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Pour tous ceux qui nous lisent

Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2022-03-03 Premier ministre (conférence télévisée) – (2)

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Table des matières

Cette traduction concerne les questions de la presse au Premier ministre, lors de la conférence de presse du 3 mars 2022. Les questions touchent à de nombreux points, y compris

  • le prolongement des mesures prioritaires dans 18 préfectures,
  • l’ouverture du Japon aux touristes,
  • les mesures contre l’Ukraine,
  • l’aide humanitaire,
  • la décentralisation,
  • les territoires du Nord,
  • les nouvelles mesures d’aides aux entreprises et d’autres points importants de l’actualité.

Questions de la presse

Pourra-t-on vraiment lever les mesures le 21 mars ?

Bonjour. Ma question porte sur le nouveau coronavirus. Le rythme du déclin des infections se ralentit dans tout le pays. Par ailleurs, le taux d’utilisation des lits d’hôpitaux reste élevé, en particulier dans les zones urbaines où les mesures prioritaires sont prolongées. Quel est votre avis sur les causes et la façon d’y remédier ? Vous avez également mentionné que la date de levée des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires (ci-dessous « mesures prioritaires ») est reportée au 21 mars. Pensez-vous qu’elles pourront vraiment être levées le 21 ?

Tout d’abord, en ce qui concerne la gestion, c’est en tenant compte des caractéristiques du variant Omicron que nous avons choisi de ne pas restreindre fortement les activités avec une déclaration de l’état d’urgence. C’est pour cela que nous nous sommes efforcés de maintenir un équilibre entre les activités socio-économiques et la prévention de la propagation du virus.

Dans ce contexte, il n’en reste pas moins que le plus important est de protéger la vie de la population.

Des mesures adaptées au variant Omicron

C’est pourquoi nous avons pris des mesures qui donnent la priorité à la sécurisation du système de soins hospitaliers et d’un système sécurisé de soins à domicile. Nous pensons que même au pire de la vague, la capacité en lits de soins intensifs était suffisante. Actuellement, le nombre de nouvelles infections continue de diminuer dans de nombreuses régions. Toutefois, dans certaines régions, l’augmentation du nombre de cas gravement malades apparaît maintenant après la propagation des infections. Cela fait que certaines préfectures ont toujours un taux d’occupation des lits élevé, et pour celles-ci, nous prolongeons les mesures par prudence.

Pour les régions dans lesquelles les mesures prioritaires sont prolongées, nous continuons à travailler avec les gouvernements locaux pour garantir que le système médical est opérationnel. Parallèlement, tout en tenant compte des caractéristiques du variant Omicron, nous renforçons encore les mesures de prévention des infections dans les écoles, les installations pour personnes âgées, etc., le système médical dans les installations pour personnes âgées et les hôpitaux qui peuvent venir en renfort, et nous renforcerons encore plus la gestion des patients en observation à domicile. C’est en étant rigoureux sur ces points que nous souhaitons faire baisser en même temps le nombre de personnes infectées et le taux d’hospitalisations.

Pour sortir des mesures prioritaires…

Ensuite, vous me demandez quelles sont nos prévisions en matière de levée des mesures. L’idée de base est de prendre une décision globale sur la fin de la mesure, en se concentrant sur le taux d’occupation des lits, le taux d’utilisation des lits de soins intensifs, le nombre de personnes en observation / traitement à domicile, et de celles en attente de mise en observation, etc., tout en écoutant également les avis des experts. Nous garderons ces points à l’esprit lorsque nous envisagerons la levée pour les zones faisant l’objet de prolongements cette fois.
 Merci.

Le Japon prévoit-il de fermer l’espace aérien aux avions russes ?

Bonjour, ma question porte sur les tensions en Ukraine. Le président américain Biden a annoncé hier, dans son discours de l’État de l’Union, qu’il fermerait l’espace aérien aux avions russes. Monsieur le Premier Ministre, le Japon considère-t-il ajouter la fermeture de l’espace aérien aux avions russes parmi les sanctions supplémentaires ? Pouvez-vous également nous dire si, en fonction de l’évolution de la situation, vous envisagez de nouvelles sanctions contre la Russie, y compris sur d’autres points ?

Pour répondre à votre remarque sur des mesures supplémentaires, y compris celles d’interdire l’espace aérien aux avions sous pavillon russe, notre pays devra continuer à bien évaluer l’évolution de la situation, puis gérer la situation de manière appropriée tout en pensant à la coopération avec la communauté internationale et le G7. Les décisions concernant la gestion par notre pays devront se prendre avec flexibilité après avoir bien évalué la situation future. Ma politique est de surveiller l’évolution de cette façon. Je pense que les points que vous venez de soulever sont également des questions qui doivent être examinées dans ce contexte.

