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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-3-5 – Premier Ministre Suga – Mesures pour prolonger l’état d’urgence

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Table des matières

Le 5 mars 2021, le Premier ministre Suga a tenu une conférence de presse pour expliquer le prolongement de deux semaines de la déclaration de l’état d’urgence. Pendant cette conférence, il présentait les mesures aux frontières, expliquait la stratégie concernant les Jeux Olympiques et parlait, entre autres, des défis liés aux vaccinations.

Discours d’ouverture du Premier Ministre Suga

Nous venons de tenir une réunion des quartiers généraux de lutte contre le nouveau coronavirus. Pendant celle-ci, j’ai décidé de prolonger de deux semaines, jusqu’au 21 mars 2021, la déclaration de l’état d’urgence pour les préfectures de Saitama, Chiba, Tokyo, et Kanagawa.

Situation infectieuse et critères de levée

Plus d’un mois est passé depuis la déclaration et les résultats positifs commencent à être très visibles. Le nombre de nouveaux patients infectés dans l’ensemble du pays a diminué de plus de 80%. À Tokyo, l’objectif de moins de 500 personnes par jour fait partie des critères pour une levée de l’état d’urgence. Ce nombre continue de baisser et aujourd’hui, était limité à 301 personnes. Le nombre de patients hospitalisés ou gravement malades continue également à diminuer.

Nous avons obtenu ce résultat sans faire une déclaration aussi stricte qu’à l’étranger, grâce aux efforts motivés de chacun afin de travailler ensemble dans le même sens. Je tiens à exprimer ma sincère gratitude à tous les professionnels en soins médicaux et infirmiers, etc., pour leurs efforts ainsi qu’à toute la population pour sa coopération.

J’avais expliqué que la levée de la déclaration se déciderait avec des critères de nombre de nouveaux patients infectés, de taux d’occupation des lits d’hôpitaux, etc. Dans le cas du Grand Tokyo, presque tous les indicateurs ont atteint les objectifs fixés initialement. Le taux d’occupation des lits d’hôpitaux, entre autres, reste néanmoins élevé dans certaines régions et la situation y reste grave. De plus, la tendance à la diminution du nombre de personnes infectées a perdu de la vitesse. Dans certaines régions, les gens sortent plus, et il faut de plus en plus craindre un rebond.

Objectif du prolongement

Ces deux semaines sont nécessaires pour à la fois contenir la propagation du virus et évaluer plus attentivement la situation. En tant que Premier ministre, j’ai décidé de ce prolongement en prenant calmement et globalement en considération tous ces points. Je suis désolé de ne pas pouvoir tenir ma promesse initiale de lever l’état d’urgence avant le 7 mars, et m’en excuse sincèrement.

Dépistage et renforcement des mesures

L’État travaillera en collaboration avec les gouvernements locaux pour mettre en œuvre de manière systématique des solutions efficaces, dont la réduction des horaires des établissements de restauration, les abstentions de sorties inutiles et non urgentes et le télétravail. De plus, nous allons procéder, d’ici fin mars, à des tests de dépistage dans environ 30 000 établissements pour personnes âgées, etc., pour y détecter de manière précoce les personnes infectées et prévenir la formation de clusters. Par ailleurs, afin de détecter les cas d’infection non expliqués, nous élargirons les tests de dépistage des personnes asymptomatiques qui ont déjà commencé dans la préfecture de Tochigi. À l’avenir, ceux-ci auront lieu sur une plus grande échelle dans les grandes villes.

Occasions sociales, cérémonies, pots, hanamis, etc.

Les conversations sans masque sont fréquentes pendant que l’on mange ou boit et augmentent particulièrement le risque d’infection, et c’est aussi sur ce point qu’il faut concentrer les contre-mesures. Le printemps est la période des cérémonies de remise des diplômes, des cérémonies d’entrée aux écoles, des pots de bienvenue et de départ, etc. Alors qu’elles représentent un passage à une étape importante de la vie, les gens ont aussi de nombreuses autres occasions de se rassembler, comme pour l’observation des cerisiers en fleurs (hanamis).

Il a été souligné que le virus s’est propagé à la fin de l’année dernière en raison des fêtes de fin d’année. Cette fois, nous vous demandons de vous abstenir de participer à des repas avec plusieurs adultes, même pour ce genre d’occasions. Par ailleurs, même si vous vous trouvez dans une région dans laquelle la déclaration a été levée, efforcez-vous autant que possible de ne manger et boire qu’en famille, ou avec pas plus de 4 personnes.

À l’avenir, en plus des publicités télévisées, nous utiliserons les réseaux sociaux et des vidéos pour promouvoir ces mesures et nous assurer qu’elles atteignent les jeunes générations. Nous améliorerons encore plus le respect des mesures de prévention des infections dans les établissements de restauration, en coopérant avec les gouvernements locaux pour renforcer les patrouilles.

Aides pour le système médical

Nous avons aussi entendu les plaintes des gestionnaires qui ont du mal à poursuivre leur activité. Le gouvernement continuera à fournir autant d’aides que possible.

