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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2020-10-28 Maire de Sendai (Miyagi Pref.)

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Table des matières

La conférence de ce jour porte sur la découverte d’un cluster (de 38 personnes) dans des écoles de formation et universités de la ville de Sendai. Une grande partie des personnes infectées sont étrangères et la maire de Sendai explique des mesures qui sont et vont être appliquées.

Discours de la maire de Sendai

Un cluster a été découvert dans une école de spécialisation de la ville et est le plus grand cluster de la préfecture. Nous avons pu plus particulièrement constater plusieurs cas d’infection parmi les étudiants étrangers. Nous redoublons nos efforts pour accélérer les tests PCR et identifier les sources d’infection. Tous les cas ne sont pas encore identifiés et nous sommes très conscient de la situation de crise actuelle.

Au mois de juillet, la mairie avait envoyé des documents à ces écoles pour demander l’application systématique des mesures de prévention du virus. Hier, nous avons à nouveau envoyé un document d’appel à la vigilance à l’attention des étudiants et du personnel.

L’Association internationale du tourisme de Sendai fournit également des informations sur le contrôle des infections et les aides financières dans plusieurs langues aux écoles fréquentées par les étudiants internationaux.

Cette fois-ci, on peut supposer que le cluster est lié à la vie commune en dortoir, et s’est propagé dans les écoles. Nous pensons demander la coopération de chaque école et mettre en place d’autres mesures. Aussi, vendredi 30 octobre, nous prévoyons de réunir 20 écoles, auxquelles participent les étudiants internationaux afin d’échanger des idées sur la situation.

Concernant la prévention de la propagation du virus, des experts feront une conférence sur les mesures de prévention des infections. Ils participeront à un échange d’opinion sur les efforts et les points de vue de chaque école, pendant lequel ils fourniront des documents détaillés ainsi que des conseils spécifiques.

Pour terminer, je souhaite exprimer un appel à la population de notre ville. Ce cluster n’est pas évidemment pas la faute des étrangers. Les virus infectent sans choisir la nationalité. Nous vous demandons de ne pas maltraiter ou blesser les étrangers. Nous vous demandons de les encourager et de les aider, en tant que citoyens de la même ville. C’est en faisant ainsi que nous lutterons contre la progression du nouveau coronavirus.

Q&R de la presse (résumé)

Q : 38 personnes sont infectées et vous parlez de crise. Pouvez-vous préciser ?

Le dernier patient a été découvert dans cette école le 19 octobre. En ce moment, nous sommes en train de faire des tests de dépistage sur une grande échelle, et c’est un signe que nous avons trouvé un nombre important de personnes infectées.

Dans la situation présente, nous ne sommes pas à un stade où on découvre des cas sans explication de l’infection. Aussi, je le répète pour la population de la ville. Le nombre de cas parait important. Cependant, il n’y a pas à paniquer, et on peut continuer à vivre normalement en appliquant les gestes barrières.

En revanche, comme il y a tellement de cas, nous prenons la situation au sérieux et faisons des tests poussés. En outre, nous enquêtons sur le terrain. Nous devons trouver au plus tôt l’étendue de propagation du virus et la contenir. Nous faisons tous nos efforts dans ce sens.

Q : Une question sur la réunion du 30 octobre, l’organisation concernant les étudiants étrangers et les écoles

Les étudiants étrangers doivent se sentir particulièrement inquiets. Les échanges avec les écoles devraient permettre d’identifier ce que l’on peut faire pour les aider mais aussi ce qu’il faut faire dans toutes les écoles etc.

Q : Vous dites que ce cluster n’est pas la faute des étrangers. Mais vous organisez une réunion pour parler des étudiants étrangers. J’ai du mal à comprendre. Vous parlez de l’anxiété des étudiants étrangers. Quelles sont à votre avis les raisons d’inquiétude pour ces personnes ?

Les écoles de japonais concernées par ce cluster venaient à peu près de finir leurs programmes de cours. On m’a dit que ces étudiants peuvent, jusqu’à un certain point, parler japonais. Dans ce contexte, il y a diverses communautés d’étrangers, et plusieurs façons de penser. Nous ne savons pas jusqu’à quel point ils comprennent ce que nous leur demandons.

Pour cette raison, après avoir évalué cette situation dans laquelle de nombreux ressortissants étrangers sont infectés, nous avons décidé, pour cette fois, d’organiser une réunion pour ces écoles qui acceptent des étudiants étrangers. Nous devons identifier ce qui est difficile pour chacun d’eux. Par exemple, nous devons aussi comprendre leur vie en dehors des cours. C’est pourquoi nous organisons cette réunion.

Q : Avant ces 38 cas, il y a eu 5 cas dans des « host clubs ». Avez-vous fait le même type de réunion pour les établissements de restauration ? Ou faites-vous ces réunions parce qu’il s’agit d’étudiants étrangers ?

Pour les établissements de restauration, nous pensons aussi faire plusieurs sessions d’information en fonction des caractéristiques. Le bureau économique donne des aides aux entreprises qui appliquent les mesures. Il est aussi en train de préparer des réunions d’informations similaires. Si cela ne semble pas être suffisant, nous réfléchirons à quoi faire ensuite.

Pour le moment, il y a tellement de cas parmi les étudiants étrangers, et nous n’avons pas encore identifié tout le monde. Il faut voir quels seront les niveaux après les tests de dépistage. C’est donc avec un sentiment de crise que nous gérons cette affaire.

Q : Une question sur la reprise de la centrale nucléaire.