Combien de temps la hausse des prix du pétrole pourrait-elle durer ?

Bonjour.
Vous venez d’annoncer des mesures pour lutter contre la hausse des prix du pétrole brut. La situation en Ukraine étant aussi un facteur, on peut s’attendre à ce que les prix continuent à augmenter à l’avenir. Dans ce contexte, le gouvernement a élaboré des mesures d’urgence visant à atténuer les changements drastiques. Combien de temps pensez-vous que cela va continuer, et quelles stratégies envisagez-vous pour sortir de cette situation ?

Cela fait déjà un certain temps que nous sommes confrontés à la hausse du prix du pétrole et à son impact sur les moyens de subsistance et l’économie. Nous avons préparé les mesures d’urgence contre les changements drastiques dont je viens de vous parler. Nous avons aussi élaboré des mesures à plusieurs niveaux, pour chaque type d’entreprise et d’industrie, et pour un soutien des gouvernements locaux qui tient compte des circonstances locales.

Maintenant, nous arrivons à un moment où l’on doit s’inquiéter d’une hausse du prix de l’énergie liée à la situation en Ukraine. Par conséquent, pour le moment, comme je viens de le dire, nous souhaitons gérer cela en élargissant et renforçant les mesures visant à atténuer les changements drastiques.

Ensuite, pour répondre à votre question sur les prévisions, il est difficile de faire des déclarations définitives sur ce sujet, y compris sur la situation en Ukraine, et cela n’est pas surprenant. Par conséquent, si la hausse des prix du pétrole brut devait continuer, c’est l’ensemble du gouvernement qui envisagera fermement et préparera de nouvelles mesures, sans exclure aucune option concernant ce qui est efficace et applicable, afin de minimiser l’impact négatif sur la vie de la population et les activités commerciales.

Le gouvernement souhaite également se préparer à gérer les changements futurs. Pour l’instant, nous implémenterons un élargissement et renforcement dont je parlais, ces mesures visant à atténuer les changements drastiques. Les détails en seront annoncés dès demain. Je pense donc qu’il est important de mettre en œuvre ces mesures et de juger de leur efficacité.

Sur le retrait des projets d’exploitations à Sakhaline

Bonjour. Les entreprises occidentales ont annoncé leur retrait des projets d’exploitation des ressources à Sakhaline, en Russie, à la suite de l’agression militaire de la Russie. Parmi ceux-ci, le gouvernement japonais a également investi dans Sakhaline 1. Comment pensez-vous que le gouvernement devrait réagir à l’avenir ?

En réponse à l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le Japon travaille avec le G7 et la communauté internationale dans le cadre du renforcement des sanctions internationales contre la Russie. Je pense que nous devons considérer qu’un approvisionnement stable en énergie et la sécurité font partie des intérêts nationaux à protéger au maximum. Par conséquent, je pense que le Japon devrait prendre une décision sur la manière de répondre aux points que vous avez soulevés, dans la perspective d’un approvisionnement et d’une sécurité énergétiques stables, après une évaluation approfondie de la situation.

On nous annonce divers développements depuis hier. Ce n’est qu’une fois que nous aurons bien compris ce qui se passe que notre pays décidera de sa stratégie. Nous en sommes encore à ce stade.

La responsabilité du gouvernement concernant les délais pour la troisième dose

Ma question concerne les mesures pour la prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. Monsieur le Premier Ministre, vous avez mentionné tout à l’heure que, même au pire de la vague, il restait des lits de soins intensifs. Cependant, avec cette épidémie Omicron, bien que ces personnes n’aient pas souffert de symptômes graves, le nombre et la proportion de décès sont très élevés, principalement parmi les personnes souffrant de maladies préexistantes et les personnes âgées. Le Dr. Omi, président du Comité des experts, entre autres, a cité le retard pris pour la troisième vaccination comme étant cette fois, un des facteurs qui maintiennent un niveau infectieux élevé.

Comment assumez-vous politiquement la progression insuffisante les vaccinations des personnes âgées et le fait que ce sont essentiellement des personnes âgées qui décèdent ?