Face aux difficultés qui nécessitent, comme pour la sécurisation des lits d’hôpitaux, une coordination entre les différents ministères et les gouvernements locaux, je les résoudrais en prenant l’initiative de faire tomber les divisions verticales (fonctionnelles).

Vaccination

La vaccination des professionnels de la santé a commencé le mois dernier. Je me suis moi-même rendu sur place immédiatement en observateur, et j’y ai entendu les demandes sur place, pour que de nombreuses personnes soient rapidement inoculées et puissent travailler l’esprit tranquille. J’ai encore une fois pu me rendre compte combien les vaccins donnent aussi espoir, lorsqu’il s’agit de protéger le système médical qui se trouve au premier plan. Selon nos premières estimations, il était nécessaire de vacciner 3,7 millions de professionnels de la santé, mais nous enregistrons plus d’un million de demandes supplémentaires.

De même, la campagne de vaccination des personnes âgées commencera partout dans le pays le 12 avril 2021. À partir de la fin du mois d’avril, nous en élargirons considérablement l’éligibilité aux personnes qui souhaitent une inoculation au plus tôt, en tant qu’atout pour lutter contre le virus.

Jusqu’à présent, nous avons procédé à environ 370 000 inoculations. Nous continuerons de diffuser des informations faciles à comprendre, y compris des informations sur les réactions secondaires et procéderons aux préparatifs en coopération avec les gouvernements locaux.

Souches mutantes (variantes du virus) et mesures aux frontières

Bien qu’il n’y ait pas de confirmation que les souches mutantes se propagent de manière régionale, elles ont été trouvées dans 19 préfectures depuis la fin de l’année dernière. C’est pourquoi il est nécessaire de continuer à rester suffisamment vigilants. À partir de ce mois, toutes les préfectures pourront effectuer des dépistages de souches mutantes en utilisant une nouvelle méthode de test dont les résultats sortent rapidement et le système de surveillance sera renforcé pour tout le pays.

Parallèlement, pour les nouvelles mesures aux frontières, le système de vérification de l’état de santé de toutes les personnes rentrant ou retournant au Japon qui font quatorzaine s’équipera, en plus de l’enregistrement des données de géolocalisation des téléphones mobiles, d’un système de vérification quotidienne de la situation par visiophone.

Aides aux entreprises

Le prolongement de la présence du nouveau coronavirus a un impact important sur les entreprises et le mode de vie. Certes industries se trouvent dans des situations particulièrement difficiles, y compris la restauration, l’hébergement, les transports en commun régionaux, etc. Le gouvernement continuera à aider autant que possible, y compris par le fonds de subsistance et la subvention d’ajustement de l’emploi, etc.

En outre, nous avons préparé des fonds suffisants et des mesures de soutien variées pour soutenir la gestion de la trésorerie en fonction de la taille et de la situation des entreprises. Des consultations individualisées auront lieu et répondront avec attention aux questions des entrepreneurs.

Familles monoparentales, femmes, emploi et précarité

Par ailleurs, je suis particulièrement attristé devant le nombre croissant de suicides des femmes plus particulièrement depuis l’année dernière. Il est donc urgent de prendre des contre-mesures. Le gouvernement aidera les personnes qui ont des difficultés concernant l’emploi, à commencer par les femmes non salariées et les familles monoparentales, en élargissant considérablement les opportunités de formations aux outils informatiques, etc. De même, il leur apportera un accompagnement pour qu’elles puissent trouver un travail qui correspond le plus possible à leurs souhaits.

Parallèlement, alors que les auto-restrictions concernant les sorties se prolongent, beaucoup de personnes ressentent de l’anxiété, parce qu’elles se retrouvent dans la solitude et un isolement qui n’est pas leur choix. L’autre jour, j’ai personnellement entendu les témoignages sincères de représentants de bénévoles qui offrent un soutien à ces personnes, et j’ai fortement ressenti le besoin de faire quelque chose pour la société dans sont entier. Je souhaite apporter un soutien actif aux associations qui veillent sur les enfants et fournissent des consultations afin de prévenir les suicides. Les ministères compétents tiendront une réunion dans le courant de ce mois, pour parler de ce grave problème et pour organiser des mesures d’aide en urgence.

En bref

La lutte contre le coronavirus continue aussi dans le monde entier. Malgré tout, le Japon a considérablement moins de cas d’infection qu’en Occident, et le nombre de chômeurs reste à un niveau particulièrement bas par rapport aux pays étrangers. C’est le résultat des efforts sérieux et acharnés de la population et des entreprises au cours de cette dernière année.

En tant que Premier ministre, il m’appartient maintenant de m’assurer que nous consolidons ces résultats obtenus jusqu’à présent, afin d’empêcher un rebond, et afin de permettre la levée de l’état d’urgence. Je suis aussi conscient que d’un côté, certains pensent que la tension se relâche, et que de l’autre certains se disent à bout. J’ai moi-même décidé de prendre un nouveau niveau de mesures en tenant compte de chacune de ces opinions.

