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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2020-11-26 Tokyo Monitoring

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Table des matières

Le 26 novembre 2020, Tokyo a tenu une conférence de monitoring pour décider et valider les nouvelles mesures.

(Ceci est un résumé/traduction rapide. Les chiffres indiqués dans ce tableau ne sont pas repris dans la traduction.)

Analyse de la situation infectieuse

Nouveaux cas

D’abord, pour comprendre ces données, une information. Des examens de dépistage par prélèvement de salive sont faits en dehors de la préfecture et envoyés à Tokyo pour les résultats. Comme il s’agit de patients qui ne se trouvaient pas à Tokyo au moment de la déclaration de leurs symptômes, ils ne sont pas comptabilisés parmi les nouveaux cas pour la préfecture de Tokyo. Nous parlons de 80 cas cette semaine (17 au novembre).

Si on regarde la moyenne sur 7 jours du nombre de nouveaux cas, en date du 18 novembre, il y avait 326 cas. Il y en a 400 en date du 25 novembre, ce qui est une forte progression. Le 11 novembre, ils étaient au nombre de 244, ce qui signifie que le nombre de cas a grandi 1,6 fois plus en 2 semaines.

Le nombre de nouveaux cas croît de plus de 100%, ce qui est un signe de propagation. Il s’agit d’une augmentation de 133% en comparaison avec la semaine dernière. Il est de 123% en date du 25 novembre.

Le nombre de nouveaux cas a dépassé 2800 personnes en une semaine. C’est un taux particulièrement élevé. De nombreux petits clusters qui concernent une dizaine de personnes apparaissent un peu partout, ce qui est un signe de propagation rapide. Il faut s’attendre à une forte tension du système médical dans le futur, et être extrêmement vigilants.

Si la croissance comparée de 123% continue à ce rythme pendant 4 semaines, il faudra s’attendre à une multiplication du nombre de cas par 2,3, soit 920 personnes par jour en moyenne. Il faut se préparer dès maintenant, avant que la situation ne s’aggrave.

Centre d’appels en cas de symptômes à Tokyo

Afin d’empêcher que l’état de santé des patients ne se détériore, nous devons trouver les personnes infectées au plus tôt. Les personnes qui présentent des symptômes de fièvre, toux, crachat (expectorations), qui se sentent courbatues dans tout le corps, etc. sont appelées à contacter leur médecin par téléphone. Si elles n’ont pas de médecin, elles peuvent contacter par téléphone le 東京都発熱相談センター au 03-5320-4592.

NdT : les ressortissants étrangers peuvent contacter un des services de traduction et interprétariat pour les aider à trouver une aide médicale, et se faire accompagner par un traducteur au téléphone. Les numéros sont disponibles ici (et sur chaque page d’article de Infos Locales au Japon, soit sur le côté gauche, quand on est sur un PC, soit sous l’article quand on est sur un téléphone. Chercher la photo de gauche!).

Liste des services de consultation avec interprètes, en cas de symptômes.

(En cas d’infection COVID-19 confirmée, Infos Locales au Japon recommande de contacter l’ambassade de son pays pour un accompagnement d’interprète médical si nécessaire, etc.)

Comparaison par tranche d’âge

La répartition par âge est la suivante.

  • Moins de 10 ans : 1,6%
  • 10aine : 5,1%
  • 20aine : 25,7%
  • 30aine : 18,7%
  • 40aine : 16,3%
  • 50aine : 15,0%
  • 60aine : 8,0%
  • 70aine : 6,1%
  • 80aine : 2,9%
  • 90 ans et plus : 0,6%

Cette fois, les nombre de nouveaux cas parmi les personnes âgées de plus de 65 ans est passé à 390 entre le 17 et 23 novembre, contre 274 entre le 10 et 16 novembre. La proportion est de 13,0%, donc à peu près inchangée. Cependant, en nombre de cas, cela représente une forte augmentation.

Nous considérons que le risque d’aggravation parmi les personnes âgées est élevé. Le nombre de nouveaux cas parmi eux augmente très fortement. Il faut diminuer le niveau de risque de contaminer des personnes âgées dans des situations variées.

Cas contacts

À propos de l’analyse des cas contacts. La répartition des causes d’infection parmi les nouveaux cas est, pour la semaine dernière, la suivante.

