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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2022-01-20 Experts du ministère de la Santé

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Table des matières

Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales demandait l’avis des experts concernant les mesures dans chaque préfecture. Cette fois, il est question de ce que chacun peut et a besoin de faire pour limiter la propagation du virus.

Situation actuelle

Situation actuelle concernant les infections

Le nombre total des nouvelles infections dans le pays (par date de déclaration) continue d’augmenter très rapidement. Il correspond à 3,6 fois plus de cas que la semaine dernière. On compte cette semaine environ 147 cas pour 100 000 habitants. L’augmentation du nombre des nouveaux cas et touche majoritairement personnes dans la vingtaine. La croissance très rapide de ce nombre continue non seulement dans les préfectures d’Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima qui appliquent les mesures pour la prévention des pandémies et autres mesures prioritaires, mais encore dans toutes les régions, sans se limiter aux grandes agglomérations du Kantô pour Tokyo ou du Kansai pour Osaka. En outre, la croissance rapide du nombre de nouveaux patients infectés dans tout le pays s’accompagne d’une forte augmentation du nombre de personnes en observation / traitement et du nombre de cas graves.

Dans une grande partie des préfectures, on constate une propagation des infections communautaires que l’on relie au variant Omicron. Ce variant remplace rapidement les autres souches dans certaines régions, mais on trouve également des cas de variant Delta. Nombre de reproductions effectives (nombre de personnes qu’une personne qui a la COVID-19 peut infecter) : À l’échelle nationale, l’indice continue à rester au dessus de 1, puisqu’il était pour la semaine la plus récente (du 3 janvier) de 1,43. Il est de 1,45 dans la zone métropolitaine de Tokyo et de 1,42 dans la région du Kansai.

(NdT : Lorsque le rapport d’une semaine à l’autre est supérieur à 1, cela signifie qu’il y a plus de cas que la semaine précédente. L’idéal est qu’il soit inférieur à 1, et le plus petit possible.)

Tendances régionales

※ Les chiffres relatifs au nombre de nouvelles infections se lisent comme un total par 100 000 personnes au cours de la dernière semaine, à la date de publication.

Zones de Mesures prioritaires

Le nombre de nouvelles infections à Okinawa cette semaine est de 1,1 en comparaison à la semaine dernière. Cependant, il convient de noter que le nombre de cas signalés peut ne pas refléter la situation réelle. En outre, on compte environ 673 cas pour 100 000 habitants, ce qui correspond au niveau le plus élevé du pays. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Néanmoins, on constate une tendance à la progression des cas dans la 10 aine et en dessous, ainsi que des personnes de 60 ans ou plus également.

Le taux d’occupation des lits dépasse légèrement 60%. Celui des lits pour les patients gravement malades dépasse largement 60%. Dans la préfecture de Yamaguchi, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés sur celui de la semaine dernière est de 1,6 et le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse fortement 40%. La préfecture enregistre environ 130 cas pour 100 000 habitants. Dans la préfecture de Yamaguchi, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés sur celui de la semaine dernière est de 1,9 et le taux d’occupation des lits d’hôpitaux dépasse sensiblement 40%. La préfecture enregistre approximativement 257 cas pour 100 000 habitants.

Hokkaido       

Le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente atteint 5,6 et continue à progresser fortement. On enregistre environ 90 / 100 000 cas (120 à Sapporo). Il est composé essentiellement de personnes dans la vingtaine. Le taux d’occupation des lits dépasse la barre de 10%.

Nord du Kantô      

Le nombre de nouvelles infections continue d’augmenter dans les préfectures d’Ibaraki, de Tochigi et de Gunma, pour atteindre respectivement environ 66, 84 et 110 / 100 000 habitants. Pour toutes ces préfectures le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2, ce qui marque une forte croissance. Le taux d’occupation des lits dépasse légèrement 40% dans la préfecture de Gunma. Il dépasse légèrement fortement 20% dans la préfecture de Tochigi.

Région de la capitale (Préfectures de Tokyo, Chiba, Kanagawa et Saitama)

À Tokyo, le nombre de nouveaux patients infectés était d’environ 229 / 100 000 et la croissance continue d’être rapide avec un ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente de 4,0. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits dépasse largement 20%. Celui des lits pour les patients gravement malades dépasse légèrement 20%.