Sur les décès des patients COVID avec comorbidité

Tout d’abord, il existe une variété de cas, certains des défunts ayant des conditions médicales préexistantes et étant décédés avant de présenter des symptômes graves de la souche Omicron, de la COVID-19. Mais, quoi qu’il en soit, le fait qu’ils en aient péri doit être pris très au sérieux, autant en qualité de communauté politique qu’en tant que gouvernement. La politique, c’est la responsabilité des résultats, donc je pense que je dois m’excuser pour ces conséquences.

Cependant, je pense que le rôle le plus important du gouvernement est de préparer une politique visant à empêcher la propagation générale des infections, et c’est là le rôle le plus important du gouvernement. Dans cette perspective, nous avons implémenté des systèmes de prévention par les vaccins, de détection par les tests et de traitement précoce par les médicaments oraux. Et l’une des principales conditions préalables à cela a été de sécuriser les lits. C’est ce dont il s’agit.

Comment s’est décidé le calendrier vaccinal

Comme vous l’avez souligné, on me dit que ces vaccinations sont peut-être tardives. Aussi, nous devons revenir sur les efforts que nous avons déployés jusqu’à présent et donner une explication claire à ce sujet.

Sur les inoculations, les premières et deuxièmes inoculations dans notre pays ont eu lieu jusqu’en octobre et novembre. Par la suite, l’approbation réglementaire a été accordée en novembre de l’année dernière pour la troisième dose du vaccin à condition qu’une certaine période et un certain intervalle soient respectés après la deuxième dose, et la vaccination a commencé en décembre. Et, depuis, nous avons fait des efforts pour raccourcir les intervalles de vaccination. C’est ce que nous avons fait.

En conséquence, le nombre de personnes pouvant être vaccinées s’élevait à 37 millions à la fin du mois de février, et nous avons livré des quantités suffisantes de vaccins dans tout le pays. Il en est de même pour le système de vaccination. Nous avons obtenu la coopération des gouvernements locaux (etc.), préparé les vaccinodromes et les centres de vaccinations sur le lieu de travail et nous avons construit un système pour les vaccinations.

Ensuite, c’est la même chose pour les coupons de vaccination. Nous avons envoyé 60 millions de coupons. Nous avons ainsi sécurisé les quantités de vaccin nécessaires et construit un système pour les inoculer. Ensuite, nous avons aussi envoyé les coupons de vaccination. Le reste du processus consiste à faire venir le plus grand nombre de personnes possible pour la vaccination. Pour cela, je pense qu’il faut aussi s’efforcer de bien expliquer leur efficacité et la sécurité.

Motiver les populations à se faire vacciner

De cette manière, les quantités sont sécurisées, le système est prêt et le plus grand nombre de personnes possible peut se rendre dans les centres de vaccination.

Maintenant, pour ce qui est de la troisième dose, partout dans le monde, bien que l’on fasse des efforts, on n’arrive pas à augmenter le nombre d’inoculations. C’est un fait.

Pour cette troisième inoculation, même dans les pays qui ont commencé plus tôt que le Japon, le taux de vaccination n’a pas encore progressé. C’est le cas même aux Etats-Unis, où il n’atteint pas 30%. En Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, il tourne autour de 50%. Chaque pays semble avoir des difficultés pour augmenter le nombre de triples vaccinations. Comme je viens de le dire, le Japon a bien préparé le système, les quantités et les coupons de vaccination, et nous poursuivrons nos efforts pour obtenir la compréhension et la coopération du plus grand nombre de personnes possible.

Liberté de la presse et reportages en Ukraine

Je souhaite poser une question sur la situation en Ukraine et la liberté de la presse. Actuellement, le gouvernement japonais a annoncé un niveau de danger 4 pour l’Ukraine. Cela signifie qu’il demande d’arrêter de s’y rendre quel qu’en soit le but. Je suppose que cela concerne aussi les médias. Par conséquent, la presse japonaise ne peut pas se rendre sur le terrain, et s’en remet à des reporters étrangers. Il s’agit autant d’une situation indésirable du point de vue de la liberté de la presse que de l’indépendance de la presse pour les Japonais. Monsieur le Premier Ministre, quelle est votre opinion sur ce point ?

Tout d’abord, je suis conscient que la liberté est un sujet particulièrement important. Actuellement, le ministère des Affaires étrangères a émis un avis d’évacuation pour l’ensemble de l’Ukraine, y compris les membres de la presse, et il demande à toute la population de ne pas y aller quel qu’en soit le motif.

La liberté de la presse est bien sûr importante. Cependant, nous demandons à tous de ne pas voyager à d’autres fins également, et c’est la situation actuelle.