C’est tout en présentant toutes mes excuses que je demande sincèrement encore un effort de coopération de l’ensemble de la population, afin de protéger la vie et les moyens de subsistance de tous, et de nous permettre de revenir à un mode de vie rassurant et animé.
Merci.

Réponses aux questions de la presse

Journaliste

Comment justifier scientifiquement ces deux semaines

Cette fois, la déclaration de l’état d’urgence est prolongée, et vous venez de présenter des excuses à la population. Néanmoins, selon vous, pourquoi faut-il prolonger à nouveau cette déclaration de l’état d’urgence ? Par exemple, un message du Premier ministre à la population n’aurait-il pas été suffisant pour contenir le nombre de sorties.

Ensuite, vous venez d’annoncer des mesures de prévention des infections, alors que la baisse du nombre de nouveaux patients infectés stagne. Sur quelles bases scientifiques justifiez-vous que deux semaines suffiront pour faire baisser de ces nombres, lever l’état d’urgence et empêcher un rebond ensuite ?

Premier Ministre Suga
D’abord, l’efficacité des mesures suivant la déclaration de l’état d’urgence a permis à la plupart des indicateurs d’atteindre à peu près les objectifs initiaux d’un stade 3, même dans le Grand Tokyo. Simplement, certains de ces indicateurs, tels que ceux qui représentent la situation des lits d’hôpitaux, les atteignent à peine. C’est exactement dans cette situation qu’il faut rester prudents. Ces derniers temps, de nombreuses personnes recommencent à sortir. J’ai estimé qu’il fallait d’abord prolonger de deux semaines la déclaration pour empêcher un rebond. Je souhaite m’excuser sincèrement de ne pas pouvoir lever comme promis la déclaration avant le 7 mars.

Pourquoi prolonger la déclaration de l’état d’urgence plutôt que des messages ?

Ensuite concernant mon message. Il me semble avoir fait plusieurs appels concernant les repas et prises de boissons, et concernant les abstentions de sorties inutiles et non urgentes pendant des interviews « Questions-Réponses ». Je me suis plaint pendant ces conférence de presse Questions-Réponses. Quant aux résultats, je pense que la population les connait. Cette fois, nous enverrons des clips ou le ferons savoir sous forme de publicités télévisées, et par les réseaux sociaux. Dans la mesure du possible, je pense qu’il faut au moins doubler les messages auprès d’un large éventail de personnes, y compris les plus jeunes, et je vais demander que cela soit fait de manière systématique.

Quoi qu’il en soit, il s’agit clairement et sans aucun doute de requêtes pour la politique de réponse de base. De plus, je souhaite que ces deux semaines servent à consolider le système afin de pouvoir sécuriser avec certitude les lits d’hôpitaux, en prévision de la prochaine augmentation du nombre de personnes infectées.

Quels indicateurs pour lever l’état d’urgence ?

Journaliste

Je souhaiterais vous interroger sur l’avenir. Monsieur le Premier Ministre, vous venez de dire que vous aviez besoin de 2 semaines pour évaluer la situation. Dans ce cas, qu’est-ce qui permettrait de lever la déclaration de l’état d’urgence pendant ces deux semaines ? Pourriez-vous nous donner un nouveau critère pour objectif ?

Ensuite, on vient d’en parler à l’instant. Si les lits d’hôpitaux sont la raison principale du prolongement, pensez-vous qu’il faille mettre en place des mesures supplémentaires concernant les lits d’hôpitaux ?

Ensuite, encore une question. Vous nous parlez de deux semaines, mais dans deux semaines, ce sont les vacances de printemps. Y a-t-il un risque qu’il faille déclarer une nouvelle prolongation ?

Premier Ministre Suga
Je commence par les indicateurs. Par exemple, pour Tokyo, au stade 3, le nombre de nouveaux patients infectés devrait être de 50 personnes et un taux d’occupation des lits de 50%. Sur ce point, le nombre de nouveaux cas a considérablement diminué. Cependant, il était à 301 aujourd’hui. En ce qui concerne les lits d’hôpitaux, Tokyo a atteint les objectifs, mais le taux arrive à peine autour de 50%. En ce moment, il y a des endroits sous pression. Par conséquent, il faut que la baisse à 50% ou moins soit réelle partout, y compris pour ces endroits. Je pense qu’il faut utiliser ces deux semaines pour consolider ces efforts et construire un tel système.

Y aura-t-il un autre prolongement de la déclaration ?

Ensuite, quoi que nous fassions, ce contrôle des infections, les conversations sans masque vont inévitablement augmenter et le risque de contagion augmente quand on mange ou boit. De plus, il est aussi nécessaire de s’abstenir de participer à cérémonies de remise des diplômes, cérémonies d’entrée aux écoles, pots de bienvenue et de départ, hanamis, etc. Je souhaite que pendant ce temps, on suive de manière approfondie les mesures de prévention des infections.