  • 40,7 % par une personne du même foyer, le plus fort.
  • 19,9% sur le lieu de travail
  • 13,4% dans un établissement (maisons de retraite spécialisées, dispensaires, hôpitaux, garderies, établissements scolaires)
  • 7,1% lors de repas avec d’autres personnes
  • 2,5% dans les restaurants avec service de contact

Cette semaine, la proportion des cas contacts parmi les nouveaux cas se répartit, par tranche d’âge, de la manière suivante :

  • Dans la 10aine, 64% des cas sont des cas contacts.
  • Parmi les personnes de 50 ans ou plus : 40% des cas sont des cas contacts.
  • Dans la 60aine, 50% des cas sont des cas contacts.

La répartition par origine de contamination est la suivante :

  • La majorité des cas contacts entre 20 et 60 ans a été contaminée sur le lieu de travail.
  • Les cas contacts de moins de 20 ans et plus de 70 ans ont été majoritairement contaminés dans des établissements.
  • 50% des personnes de plus de 80 ans ont été contaminées en établissement.

Cette fois encore, la propagation du virus parmi les personnes qui vivent ensemble est la plus forte. On trouve aussi beaucoup de cas dans les établissements et sur le lieu de travail, les repas avec d’autres personnes et les restaurants avec service de contact.

En outre, on constate de nombreux cas où les personnes qui ont été infectées en dehors de leur domicile ramènent le virus chez elles, puis contaminent les personnes qui vivent avec elles.

Les mesures essentielles

Pour éviter la contamination dans les foyers ou vie en communauté, tous les membres de lieu d’habitation, du lieu de travail, et des établissements ont besoin d’appliquer les consignes de prévention du virus :

  • Se laver les mains,
  • porter un masque,
  • désinfecter soigneusement leur environnement (désinfecter les tables et boutons de portes, etc.).

En outre, et c’est particulièrement vrai dans les lieux où nombre indéterminé et difficile à identifier de personnes se rassemblent, il est indispensable d’aérer. Il faut le faire même s’il fait froid dehors et même si on met le chauffage. On peut le faire efficacement en ouvrant une porte, ou tout autre moyen auquel on pense. De préférence ouvrir les portes ou fenêtres dans deux directions différentes pour permettre la circulation de l’air.

Pourquoi le virus est-il en train de se propager ?

On peut se demander pourquoi le virus est en train de se propager. Les études épidémiologiques ont permis de détecter ce qui pose un risque. De manière générale, c’est quand les gens

  • enlèvent leurs masques
  • restent ensemble et près les uns des autres,
  • restent ensemble pendant une longue durée,
  • boivent de l’alcool toute la nuit,
  • vont boire ou manger dans plusieurs endroits,
  • discutent bruyamment.

Tous ces comportement augmentent le risque de se faire infecter. Nous le savons avec certitude.

Cela pose un problème particulier pour les fêtes de fin et début d’année, pendant les bônenkai 忘年会, shinnenkai 新年会, et hatsumôde 初詣, car ont peut s’attendre à ce qu’elles s’accompagnent de repas et d’événements etc.

Les événements et repas dans lesquels les mesures de prévention de base ne sont pas appliquées, tout particulièrement lorsque les gens sont nombreux et serrés les uns contre les autres, et qui en plus sont associés avec des conversations bruyantes ou acclamations, les réunions de fêtes, etc. augmentent le risque d’infection. Il faut donc s’inquiéter que le nombre de nouveaux cas COVID-19 augmente.

Communautés étrangères

La communauté étrangère célèbre aussi la fin et le début d’année avec des événements traditionnels de leur pays et coutumes. Nous pensons qu’il faut fournir aux résidents étrangers des informations et une aide en tenant compte de leurs différences culturelles et linguistiques. Dans le cas où certaines se trouveraient positives, nous pensons également qu’il faut élargir pro activement les enquêtes épidémiologiques pour retrouver leurs cas en contacts.

Autres modes de contamination

Cette fois, on nous a reporté des cas de contamination au cours de voyages en famille ou entre amis, lorsque plusieurs adultes se sont réunis ou lorsque les gens sont restés ensemble pendant longtemps pendant des occasions sociales ou dans des restaurants avec service de contact. On nous a reporté beaucoup de cas d’infection sur le lieu de travail, ou après des déplacements d’affaires.