Elle n’est pas traduite parce qu’elle ne rentre pas dans le thème COVID, et il y a trop de conférences à traduire aujourd’hui.

Q : Cette fois, il semblerait qu’il y a beaucoup de personnes étrangères infectées. Comment les call centers gèrent-ils et jusqu’où aident-ils les étrangers ? Par exemple, quels sont les langues parlées ?

Le call center de Sendai répond 24/24 heures en anglais, chinois, coréen, espagnol et portugais. En plus de cela, en semaine, de 8:30 à 18:00, il est possible de parler en thaïlandais, népalais, vietnamien, russe, tagalog, indonésien, hindi.

Q : La ville répond par les call centers en plusieurs langues. Pensez-vous que la municipalité fait suffisamment pour les étrangers en faisant ainsi ?

La façon de vivre la maladie dépend de la perception de chacun. Sur ce point, les personnes qui sont vraiment en difficulté peuvent contacter ces centres. C’est ce que je comprends. Mais avant cela, notre problème est de savoir jusqu’où les gens ont reçu des informations, si les aides leur sont parvenues. C’est aussi un point que je souhaite vérifier pendant la réunion du 30 octobre.

Q : Vous dites que la façon de vivre la maladie dépend des perceptions. Je suppose que vous demandez aux gens de contacter les centres en cas de symptômes etc. Parlez-vous aussi de la façon de recevoir ces informations ? Ou évaluez-vous qu’ils ne sont pas conscients d’être malades ?

Je n’ai pas reçu tous les détails. Il s’agit essentiellement de jeunes personnes, et certaines ne sont pas dans ce cas. Par exemple, certains suivent avec prudence l’évolution de leur température, mais pas tous. Certains ont évalué que leur fièvre avait tout de suite baissé. D’autres, qu’ils avaient le nez qui coule, mais que cela va mieux. Ils est fort probable que certains ont donc ignoré ces symptômes.

Intervention d’un médecin des hokenjos.

Je travaille dans un service sanitaire. Je n’ai pas reçu d’information que la perception des maladies était différente. Mais les hokenjos sont aussi en charge d’autres maladies comme la tuberculose. Et dans ce cadre, c’est un fait que la façon de consulter les hôpitaux en cas de symptômes est différente parmi les étrangers. Ensuite, il y a une tendance à ne pas consulter si le nombre de cas n’augmente pas plus.

En outre, cette fois, nous avons défini l’étendue des tests de dépistage. Dans ce cadre, nous posons des questions sur les symptômes présents ou passés. Dans la plupart des cas, ces personnes disaient ne pas avoir de symptômes. En revanche, après avoir vérifié qu’elles étaient infectées, nous leur posons des questions plus en détail, et c’est à ce moment qu’elles nous disent qu’en fait, elles ont eu des symptômes à un moment donné. Nous avons plusieurs cas dans ce sens.

Cela signifie que plusieurs de ces personnes ne vivent pas un inconfort lié à une maladie de la même manière que les japonais.

Q : Vous répondez aux étudiants étrangers via les call center. Du côté des hokenjos, comment gérez-vous les langues étrangères. Il a été dit que ces gens avaient appris le japonais. Mais même ainsi, la question est de savoir jusqu’où ils peuvent parler et quand vous posez des questions, il pourraient bien y avoir des problèmes de compréhension. Qu’en pensez-vous ?

Dans le cas présent, ces personnes parlent à peu près japonais. Elles peuvent répondre à nos questions, apparemment. Nous ne sommes pas dans l’impossibilité totale d’enquêter. Ensuite, je n’ai pas les rapports sous la main, mais quand cela est ou a été nécessaire, nous avons appelé des interprètes. Mais pour cette fois, nous ne sommes pas dans cette situation, et nous pouvons communiquer en japonais.

Q : Concernant le prolongement de la période de congés de fin d’année, que va faire Sendai ?

La ville de Sendai offre le service de base et ne pourra pas arrêter tous ses services. Il y a des services de fourniture d’eau, les pompiers, le gaz, les transports, les hôpitaux etc. Les hôpitaux travaillent sans vacances chaque année. Donc cette fois, définir la répartition des vacances jusqu’au 11 janvier… ce serait mieux si les gens qui peuvent prendre des congés les prennent et sinon, nous allons étudier la question. Pour le moment, il n’est pas possible de demander à tous de prendre des congés ensemble.

Q : cela veut donc dire que les secrétariats etc. travailleront de nouveau le 4 janvier ?

Oui.

Q : Concernant les écoles, le ministère de l’éducation va donner des directives. Pour les écoles municipales, que ferez-vous pour les congés d’hiver ?

Le bureau de l’éducation a aussi réduit les cours et s’organise à un rythme plus lent. Il n’arrive donc pas à prendre une décision de prolonger les congés.

Note de Infos Locales au Japon

Les articles suivants doivent et peuvent aider de nombreuses personnes. Merci à tous de prendre le temps de les lire.

En outre, Infos Locales au Japon a mis en place un traducteur de page pour ce site. Si vous connaissez des étudiants étrangers dans la préfecture de Sendai, n’hésitez pas à leur montrer comment changer la langue de la page, pour qu’Ils aient accès aux informations traduites (cf. en haut de chaque page, le petit drapeau !).

L’outil de traduction utilisé n’est pas parfait. Mais il devrait aider un peu avant de contacter les administrations et services d’aide locaux. S’il manque une langue, merci de contacter Infos Locales au Japon, pour qu’elle soit ajoutée.

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