Comme je l’ai dit plus tôt, nous prévoyons de tester, pendant le courant du mois de mars, l’ensemble des 30 000 établissements pour personnes âgées. De plus, il aura les tests de dépistage de monitoring dans les centres ville, sur les personnes asymptomatiques. Nous allons les faire et prévenir la propagation du virus. Ensuite, j’aimerais faire tomber l’occupation des lits jusqu’à ce que ce nombre permette une certaine marge. Bref, je pense qu’il faut que nous utilisions ces deux semaines pour équiper le système et le consolider en préparation d’une reprise de la propagation.

Dr. Omi, je vous laisse la parole.

Stade 2, la charge de travail des hôpitaux et les lits

Dr. Omi

Pour ma part, j’aimerais dire 2 choses. Comme vient de le dire le Premier ministre, les conditions que nous avions définies au départ sont remplies pour lever l’état d’urgence. Le nombre d’infections est déjà descendu au stade 2, et la charge sur le système médical a diminué. Il y a eu le cas de la préfecture de Chiba, mais déjà, on sort du stade 4, et se trouve au stade 3. Il est probable que beaucoup de monde se demande pourquoi Osaka ou le Chûkyo sont sortis de la déclaration il y a une semaine, et pourquoi, alors que les indicateurs sont au bon niveau, pourquoi on ne lève pas la déclaration, mais la prolonge de deux semaines. Je pense qu’il y a ici une chose particulièrement importante à expliquer.

Notre façon de penser est également liée aux conditions données précédemment pour une levée de l’état d’urgence. D’abord, du point de vue de la charge de travail du système médical, elle est tant bien que mal au stade 3, mais ne s’est pas encore améliorée ou stabilisée. C’est pourquoi il faut encore être patients sur ce point. Il me semble qu’il y a deux choses. Il s’agit non seulement de faire baisser le niveau infectieux, mais, si cela devait être dit simplement, il est aussi nécessaire d’augmenter le nombre de lits.

Pourquoi la gestion du Grand Tokyo est différente

Un autre point, en fait, qui explique pourquoi il faut un prolongement de deux semaines pour la région de la capitale, c’est, en un mot, la particularité de la zone métropolitaine. C’est quelque chose que nous disons depuis longtemps. La région de la capitale a définitivement joué un rôle important dans l’épidémie qui s’est transmise à tout le pays cette fois. De surcroît, la structure du nombre d’infections est différente sur beaucoup de points.

La zone métropolitaine a plusieurs particularités. D’un point de vue géographique, comme je l’ai déjà dit, la densité de population y est importante. De plus, sur le plan humain, en comparaison avec les autres régions, on y trouve définitivement plus de quartiers de divertissements et de communautés. Ensuite, il y a l’anonymat. Ensuite, le gouvernement métropolitain de Tokyo qui est de taille importante.

Même si, sur beaucoup de points, il y a une relation de coopération entre les personnes qui travaillent avec les installations des hokenjos dans les 23 arrondissements et la préfecture, comme il y a beaucoup d’entités, il n’est pas facile de coopérer sur de larges superficies.

Aussi, en comparaison avec les autres régions, quand on commence à parler d’infection dans la famille ou dans l’entreprise, cette particularité ressort. En fait, comme on cherche ce qui a causé la contamination en premier… parce qu’il y a forcément une raison à la formation de clusters, n’est-ce pas… Dans beaucoup de cas, on trouve le point de départ des clusters. Néanmoins, dans le Grand Tokyo, on ne la trouve pas aussi souvent que dans les autres régions. De fait, c’est, pour cette fois, un des problèmes les plus importants à résoudre pour la capitale et sa région.

Deux groupes de critères de sortie de la déclaration

Aussi, s’il fallait définir les critères dont on parlait tout à l’heure, je pense qu’on pourrait les diviser en deux groupes. Le premier groupe correspond aux critères définis par l’État. Ceux-ci permettent de bien évaluer, jusqu’à un certain point, la charge de travail du système médical. Le nombre de personnes infectées est assez faible maintenant, mais si celui-ci devait revenir au stade 3, cela poserait un problème. Aussi, il faut aller le plus possible vers un stade 2. C’est quelque chose que j’ai répété assez souvent, il me semble.

L’autre groupe est ce qui explique le prolongement de deux semaines de cette fois. Il est important de savoir quoi faire pendant ces deux semaines.

Comme je viens de le dire, il faudra consolider la situation infectieuse et du système médical. En même temps, il y a un problème persistant dans la capitale, c’est qu’en fait, on ne trouve pas forcément l’origine des clusters identifiés dans la capitale et sa région. Aussi, il y a là une probabilité plus importante de rebond que dans les autres régions.

Aussi, en prévision de la levée, nous (les experts) souhaitons demander aux gouverneurs concernés, que pendant ces deux semaines, de renforcer suffisamment le système de mesures de prévention pour qu’il n’y ait vraiment pas de rebond. C’est parce que dès que l’on lèvera la déclaration, le nombre de cas va de nouveaux cas va certainement remonter jusqu’à un certain niveau. On peut dire « dans 2 semaines » ou « 3 semaines », ce qui ne fait une différence que d’une semaine.