Cette semaine encore, des clusters ont été découverts dans plusieurs hôpitaux, dans des établissements pour personnes âgées, sur le lieu de travail, dans des dortoirs et activités parascolaires universitaires. Il n’y a pas eu de clusters aussi importants que lors de la première vague d’épidémie (entre le 1ᵉʳ mars et le 25 mai). Il n’en ressort pas moins qu’il est nécessaire de renforcer l’application systématique des mesures de prévention de la propagation du virus dans les hôpitaux et autres établissements de soins.

Nouveaux cas asymptomatiques

Cette semaine, Tokyo enregistre 586 nouveaux cas asymptomatiques parmi les 3002 détectés. Cela représente une proportion de 19,45%, ce qui est élevé.

Il s’agit de personnes qui ont demandé d’elles-mêmes à se faire examiner suite à la découverte de nouveaux cas positifs sur le lieu de travail, et de cas contacts, etc. trouvés par les hokenjos. Nous pensons que la découverte rapide des cas asymptomatiques va permettre de prévenir la propagation du virus.

Les activités des personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins augmentent avec l’intensification de l’activité économique. Il est nécessaire de continuer à renforcer le système tel que des tests PCR intensifs incluant les personnes asymptomatiques qui auraient pu être en contact avec des personnes infectées.

Des clusters se sont formés dans des établissements de soins spéciaux, des dispensaires pour personnes âgées, des hôpitaux, des établissements pour personnes à haut risque d’aggravation des symptômes, ainsi que lors de soins infirmiers à domicile. Nous recommandons d’effectuer des tests de manière agressive dans les établissements pour personnes âgées et les institutions médicales. Le Gouvernement métropolitain de Tokyo avance dans sa préparation afin de renforcer le système d’inspection en coopération avec des organismes d’inspection privés, afin de mettre en place des mesures de lutte contre les virus parmi les utilisateurs et le personnel des établissements pour personnes âgées.

Répartition du nombre de cas par hokenjo

Le nombre de cas par hokenjo cette semaine se répartit comme suit :

  • 239 cas à Minato-ku (8%)
  • 210 cas à Adachi-ku (7%)
  • 173 cas à Ota-ku (5,8%)
  • 150 cas à Setagaya-ku (5%)
  • 150 cas à Shinjuku-ku (5%)

Le nombre de cas augmentant de manière très rapide. 12 hokenjos, ce qui représente 40% des hokenjos ont enregistré plus de 100 cas.

Conclusions concernant le nombre de cas

Cette semaine, la proportion du nombre de nouveaux cas est de 22,2 personnes pour 100 000 personnes. Cela correspond à un indicateur au stade 3, selon les critères de l’État.

(Le stade III est le stade où des mesures sont nécessaires pour éviter une augmentation rapide du nombre de personnes infectées et l’apparition d’obstacles majeurs dans le système de soins médicaux)

Analyse du système de fourniture de soins

Appels à #7119

La moyenne du nombre d’appels au #7119 était de 70,7 par jour le 25 novembre, contre 57,9 la semaine dernière.

Le #7119 est un indicateur qui permet de détecter rapidement une propagation du virus. C’est pourquoi nous le suivons. Pendant la première vague d’épidémie, le nombre d’appels à ce numéro pour parler de fièvre, etc. avait brusquement augmenté avant la courbe.

Comparaison de la croissance des nombres de cas contacts et cas non expliqués

Le nombre de nouveaux cas positifs dont l’historique de contact est inconnu n’est pas seulement un indice qui reflète la propagation de l’infection, mais il est possible que de nouveaux cas positifs dont l’historique de contact est inconnu forment un cluster latent avant qu’on ne trouve des cas.

Le nombre quotidien moyen des cas a fortement augmenté (passage de 183 à 230 personnes). Cette croissance continue à s’intensifier et reste à un niveau trop élevé. Nous devons continuer à surveiller l’évolution et procéder à plus de tests. Pour cela, les hokenjos ont besoin d’aide.

La progression comparée des cas inexpliqués dépasse 100%, ce qui est un indicateur de propagation du virus. Le 25 novembre, cette progression comparée est passée de 133% à 127%, ce qui continue à rester très élevé.

La croissance comparative du nombre de cas sans historique de contact est passé à 127%. Si la progression continue à ce taux pendant 4 semaines, le nombre de nouveaux cas sans historique de contact pourrait passer à 600 par jour, ce qui représenterait une multiplication d’environ 2,6 fois.

Le virus se propage rapidement. Nous sommes confrontés à une situation grave où les services médicaux pour les soins médicaux ordinaires sont sous pression et il est nécessaire de prendre d’urgence des mesures pour empêcher la propagation du virus.