Les préfectures de Saitama, Chiba et Kanagawa continuent aussi à faire face aussi à une augmentation du nombre de nouveaux patients infectés, respectivement avec approximativement 129, 123 et 124 cas / 100 000 habitants. Pour chacune, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2 et marque une forte croissance. Le taux d’occupation des lits est d’approximativement 30% dans la préfecture de Saitama. Il dépasse fortement 10% dans la préfecture de Chiba, et dépasse fortement 20% dans la préfecture de Kanagawa.

Chûkyo et le Tokai

Dans la préfecture de Aichi, le nombre de nouveaux patients infectés était d’environ 148 / 100 000 et la croissance continue d’être rapide avec un ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente de 4,8. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits dépasse la barre de 10%. Dans la préfecture de Gifu, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente est de 4,2 et continue d’augmenter rapidement.

Le nombre de nouveaux patients infectés est d’approximativement 97 / 100 000 habitants. Le nombre de nouveaux cas continue également d’augmenter dans les préfectures de Shizuoka et de Mie. Ces deux préfectures enregistrent respectivement 103 et 85 cas pour 100 000 habitants, et le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2. Le taux d’occupation des lits est légèrement au dessus de 30% dans la préfecture de Gifu et dépasse largement 20% dans celle de Mie.

Kansai      

Dans la préfecture d’Osaka, le nombre de nouveaux patients infectés était d’environ 303 / 100 000 et la croissance continue d’être rapide avec un ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente de 4,6. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits dépasse légèrement 30%. Les préfectures de Shiga, de Kyoto, de Hyōgo, de Nara et de Wakayama connaissent une augmentation du nombre de nouveaux patients infectés, qui est respectivement de 149, 217, 169, 125 et 126 pour 100 000 habitants.

Pour chacune, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2. Le taux d’occupation des lits est d’approximativement 50% dans la préfecture de Shiga, d’environ 30% dans celle de Kyoto, dépasse légèrement 40% dans la préfecture de Nara. Il dépasse largement 30% dans la préfecture de Hyōgo, et fortement 80% dans la préfecture de Wakayama.

Kyushu   

Dans la préfecture de Fukuoka, le nombre de nouveaux patients infectés était d’environ 163 / 100 000 et la croissance continue d’être rapide avec un ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente de 5,9. Les infections touchent essentiellement les moins de 30 ans. Le taux d’occupation des lits pour l’hospitalisation est d’approximativement 10%. Les préfectures de Saga, Nagasaki, Kumamoto, Oita, Miyazaki et Kagoshima connaissent également une augmentation continue du nombre de nouveaux cas d’infection. Cela représente respectivement 140, 120, 185, 88, 89, 75 infections pour 100 000 personnes.

Pour chacune, le ratio du nombre de nouveaux patients infectés cette semaine sur celui de la semaine précédente dépasse 2 dans la plupart, ce qui est une augmentation très rapide. Le taux d’occupation des lits est légèrement au dessus de 30% dans la préfecture de Saga. Il dépasse fortement 20% dans celles de Nagasaki, Oita et Kagoshima, atteint environ 30% dans la préfecture de Kumamoto et dépasse fortement 40% dans la préfecture de Miyazaki.

Autres préfectures 

Dans les préfectures d’Aomori, Miyagi, Akita, Yamagata, Niigata, Ishikawa, Fukui, Yamanashi, Nagano, Tottori, Shimane, Okayama, Tokushima, Kagawa, Ehime et Kochi, le nombre de cas pour 100 000 habitants est d’environ 76, 30, 25, 26, 87, 57, 59, 94, 88, 63, 117, 95, 32, 61, 100 et 38, respectivement. Le taux d’occupation des lits dans les préfectures de Niigata, Kagawa, Ehime et de Kochi dépasse fortement 20%. Celui des préfectures de Yamanashi, Yamagata est largement supérieur à 30%, celui de Nagano est d’un léger 30%, de Shimane et Tottori dépasse largement 30% et celui de Tokushima d’approximativement 20%.