Faire ce qu’il faut pour empêcher un rebond

Néanmoins, ce qui est important, ce n’est pas ces 2, 3 ou 1 semaine, mais le fait que pendant la période de prolongement, on renforce les mesures de prévention afin d’empêcher un rebond. On peut le faire par les dépistages, le renforcement du système de soins médicaux, ou en décidant précisément quand utiliser ce que tout le monde appelle maintenant le « Mambo ». C’est ce que nous attendons de ces deux semaines. Il s’agit naturellement d’un point à considérer et qui jouera un rôle important pour savoir si nous pouvons ou pas lever cette déclaration.

Quand y aura-t-il une reprise de Go To Travel ?

Journaliste

Je souhaite poser une question à propos de Go To Travel. Même devant le comité budgétaire de la Diète d’aujourd’hui, vous avez dit qu’il serait difficile de la redémarrer même si on levait complètement l’état d’urgence le 21 mars. Pouvez-vous nous dire quand vous prévoyez une reprise de la campagne Go To Travel ?

Premier Ministre Suga

La déclaration de l’état d’urgence a été prolongée, et je pense aussi que pour le moment, il serait difficile de recommencer la campagne Go To Travel. Dans le futur, je souhaite prendre la décision en fonction de la situation infectieuse de chaque région et en consultant les experts pour leur opinion. Quoi qu’il en soit, comme la situation infectieuse est différente dans chaque région, je reçois des demandes de la part de certaines. On me formule différentes demandes, y compris pour les voyages dans la préfecture. Cependant, je souhaite me baser sur l’avis des experts pour prendre une décision. Je pense qu’il sera difficile de la reprendre pour le moment.

Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo et mesures aux frontières

Journaliste

Je souhaite poser une question sur l’acceptation de spectateurs venus de l’étranger aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo. Il y a deux jours, lors des pourparlers à cinq auxquels ont participé le gouvernement, le Comité d’organisation des Jeux, le CIO (Comité International Olympique), etc., il a été convenu de prendre une décision dans le courant du mois de mars, concernant l’acceptation de spectateurs en provenance de l’étranger. Je suppose que le gouvernement prendra une décision finale concernant des soi-disant mesures aux frontières.

Néanmoins, il y a confirmation de présence de souches mutantes du nouveau coronavirus et la situation infectieuse est actuellement difficile aussi bien dans et hors du pays. Pensez-vous qu’il sera possible d’accepter des spectateurs de l’étranger pour des J. O. sûrs et sécurisés ?

En même temps que cette question, en décembre 2020, lors de l’établissement provisoire d’une organisation, le Comité de coordination des contre-mesures contre le coronavirus aux Jeux Olympiques et Paralympiques, il avait été question de concevoir un système qui suspendrait la quatorzaine et autoriserait à prendre les transport en commun si les spectateurs de l’étranger se soumettaient à un test avant et après l’entrée au Japon. Pensez-vous que la population comprendrait ce genre de mesures ?

Premier Ministre Suga

D’abord, pour le moment, il faut encore décider si on laisse entrer ou pas les étrangers avant de parler de mesures dans le cas où ils viendraient. En conséquence, je me retiens de tout commentaire sur ce point. De toute façon, nous nous sommes mis d’accord l’autre jour, avec le président du CIO Bach, pendant ce que l’on appelle les « pourparlers à 5 » pour que l’on prenne une décision dans le courant du mois de mars, pour ce qui concerne les spectateurs en provenance de l’étranger.

Je pense que le CIO (Comité International Olympique), le CIP (Comité International Paralympique), Tokyo, et le Comité d’organisation, qui sont les organisateurs des Jeux réfléchissent entre eux en tenant compte des conséquences des souches mutantes, et de la situation infectieuse à l’intérieur et hors du Japon.

Ensuite, je sais que le ministre Marukawa a déclaré au cours des pourparlers à cinq qu’il était nécessaire d’être prudents, car il serait difficile de prédire les conséquences des souches mutantes, et qu’à l’heure actuelle, il serait difficile de dire s’il est possible ou pas d’ouvrir les frontières pendant cet été.

Comment contrôler la situation infectieuse pour pouvoir tenir les Jeux Olympiques

Journaliste

Monsieur le Premier Ministre, il me semble que vous avez manifesté votre intention de tenir les J.O. de Tokyo. Afin de tenir des Jeux en juillet qui seraient sûrs et sécurisés, il sera nécessaire de contrôler la situation infectieuse après la nouvelle date de levée de l’état d’urgence du 21 mars. Quelle sera votre stratégie pour contenir le coronavirus ?

Premier Ministre Suga

D’abord, je pense que mon rôle est de faire en sorte que nous contenions le coronavirus au plus tôt, ce qui est indépendant des Jeux Olympiques. Je souhaite que le prolongement de cette fois permette permettent de contenir la propagation du virus par tous les moyens. Après la levée de la déclaration aussi, je prévois de mettre en œuvre, tout en consultant les experts, des mesures fortes pour empêcher une reprise de la propagation du virus.

