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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2020-11-12 Gouverneure de Tokyo

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Table des matières

Aujourd’hui la gouverneure de Tokyo et les experts / médecins de la capitale expliquent les conclusions de la séances de monitoring pour nous expliquer la situation.

Discours

Présentation de la situation infectieuse

Je commence par la présentation de la situation infectieuse. Jusqu’à présent nous parlions de craintes de reprise de la propagation. Mais cette fois, cela est devenu clair. Les nombres de nouveaux cas et de cas contacts ont largement augmenté. Nous concluons que nous venons d’entrer dans une phase de croissance brutale du virus.

Nous devons être particulièrement vigilants devant une situation qui est particulièrement grave. Naturellement, la question va être de savoir quoi faire. Tout indique que les risques sont particulièrement élevés. Nous voulons absolument l’éviter. Pour cela, il essentiel de se laver les mains, porter un masque, éviter les « Trois F », aérer. Nous avons parlé de l’aération aujourd’hui, mais c’est sans aucun doute essentiel.

Présentation de la situation du système de fourniture de soins

Je souhaite parler de la fourniture de soins. Le système de soins médicaux est aussi au stade Orange « il faut renforcer le système médical ». Les personnes hospitalisées n’ont pas augmenté de manière aussi importante que cela, mais la moyenne du nombre de personnes en état grave fluctue. Il y a de fortes probabilités qu’il faille renforcer le système. Le nombre de personnes en état grave est aujourd’hui à 38 personnes. On pourrait penser que cela ne change pas. Mais en fait, 19 personnes viennent d’être mises, pour la première fois, sous respirateur artificiel, et le même nombre en a été retiré.

Si des personnes en état grave sont mises de manière prolongée en soins intensifs (ICU), ce nombre va augmenter d’un coup. Il faut absolument éviter de mettre le nombre de lits dans la zone « rouge » (nombre insuffisant de lits). Aussi, nous pensons que nous sommes à un stade auquel nous risquons d’avoir à changer le niveau de fourniture de soins. Le niveau est 2 pour ce point, mais nous nous rapprochons de 3.

Analyse des experts du suivi de la situation

Le virus se propage dans tout le pays. Cette semaine, le comité des experts a annoncé des recommandations urgentes. Il a recommandé 5 actions précises.

Pour ce qui est de Tokyo, comme l’ont dit les médecins, aussi bien la situation infectieuse que le système de fourniture de soins sont à un stade « Orange ». Dans les deux cas, il faut être sur le qui-vive devant le risque d’une reprise de la propagation du virus, et les commentaires mentionnent que le virus est cours de propagation. La couleur du niveau ne change pas mais le contenu de l’alerte change.

Le nombre de nouveaux cas, et le nombre de cas dont on n’a pas trouvé l’origine du virus sont en cours d’augmentation. Cela signifie qu’il faut être particulièrement attentifs devant le risque d’une augmentation soudaine du nombre de cas.

Encore une fois

Encore une fois, il faut malheureusement le répéter, il convient de se laver les mains, porter un masque, éviter les « Trois F ». En outre, pendant l’hiver, quand on met le chauffage, on essaie de ne pas avoir de courants d’air. Il faut néanmoins continuer à aérer de manière régulière. Ensuite, les poignées de portes, les tables, et tous les endroits que tout le monde touche ont besoin d’être désinfectés régulièrement. Ne les oublions pas.

L’expression du jour est 感染対策再徹底 kansentaisaku saitettei « Renforcement des mesures contre le virus ». Merci à tous d’y participer. Les mesures de base contre le virus sont « Éviter les Trois F », « poignées de portes », « aération » etc.

Pour ce qui est des repas à l’extérieur. Nous entrons dans la saison des fêtes de fin d’année. Il convient d’éviter de se réunir en grands groupes, d’éviter les réunions qui durent longtemps, de faire attention à ne pas crier ou parler fort. Il s’agit de plein de demandes.

En dehors du moment où il faut porter à la bouche, remettre son masque dans la mesure du possible. Aussi, pour manger dehors, il faut penser à la façon dont on choisit les établissements.

Il convient de choisir les établissements qui ont un autocollant arc en ciel. Il est difficile pour les restaurants de demander aux clients de remettre correctement leurs masques. C’est pourquoi nous avons créé un poster qui encouragera les gens à respecter les consignes « je ne me fait pas infecter / je ne propage pas le virus » de chaque situation.

Aujourd’hui, nous avons 38 personnes en état grave. Nous appelons les foyers à appliquer les mesures de prévention systématiquement. Les personnes qui vivent avec des personnes âgées ou qui ont une maladie sous-jacente doivent se souvenir qu’il est important de « empêcher l’aggravation des symptômes, et protéger les personnes âgées.