En Ukraine, comme vous le savez, les combats sont toujours intenses dans de nombreuses régions du pays. Cela peut être mettre en danger de mort. Compte tenu du fait que la situation est tendue, la position du gouvernement sur cette question est la suivante : nous vous demandons de faire preuve de compréhension et de coopérer avec ces efforts du gouvernement. Nous vous remercions vivement de votre compréhension.

Comment le Japon gèrera-t-il la hausse des prix des céréales ?

Bonjour.
Ma question porte sur la situation en Ukraine. L’invasion militaire russe et les sanctions contre la Russie ont suscité des inquiétudes non seulement quant à la hausse des prix du pétrole, mais encore des céréales. Le gouvernement envisage-t-il un éventail de mesures qui ne se limite pas aux prix du pétrole brut, mais aussi aux céréales ?

Comme vous le pointez, nous devons préparer à un large éventail d’augmentations des prix, et pas seulement du pétrole. Nous devons préserver la vie de la population, les entreprises et l’économie. Je suis tout à fait d’accord avec vous.

En ce qui concerne les céréales, la Russie et l’Ukraine sont de grands producteurs de céréales, et bien que le Japon n’importe pas directement depuis ce pays, si l’on considère l’impact sur le marché des céréales dans son ensemble, il ne fait aucun doute que le Japon sera également touché. Nous devons envisager diverses mesures pour les différentes matières premières, notamment celles qui dépendent des importations. Elles dépendront des produits, mais nous aurons besoin initiatives, y compris en matière de diversification des sources d’approvisionnement.

Le gouvernement s’efforce d’analyser attentivement ces situations et a besoin de réfléchir à la manière d’éviter tout impact. J’ai l’intention de charger les ministres responsables de leurs domaines respectifs d’examiner les effets possibles des hausses de prix que vous venez de signaler et de déterminer quelles mesures pourraient s’appliquer pour y faire face.

Le Japon prend-il des sanctions trop tard contre la Russie ?

Ma question porte sur les sanctions envers la Russie. Les sanctions mises en œuvre par le Japon donnent inévitablement l’impression d’être un peu plus lentes que celles de l’Occident. Par exemple, c’est le G6, sans la présence du Japon, qui fait la première déclaration à propos des comptes SWIFT. Je vous pose la question parce que, compte tenu du fait qu’il y a une nécessité de protéger l’ordre international en Asie, il me semble qu’il serait préférable que le Japon montre le chemin, et cela enverrait le bon message. Qu’en dites-vous ?

Tout d’abord, je ne pense pas que vous avez raison de dire que c’était trop tard. En ce qui concerne SWIFT, la déclaration a été faite dans le cadre des pays de l’Atlantique, et lorsqu’ils nous ont demandé d’y participer également, nous avons répondu le jour-même. Je ne pense donc pas que la suggestion selon laquelle le Japon a une longueur de retard soit valable, étant donné les circonstances que je viens de mentionner.

Ensuite, ce n’est pas au Japon de prendre la direction des opérations. À la base, je pense que ce qui est important, c’est que le G7 et la communauté internationale s’unissent pour envoyer ensemble un message de condamnation. En revanche, comme vous le pointez, chaque pays a une façon différente de le faire. On peut voir que les différences dépendent des intérêts nationaux et des circonstances de chaque État. Je pense que le Japon doit également réfléchir soigneusement à la position qu’il doit adopter en Asie et aux détails des sanctions, et il y a des domaines dans lesquels le Japon doit également prendre l’initiative. Je pense que c’est l’attitude que nous souhaitons adopter. Merci.

La situation en Ukraine va-t-il influencer la composition du budget japonais de la Défense ?

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Allemagne a annoncé qu’elle allait porter son budget de défense à 2 % du PIB (produit intérieur brut). Que pensez-vous de la manière dont ces développements affecteront le budget japonais de la défense et la révision de la stratégie de sécurité nationale ?

D’abord, encore une fois, je suis convaincu que nous ne devons pas permettre qu’un changement du statu quo par des actes tels que cette agression de l’Ukraine par la Russie arrive, en particulier en Asie et en Asie de l’Est. Nous avons également le sentiment que l’environnement sécuritaire qui entoure notre pays devient rapidement plus difficile.

À la lumière de la récente invasion de l’Ukraine, nous allons formuler une nouvelle stratégie de sécurité nationale, etc. et nous devons avoir une discussion approfondie sur ce qui est exactement nécessaire pour protéger la vie et les moyens de subsistance du peuple japonais dans ce contexte. Aussi, je pense que nous devons réfléchir à ces choses, ce qui entraînera un renforcement drastique des capacités de défense.

