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2022-02-04 Comité des experts sur la prévention des contagions aux enfants

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Table des matières

Le 4 février 2022, le Dr. Omi détaillait les recommandations des experts pour la prévention des infections dans les institutions des services sociaux, sur le lieu de travail et dans les écoles. Ils expliquent pourquoi les clusters se forment actuellement, et comment y remédier.

Dr. Omi, Président du Comité des experts de la lutte contre le nouveau coronavirus

Le Comité des experts de la lutte contre le nouveau coronavirus a tenu une réunion aujourd’hui. Le sujet principal, pour ne pas dire unique des débats était de savoir comment faire face à la situation infectieuse actuelle. Je souhaite en présenter les résultats.

Aujourd’hui, lors de notre réunion, des suggestions ont fait l’objet de discussions, puis, après quelques corrections, d’un accord du comité des experts.

Comment comprendre les défis et la situation actuels

Le taux de mortalité semble faible avec le variant Omicron. Toutefois, la diminution comparée d’une semaine à l’autre n’avance pas autant qu’on l’espérait. Le rapport de la semaine à celle de la semaine dernière tournait autour de 10 et tourne maintenant à 1,xx (au dessus de 1). Il faut qu’il tombe en dessous de 1. Cela ne baisse pas autant que nous l’espérions. Nous pouvons dire que c’est la première définition du problème.

En conséquence, à l’avenir, l’augmentation du nombre de personnes gravement malades, essentiellement parmi les personnes âgées va progressivement accroître la charge de travail des soins pour le nouveau coronavirus et les soins réguliers. Et, en fait, cela a déjà commencé. C’est ce dont nous sommes très conscients concernant la situation présente.

Par conséquent, nous en arrivons à nos recommandations.

Grâce au dialogue et à la coopération des gouvernements locaux de tout le pays, nous avons pu identifier les caractéristiques typiques des clusters liés au variant Omicron. Il s’agit d’exemples réels. Nous avons réuni des exemples concrets. Naturellement, nous tenons aussi compte de ce que nous avons fait jusqu’à présent, de même que ce que le Conseil consultatif faisait. Néanmoins, cette fois, nous avons décidé de définir des mesures détaillées pour réduire les infections. Nous pensons que c’est ce dont nous avons besoin.

Ensuite, il y avait des questions sur comment gérer la période, ou comment améliorer le fonctionnement du système médical pour le variant Omicron, et comment faire pour la pénurie de tests de dépistage.

Le Conseil consultatif en avait débattu. Il a fait des propositions au gouvernement, etc. Cependant, le thème de ce jour est différent. Il est lié, mais se concentre seulement sur la volonté de faire tomber le niveau infectieux rapidement. Aujourd’hui, nous ne nous sommes concentrés que sur la manière et c’est ce qui a fait l’objet de discussions.

Tout d’abord, quels sont les exemples. Il s’agit de résumés et nous n’avons pas tout mis.

Exemples de clusters dans les écoles

Les raisons principales

Dans les écoles, on a trouvé des clusters

  • parmi les participants à des entraînements de groupe dans lesquels on lève la voix. Ces clusters sont plutôt nombreux.
  • causés par l’utilisation de flûtes à bec, qui envoyaient des micro-gouttelettes ou de la salive. Les flûtes à bec. On souffle dedans. C’est un moment pendant lequel on ne porte pas de masque.
  • Il y a aussi cet autre facteur. Environ la moitié des personnes infectées portaient des masques en tissus ou uréthane. Bref, ils ne portaient pas de masque non-tissés (不織布 fushokufu).
  • Ensuite, il y a des clusters parce que les enfants ne portaient pas de masque pendant qu’ils se changeaient ou qu’ils faisaient des exercices durant l’éducation physique.

Ce sont les raisons détaillées trouvées sur le terrain.

Les mesures de prévention

1. Maintenant, compte tenu de ces informations, les mesures impliquent d’éviter ces situations à fort risque infectieux. Plus particulièrement,

  • Les chorales qui se tiennent à l’intérieur, pendant lesquelles les participants sont très près les uns des autres,
  • La flute à bec. On souffle d’un coup dans ces instruments.
  • Les exercices physiques qui mettent les enfants en très grande proximité pendant l’éducation physique. En d’autres termes, quand les enfants sont plus nombreux. C’est arrivé et il est souhaitable de l’éviter.
  • Ensuite, il s’agit d’éviter les matchs d’entraînement entre les écoles et les camps d’entraînement.
    Dans la mesure du possible, à moins d’être en train de faire des exercices, il faut porter un masque. Quand on fait des exercices, c’est moins facile. Les enfants courent, mais à part dans ces cas, il faut un masque. D’ailleurs, les masques sont mentionnés dans différents endroits.

2. Une autre mesure, qui concerne les écoles primaires et les écoles en général. Il s’agit le plus possible de décaler les horaires d’entrée et de sortie à l’école, et d’offrir un apprentissage en ligne.

Ensuite, il vaut mieux réfléchir avec prudence aux fermetures d’écoles quand elles n’enregistrent pas de cas d’infection.

3. Ensuite, il convient de faire les vaccinations de rappel rapidement aussi pour les enseignants dans les écoles (etc.). C’est l’entourage qui doit protéger les enfants.

Ce sont donc les points que nous demandons à chacun de respecter.

Exemples de clusters dans les crèches et jardins d’enfants, etc.

Les raisons principales

La question suivante concerne les hoikujos (crèches), etc.