En outre, j’ai dit que la vaccination jouera un rôle décisif dans le contrôle de ce virus. Les inoculations des personnes âgées commenceront le 12 avril, et je prévois d’envoyer toutes les doses qui permettront de faire deux inoculations à toutes les personnes âgées de 65 ans ou plus. Je souhaite livrer au plus tôt des vaccins efficaces et sûrs à l’ensemble de la population. Je souhaite faire de mon mieux pour y parvenir.

Ensuite, il y a le problème des spectateurs en provenance de l’étranger. Comme cela sera décidé mi-mars, les mesures aux frontières pourraient encore changer en fonction de la situation, je pense. Nous mettons déjà en œuvre des mesures complètes, mais la situation deviendra particulièrement difficile quand il s’agira d’inclure le public. C’est pour cela que nous souhaitons prendre une décision dans le courant de ce mois.

Que veut dire systématiser encore plus les mesures ?

Journaliste

Monsieur le Premier Ministre, lorsque vous parliez de la déclaration de l’état d’urgence pendant les quartiers généraux de contre-mesures, vous avez dit que les mesures prises jusqu’à présent seront encore plus systématiques. Je pense qu’il est vrai que depuis janvier, nous avons fait de grands progrès pour améliorer la situation infectieuse. En revanche, la vitesse d’amélioration ralentit, et quand on pense à l’apparition des souches mutantes, certains soulignent que, si nous voulons lever deux semaines la déclaration pour la capitale et sa région, il est nécessaire de prendre des mesures encore plus importantes pour accélérer cette amélioration.

Avez-vous des plans pour proposer de nouvelles mesures qui encourageront les gens à changer de comportement et se confiner davantage ? Si vous n’en lancez pas, pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Premier Ministre Suga

En ce qui concerne le changement de comportement, il me semble que nous avons appris jusqu’à présent que, de fait, le nombre de nouveaux cas d’infection au stade 3 diminue grandement en nous concentrant sur le fait de boire et manger.

Plusieurs mesures préventives

Parallèlement à cela, là où nous souhaitons faire de nouveaux efforts concerne les établissements pour personnes âgées, et sur ce point, l’État prendra la responsabilité de faire des tests de dépistage dans 30 000 établissements. Ensuite, nous souhaitons supprimer les endroits où les clusters sont nombreux, en procédant de manière régulière et approfondie. De même, il s’agit de s’attaquer aux soi-disant quartiers de divertissement dans lesquels on trouve de nombreux jeunes gens. Il s’agit d’une forte demande de la part du Dr. Omi, et je souhaite faire quelque chose de nouveau, qu’il s’agisse de contrôle ou des tests de dépistage. C’est ce que je pense.

Ensuite, ce que nous faisons en ce moment, il faut appliquer correctement les gestes barrières, le port du masque, le lavage des mains, éviter les « Trois F ». Si nous faisons cela, en l’espace de deux semaines, nous devrions pouvoir éviter encore plus un grand nombre de personnes infectées, dans la situation actuelle. Ensuite, il y a les lits d’hôpitaux. Actuellement un seul endroit à un taux d’occupation des lits d’hôpitaux à peine en dessous de 50%. Nous allons encore plus améliorer un tel endroit. Je souhaite que nous fassions ce genre de choses pendant ces deux semaines.

Évaluer régulièrement les stratégies du gouvernement

Journaliste

À mon avis, les gouvernements locaux peuvent mieux évaluer la situation parce qu’ils sont les plus proches des infections, et ils peuvent agir avec des mesures sur le terrain. Pendant les deux semaines à venir, je suppose que les gouvernements locaux peuvent probablement faire beaucoup de choses. Pourtant, les informations diffusent sur les affaires politiques qui sont loin des préoccupations quotidiennes des gens. De plus, en dehors d’Osaka et Hokkaido, pratiquement aucune information n’est diffusée sur les mesures originales des autres gouvernements locaux, et il est rare de tenir les gens responsables.

Il existe un comité d’enquête indépendant qui évalue la réponse de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et de chaque pays. Ne pensez-vous pas qu’il pourrait être nécessaire, à l’avenir, d’avoir un système similaire qui surveille l’efficacité des mesures et solutions de l’État et des gouvernements locaux, et qui les analyse, afin de garantir un certain niveau d’informations en temps réel, et informer la population ?

Par exemple, que penseriez-vous de faire appel au Conseil scientifique du Japon, chef de file des sciences sociale, et leur demander une analyse et des recommandations impartiales ?

Les gouvernements locaux et l’État doivent travailler ensemble

Premier Ministre Suga

D’abord, ainsi que vous le mentionnez, les gouvernements locaux ont un rôle essentiel d’appréhension de la situation dans leur région pour faire avancer des mesures contre le nouveau coronavirus, telles que la sécurisation de lits, l’équipement du système de tests de dépistage, et pour la mise en place. Il me semble qu’il est aussi important que l’État travaille en étroite collaboration avec ces gouvernements locaux, et qu’il soutienne fortement les efforts des gouvernements locaux.