Le taux de 58,4% de cas non expliqués dépasse les 50% du stade 3 défini par le gouvernement. Il était de 57,3% la semaine dernière.

Tests PCR

Ci-dessous, le terme « tests PCR2 désigne à la fois les tests de dépistage PCR et les tests antigéniques. Le taux de positivité (pourcentage du nombre de cas positifs divisé par le nombre de tests de dépistage) est suivi pour une meilleure prévision de la propagation du virus. On considère que des tests PCR rapides et généralisés sont efficaces à la fois pour prévenir la propagation du virus et prévenir l’aggravation de l’état des patients.

Le taux de positivité moyen pour 7 jours est de 6,6% contre 5,8%. Le nombre de personnes testées en moyenne sur 7 jours tait de 5368,7% la dernière fois. Il est passé à 5506 le 25 novembre, ce qui est à peu près stable.

Le nombre de tests de dépistage est constant. Cependant, la proportion du nombre de cas positifs augmente, ce qui fait donc augmenter le taux de positivité.

Dans les régions à fort risque infectieux, les communautés, et les établissements pour personnes âgées, où le risque infectieux est grand, nous avons besoin de redoubler les efforts d’information et, afin d’empêcher plus de propagation, il faut aussi faire des tests de dépistage sur les personnes asymptomatiques de manière concentrée. Pour le moment, nous avons une capacité de 25 000 tests par jour.

Sur les recommandations de l’équipe d’intervention du Tokyo iCDC, nous travaillons avec l’Association Médicale de Tokyo afin de renforcer le système de tests durant les fêtes de fin et début d’année.

Selon les indices définis par le gouvernement, un taux de positivité de 10% correspond à stade 3. Le taux de positivité est sous 10%, ce qui rend l’évaluation au niveau 2. Au stade 2, le nombre de personnes infectées augmente progressivement et la charge du système de soins médicaux s’accumule.

Tokyo Rule

Le nombre moyen pour 7 jours de cas correspondant à Tokyo Rule est passé de 47,3 à 49,7 cas. Ce niveau est stable, mais en légère augmentation depuis le début du mois de novembre.

Pendant la première vague d’épidémies, le nombre de cas correspondant à Tokyo Rule a augmenté suite à la croissance abrupte du nombre de cas. Il faut donc surveiller cette progression.

Infections dans les hôpitaux

En date du 25 novembre, le nombre de patients hospitalisés est passé de 1354 à 1561 personnes.

En dehors des cas positifs, il est nécessaire de mettre dans des chambres individuelles les patients qui ont des symptômes similaires à des cas de COVID-19. La capitale reçoit environ 150 personnes répondant à ces caractéristiques chaque jour.

Alors que le nombre de cas expliqués et non expliqués a dépassé 100% d’augmentation comparée, le nombre de cas hospitalisés est passé de 1000 il y a 2 semaines, à 1300 la semaine dernière et atteint cette semaine environ 1500 personnes. Il s’agit d’une forte progression. Dans chaque institution médicale, la charge de travail se prolonge et devient encore plus lourde.

Lors d’une admission dans un hôpital ou lors de la décharge de patients positifs, les procédures demandent plus de personnel, de temps et de travail que pour un patient normal. Par exemple, il faut faire plus d’examens, ajustements, désinfections, démarches, etc., même si les patients n’ont que des symptômes bénins. Avec l’augmentation du nombre de cas, sur le terrain, il va devenir extrêmement difficile d’accepter tous les patients positifs tel que le demandent les centres de santé et le siège de coordination des hospitalisations.

Triage et hospitalisation

Le nombre de demandes d’hospitalisation au centre de coordination des hospitalisations augmente avec la croissance rapide du nombre de nouveaux cas, et continue à dépasser 150 par jour.

Il y a eu des cas où il est difficile d’ajuster le transfert depuis des hôpitaux ou établissements vers d’autres institutions de patients en état grave avec des symptômes aigus, de patients atteints de démence ou de maladie mentale. Il y a également eu des difficultés pour trouver des établissements médicaux d’accueil pour certains résidents étrangers.

En particulier, les week-ends et jours fériés, le nombre de lits pour les patients reste toujours faible, et certaines personnes ont dû être hospitalisées dans des institutions médicales éloignées de leur lieu de domicile. Nous pensons que ces difficultés à trouver un hôpital reflète la gravité de la situation du système d’acceptation hospitalier.