  • Dans ces endroits, il est difficile de demander aux enfants de porter un masque en permanence. C’est difficile, et il y a donc des clusters dans les installations pour les tous petits.
  • Ensuite, l’agglutinement dans le même espace est élevé. Beaucoup se regroupent. Ce qui est propice à la propagation du virus.
  • Encore un facteur, c’est le partage des jouets. Quand ils partagent les jouets, comme la contamination par le toucher continue pour ce variant, les enfants les mettent dans la bouche. Les rapports les mentionnent.

Les mesures de prévention

Les mesures sont donc les suivantes.

  1. Séparer les enfants en petits groupes et éviter les activités à fort risque d’infection.
  2. Désinfecter et changer fréquemment les jouets et les équipements partagés.
  3. S’abstenir de tenir des événements avec beaucoup d’adultes. En particulier, reporter ou suspendre les événements qui font participer les parents (etc.).
  4. Lorsqu’on dépose ou vient rechercher les enfants, éviter les « Trois F », porter un masque et désinfecter avec attention.
  5. Pendant les repas, ne pas mettre les bureaux face à face dans la mesure du possible.
  6. C’est parce qu’il est particulièrement important que l’entourage des enfants les protège, les éducateurs (etc.) ont besoin de porter un masque, effectuer des tests de dépistage proactifs et recevoir la troisième dose de vaccination.
  7. Selon le développement des enfants, leur faire porter un masque dans la mesure du possible. Le faire quand c’est possible. Attention à bien surveiller leur état de santé lorsqu’ils portent un masque.

Exemples de clusters dans les installations pour personnes âgées, etc.

Les raisons principales

Dans les installations pour personnes âgées, quand on regarde ce qui s’y passe…

  • Les clusters se forment lorsqu’on fait de la gymnastique sans porter un masque, ou lorsque plusieurs pensionnaires se baignent ensemble.
  • D’autres se forment quand l’aération n’est pas suffisante pendant les transports de et vers un centre de rééducation (kynésie thérapie). L’air était vicié.

Les solutions possibles

  1. Pendant les activités de loisir, porter un masque, ouvrir les fenêtres durant les transports, etc.
  2. Prévenir les infections par les visiteurs de l’établissement. Envisager aussi les visioconférences pour la période actuelle.
  1. Nous l’avons répété de nombreuses fois. Il faut effectuer fréquemment des tests de dépistage du personnel des installations pour les personnes âgées, etc.
  2. Les usagers et le personnel ont besoin de porter un masque en permanence.
    Ils sont encouragés à recevoir rapidement la dose de rappel de vaccination.
  1. Renforcer le soutien par une équipe de contrôle des infections / soutien à la continuité des activités. Dans ces établissements, il n’y a en général pas de professionnels spécialisés dans les infections. Nous suggérons donc de créer des équipes et de fonctionner ainsi.
    Il s’agit aussi de séparer et d’équiper les services d’admissions précoces et de mise en observation dans l’établissement.

Exemples de clusters dans les entreprises, etc.

Les raisons principales

  • Avant de conduire, on vérifie le niveau d’alcool en soufflant dans un appareil, n’est-ce pas. On trouve des clusters liés à l’utilisation de ces détecteurs.
  • D’autres clusters se sont formés dans les vestiaires, cantines, etc. dont l’aération était insuffisante et où les gens se rassemblaient. Quand les gens se réunissent dans un endroit mal aéré, c’est ce qui se passe.

Les solutions possibles

  1. Fixer, plus tôt que prévu, un objectif de réduction du nombre d’employés qui se rendent sur le lieu de travail. On parle d’avancer ce calendrier, alors que, normalement, ce n’est qu’une fois arrivés au niveau infectieux 3 qu’on demandait de le faire, si je m’en souviens bien. En ce moment, nous sommes au niveau 2, et nous recommandons de le faire maintenant, rapidement.
  2. Ensuite, pendant le travail, il peut être nécessaire de se déplacer, n’est-ce pas. Lors des déplacements professionnels, porter un masque (etc.) et éviter les situations à fort risque infectieux. C’est quelque chose que nous répétons suivants.
  3. Éviter le partage et l’échange d’objets et d’équipements sur lesquels les gouttelettes (postillons, etc.) se déposent. Les désinfecter rigoureusement avant et après toute utilisation.
  4. S’abstenir de boire, manger et discuter dans les vestiaires, salles de repos et les fumoirs.
  5. Maintenir une distance entre les gens, aérer correctement et désinfecter les dortoirs et les réfectoires.
  6. Porter un masque non tissé, surveiller rigoureusement l’état de santé des employés.
  7. S’abstenir ou reporter les occasions sociales pendant lesquelles on peut s’attendre à ce que les gens parlent fort ou se réunissent nombreux.
  8. Vérifier le Business Continuation Plan (BCP) et stocker les fournitures nécessaires.

Orientation des mesures à l’avenir

À partir des différentes observations de cas et à partir des connaissances que nous avons pu accumuler, nous pouvons maintenant définir l’orientation générale des mesures.

  1. Dans les endroits et situations dans lesquelles les clusters se forment, appliquer rigoureusement les mesures de base pour la prévention des infections. Nous pensons que l’application rigoureuse est importante.
  2. La vitesse de propagation est rapide, et parce qu’il y a beaucoup de personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins, il faut appliquer plus tôt les mesures de prévention des infections que nous prévoyions d’instaurer au niveau 3.

Les points sur lesquels nous appelons à faire attention sont les suivants.