Prévisions et mesures nécessaires à l’avenir

Le nombre de nouvelles infections dans le pays a fortement augmenté avec le remplacement par la souche Omicron. Outre les trois préfectures qui ont déjà été désignées, les mesures prioritaires s’appliquent à 12 nouvelles préfectures depuis le 21 janvier. Cette fois, on peut supposer que l’augmentation des cas est largement causée par les occasions de contact en présentiel durant les fêtes de fin d’année, de Noël, et les congés de fin et de début d’année. Néanmoins, compte tenu des caractéristiques du variant Omicron, de la vitesse de multiplication des cas, ainsi que du taux de positivité des tests de dépistage PCR, à l’avenir, nous devons de nouveau nous attendre à une forte propagation dans tout le pays. Par conséquent, il est nécessaire de prendre des mesures rapidement.

Le variant Omicron continue à remplacer le variant Delta, mais on trouve encore des cas d’infection avec le variant Delta. Ce variant peut causer une aggravation des symptômes, et dans les faits, on trouve de tels cas. Les flux de population nocturne ont tendance à augmenter dans les zones urbaines essentiellement. Si la propagation actuelle extrêmement rapide du virus qui touche principalement les jeunes générations se poursuit, il pourrait y avoir des tensions dans le système de fourniture de soins médicaux aux personnes avec des symptômes bénins à modérés, y compris pour gérer une augmentation radicale du nombre de patients en observation ou de personnes en observation ou traitement à domicile.

En outre, la propagation du virus aux personnes âgées pourrait aussi entraîner une augmentation du nombre de cas graves à l’avenir. Il convient également de faire attention à l’augmentation des personnes infectées qui nécessitent une hospitalisation, et à l’apparition de personnes infectées par le nouveau coronavirus parmi les patients d’unités de soins intensifs et de services hospitaliers pour les soins médicaux généraux. C’est pourquoi il est nécessaire de contenir cette propagation du virus le plus rapidement possible.

Nouvelles connaissances sur le variant Omicron

Infectiosité / contagiosité

Les chercheurs ont pu vérifier que, comparativement à la souche Delta, la souche Omicron a un temps de génération tombe à environ 2 jours (contre environ 5 pour la souche Delta). Son temps de doublement et d’incubation est également plus court. Après une infection, le risque de réinfection ou de retransmission est élevé et sa vitesse de propagation du virus est particulièrement rapide.

Où et comment se transmet ce virus

Au Japon, la plupart des patients ont attrapé ce virus dans les mêmes situations que pour les autres variants : dans des endroits mal aérés ou lors d’occasions sociales autour d’un repas ou un pot, etc. Il semblerait que, comme cela a été le cas jusqu’à présent, les voies d’infection restent les mêmes, à savoir par inhalation de gouttelettes ou de projections aérosoles, par le toucher, etc.

(NdT : La transmission aérosole correspond à une transmission par micro-gouttelettes que l’on inhalerait dans l’air proche de personnes infectées. Ce commentaire revient à déclarer que le virus ne se déplacerait toujours pas sur une grande superficie de manière aéroportée. C’est pour cette raison que les cas contacts dans les avions sont limités aux deux rangées de devant et derrière plutôt qu’à tout l’avion.)

Gravité des symptômes

Il a été suggéré que les infections par les souches Omicron pourraient être associées à un risque relativement faible d’hospitalisation et de maladie grave par rapport aux souches Delta. Néanmoins, le nombre des admissions à l’hôpital pour des infections par ce variant est déjà en augmentation dans certaines régions.

Période d’excrétion du virus

L’excrétion du virus parmi les cas d’infection par le variant Omicron diminue avec le temps, que l’on soit vacciné ou pas. Les études suggèrent que, comme pour les autres souches existantes, le risque de développer des symptômes ou d’expectorer le virus à partir du 10ᵉ jour qui suit un diagnostic est faible.

Le rôle de la vaccination

L’immunisation initiale est nettement moins efficace pour prévenir l’apparition de l’infection par les souches Omicron. En revanche, elle reste efficace dans une certaine mesure pour prévenir l’aggravation des symptômes. En outre, les rapports indiquent que les vaccinations de rappel s’avèreraient plus efficaces pour prévenir les infections et les hospitalisations.

Mesures compte tenu de la propagation des infections par le variant Omicron

Système de surveillance (monitoring) domestique

Alors que la propagation de l’infection par le variant Omicron se poursuit dans tout le pays, il est nécessaire de continuer à surveiller la situation infectieuse de chaque région, y compris le niveau de substitution des autres souches par le variant Omicron. Dans les régions de propagation rapide du virus, il convient de changer le système de mise en observation / traitement et de ciblage des tests et études épidémiologiques proactives en se référant aux connaissances acquises jusqu’à présent. Il est également nécessaire de vérifier la présence de souches delta dans les cas graves et les clusters. Enfin, il convient aussi de poursuivre les analyses pour plusieurs génomes dans le cadre du système de monitoring (surveillance).