Nous commençons à avoir des difficultés pour équilibrer les soins médicaux pour les patients atteints de COVID-19 avec les soins médicaux réguliers.
Il est nécessaire d’utiliser efficacement les lits sécurisés pour les patients gravement malades et ceux qui risquent de tomber gravement malades.

Se préparer pour une croissance du nombre de patients

Il est urgent de sécuriser des lits pour l’hospitalisation des patients dans un état modéré ou plus grave qui vont augmenter en nombre. Pour cela, le gouvernement métropolitain de Tokyo enquête auprès des institutions médicales pour savoir quelle serait leur capacité maximale si on devait limiter les acceptations en urgences, et reporter les opérations chirurgicales préprogrammées.

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a demandé aux institutions médicales de sécuriser un système de soins médicaux en vue d’un système avec un nombre de lits de niveau 2 gravement malades (300 lits). Pour la gestion des patients dont l’état est grave, il convient de se souvenir que leur séjour en Unité de Soins Intensifs peut être longue, et qu’entre le 1ᵉʳ septembre et le 17 novembre 2020, environ 1% des nouveaux cas avaient besoin d’être mis sous respirateur. Nous avons donc besoin de sécuriser un nombre de lits pour les patients graves sur la base de ces chiffres.

La proportion de personnes âgées à risque d’aggravation parmi le nombre de nouveaux cas augmente. Tokyo iCDC examine ces informations afin de prévenir toute aggravation.

Gérer les hospitalisations

Mise en observation

Il y avait un total de 3711 personnes positives en observation le 25 novembre. Parmi eux,

  • 1561 personnes hospitalisées
  • 816 personnes en établissement d’hébergement (contre 607 personnes la semaine dernière)
  • 758 personnes à la maison (contre 481 la semaine dernière)
  • 576 personnes déjà dans une institution médicale (582 la semaine dernière).

Cela représente une forte augmentation sur 2 semaines. Pour alléger la charge de travail des établissements de soins, les hokenjos et le Tokyo iCDC ont créé utilisent le « 宿泊施設療養/入院判断フロー (processus de décision pour les mises en observation dans un établissement d’hébergement ou sous hospitalisation) ». Son utilisation a permis d’augmenter le nombre de personnes en établissement d’hébergement. Il va falloir encore plus renforcer le système d’observation en établissement d’hébergement.

La capitale continue à réfléchir à des méthodes pour aider les étrangers qui ont des difficultés à communiquer en japonais lorsqu’ils sont dans des établissements d’hébergement.

Le nombre de personnes en observation à domicile augmente, et la charge des hokenjos pour les surveiller augmente. Pour cette raison, il est nécessaire de soutenir les efforts des centres de santé pour la mise en œuvre appropriée du traitement médical à domicile.

Il est nécessaire d’envisager la possibilité de charger les médecins de quartier du système de suivi des patients en observation médicale. Ce système de suivi concerne aussi l’équipement de l’environnement pour une mise en observation à domicile, et les actions en cas de changement brusque de l’état des patients.

ll y a toujours des cas d’annulation suite à l’amélioration des symptômes ou de changement des souhaits des patients une fois que l’on a ajusté et organisé leur hospitalisation ou mise en établissement d’hébergement. Cela n’a pas changé, et les établissements d’hébergement, les hôpitaux et les hokenjos ont besoin de mieux échanger leurs informations.

Taux d’hospitalisation

L’État a défini un indicateur et une limite pour évaluer la part de tension sur l’ensemble du système de lits. La proportion de patients hospitalisés, comparé au nombre maximal de lits sécurisés (4000) est de 39% le 25 novembre, ce qui est supérieur aux 20% du stade 3 et inférieur aux 50% du stade 4, selon les critères du gouvernement. En revanche, le nombre de patients hospitalisés en rapport au nombre de lits sécurisés (2650 lits) est 59,1% en ce moment. Cela dépasse les 25% du stade 3. En outre, le nombre total de traitements médicaux pour 100 000 habitants (total des soins hospitalisés, soins médicaux à domicile / en hébergement, etc.) est passé de 21,7 le 18 novembre à 26,7 le 25 novembre. Cela correspond à un passage du stade 3 au stade 4 des indicateurs et des directives du pays.

(Le stade 4 est le stade où des mesures sont nécessaires pour éviter une propagation explosive du virus et un dysfonctionnement grave du système de soins médicaux)

Nombre de cas graves

Cette rubrique est importante pour connaitre les besoins et disponibilités en respirateurs et ECMO.