  • Nous le répétons souvent. On peut attraper le virus par le toucher. C’est vrai que cela arrive. Néanmoins, la contagiosité est plus importante que pour le variant delta. Il est donc essentiel d’appliquer les mesures qui se concentrent sur les gouttelettes et les contaminations aérosoles. Par exemple, le port du masque, l’aération, ne pas se réunir nombreux.
  • Il est tout aussi important d’éviter les différents endroits et situations à risque d’infection.
  • De même, il faut protéger les personnes âgées. On voit de nombreux cas dans lesquels une maladie préexistante est réveillée par une infection et s’aggrave chez les personnes qui en sont atteintes, a fortiori chez les personnes âgées.

Il peut arriver que seuls les symptômes du nouveau coronavirus s’aggravent. Cependant, ce qui est particulièrement typique cette fois, c’est qu’à la base, une personne qui souffre de comorbidité est déjà affaiblie. Par exemple, les personnes qui reçoivent des soins infirmiers, qui ont des conditions cardiovasculaires, des comorbidités, etc. Lorsque ces personnes attrapent le virus, cela accentue et aggrave leur condition. Il y a beaucoup de patients hospitalisés pour ces raisons. Par conséquent, il nous semble important de protéger les personnes âgées.

Ce que veut dire appliquer rigoureusement les mesures de base de prévention des infections

Pour terminer, pour nous, les particuliers, appliquer les mesures de base pour la prévention des infections, correspond à ces points.

  • Porter correctement les masques non tissés.
  • Pendant les conversations, absolument porter un masque.
  • En principe, les repas doivent se prendre limitant le nombre de personnes et en silence.
  • Lorsqu’on sort, éviter les situations et lieux mal aérés, ou dans lesquels se trouvent de nombreuses personnes ou dans lesquels on parle fort. Parce que le risque d’aggravation des symptômes est élevé pour les personnes âgées, quand on doit en rencontrer, on peut le faire si ce sont des personnes que l’on rencontre habituellement, et à condition de limiter le nombre de personnes.
  • Même à la maison, aérer régulièrement et se laver les mains fréquemment.

Ce sont des choses évidentes. Ce sont donc les choses que chacun peut faire dans la mesure du possible en tant que mesures de prévention, et qui nous permettraient de surmonter la situation actuelle.

Questions de la presse (extrait)

Sur le port du masque des enfants à partir de l’âge de 2 ans

Q : Ma question concerne le port du masque à partir de 2 ans. Lors de la réunion de tous les gouverneurs du pays, certains ont émis l’opinion que les enfants de 2 ans devraient tous porter un masque. Le ministre Goto de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a également annoncé qu’il faudrait faire porter un masque aux enfants. Aujourd’hui, quand je regarde les documents que vous avez présentés aujourd’hui, je vois que vous avez modéré l’expression en précisant qu’il fallait faire cela dans la mesure du possible. Pourriez-vous nous dire quelles étaient les opinions pendant la réunion et nous donner votre propre opinion ?

Je ne suis pas pédiatre. Aujourd’hui, les discussions étaient animées sur ce sujet. En conséquence, un des questionnements a concerné l’âge de 2 ans. En revanche, selon les observations de plusieurs cliniciens, à l’âge de 2 ans, on aurait du mal à généraliser. Le niveau de maturation des enfants varie d’un enfant à l’autre. Par conséquent, il est difficile de dire à partir de quel âge. Il serait difficile de dire qu’on peut leur faire mettre correctement un masque et que tout se passera bien.

Bien sûr, c’est idéal, mais c’est surtout leur entourage qui doit les protéger, en se faisant dépister, en se faisant vacciner. Ces choses sont importantes et les personnes qui avaient proposé cette solution ont trouvé que cela serait un bon compromis.

Les experts reconnaissent-ils que le port du masque chez les enfants doit être considéré avec prudence ?

Q : Dans la discussion, certains ont-ils mentionné qu’il faudrait prendre cette proposition avec prudence ?

Les médecins qui auscultent les enfants ont immédiatement réagi sur la proposition de l’imposer à tous les enfants à partir de 2 ans.

A-t-il été question de la levée des mesures prioritaires ?

Q : Le comité des experts de ce jour a-t-il discuté de la situation à Tokyo et dans les préfectures pour lesquelles les mesures devraient prendre fin le 13 février ? Dr. Omi, pensez-vous que l’on puisse lever les mesures prioritaires (quasi-mesures d’urgence) pour ces préfectures ?

Aujourd’hui, dès le départ, il n’y a pas eu de débats sur les mesures prioritaires. Selon moi, pratiquement personne n’a utilisé le terme de « mesures prioritaires ».

Notre objectif n’était pas de parler des mesures prioritaires. Qu’il y ait des mesures prioritaires ou pas, puisque certaines régions n’appliquent pas ce mécanisme. Notre sujet était « les défis de la situation actuelle avec le variant Omicron ».

Une partie des gens se demandent si nous n’arrivons pas à un pic d’infection. Certains doivent se la poser. Quoi qu’il en soit, le niveau ne diminue pas. Parce qu’il ne baisse pas, le nombre de personnes en état grave augmente progressivement. Dans tous les cas, en ce moment, les mesures prioritaires sont en place. Il n’a pas été question de discuter du « quand » lever ou prolonger ces mesures.

Le but de ce comité des experts est différent

Les discussions se concentraient sur ce que l’on, ce que chacun de nous peut faire. Par conséquent, à la base, cela ne faisait pas partie du débat. Cela signifie que qu’il n’y avait pas de place pour en discuter, n’est-ce pas.

Ce comité n’est pas à propos du plan de stratégie de base, mais à propos de la lutte contre le nouveau coronavirus. Donc, le cadre est différent. De plus, comme vous le savez, nous ne nous étions pas réunis depuis longtemps. Par conséquent, notre objectif était de discuter ce sujet.