Nous souhaitons adopter cette approche pour approfondir les discussions et établir un système pour la formulation d’une nouvelle stratégie de sécurité nationale et d’autres documents liés à la sécurité.

À quand l’entrée des touristes au Japon ?

Bonjour. Il me semble que vous venez d’expliquer que 500 000 personnes attendent d’entrer au Japon. Sur ce point, combien de temps pensez-vous que cela va prendre jusqu’à ce que tous puissent entrer au Japon ? Ensuite, dans combien de temps pensez-vous pouvoir permettre aux touristes d’entrer au Japon ? Merci de répondre à ces deux points.

Je ne suis pas tout à fait sûr du nombre de 500 000 personnes, mais j’ai compris le sens de votre question.

Donc, je suis conscient que parmi les personnes qui ont reçu un certificat d’éligibilité en 2020 et 2021, environ 400 000 ne sont pas encore entrées au Japon. Parmi celles-ci, nous ne savons pas combien souhaitent toujours entrer au Japon.

Faire entrer plus de 400 000 étrangers

Par conséquent, il est difficile de donner une réponse générale sur le temps qu’il faudrait pour répondre correctement à toutes les demandes des étrangers qui le souhaitent. Néanmoins, nous devons réfléchir aux entrées au Japon en gardant à l’esprit les chiffres et les autres facteurs que je viens de mentionner. Pour ainsi dire, il s’agit de la deuxième étape et les mesures aux frontières doivent s’assouplir progressivement à l’avenir.

En même temps que l’augmentation par étape du trafic, nous créerons progressivement un système qui permettra d’accueillir le plus grand nombre d’étrangers.

En tout état de cause, nous souhaitons créer un système par étape qui accueillera progressivement au plus grand nombre possible de personnes, en tenant compte de la situation infectieuse dans et hors du pays, des mesures aux frontières dans les autres pays, des mesures de quarantaines et d’autres systèmes administratifs.

Sur la priorité aux étudiants étrangers

À propos de l’acceptation des étudiants étrangers, vous venez d’annoncer que le nombre maximum d’arrivées quotidiennes serait porté à 7 000. Le nouveau programme signifie-t-il que parmi ces 7 000 personnes, la priorité sera donnée aux étudiants étrangers ? Ou bien voulez-vous dire que le quota de 7 000 personnes concerne tout le monde sans distinction, et qu’ils seront acceptés s’il y a des places libres ? Qu’en est-il ?

Je pense que vous recevrez une explication des détails de l’administration. Néanmoins, comprenez que nous définissons un quota de 7 000 personnes par jour.

Dans ce cadre, chaque compagnie aérienne opère chaque vol avec un nombre défini de passagers, en se souvenant du quota quotidien. Néanmoins, on m’a informé que les jours de semaine, il reste un nombre très important de places libres. Par conséquent, nous avons pensé que nous pourrions faire tourner ces places pour faire entrer les étudiants étrangers au Japon, du lundi au jeudi, donc principalement durant la semaine. C’est donc l’idée de base de ce programme.

Par conséquent, le nombre est fixé à 7 000 personnes. Cependant, nous avons prévu qu’en semaine, dans le cadre de ces 7 000 personnes, on pourrait faire monter 1 000 personnes de plus. C’est l’idée de ce programme. De cette manière, en remplissant le plus grand nombre possible de places, nous ferons rentrer au Japon plus d’étudiants étrangers. C’est l’idée de base de ce programme.  Merci.

Le Japon sera-t-il prêt en cas d’invasion de Taïwan ?

J’aimerais vous demander si vous êtes prêt à faire face à une urgence à Taïwan. En ce qui concerne l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la question de savoir si le Japon serait vraiment en sécurité en cas d’invasion de Taïwan par la Chine suscite de nombreuses inquiétudes.

L’année dernière, Monsieur le Premier Ministre, vous aviez également mentionné la nécessité d’améliorer les systèmes et la législation, mais le Japon est-il complètement prêt sur les différents plans ? S’il y a des lacunes, quels points précis souhaitez-vous améliorer ?

Naturellement, nous évaluons quotidiennement la situation sécuritaire au Japon et le gouvernement vérifie si elle est suffisante pour protéger la vie et les moyens de subsistance de ses citoyens. Il y a le système actuel, le système de sécurité nationale du Japon et la dissuasion fournie par l’alliance entre le Japon et les États-Unis. Par conséquent, le Japon est fermement déterminé à protéger la vie et les moyens de subsistance de sa population avec ces outils.