Par exemple, en décembre, l’an dernier, il y avait un problème de nombre de lits à Tokyo. L’État et Tokyo, ainsi que les districts ont collaboré, et grâce à une nouvelle mesure d’aide de l’État pour les hôpitaux, il a été possible, en l’espace d’environ 1 mois, d’augmenter de 2000 le nombre de lits. Je pense que ce genre d’actions est particulièrement significatif.

Le rôle des comités des experts

C’est pourquoi il y a le Comité des experts sur les contre-mesures COVID-19 qui dépend du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales et une association des experts, qui en tant qu’organisations d’experts examinent la situation infectieuse et les différentes mesures et donnent des conseils. À l’avenir, je souhaite que nous y abordions les mesures de lutte contre la COVID-19 dans le pays, y compris celles des gouvernements locaux, et comment développer horizontalement les solutions à succès.

Je souhaite que l’État et les gouvernements locaux coopèrent de cette manière. Pour ce qui est des mesures contre le nouveau coronavirus, tous les soutiens financiers sont maintenant entièrement fournis par le gouvernement. Je pense qu’il est important que nous coopérions.

Dr. Omi, je vous laisse la parole.

Utiliser les expériences positives des autres préfectures

Dr. Omi

Pour répondre à la question que vous posez maintenant, en fait, nous aussi, à notre niveau, nous échangeons des informations et opinions avec les gens qui travaillent sur le terrain dans les différents gouvernements locaux, et en fait, comme vous le dites, c’est un fait que de nombreuses préfectures font des efforts particulièrement impressionnants.

Dans leur cas, et je pense qu’il n’y a probablement aucune exception à cela, c’est parce qu’il y a des leaders qui prennent la direction en main dans chaque département. Plutôt que des réunions où tout le monde ne fait que se réunir, ils analysent activement, font bouger les gouverneurs activement, et cela permet sans aucun doute de bien faire les choses.

Ce sont ces régions qui réussissent à bien contenir le virus.

C’est la même chose pour les établissements pour personnes âgées. Dans ce sens, comme vous venez de le dire, il faut différentes formes de coordination, et je pense qu’il serait bien d’en faire l’évaluation, et de se référer régulièrement à ce que font les autres administrations locales. Nous le faisons déjà et continuerons à le faire, mais je pense aussi cela pourrait être une bonne chose et qu’il serait bien de renforcer ce système.

Donner plus d’autorité à l’État ?

Journaliste

Ma question est liée à la précédente et concerne la relation entre l’État et les gouvernements locaux.

À l’heure actuelle, la loi sur les maladies infectieuses et la loi sur les mesures spéciales pour lutter contre la nouvelle grippe viennent d’être amendées. L’objectif principal était d’augmenter l’efficacité des mesures prises, et il n’y a pas eu de changements concernant l’autorité de l’État et des régions.

En revanche, si on se réfère à des exemples récents, les données concernant les lits à Tokyo sont remontées différemment, ce qui empêche la comparaison avec d’autres endroits. De même, il y a des cas où les demandes de réduction des horaires d’ouverture des établissements de restauration n’avaient pas été annoncées avant la publication de la déclaration de l’état d’urgence. Je pense qu’il y a eu toutes sortes de problèmes.

Ma question est la suivante. Je pense que c’est exact que le rôle des gouvernements locaux est important. Néanmoins, ne pourrait-on pas renforcer un peu l’autorité de l’État, et comme certains disent que les textes d’instructions sont difficiles à utiliser. Monsieur le Premier Ministre, ne pensez-vous pas qu’il faudrait que l’on revoie le système pour que l’État ait un peu plus d’autorité ?

Le rôle de l’État et des préfectures

Premier Ministre Suga

D’abord, pour ce qui est des mesures actuelles contre le coronavirus, l’État décide de la stratégie de base et les préfectures construisent des mesures dans ce cadre. L’État fournit les aides financières pour cela. Cette organisation est définie dans la loi sur les mesures spéciales.

Ensuite, même pour la sécurisation des lits, l’État verse des aides financières considérables et chaque préfecture a formulé un plan à l’avance. De plus, la sécurisation des lits se fait en fonction de la situation infectieuse de la région.

Dans un sens, c’est ainsi que l’on peut définir la relation entre l’État et les régions. L’État apporte un soutien financier constant. Après cela, ce sont les préfectures qui agissent sur place. Néanmoins, vous me demandez si l’État fournit des informations sur les succès et instruit les préfectures, n’est-ce pas ? Quand un cluster se forme, l’État envoie une équipe. C’est de cette façon qu’il agit.

Cette organisation permet d’avancer en divisant de manière appropriée les rôles et la charge de travail. En même temps, l’État et les gouvernements locaux sont en contact pour la sécurisation des lits d’hôpitaux. Je pense néanmoins qu’une fois que nous aurons contenu le virus, il pourrait être nécessaire de vérifier correctement tout cela.