À propos des ressortissants étrangers au Japon


Le nombre de cas d’infection a augmenté dans la communauté étrangère au Japon. Leur culture est différente. Il y a des choses qui n’étaient pas claires pour elles en raison de la différence de langue. Aussi nous allons transmettre les informations en japonais facile et en anglais.

Ensuite, des fêtes sont prévues dans les jours à venir pour la communauté népalaise. Nous avons créé une vidéo pour cette communauté.

En outre, nous sommes en train de préparer en Tagalog et d’autres languages des mesures détaillées pour les autres communautés. Nous allons donner à chacune d’elles les points importants.

Message aux entrepreneurs

Les entrepreneurs ont besoin d’implémenté comme standard leurs directives. Nous leur demandons d’appliquer systématiquement les mesures de prévention.

Pour les PME de la capitale, nous avons créé un système de soutien. Il s’agit de l’installation de système d’aération.

Les directives recommandent d’installer une bonne aération dans le cadre des mesures de prévention. Il s’agit d’une subvention pour aider à l’installation. En particulier, les établissements en sous-sol, utilisent un système d’air conditionné. Il y a de nouveaux types d’aération avec de nouvelles fonctions et techniques. Les établissements qui souhaitent remplacer leurs anciennes installations peuvent le demander jusqu’au 28 décembre. Il s’agit d’une prolongation de la date limite de deux mois.

Cela n’est pas limité aux établissements en sous-sol mais nous encourageons les entrepreneurs à utiliser cette aide. Cela peut être utile dans les établissements étroits.

Lutter contre la foule qui s’agglutine

La foule n’est pas une bonne choses. Nous demandons donc à tous de se mettre au télétravail et horaires décalées pour se rendre sur le lieu de travail.

Tokyo ICTC

Mon discours est long, et je m’en excuse. Au mois d’octobre, nous avons ouvert le Tokyo ICTC. Il y a plusieurs équipes dans ce centre. Parmi elles, il y a une équipe de risk-communication. Elle a conduit une étude sur le niveau de compréhension de la situation des tokyoïtes.

Selon leurs réponses, environ 60 à 80% des habitants de Tokyo continuent à suivre les mesures de prévention du virus comme ils le faisaient cet été. En dépit du fait que cette situation de virus se prolonge, les gens s’accrochent pour coopérer. Nous vous en remercions.

Certains s’inquiètent que les gens ne soient plus autant attentifs. Environ 70% des tokyoïtes ont exprimé leurs inquiétudes sur ce sujet. Ce sont des impressions, et il appartient à chacun d’appliquer les mesures de prévention. Ce genre de risk-communication va chercher à communiquer gentiment et mieux.

Il commence à faire de plus en plus froid. Merci à tous de mettre en place la version hivernale des mesures de prévention.

Questions de la presse (résumé)

Q : cette fois, pendant la session de monitoring, le niveau de risque n’a pas été élevé. Mais y a-t-il un débat sur ce point, et sommes-nous au début d’une troisième vague ?

D’abord, nous ne savons pas s’il s’agit d’une troisième vague ou pas. En revanche, il n’y a aucun doute que le nombre de cas a augmenté. C’est une chose certaine et il faut mettre en place des mesures immédiatement.

Les opinions ont été divisées. Donc, la question de savoir si nous entrons dans un stade rouge ou pas, pour le moment, c’est une réponse temporaire. Nous ne savons pas encore quelle va être l’orientation.

En revanche, nous ne voulons pas nous orienter vers le rouge. Il faut l’éviter à tout prix. Je suis tout à fait conscient que c’est difficile pour tout le monde, mais il faut vraiment demander à tous de coopérer.

Q : si le nombre de patients en état grave augmente, il faudra utiliser d’autres lits que ceux qui sont réservés. Mais si on augmente le niveau d’alerte, il sera difficile de continuer les traitements réguliers. C’est ce qui a été dit. De fait, il y en a actuellement 150, mais prévoyez-vous d’augmenter le nombre de lits pour ces cas graves ?

Pour le moment, nous avons 38 cas. Donc ce n’est pas trop élevé. Nous avons sécurisé 150 lits. Nous n’avons pas encore besoin d’augmenter ce nombre. Cependant, mais si en une semaine nous avons 19 nouvelles personnes sous respirateur, et si nous ne pouvons pas enlever ces respirateurs rapidement, nous risquons d’arriver en un rien de temps à plus de 50 cas. Lorsque cela arrivera… il est difficile de surveiller plusieurs cas dans un seul hôpital. Dans ce cas, il faudra probablement élargir (réquisitionner d’autres services de soins intensifs). Pour le moment, nous n’y pensons pas, mais il y a un risque élevé que cela devienne le cas, quand on vois la tendance à la hausse du nombre de cas.