Suivre l’évolution de la technologie et de la situation

Cependant, les diverses circonstances, y compris la technologie des missiles, évoluent constamment et il faut constamment examiner cette question. Je dis donc qu’il est important de commencer par examiner attentivement la situation réelle et de vérifier que nous pourrons aussi gérer les avancées technologiques, et d’auditer rigoureusement le tout pendant la période de révision des documents, y compris sur la stratégie de sécurité nationale.

Ainsi, je crois que le rôle du gouvernement reste de continuer à gérer les changements de situation et à faire des efforts constants pour protéger la vie et les moyens de subsistance de ses citoyens. Merci.

Les 3 principes non nucléaires peuvent-ils protéger le Japon ?

Merci. Ma question est liée à la précédente. Monsieur le Premier Ministre, vous dites que vous imaginez toujours le pire. Avec la croissance du risque que la Russie utilise des armes nucléaires, quel serait, selon vous, le pire des scénarios pour le Japon ? Pouvez-vous nous dire comment l’adhésion aux trois principes non nucléaires pourra protéger la vie des citoyens dans ces circonstances. (NdT : les trois principes sont : ne pas posséder, ne pas fabriquer et ne pas importer d’armes nucléaires.)

Bien qu’il soit difficile de faire des prévisions sur l’évolution de la situation, notre pays protège la vie et les moyens de subsistance de ses citoyens grâce à ses propres forces de défense et à la dissuasion assurée par l’alliance nippo-américaine. Elle protège le territoire, les eaux territoriales et l’espace aérien. Nous souhaitons protéger les vies et les moyens de subsistance en veillant à ce que ce système fonctionne correctement.

En ce qui concerne la question de savoir si le Japon peut protéger la vie et les moyens de subsistance de ses citoyens tout en adhérant aux trois principes non nucléaires, le Japon a traditionnellement protégé sa sécurité par ses propres capacités de défense, comme je viens de le mentionner, et par la dissuasion de l’alliance nippo-américaine. Nous pensons que la vie et les moyens de subsistance de la population peuvent être protégés si un tel système fonctionne bien dans la situation actuelle. Cependant, les circonstances changent, la technologie évolue. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et ne rien faire face à ce changement. Je pense qu’il est important d’examiner constamment ce que l’on attend du système et de l’état de préparation de notre pays, et de continuer à essayer de coopérer.

Comment bloquer la hausse du prix du pétrole sans limiter le revenu des gouvernements locaux ?

Bonjour. Ma question porte sur les mesures contre la hausse des prix du pétrole brut. En ce moment, la commission du budget de la Diète, etc. discute de la levée de la clause qui réduit la taxe sur l’essence. D’autre part, selon les estimations du ministère de l’Intérieur et des Communications (MIC), si cette clause était maintenue en place pendant 1 an, la recette fiscale des gouvernements locaux diminuerait d’au moins 500 milliards de yens.

De plus, la situation COVID se prolongeant, chaque gouvernement local est en situation financière difficile. Par exemple, comme le nombre de touristes augmente peu, Kyoto perçoit moins de taxes hôtelières. Ensuite, les gens ne prenant pas le métro ou les bus, les revenus des bureaux des transports baissent. Actuellement, alors que les gouvernements locaux subissent les effets de la COVID-19, je crois comprendre que vous dites, Monsieur le Premier Ministre, qu’un des choix possibles seraient de geler la clause de ce levier.

Cependant, considérant les implications financières (etc.) pour les collectivités locales, pouvez-vous nous dire si vous prendrez cette décision tout en considérant ces points ?

Considérer plusieurs solutions

Tout d’abord, comme je viens de l’énoncer précédemment, pour le moment, nous gérerons la situation en renforçant et élargissant les mesures, y compris en faisant passer le plafond des mesures visant à atténuer les changements drastiques de 5 yens à 25 yens. Toutefois, les prix pourraient augmenter encore plus à l’avenir. C’est pourquoi j’ai dit que le gouvernement se prépare en considérant toutes les options disponibles.

Ensuite, puisque nous parlons d’options, nous devons envisager diverses solutions. Concernant la levée du gel sur les clauses, je pense que nous examinerons également ce qui est efficace et effectif sur cette question, lorsque nous réfléchirons à ces questions. Nous souhaitons envisager une série d’options, y compris divers aspects de leur fonctionnement.

