’analyse des experts pour agir. Je prévois aussi de travailler avec Tokyo. À partir de cette semaine, Tokyo va commencer les tests de monitoring, et pendant que nous les généralisons, nous mènerons des études épidémiologiques approfondies. Parallèlement, nous allons aussi faire ce qu’il faut pour trouver les signes avant-coureurs d’une propagation. Tout cela doit se faire en même temps, et si dans ce cadre, on voit une augmentation soudaine, nous appliquerons avec flexibilité ces mesures de prévention des pandémies.

Les études épidémiologiques approfondies et ciblées sont différentes du monitoring

Dr. Omi.

Votre question porte sur les études épidémiologiques poussées à Tokyo, n’est-ce pas. Comme le dit le ministre Nishimura, et il y a eu une conférence de presse de la gouverneure Koike et j’ai eu l’occasion de la rencontrer. À l’époque, la gouverneure a exprimé beaucoup d’intérêt sur ce point.

Si on parle d’échelle, les mesures de prévention des pandémies et ces études épidémiologiques sont aussi importantes mais leur but est légèrement différent.

Le monitoring sert à trouver des petites vagues d’infection et à agir pour les contenir. Les tests sont le point de départ.

Les études épidémiologiques poussées demandent aussi des tests de dépistage, mais elles permettent d’avoir une image de ce qui se passe. Naturellement, il faut qu’il y ait une raison à une contamination. On ne peut pas dire qu’il n’y a aucune source cachée d’infection (NdT : il n’y a pas de contamination sans raison).

Tester selon l’expérience et l’expérience acquise

Les hokenjos décident qui tester les gens parce qu’ils ont l’intuition qu’un endroit est propice au virus. Ils se concertent pour savoir où sont les risques. Donc, la question est de savoir qui tester et il n’y a pas vraiment de standard.

Ce qu’ils font, c’est regarder les infections déjà identifiées qui sont sur le terrain, puis ils creusent un peu plus. Selon les cas, ils posent des questions aux personnes infectées. Ils enquêtent et font un suivi. Plutôt que de faire un nombre important de tests… Comme c’est le début de ces tests approfondis, ils regardent ce que donne un test et creusent l’affaire quand ils trouvent quelque chose.

Si vous avez besoin de détails, je recommanderais de demander directement à Tokyo. En tout cas, je sais qu’ils sont en train de s’organiser et commencer.

D’autres régions sont sources de préoccupation

Ministre Nishimura

Sur le même sujet, hier, outre les régions qui sont en état d’urgence, le gouvernement surveille d’autres régions qui méritent notre attention. Il y en a 3. Miyagi, Fukushima et Okinawa.

Fukushima

La préfecture de Fukushima a un taux d’occupation des lits d’hôpitaux de plus de 50%. C’est une raison d’inquiétudes. Hier, j’expliquais qu’on a trouvé un cluster dans un grand hôpital de la préfecture. Si nous arrivons à contenir le virus dans cet endroit, il n’y aura pas lieu de trop s’inquiéter. Il n’y a que 5 cas /100 000 habitants et le taux de positivité est de 1,3%. Plutôt qu’une infection qui se propage, c’est juste un cluster dans un hôpital précis. Nous continuons à surveiller l’état d’occupation des lits.

Okinawa

Dans le cas d’Okinawa aussi, le nombre de lits occupés augmente progressivement. Comme il y a 15 cas /100 000 habitants, cela s’approche d’un stade 3, il y a besoin de surveiller la situation. Le taux de positivité est de 2,5. Okinawa s’en occupe en restant vigilant. Au besoin nous l’aiderons.

Miyagi

Le plus inquiétant est la préfecture de Miyagi. Le gouverneur a fait une déclaration de l’état d’urgence locale. En une semaine, le nombre de nouveaux cas est passé à 17 cas pour 100 000 habitants. C’est un stade 3, pas 4. Néanmoins, le taux de positivité est proche de 10%. Le gouverneur et le maire de Sendai travaillent ensemble pour gérer la situation. J’ai moi-même pris contact plusieurs fois avec le gouverneur pour en parler.