Pourra-t-on lever les mesures prioritaires à Tokyo, le 13 février ?

Q : Pardonnez-moi cette question, mais selon la situation actuelle dans la capitale, que pensez-vous personnellement concernant les mesures prioritaires ?

Sur ce point, nous n’en avons pas parlé aujourd’hui. Par contre, je ne pense pas qu’il y aura une levée des mesures prioritaires à Tokyo ou qu’il faille le faire dans l’immédiat.

L’épidémie vient-elle des bases militaires américaines ?

Q : J’ai deux questions. Vous venez de dire le comité des experts ne s’était pas réuni depuis le 16 novembre 2022. Si je revérifie les documents, la propagation actuelle du virus a commencé avec les célébrations de Noël et des fêtes de début et de fin d’année. Je le pense aussi. Toutefois, les médias font porter la responsabilité aux bases militaires.

Depuis l’an dernier, j’ai fréquemment posé cette question au Secrétaire en Chef du Cabinet. Normalement, vers la mi-décembre, le comité des experts pour la lutte contre le nouveau coronavirus aurait dû présenter les mesures. Néanmoins, le comité ne s’était pas réuni. Vous, Dr. Omi, vous avez tenu une conférence de presse, mais je me demande si cela ne vous a pas empêché de transmettre un message fort.

Mieux informer pour envoyer un message fort ?

Q : Ma deuxième question concerne les prévisions d’un retournement de la courbe des cas qui sont publiées à tour de bras dans la presse et sur internet. Ce qui est important, c’est que plus on est proche du sommet de la courbe, plus le risque est élevé, mais nous ne savons pas s’il est élevé. Ensuite, les cas s’aggravent dès que la courbe commence à redescendre. De plus, nous approchons des mois de mars et avril pendant lesquels la courbe pourrait rester à un haut niveau alors que la propagation a lieu plus facilement.

Comme dans les faits, le gouvernement ne déclare pas l’état d’urgence, Dr. Omi, ne pourriez-vous pas demander au Premier ministre d’envoyer un message fort à la population, comme vous aviez réussi à le faire avec les Premiers ministres auparavant ? Il me semble que c’est encore plus nécessaire actuellement. Pensez-vous aussi que cela soit nécessaire ?

L’impact des fêtes est plus important que celui des bases

Vous m’avez posé 3 questions. La première concerne Noël et l’armée américaine. Je pense que ce qui s’est passé à Okinawa était spécial. Les données ont été étudiées par le conseil consultatif de nombreuses fois. Il y a aussi des données. C’est aussi le cas avec les études épidémiologiques. L’épicourbe montre que pendant la période de Noël, la courbe a monté une première fois puis est retombée. Puis, avec les célébrations du passage à l’âge adulte, elle a de nouveau monté puis nous souhaitions qu’elle baisse encore une fois, mais elle ne continue pas à tomber. C’est la situation.

Selon nous, ce sont les fêtes de Noël et les repas de fête après les célébrations du passage à la majorité que le virus s’est propagé. Ainsi, maintenant, on le trouve dans les foyers, sur le lieu de travail, et dans les services sociaux pour les personnes âgées des régions, etc. Je pense que cette analyse est correcte.

Quand arriverons-nous à un retournement de la courbe épidéique ?

Pour ce qui est du renversement de la courbe, comme vous le savez tous, il y a aussi le problème de la sous-variante (du variant Omicron) BA.2. Ensuite, cette fois, la vitesse de propagation, le taux de remplacement, la période de génération et d’incubation sont courts. Nous espérions que la courbe monte donc de manière abrupte puis redescende rapidement. Cependant, quand on observe la situation actuelle, celle dans les pays étrangers et celle à Okinawa, on peut penser que la courbe touchera un sommet à un moment. Par contre, la décroissance n’est pas aussi importante qu’on le souhaitait. Il n’y a pas d’erreur sur ce point.

Pendant ce temps, comme vous venez de le dire, le nombre d’aggravations des cas progresse. En chiffres, le taux de mortalité et de cas graves est bas, mais je parle en nombre absolu. Aussi, la charge de travail des établissements médicaux augmente progressivement. C’est la situation.

Par conséquent, si vous me demandez quand on arrivera à un retournement de la courbe, il y a des facteurs inconnus. C’est la première fois. Même quand on regarde ce qui se passe à l’étranger, les réactions sont différentes.

À l’étranger comme au Japon, le taux d’infections naturelles est différent. Le taux de vaccination est différent. Les types d’activité de la population et leurs modèles de comportement sont différents et les mesures sont aussi différentes. On ne peut pas affirmer que parce que c’est arrivé dans un autre pays, la même chose va se passer au Japon.

Le variant Omicron ne peut pas faire l’objet d’une stratégie unique dans le monde entier

Donc, si l’on se demande ce qui se déroulera au Japon, pour être franc, sur ce virus, aujourd’hui, il a beaucoup été question des différences avec celui de la grippe. Ce qui diffère le plus de la grippe, une des plus grandes différences, c’est que le virus de la grippe est comparativement « stable ». Par conséquent, il suffit de changer un peu les vaccins. Donc, on n’a besoin que de changer légèrement chaque année.

Par contre, ce virus (nouveau coronavirus) est toujours en voie de développement, si l’on peut dire. Il continue à se transformer. Il est encore en train d’évoluer. Par conséquent, on ne sait pas ce qui va se passer. Pour un retournement de la courbe, on est capable de faire des simulations chiffrées, mais pour le moment, nous ne savons pas quand cela va arriver.