Mesures dans les gouvernements locaux

Sur la base de leur situation infectieuse, et des prévisions du nombre de personnes infectées et de cas gravement malades, les gouvernements locaux ont besoin de prendre des mesures flexibles pour sécuriser le nombre de lits d’hôpitaux et le personnel médical nécessaires, l’aide au renforcement des systèmes, le maintien des fonctions vitales des services de santé publique dans chaque région et une structure qui permet les consultations médicales en ligne et les visites médicales des patients en observation à domicile. Ce faisant, le système doit garantir l’administration rapide de traitements oraux et de médicaments à base d’anticorps neutralisants pour les patients à risque de maladie grave, tels que les personnes âgées et celles souffrant de pathologies sous-jacentes.

Mise en œuvre de tests de dépistage

Dans les régions de propagation du virus, il est recommandé d’implémenter des tests proactifs de dépistage pour le personnel (etc.) des installations pour personnes âgées (etc.). Les personnes qui craignent une infection peuvent maintenant se faire tester gratuitement. Néanmoins, si des régions font face à une forte croissance des infections, il faut de prêter attention à l’augmentation rapide de la demande de tests et le système doit garantir que l’on puisse effectuer les tests de dépistage hautement prioritaires.

Nouveau renforcement de la fourniture d’informations aux personnes non vaccinées et aux candidats pour une vaccination de rappel

Nouveau renforcement de la fourniture d’informations aux personnes non vaccinées et aux candidats pour une vaccinations de rappel

En particulier, il est important de faire progresser les inoculations des personnes non vaccinées. En ce sens, les gouvernements locaux ont besoin de promouvoir la fourniture d’informations aux personnes qui ne sont pas vaccinées. Parallèlement, le gouvernement doit mettre en œuvre une campagne régulière de vaccinations de rappel qui ont déjà commencé. Pendant celle-ci, il faut d’avancer les dates et de faciliter l’implémentation de la vaccination des professionnels de la santé (etc.) et des personnes âgées éligibles.

Mesures aux frontières

Il est nécessaire de continuer les tests de dépistage au moment de l’entrée au Japon en considérant que chaque cas est positif pour le variant Omicron. Parallèlement, il convient d’analyser tous les génomes des personnes positives afin de surveiller l’évolution des souches mutantes dans les autres pays. La durée de la quarantaine après l’entrée au Japon a été raccourcie à 10 jours. Toutefois, il est nécessaire de continuer à évaluer ces mesures aux frontières en tenant compte de la situation épidémique du variant Omicron dans et à l’extérieur du pays.

Gestion de l’activité socio-économique

Les entreprises de chaque région ont besoin de faire rapidement un contrôle des plans de continuité de leurs activités. Une propagation rapide du virus dans les régions pourrait fortement conduire à l’infection des employés et de leur famille, et à l’éloignement du lieu de travail des cas contacts, en particulier dans les établissements médicaux et les installations d’aide sociale. Il en va de même pour les autres lieux de travail nécessaires au maintien des activités sociales. Les plans de continuité des activités doivent donc être revus de toute urgence.

D’autre part, grâce à de nouvelles données scientifiquement vérifiées (etc.) sur le variant Omicron, il a été possible de réduire la durée de l’isolation à condition de conduire des tests de dépistage, non seulement pour les professionnels de la santé et les cas contacts, mais encore pour les autres personnes qui ont besoin de travailler pour maintenir les fonctions sociales lorsque les régions le décident. La durée de mise en observation pour les personnes non-vaccinée peut être la même que pour les personnes vaccinées. Il sera nécessaire de continuer à revoir la durée de la période de mise en observation et de la période de traitement selon les besoins.

Bien informer la population pour mieux gérer la situation

Il est indispensable d’informer largement la population et les entreprises sur la situation infectieuse afin d’obtenir leur coopération pour la prévention de la propagation du virus.