En revanche, le taux d’occupation des lits est de l’ordre de 10% et la proportion de cas graves est inférieure à 10. Nous avons discuté le besoin de demander des réductions d’horaires pour les établissements de restauration. Néanmoins, le gouverneur a dit souhaiter attendre qu’il y ait une tension sur les lits d’hôpitaux. Les mesures sont donc de commencer par faire des tests et trouver les caractéristiques des personnes infectées, et de contenir le virus grâce aux examens de dépistage.

Tests de dépistages avec des buts très variés

Aujourd’hui, le Conseil consultatif n’a pas parlé de quoi faire concernant les quartiers de divertissement. L’an dernier, nous avons agi à Shinjuku, Nakasu (Fukuoka), à Minami pour Osaka, et Suzukino (Hokkaido). L’an dernier, la préfecture a fait la même chose au Kokuminchô de Sendai.

Il s’agit en ce moment de faire ce même genre de tests ciblés dans les restaurants qui servent de l’alcool. On leur demande de faire des examens de dépistage, même si personne n’a de symptôme, et même si personne n’y est infecté, pour y trouver des gens qui y seraient infectés. Cette méthode est en place actuellement, et on y ajoute les tests de monitoring.

Les tests ciblés de dépistage ont déjà commencé.

En plus de cela, on en fait dans les gares, dans les universités où se trouvent de nombreux jeunes, etc. Il y a un travail de coopération en partageant les tâches pour trouver rapidement les débuts de foyers infectieux et pour trouver les raisons des infections. C’est ainsi que nous recherchons les personnes infectées parmi les personnes asymptomatiques.

Comme le dit le Dr. Omi, il y a les tests de dépistage dans les établissements pour personnes âgées. Il y a les tests de monitoring. Il y a les tests ciblés dans les quartiers de divertissement et il y a aussi les tests épidémiologiques ciblés et approfondis.

Enfin, pour les personnes symptomatiques, ce sont les hokenjos qui les testent ou on les envoie dans un hôpital pour ces tests. Il y a aussi des tests menés par des institutions privées. Jusqu’à présent, on n’arrivait pas à faire tout cela, mais maintenant, nous le faisons, et partageons les données, ce qui permet d’identifier des débuts d’épidémie et les sources de foyers d’infection.

Mesures financières pour les établissements de restauration et de boisson

Q : Cette question est pour le ministre Nishimura. Tout à l’heure, le Premier Ministre a expliqué pendant sa conférence que l’État envisageait des mesures financières pour les établissements de restauration et de boisson. Pouvez-vous nous dire de quoi il va s’agir, quelle forme cela va prendre et comment cela prendra forme ?

Il me semble que le 8 mars, j’ai expliqué que non seulement les établissements de restauration, mais aussi les autres entreprises pourraient bénéficier de mesures du ministère des Finances et d’autres ministères dont celui de l’Économie et de l’Industrie, à partir de la fin mars. Il me semble que cette demande a été faite par le Premier ministre.

Aide à la trésorerie des entreprises dont les remboursements devraient commencer cette année

Comme cela fait maintenant 1 an que nous vivons avec le nouveau coronavirus, il y a des entrepreneurs qui ont maintenant besoin de rembourser les emprunts qui faisaient l’objet d’un délai d’un an pour les remboursements. Il y a sûrement des entrepreneurs qui sont inquiets sur ce point.

Avec la deuxième déclaration, il y a encore plus d’entrepreneurs qui ont besoin d’une aide pour leur trésorerie, je pense. Pour les entreprises dont la situation est difficile, nous souhaitons apporter une aide qui commencera avec le nouvel exercice fiscal.

Aide aux entreprises lors de mesures ciblées

À cela va s’ajouter, pour les entreprises qui se trouvent au milieu des mesures ciblées de prévention du virus, notamment, pour les établissements de restauration qui souffrent beaucoup, nous sommes en train d’essayer de trouver des solutions financières adaptées. Ces ministères sont en train d’étudier ce qu’ils peuvent faire et de compiler le tout.

Ils essaient de donner ces informations le plus rapidement possible, de façon à permettre aux établissements de restauration et de boisson d’y accéder.

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