On voit que progressivement le rapport des cas de cette semaine contre la semaine dernière baisse progressivement. Sur ce point, je pense que nous ne nous trompons pas. Par conséquent, il a une tendance à durer, mais jusqu’où…

Jusqu’à présent, nous pouvions faire des calculs. Mais nous ne savons pas comment évolueront les activités de la population. C’est la réalité et nous souhaitons atteindre rapidement le somment de la courbe pour qu’elle redescende.

Demander au Premier ministre d’expliquer la situation

Finalement, sur le message. Pour ma part, je le dis aux personnes qui travaillent dans le gouvernement. L’État… Nous venons à peine de faire ces recommandations aujourd’hui. J’espère qu’il les utilisera. Je pense qu’il le fera.

S’il doit l’utiliser, le Premier ministre et le reste des gouverneurs doivent l’appliquer rigoureusement. Il ne s’agit pas de faire de l’à-peu-près. Il me semble que les dirigeants ont besoin de demander fortement de l’appliquer systématiquement. Pour ma part, je pense que si le Premier ministre accepte ces recommandations, il devra envoyer un message fort qui donne une impression de cohérence et qui soit facile à comprendre. Mon opinion était aujourd’hui partagée avec d’autres membres du comité.

Pourquoi n’arrive-t-on pas à renverser la courbe infectieuse ?

Q : Vous venez dire, en parlant du renversement de la courbe, que pour le moment, le ralentissement n’est pas comme les experts le souhaitent. Quelle en est selon vous la raison ?

Ensuite, les mutations BA.2 et similaires se propagent progressivement à l’étranger. Il me semble que si elles devaient se propager au Japon, les scénarios pourraient être différents. On pourrait anticiper une nouvelle croissance ou un arrêt de la diminution du nombre de cas. Si cela devait arriver, envisagez-vous de changer de stratégie ?

Je réponds d’abord à votre question sur le pourquoi le nombre de cas ne diminue pas comme on le souhaite. Idéalement, on voudrait une montée abrupte et une descente abrupte, n’est-ce pas. Comme je l’ai dit tout à l’heure, il y a eu des croissances temporaires liées aux célébrations pour le passage à l’âge adulte. Ensuite, il s’agit du variant Omicron. Le variant Omicron fait partie des virus avec un « turnover » rapide, et dans ce cadre, il y a des endroits à fort risque infectieux. C’est pour cela que la courbe monte.

Pour ce qui est de la baisse, en fait… C’est dans ces situations qu’il s’est propagé en très peu de temps. Son turnover est rapide. Dans les régions, les écoles, et dans les installations de soins, les installations médicales pour les personnes âgées. Et, il est très présent parmi les personnes âgées, dans les écoles, pour les enfants du primaire. Les infections continuent et la courbe arrive avec peine à baisser. La transmission du virus continue dans ces endroits. Nous pensons que c’est pourquoi le nombre n’arrive pas à tomber.

Envisager un changement de stratégie pour la mutation BA.2 ?

Ensuite, pour répondre sur la mutation BA.2. Comme vous le savez tous, on la trouve à l’étranger et même sporadiquement au Japon. Il est nécessaire d’en faire une étude des gènes pour savoir ce qui va se passer. Contre toute attente, on peut commencer les efforts pour l’identifier par des tests PCR, puisque sa propagation a déjà commencé, sans avoir à les calculer un par un. Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit précédemment, les mutations BA.1 et BA.2 de ce coronavirus ne sont pas stables. Elles évoluent, ou dirons-nous, dégénèrent. Bref, elles changent.

Par conséquent, quand on nous demande ce qui va se passer, cela correspond à nous dire « montrez-nous la sortie ». Je le comprends, et nous aimerions aussi le savoir. En face, le virus évolue. Cependant, il faut pouvoir agir efficacement et rapidement face à ennemi qui mute.

Ici, c’est nous parlons de rapidité et d’agilité de manière positive. Si nous ne faisons pas en sorte de changer quand le virus change, nous n’arriverons à rien.

Donc, on ne peut pas dire tout le temps, « cela va être comme cela ». Je pense que ce serait une erreur de préjuger ainsi. Il faut se dire que le virus change en permanence. Il change, de fait. C’est dans ce contexte que nous devons le surveiller, et c’est à partir des données recueillies que nous devons nous adapter face à cette réalité.

Quelles sont les craintes des experts ?

Q : J’ai une question. Tout à l’heure, vous avez mentionné le fait que la courbe ne descendait pas facilement. La période de mars-avril correspond à la fin et au nouvel exercice fiscal. C’est à cette période que les occasions de se rencontrer en présentiel augmentent. Au mois de février, on s’en rapproche aussi. Alors que la courbe ne tombe presque pas, comment partagez-vous vos craintes entre experts à propos de cette période ? Quand vous le faites, quelles situations anticipez-vous et quel est le pire des scénarios ?

Comme vous le pointez, quand on réfléchit à tout ce qui pourrait se passer, il y a beaucoup de facteurs qui interagissent et peuvent influencer la situation. Il est donc difficile de faire des prévisions.

En revanche, les défis auxquels nous faisons face immédiatement sont exactement ce dont je viens de parler. Il y a tous ces exemples (de clusters) dans les préfectures. Nous ne les avons pas tous sélectionnés, mais c’est ce qui se passe.

De notre côté, nous ne cherchons pas à arriver à un niveau infectieux à zéro. Malheureusement, pour notre pays, il serait difficile d’arriver à zéro-virus. Dans ce cas, que faut-il faire ? Ce qui nous préoccupe, c’est le poids sur les soins médicaux. Les tensions commencent à apparaître, progressivement.