  • L’administration, les entreprises et la population doivent être attentifs à ce qu’ils font en étant conscients que la propagation des infections liées au variant Omicron touche l’ensemble du pays, et pas seulement les régions de mesures prioritaires.
  • L’application des mesures de base de contrôle du virus est également essentielle contre le variant Omicron. Tout le monde, y compris les personnes vaccinées, ont besoin de porter un masque correctement, d’avoir une bonne hygiène des mains, d’aérer et de continuer rigoureusement toutes les autres mesures de prévention. Par ailleurs, le risque est le plus grand dans les endroits qui accumulent plusieurs « F » des « Trois F ». (NdT : Trois F = « Lieux Fermés, Lieux de Foule, Lieux dans lesquels on se Frôle / parle Fort). Comme le variant Omicron est très contagieux, il vaut mieux éviter les endroits qui correspondent même à un seul de ces « F ».
  • Pendant les déplacements / sorties, il est essentiel d’éviter les lieux de foule ou à haut risque infectieux. S’il faut se rendre dans un établissement de restauration il est important de choisir un établissement certifié par une organisation tierce, qui applique bien les mesures contre les infections, y compris l’aération, limiter le plus possible le nombre de personnes, éviter d’y parler fort et d’y rester longtemps, et porter un masque lorsque l’on ne boit pas et ne mange pas.

Afin de se protéger et de protéger la vie de ses proches, et afin d’en même temps éviter que le variant Omicron ne se propage, nous insistons pour que chacun s’abstienne de sortir quand cela ne va pas, notamment en cas de légère fièvre ou même de légère fatigue et suive les consignes des gouvernements locaux concernant les consultations médicales pour se faire dépister.

Questions de la presse

Q : J’ai deux questions. En tant qu’experts, que pensez-vous des recommandations du comité des experts ?

Hier, le comité des experts a également discuté ces points. Les membres de notre Conseil en ont aussi discuté aujourd’hui. Les membres du ministère ont également donné leur opinion.

Toutefois, nous avons maintenant des connaissances plus complètes sur les caractéristiques du variant Omicron. Il est donc nécessaire de choisir des mesures complètes qui lui correspondent. Pendant les discussions, il n’y a pas vraiment eu d’opposition à ce qui se disait.

Maintenant, la question est de savoir quelles sont les mesures efficaces.

Jusqu’à présent, notre Conseil consultatif en a souvent parlé. Nous connaissons bien les lieux à fort risque infectieux. Par conséquent, si on regarde les endroits dans lesquels les patients se sont fait infecter pendant les fêtes de fin et de début d’année et pendant le dernier pont, on voit qu’il s’agissait

  • de situations durant lesquelles on boit ou mange,
  • d’endroits dans lesquels de nombreuses personnes se réunissent et qui sont mal aérés,
  • ou dans ceux où les gens parlent fort.

C’est ce que les études sur les clusters disent et que nous avons présentées lors de nos réunions précédentes.

Ensuite, les mesures existantes étaient jusqu’à présent de réduire les contacts de 80%, éviter tous ensemble de sortir, limiter l’accès aux soins. Plutôt que de restreindre les activités sur une telle grande échelle, il vaut mieux s’attaquer aux endroits et aux situations à fort risque infectieux, et limiter les occasions de contacts dans ces endroits. C’est l’opinion émise.

Les endroits à fort risque infectieux, je le répète, sont :

  • les endroits mal aérés,
  • les repas / occasions sociales / réunions / célébrations avec beaucoup de monde,
  • Le fait de discuter pendant longtemps sans porter de masque.

Q : Quelles sont vos idées pour les mesures globales (décidées) ?

Pour revenir à votre deuxième question, les données analysées montrent quels sont les lieux et nombre de personnes qui se sont fait infecter.

Nombre de clusters et voies d’infection

On peut voir une nette différence entre ce qui se passait avant l’augmentation abrupte du nombre de cas.

Lors de notre précédente réunion, la préfecture de Hiroshima présentait des résultats similaires. Aujourd’hui, la préfecture d’Osaka a aussi montré que les infections ont majoritairement lieu lorsqu’on boit ou mange.

IMG -  2022-01-20 Évolution des voies d'infection à Osaka
Évolution des voies d’infection à Osaka
IMG - 2022-01-20 Lieux d'infection à Osaka
2022-01-20 Lieux d’infection à Osaka

Par conséquent, il convient de réduire les risques en limiter le nombre de gens et les activités à risque.

Sources : 000884964.pdf (mhlw.go.jp) et la conférence de presse

Les conférences des experts et autres discours se trouvent dans le Coin Conférences de Presse du site.

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