Le nombre de cas graves est passé de 39 à 54 personnes le 25 novembre. Il s’agit d’une forte augmentation.

Cette semaine, le nombre de nouveaux patients sous respirateur est passé de 23 à 32. 18 personnes n’en ont plus besoin contre 11 la semaine dernière. Comme la semaine dernière, la capitale enregistre 4 décès sous respirateurs. Une personne de plus est sous ECMO cette semaine. Deux personnes en sont sorties. Cela porte le nombre total de personnes sous respirateur à 54, dont 2 sous ECMO.

Plus de la moitié de ces cas ont été mis sous respirateur la semaine dernière. Ils sont répartis dans plusieurs établissements médicaux, ce qui en augmente la charge de travail.

Si l’augmentation des nouveaux cas continue à une vitesse de 123%, on peut s’attendre à une progression du nombre de patients à 920/jour, soit 2,3 fois dans 4 semaines.

Prévisions concernant les cas graves

Étant donné que le nombre de patients gravement malades augmentera un peu plus tard que l’augmentation du nombre de nouveaux positifs, on s’attend à ce que le nombre de patients gravement malades augmente encore à l’avenir. Chaque année, le nombre de patients hospitalisés pour des soins médicaux conventionnels tels que les accidents vasculaires cérébraux et l’infarctus du myocarde augmente en hiver.

Il peut s’attendre à ce qu’il devienne nécessaire de reporter les opérations programmées, et de limiter les entrées aux urgences. Il deviendra alors extrêmement difficile de sécuriser à la fois des lits pour les patients COVID-19 et non-COVID-19.

Environ 60% des patients graves ont été placés sous respirateurs cette semaine. Le nombre moyen de jours pour sortir d’un état grave sous respirateur était 4,1. En date du 25 novembre, 28 patients étaient sous respirateur artificiel. 12 d’entre eux avaient été placés sous respirateur en moins de 2 jours après leur hospitalisation. Les personnes âgées ont du mal à identifier leurs symptômes, ce qui retarde leur consultation.

Le 6 novembre, les patients qui avaient été mis sous respirateur artificiel en étaient sortis en moyenne après 16,1 jours. Si le nombre de patients qui doivent rester longtemps sous respirateurs augmente, nous risquons de voir une aggravation du nombre de cas. Il convient d’être extrêmement vigilants et de surveiller les la progression et l’impact sur le système normal de santé.

Statistiques sur les cas graves

En date du 25 novembre, 54 patients étaient dans un état grave. Par tranche d’âge,

  • 2 avaient la 40aine,
  • 9 avaient la 50aine,
  • 10 avaient la 60aine,
  • 22 avaient la 70aine,
  • 11 avaient la 80aine.

La tranche des personnes dans la 70aine a tendance à augmenter. 44 étaient des hommes. 10 étaient des femmes.

La tranche des personnes dans la 70aine a tendance à augmenter. Afin d’empêcher une aggravation des cas chez les personnes à risque, chaque membre de leur famille, les lieux de travail, les institutions médicales ou établissements de soins ont besoin de systématiser les mesures de prévention.

Il est nécessaire de faire savoir à tous que les personnes souffrant de maladies chronique, d’obésité ou ayant des antécédents de tabagisme ont un risque élevé d’aggravation même à un jeune âge.

Cette semaine, la préfecture enregistre 7 décès, dont 6 de plus de 70 ans. Il y a deux semaines, nous enregistrions 3 décès, et 10 la semaine dernière.

Les personnes gravement malades selon les indicateurs et seuils nationaux sont admis en salle de traitement intensif, unité de soins intensifs, etc. ou sous respirateur artificiel / ECMO. Le 25 novembre, 250 personnes se trouvaient en réanimation ou sous respiration artificielle. 74 personnes ont été placées en salle de traitement intensifs, sous ECMO ou sous respirateur artificiel (y compris les patients placés en soins intensifs sans utiliser de respirateur artificiel ni d’ECMO).

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Si jamais vous avez des doutes sur votre état de santé, et si vous n’avez pas de support moral ou logistique autour de vous, n’hésitez pas à contacter, au choix :

L’important est que vous ne soyez pas seuls à faire face. Infos Locales au Japon se dépêche de finir la traduction des explications de la situation à Tokyo.

Osaka est en train de tenir une réunion pour définir les mesures les plus efficaces pour le département.

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