Pour le moment, nous ne sommes pas à ce stade et je pense que nous devons d’abord lancer demain les mesures annoncées visant à atténuer les changements drastiques. Ensuite, nous en évaluerons les résultats. Selon mon opinion, c’est ce que nous devons déjà faire. Ensuite, nous y réfléchirons.

Comment faire pour les territoires du Nord ?

Je pense qu’il faut condamner la Russie pour ses actes. En revanche, le Japon est confronté au problème des territoires du Nord. 77 ans se sont écoulés depuis la fin depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et les anciens insulaires ont considérablement vieilli. Monsieur le Premier Ministre, vous avez déclaré que le Japon n’était pas en mesure de faire évoluer les négociations territoriales, mais il s’agit d’une situation très pénible pour ces anciens insulaires.

Je pense que la stratégie de l’ancien Premier ministre Abe était basée sur le dialogue. Aussi, je voudrais demander si vous, Monsieur le Premier Ministre, vous changerez votre politique sur la base de ces différents accords passés et ce que vous envisager à l’avenir pour résoudre la question des territoires du Nord. Ensuite, qu’en est-il des plans d’activités économiques conjointes ? Sur le sujet des échanges sans visa et des visites des anciens insulaires sur les tombes, j’aimerais savoir s’il y a un espoir que l’on poursuive les projets humanitaires.

Sur la négociation de
traité de paix avec la Russie

Tout d’abord, je tiens à préciser que ma propre position de base sur la question des territoires du Nord et mon propre désir de répondre d’une manière ou d’une autre aux souhaits des anciens insulaires âgés n’ont pas changé le moins du monde. Cependant, compte tenu de la situation actuelle, comme vous l’avez souligné, je ne peux parler d’aucune perspective de négociation d’un traité de paix ou d’autres négociations.

C’est ce qui se passe actuellement, mais pour ce qui est de l’avenir, je pense personnellement que la première étape consiste à changer l’ensemble de la situation par le biais de la diplomatie au sommet et d’autres moyens visant à réduire les tensions. Ceci fait, nous examinerons ce qui comment faire dans le cadre des conditions spécifiques si les tensions devaient s’apaiser. Nous pensons qu’il faut réfléchir dans cet ordre.

Je dis qu’il est difficile de dire quoi que ce soit de but en blanc sur cette partie de la situation, car l’avenir est incertain pour le moment. Nous souhaitons vivement collaborer avec la communauté internationale pour contribuer à l’apaisement des tensions afin de parvenir à une situation où des discussions positives pourront avoir lieu sur les points que vous venez de soulever.
 Merci.

Sur la décentralisation des fonctions gouvernementales de la capitale

Monsieur le Premier Ministre, tout à l’heure, vous avez évoqué les changements dans et hors du pays, et que vous suivrez de près les grandes tendances. Je voudrais vous interroger sur les politiques régionales. La catastrophe liée à la COVID-19 a changé notre façon de travailler et de vivre, et c’est peut-être notre dernière chance de corriger la concentration urbaine et les disparités.

Vous avez présenté votre concept de ville-État rurale numérique, mais comment voyez-vous, dans les circonstances actuelles, la nécessité de lancer des mesures régionales innovantes ou votre vision audacieuse ? Ensuite, avez-vous l’intention de relancer un débat sur la décentralisation des fonctions de la capitale, par exemple, en revoyant cela du point de vue de la prévention des épidémies ou des catastrophes, etc. ?

Premier ministre Kishida
Les fonctions de la capitale ?

Journaliste
Oui, décentraliser les fonctions de la capitale. S’il vous plait.

Premier ministre Kishida
Entendu.

Numérisation des zones rurales

Tout d’abord, je pense que vous avez raison de souligner qu’avec la COVID, l’attitude de la population à l’égard du travail et du mode de vie change actuellement. Le nombre excessif de transferts vers la région de Tokyo a également fait l’objet d’un article dans les journaux l’autre jour, indiquant qu’il y avait légèrement augmenté. Néanmoins, fondamentalement le nombre de transferts est en baisse, et nous sommes conscients de cette tendance.

À la lumière de ces changements d’attitude, et c’est justement dans les zones rurales que nous pouvons relever les défis grâce au numérique et aux autres technologies modernes. Ce la fait partie de ces informations. L’idée de base du concept national de numérisation des villes et zones rurales est que, si l’administration répond fermement à ces défis, il serait possible de penser en termes de vitalité et de création de zones régionales.