Nous avons besoin de les faire tomber. Pour cela, nous savons ce qu’il faut faire, puisque les infections ont eu lieu. Nous le savons. Cependant, plutôt que de reprendre les exceptions de chaque cas d’infection en particulier, à moins d’agir sur les gros clusters, et d’empêcher les infections sur une large échelle, la courbe descendra difficilement.

Donc dans les situations qui génèrent de gros clusters, voici ce qui se passe. C’est là que les particuliers, et sous la direction du Premier ministre, ce dont nous parlions précédemment, nous devons agir ensemble et saisir les occasions pour faire baisser le niveau infectieux. Avec cette méthode, ce que nous cherchons à obtenir, c’est de pouvoir, dans une certaine mesure, réduire la charge sur les soins médicaux.

En tout cas, il faut se concentrer pour aller jusque-là. Agir de manière ciblée, et rapidement. Nous pensons que c’est ce sur quoi la société japonaise doit se concentrer maintenant. C’était le consensus général de cette réunion du comité des experts.

Pourquoi ne pas avoir fait cette présentation plus tôt ?

Q : J’ai deux questions. Pourquoi n’avez-vous pas présenté plus tôt les recommandations présentées aujourd’hui ? Ensuite, le système médical est actuellement sous pressions. Beaucoup de personnes en état grave sont maintenant en observation à domicile, il me semble. Jusqu’à quel point peut-on vraiment réduire la gestion des cas bénins ? Quelle gestion serait appropriée à la situation actuelle ? En avez-vous discuté ?

Dr. Omi : Il me semble que ce sont 2 questions. Sur le « plus tôt », c’est une question que vous posez aux experts, n’est-ce pas ?

Journaliste : je pense que c’est surtout que le comité des experts ne s’est pas réuni.

Dr. Omi : sur ce point, il faudrait poser la question au gouvernement, sur la tenue de réunions du comité, n’est-ce pas.

Plutôt, en qualité d’experts, que cela soit du comité des experts ou du conseil consultatif, nous étions déjà conscients du problème depuis un stade très précoce. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais un document qui demandait pourquoi il fallait appliquer des mesures contre les infections rapidement, alors que le taux d’aggravation des symptômes est faible avait été diffusé avant que nous ne l’ayons amélioré. Ce qui avait fait l’objet de débats, d’ailleurs. Nous pensions déjà à créer un type similaire de document. Nous y pensions en permanence. Ce qui y était écrit est comme ce que nous disons ici, même si cela n’est pas exactement pareil.

C’était à peu près cela. Aujourd’hui, nous avons apporté des exemples, que les gouverneurs ont rassemblés. Il s’agit donc d’une confirmation.

Nous avions déjà mis sur le papier ces préoccupations.

À l’époque, nous n’avions pas les différents exemples des préfectures. Néanmoins, à la base, c’était la même façon de penser. À l’époque, après les conférences de presse informelles, après la deuxième conférence de presse informelle, j’ai dit à peu près la même chose que ce que je viens de dire ici. (Le Dr. Omi montre la partie « Ce que veut dire appliquer les mesures de base pour la prévention des épidémies« .)

Jusqu’où réduire la gestion des cas bénins ?

Ensuite, la question à propos des cas bénins.

En fait, c’est une des caractéristiques, cette fois. Certaines personnes souffrent de maladie sous-jacente et les personnes âgées contractent une pneumonie. Il y en a beaucoup ainsi. Mais pour la plupart des jeunes ont une maladie sous-jacente. C’est très caractéristique. Lorsque les personnes avec des symptômes bénins vont consulter, le système médical est débordé. C’est ce qui a commencé.

En ce sens, le conseil consultatif et les membres de notre comité recommandent une gestion appropriée à cette réalité. Cela comprend les hospitalisations, savoir quels patients devraient peuvent se mettre en observation à domicile. On parle d’observation à domicile et il y a aussi le problème de la durée d’observation des cas contacts. Ensuite, l’autre jour, le conseil consultatif a parlé de la façon de gérer les hokenjos. Ceux-ci ne peuvent pas tout faire, et il a proposé de faire évoluer le système vers un ciblage.

Par conséquent, il y a à la fois à contenir le virus et prodiguer les soins, le ciblage des tests de dépistage, le ciblage des traitements, celui des hokenjos. Cela concerne plutôt le conseil consultatif. La gestion simultanée des deux est plus compliquée, je pense. Je pense que c’est ce qu’il faut faire.

À partir de quel âge pourrait-on envisager le port du masque chez les enfants ?

Q : Ma question porte sur le port du masque dans les crèches. Vous avez mentionné que l’on devait décider le port du masque selon la croissance des enfants. À quel âge, selon vous ? C’est ma première question.

Vous me demandez à quel âge, n’est-ce pas. Comme pour la question de tout à l’heure. Au début, certains ont émis cette opinion. Il s’agissait d’un thème de discussion. Vous comprenez bien que les opinions données pendant les réunions ne sont pas des conclusions et ne seront pas nécessairement choisies. Il y a les discussions puis une version finale.

Au départ, c’était ce qui était lancé, mais la discussion d’aujourd’hui, en particulier les pédiatres et enseignants d’enfants en bas âge considèrent que c’est difficile de le faire à 2 ou 3 ans. Les conditions et le niveau de croissance varie. Par conséquent, il s’agit de leur faire porter un masque selon leur niveau de croissance, sans que cela soit forcé. Et, comme je l’ai expliqué précédemment, ce sont les personnes de l’entourage, les enseignants, etc. qui doivent protéger les enfants, notamment par la vaccination. Une fois cette proposition faite, les personnes qui avaient proposé « 2 ans » l’ont acceptée. Nous avons un consensus, ici.