Q : une question concernant les augmentations de cas après les événements du mois d’octobre. Quelles sont les mesures de prévention ?

Comme mentionné plus tôt, nous avons défini des règles concernant les événements. En plus des mesures de base, comme nous arrivons à la fin de l’année et il fait froid, il faut suivre de nouvelles mesures : éviter les repas avec beaucoup de monde, ne pas s’emporter et devenir bruyants. Ensuite, il convient de bien aérer. Cela a été ajouté. Ce ne sont pas des mesures décidées mais qu’il faut que chacun décide de mettre en place que l’on soit entreprise ou individuel. Ce sont des demandes de continuer à appliquer ces mesures. Nous n’avons pas d’autres choix.

Q : La question a été posée s’il ne fallait pas passer au rouge. Vous avez utilisé l’expression « girigiri no giri » (vraiment juste juste). Dans la réalité présente, le nombre de cas est vraiment élevé, et depuis le début de ce mois, nous vivons une propagation. Quel est votre sentiment sur le niveau de crise ?

Au mois d’avril et mai, le nombre de tests de dépistage était vraiment différent. Ensuite, le milieu médical a accumulé des connaissances et de l’expériende. Si on compare le nombre de cas graves en avril-mai et celui de ce mois, le nombre est maintenu à un niveau largement inférieur. En revanche, comme je l’avais dit précédemment, nous sommes dans une situation dans laquelle on ne peut plus dire que cela ne risque pas de monter brutalement.

Il y a probablement d’autres termes, mais il faut considérer que nous sommes à un niveau critique, et c’est pour cela que nous demandons de nouveau à tous de coopérer.

Aujourd’hui, les deux indicateurs sont au niveau orange, mais il faut que chacun soit conscient que cela ne doit pas passer au rouge.

Q : vous avez parlé de différences d’opinion. En avril-mai, le nombre de personnes âgées infectées était inférieur à ce que nous voyons aujourd’hui. Pourquoi ne décidez-vous pas de faire passer le niveau à 4 (rouge). Qu’est-ce qui a fait basculer contre un changement de niveau ?

C’est une question difficile, et je vais parler pour moi. La capacité de test et le nombre de lits a changé depuis avril. Le traitement a beaucoup changé. Tout a évolué en bien. Nous avons un axe de traitement. Les médecins sur le terrain arrivent mieux à induire un rétablissement des patients et à les renvoyer chez eux. L’environnement s’est amélioré, je pense.

Il est donc difficile de comparer les chiffres d’aujourd’hui à ceux où nous n’avions rien de tout cela. Je pense franchement cela. Et c’est un facteur important.

Ensuite, il y a des indicateurs qui restent verts, comme le service #7119 qui n’est pas débordé cette fois-ci. Cela n’a pas augmenté de manière significative. Il y a ce que nous en concluons. C’est selon moi ce qui a entraîné un jugement général d’orange.

Toutefois, on ne peut pas dire que c’est toujours un véritable orange. Franchement, je pense que nous sommes très proche du rouge. Je pense que tout le monde comité de monitoring partage ce sentiment.

Q : Le Dr. Omawari dit qu’il faudrait des mesures plus fortes. Pensez-vous prendre des mesures plus strictes comme des restrictions d’horaires d’ouverture etc. ?

Aujourd’hui, les données de monitoring ont été décortiquées. Nous allons tenir compte des avis des experts pour ces décisions. Mais pour tous, nous demandons de renforcer toutes les mesures de prévention contre le virus.

Q : Vous avez parlé de tests de dépistage de manière stratégique pendant le comité de suivi. De quelle manière voyez-vous cela se passer ?

Il me semble de demander précisément quoi faire, mais le taux de positivité (nombre de cas positifs par nombre de tests) est à +5,0%. Nous devons chercher systématiquement les personnes qui auraient pu être en contact avec les nouveaux cas. Il faut voir si les nombres augmentent ou pas. Et quand on parle d’endroits comme Shinjuku, il ne suffit pas de décider en fonction de la présence ou pas dans un magasin, mais plutôt de tester tous les gens de cette profession.

Nous réfléchissons à plusieurs stratégies, et si nous les appliquons, nous pensons que nous trouverons plus facilement les patients. Nous devons y penser au cas par cas, en fonction de chaque région.

Q : Vous avez parlé de décider de manière générale. Quels seront les critères pour passer au niveau d’alerte rouge ?

Je ne sais pas. Franchement pas. En revanche, il est clair qu’il ne s’agit pas de faire quelque chose une fois que l’on passe au rouge. Ce que nous disons, c’est qu’il faut agir dès maintenant. C’est une chose indubitable. Il sera trop tard une fois que nous serons en zone rouge. C’est mon avis. Ce n’est probablement la réponse exacte que vous vouliez mais franchement, c’est ce que je dois dire.

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