Et en cela, en premier lieu, nous devons donner la priorité à l’amélioration des infrastructures numériques de la province. C’est pourquoi nous avons préparé une subvention pour la promotion du concept national de numérisation des villes et zones rurales デジタル田園都市国家構想推進交付金, dont le but est d’investir dans la numérisation, notamment par l’installation de câbles sous-marins tout autour du Japon, le développement de centres de données dans une dizaine de locations dans tous le pays, l’installation de la fibre optique et de la 5G, ou encore la télémédecine, l’éducation en ligne et de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche intelligents. La subvention servira à promouvoir cette mise en œuvre.

En outre, nous avons également précisé que personne ne sera laissé de côté, c’est pourquoi nous avons déployé plus de 10 000 promoteurs numériques. Grâce à ces initiatives, nous espérons résoudre les problèmes régionaux de capacité en matière de technologie numérique et concrétiser un cycle de croissance ascendant qui partira des régions vers le centre et des régions vers le reste du pays.

Relocaliser la capitale

En ce qui concerne la relocalisation, de telles mesures sont déjà prises. Ainsi, 50 fonctions de la capitale impliquant sept ministères et agences du gouvernement central, et 23 institutions de recherche et de formation commenceront à entrer en opération dans leurs nouveaux lieux d’ici à l’exercice fiscal 2022.

Pendant que le gouvernement déploie ces efforts, les discussions dont vous parlez, sur le sujet du déplacement de la capitale elle-même, ont récemment eu lieu essentiellement dans le cadre du processus parlementaire. Il est important que ces discussions à la Diète se poursuivent et le gouvernement est prêt à y coopérer.

Je souhaite que nous dépassions la catastrophe COVID-19 et que nous ouvrions une nouvelle ère, fondée sur l’idée que les régions sont les principaux acteurs, tout en utilisant pleinement la puissance du numérique pour obtenir des résultats. Merci.

Aide à l’Ukraine

Merci pour tout ce travail concernant les mesures contre le nouveau coronavirus et pour celles qui adressent quotidiennement l’invasion de l’Ukraine.

Depuis l’annexion de la Crimée en 2014, j’ai rendu compte de l’évacuation des personnes handicapées en Ukraine. Cette fois, selon les données de 2014, 6,1 % de la population totale, soit environ 2,8 millions de personnes, seraient handicapées. Parmi elles, 180 000 personnes souffrent de déficience auditive, et ne peuvent pas entendre les alertes aux raids aériens ou rencontrent d’autres difficultés sérieuses lors de l’évacuation.

Lorsque nous avons posé la question aux pays voisins, ils ont répondu que le Japon pourrait probablement offrir une aide précise par l’intermédiaire des Nations unies, et qu’il pouvait fournir non seulement de l’argent, mais encore une aide humanitaire, y compris à ceux que l’on appelle des enfants handicapés. Monsieur le Premier Ministre, quelle est votre opinion sur ce point ?

Aide aux personnes en situation d’handicap

Selon ce que vous venez de dire, 6,1%, soit 2,8 millions de personnes souffrent d’un handicap. Je n’ai vu que des images de la situation très difficile en Ukraine, mais il ne fait aucun doute que les personnes handicapées de ce pays y vivent des expériences très dures et douloureuses. Il n’est pas difficile de l’imaginer. Ensuite, notre pays doit apporter une aide humanitaire, y compris à ces personnes.

Aides autres que financières

Comme vous le pointez, s’il est vrai qu’il est important d’apporter une aide financière telle que celle de 100 millions de dollars, il me semble que l’on pourrait aussi envisager un soutien sous forme de produits et autres formes d’assistance. Je pense que le Japon pourrait offrir d’autres aides, à commencer par des produits pharmaceutiques. Le financement et l’aide humanitaire d’urgence par le biais des organisations internationales sont bien sûr importants. Néanmoins, j’aimerais aussi examiner comment le Japon peut fournir une aide humanitaire, non seulement financière, mais aussi médicamenteuse par exemple. Nous y réfléchirons en surveillant attentivement la situation.

La communauté internationale semble également fournir divers types de soutien selon les capacités de chacun. Dans ce contexte, il nous faut constamment vérifier et réfléchir sur le format de l’aide qui représente bien le Japon et qu’il faut que le Japon fournisse. Merci.

Écouter le discours : 岸田内閣総理大臣記者会見-令和4年3月3日|政府インターネットテレビ (gov-online.go.jp)

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