Le port du masque par les enfants serait-il efficace ?

Q : Ma question porte sur les enfants pré-scolarisés. Cette fois, on a reporté le port du masque aux enfants de 2 ans. Est-ce un moyen efficace pour la prévention des infections et quelles étaient les opinions du comité des experts ? Ensuite, pourriez-vous nous dire ce que vous en pensez vous-même ?

Sur ce point, pour ma part, il s’agissait d’un thème amené soudainement,sur cet âge de 2 ans. Toutefois, parmi les membres du comité, il y a bien sûr des personnes du monde médical, mais la majorité vient du monde des affaires, des associations économiques, et il y a aussi des gouverneurs. Des personnes de ces catégories.

En premier lieu, le rôle du comité des experts est différent de celui du conseil consultatif. Le comité des experts reprend les connaissances et données réunies par le conseil consultatif, qui y accueille des pédiatres, associations de pédiatres et autres spécialistes médicaux pour définir ce qu’il faudrait faire. C’est ce qu’il fait. En ce sens, les spécialistes, y compris les pédiatres et associations de pédiatres nous ont demandé de réfléchir sur ce thème.

C’était le thème et nous avons conclu qu’il vaut mieux ne pas être catégoriques.

Quant à mon opinion, cela fait maintenant longtemps que j’ai fini d’élever mes enfants. Je ne suis pas non plus pédiatre. Ce sont les pédiatres et associations de pédiatres qui pourraient le dire. Ensuite, nous n’en avons pas parlé en profondeur, il me semble qu’il faut juste que vous le compreniez. Par contre, si d’autres preuves scientifiques se présentaient, cela pourrait changer, ce qui est naturel.

Le port du masque est-il déconseillé en dessous de 2 ans ?

Q : Le terme « 2 ans » a été retiré. En revanche, dans les documents, il est écrit que les enfants de moins de 2 ans éprouvent, entre autres, des difficultés à respirer ou ne se sentent pas bien. Par conséquent, le port du masque est déconseillé. Cela n’est pas écrit, mais cela veut-il dire qu’il n’est pas conseillé de faire porter un masque aux moins de 2 ans. L’âge de 2 ans est-il un âge recommandé ?

Oui, tous s’accordent sur le fait qu’il faut attendre que l’enfant ait au minimum 2 ans.

Faut-il changer les critères d’évaluation pour changer de niveau infectieux ?

Q : Le comité des experts a défini une grille de critères pour définir la situation infectieuse. Apparemment, cela a été créé avant l’apparition du variant Omicron. Hier, Tokyo a défini une grille de critères à remplir pour déclarer l’état d’urgence. Le comité des experts pense-t-il aussi qu’il peut maintenir sa grille ou devrait-il en débattre formellement ?

Les experts avaient défini des niveaux. Dans la situation présente, comme vous le pointez, cela n’a pas été écrit quand le variant Omicron est apparu. Cela date du variant Delta. En ce sens, faut-il revoir le raisonnement concernant les niveaux et modifier la version ou pas ? Nous en avons beaucoup discuté.

Si je commence par la conclusion, cette façon de raisonner (la grille de niveaux) est toujours d’actualité. Pourquoi ? Parce que le nombre de cas d’infection est bien sûr important, mais aussi parce que, si l’on peut anticiper des tensions sur le système médical, cela nous dit que nous devons prendre des mesures. Nous n’avons pas dit seulement à quel pourcentage. Ce n’est pas le seul indicateur.

Nous avons beaucoup insisté sur ce point. Ce qui est important, le plus important est d’éviter les tensions dans le système médical. Pour cela, il faut évaluer la situation pour les différents indicateurs, et nous demandons d’agir dès que l’on peut anticiper des tensions au niveau des soins médicaux, avant les tensions. Parallèlement, ou bien, lorsque le taux d’occupation des lits d’hôpitaux atteint 50%. C’est ce qui est écrit, n’est-ce pas.

Ce mode de pensée tient compte du taux d’occupation des lits pour l’hospitalisation, et cela n’est pas une erreur. Ce document ne mentionne pas du tout qu’il ne faut raisonner que sur le nombre de lits d’hôpitaux.

À quoi servent ces critères

Au départ, il s’agit de porter un jugement pour prévoir le niveau de tensions au niveau les soins médicaux. Ensuite, prendre des mesures à partir de ces évaluations, avant que cela ne passe au niveau 3. À ce moment… Par exemple, nous avions à l’époque une panoplie d’outils, n’est-ce pas. Cela ne suffit pas. Les outils ne sont des outils. Le but est de déterminer combien de lits d’hôpitaux seront nécessaires et pour cela on utilise les outils. Il ne s’agit pas d’outil de prévision. Ce raisonnement de dire « pourquoi cela n’arrive pas » serait une sorte de malentendu. Nous utilisons ces outils pour évaluer la situation. C’est ce qui est particulièrement important. C’est le premier point.

À ce moment, il y a d’autres facteurs, tels que les lits d’hôpitaux pour les cas graves, le taux d’occupation des lits, le nombre de patients à domicile et le document comprend d’autres critères généraux. Par conséquent, on ne se base pas seulement sur ces « 50% ». Donc, nous pensons que ces critères restent bons.

Par contre, sur ce point, cela n’est pas que pour le variant Omicron, le turnover du virus est court et la propagation s’accélère. Comme c’est ce qui se passe, si je reviens à votre question, et comme il faut du temps pour le faire, la question est de savoir si nous devons mettre toute notre énergie sur ce problème alors que nous sommes à une étape cruciale. Selon moi, le raisonnement n’est pas faux.

Choisir les priorités

Je ne parle pas seulement du nombre de cas, mais du message principal qui est que ce qui est important, c’est le niveau de tensions dans le système médical. Je pense que cela est correct. Maintenant, même si l’on dépensait de l’énergie pour le changer pour le variant Omicron, il y a maintenant aussi la mutation BA.2, et il faut prévoir cela. Donc, plutôt que de dépenser du temps et de l’énergie sur ce sujet, il semble plus judicieux d’agir avec efficacité sur les vagues. En même temps, comme nous l’avons écrit, il s’agit d’appliquer les mesures plus tôt que prévu.

Par conséquent, comme cela est écrit, plutôt que de tout mettre sur le papier après avoir revu la définition des niveaux, il est plus important de faire ce qui est nécessaire. Nous recommandons d’appliquer dès le niveau 2 ce qui aurait dû s’appliquer au niveau 3 selon cette grille. Nous avons donc décidé que l’exécution proprement dite est plus importante. Bien sûr, nous pourrions l’écrire, mais, comme vous le savez, nous devons gérer notre temps. Comme tout le monde.

Donc, dans ces situations, nous donnons la priorité aux infections. Si la vague infectieuse pouvait se calmer ce serait idéal, mais pendant que nous écrivons un document, le virus ne s’arrête pas, n’est-ce pas. De plus, nous devons l’écrire alors que nous travaillons tous ensemble… Cette période viendra probablement. Le virus est en cours de mutation, et cela voudrait dire qu’il faudrait tout réécrire tous les jours.

Quand la situation se calmera, nous aurons des occasions de revoir cette grille. Mais, en période de mutation, nous pensons que cela n’aurait pas de sens. C’est là notre réaction.

Le contenu de la réunion du comité des experts était-il un peu trop limité ?

Q : La semaine dernière, lors de la conférence de presse informelle qui suivait la réunion du sous-comité pour la stratégie de base du gouvernement en réponse au nouveau coronavirus, vous avez mentionné que vous tiendriez un comité des experts parce que des sujets nécessitaient d’être discutés. C’est donc ce qui s’est passé.

Mais, si l’on regarde le contenu, les mesures proposées concernent les enfants et les installations pour les personnes âgées. Le contenu est donc très limité. De plus, le but des mesures ne semble pas avoir été abordé. Aussi y a-t-il eu des changements depuis la discussion du 25 janvier pendant le sous-comité ?

Je pense que le plan de la stratégie de base devrait changer partiellement compte tenu des discussions de ce jour. C’est normal. Pas dans le plan de la stratégie de base au sens général, mais pour certains détails. Je le pense.

Le choix des objectifs de la réunion

Ensuite, sur la deuxième question, cette fois, sur le but de ce document, et comme je l’ai répété plusieurs fois, i n’y a pas qu’une seule mesure souhaitable pour lutter contre le variant Omicron. Il y a plusieurs aspects. Il y a le problème des tests de dépistage, des médicaments, des vaccinations, la gestion du système médical quand il y a beaucoup de patients avec des symptômes bénins, le problème des hokenjos.

Aussi, il faut faire quelque chose pour l’ensemble de ces problèmes, n’est-ce pas. Par contre, même si on devait l’écrire, rien n’avance. Dans notre réalité actuelle, il faut agir vite. Notre problème est d’éviter les tensions sur le système médical.

Bien entendu, il y a des problèmes de gestion des hokenjos, beaucoup de personnes s’absentent du travail, il y a un problème de Business Continuation Plan, la durée d’isolement des cas contacts est longue, le personnel des hokenjos est fatigué, il n’y a pas assez de tests de dépistage. Tout le monde en est bien assez conscient et l’État le sait. Mais, à côté, nous avons discuté séparément ces points aujourd’hui. Nous avons aussi fait des propositions. L’autre jour, nous avons aussi fait des suggestions concernant les hokenjos.

Nous ne pouvons pas faire toutes ces choses en une seule réunion seulement. Il n’y a pas assez de temps pour cela. Cette fois, ce qui est le plus urgent, comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est qu’il y a un ralentissement de la baisse du rapport du nombre de cas entre cette semaine et la semaine dernière. Il tourne autour de 1,3, mais ne tombe pas à 1. Ce point doit être adressé rapidement en s’assurant que tout le monde comprend la même chose.

Adresser plusieurs problèmes de manières multiples

Mon souhait personnel est que le Premier ministre envoie ce message. C’est la situation, mais nous ne pouvons pas arrêter toutes les activités socio-économiques. Dans ce contexte, nous devons appliquer ce que nous savons marcher. Le reste avance séparément et le gouvernement fait diverses choses. Je pense qu’il répond plutôt assez rapidement à nos suggestions.

Nous arrivons à peine à avancer dans la situation actuelle. Par exemple, le fait de faire des tests de dépistage à domicile amène des critiques et c’est normal. Nous ne devons pas ignorer ces réalités. C’est notre responsabilité d’annoncer les grands problèmes et la réalité. Face à elles, le gouvernement fait ce qu’il doit faire.

Par conséquent, la question était de savoir comment se positionner par rapport à l’ensemble des mesures de lutte contre le variant Omicron. Aujourd’hui, on nous a d’ailleurs posé cette question.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, anticipant qu’on me pose la question pendant la conférence de presse, j’ai expliqué que le document à présenter aujourd’hui se concentrerait sur des points spécifiques. J’ai demandé si tout le monde approuvait et tous les membres du comité ont approuvé.

Source

Il est possible d’écouter cette conférence de presse ici : 分科会の尾身会長が会見 変異株に対する感染防止策を提言(2022年2月4日) – YouTube

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