Lutter contre la précarité

Journaliste

Concernant les mesures économiques additionnelles liées au coronavirus, certains partis de l’opposition, dont une partie du Parti Libéral Démocrate (LPD en japonais et anglais) et le Parti Démocratique Constitutionnel ont commencé à demander une nouvelle distribution d’allocation aux particuliers, limitée aux foyers en situation précaire. Monsieur le Premier Ministre, quelle est votre opinion sur ce point ?

Par ailleurs, je pense que l’on pourrait aussi penser à une baisse de la TVA comme mesure additionnelle. Monsieur le Premier Ministre, qu’en pensez-vous ?

Premier Ministre Suga

D’abord, je souhaite apporter un soutien ferme aux entreprises et particuliers qui subissent les conséquences du nouveau coronavirus. En particulier, pour les personnes dans la précarité, nous avons relevé le plafond du fonds pour les petites dépenses en cas de situation d’urgence 緊急小口資金. Il est maintenant passé à 2 millions de yens.

Ensuite, nous avons mis en place une mesure qui permet actuellement aux personnes dont le revenu est inférieur à un certain niveau de bénéficier d’une exonération de remboursement. Ensuite, nous allons de nouveau offrir également l’allocation pour la sécurisation du logement 住宅確保給付金.

Aides aux femmes, aux familles monoparentales, aux personnes seules et isolées

En outre, j’ai expliqué dans mon discours de présentation que, pour les femmes sans contrat salarial, mais pour lesquelles les conséquences sur l’emploi sont importantes, ainsi que pour les personnes qui se trouvent isolées et dans la solitude en raison du coronavirus, nous sommes en train de réfléchir à des mesures à mettre en place rapidement et prévoyons de les compiler dans le courant de ce mois.

De plus, j’ai aussi expliqué tout à l’heure qu’il fallait mettre en œuvre de manière consistante les mesures d’aide par l’emploi, et les technologies de l’information. Je souhaite que cela soit particulièrement le cas pour les personnes qui ne sont pas salariées et les familles monoparentales.

Revoir le taux de TVA ?

Ensuite, je réponds concernant la TVA. Actuellement, environ 2 billions générés par la TVA servent à financer des aides sociales qui permettent la gratuité de l’éducation en petite enfance, des cours à l’université, et qui permet d’exonérer les revenus bas. Comme il s’agit de la source de financement, je ne pense pas à en diminuer le taux.

Quand utiliser les mesures prioritaires pour la prévention des pandémies

Journaliste

Les prochaines deux semaines vont être deux semaines pour lesquelles nous allons demander des résultats et des chiffres particulièrement ambitieux. Ensuite, je pense qu’il faudra prendre une décision pour l’après 21 mars. Cependant, dans ce cas, il y a les mesures prioritaires pour la prévention des pandémies qui se basent sur la révision de février sur la loi sur les mesures spéciales. Je souhaite demander à la fois au Premier Ministre et au Dr. Omi s’il ‘application de ces outils pourra être envisageable à ce niveau. Merci

Premier Ministre Suga

Je réponds en premier.

La loi sur les mesures spéciales a été nouvellement votée. Pour ce qui est des mesures de prévention des pandémies, dans le cadre de la stratégie de base, les préfectures dont le niveau infectieux est équivalent au stade 3, ont mené des tests de dépistage pour tous dans des zones spécifiques de la préfecture atteintes par ce coronavirus, même quand la présence du virus tendait à diminuer. Cela a été le cas pour Tokyo, par exemple, à Shinjuku-ku. Par conséquent, plutôt que l’ensemble, nous identifions les régions qui en ont besoin. Je pense que c’est cette manière qui donne les meilleurs résultats pour prévenir la propagation du virus.

Un outil pour agir avec plus de flexibilité

Toutefois, il ne s’agit pas de l’appliquer immédiatement après les 2 semaines. Je considère que nous avons un nouvel outil parmi d’autres. En cas d’urgence ou de propagation, il servira à étouffer le virus dans telle ou telle région, et je vois cela comme un mécanisme qui permet de répondre avec flexibilité.

Quoi qu’il en soit, je souhaite m’abstenir de parler maintenant des applications spécifiques. En tout cas, il s’agit d’un mécanisme qui permet de réagir avec flexibilité. Ensuite, il empêchera rapidement une propagation du virus avant qu’elle ne devienne trop importante. Je pense que cela pourrait être efficace dans ces endroits.

Dr. Omi, à vous de parler.

Pourquoi il a fallu créer les mesures de prévention des pandémies

Dr. Omi
 Votre question porte sur les mesures prioritaires de prévention des pandémies, ou ce que l’on surnomme « Manbo ») n’est-ce pas. En fait, moi-même et le comité des experts sommes particulièrement intéressés par ce point. Je m’explique. En fait, l’an dernier, malheureusement, une des raisons pour lesquelles il n’y a pas eu de deuxième déclaration de l’état d’urgence, c’est qu’en fait, notre comité des experts avait défini pendant l’été 2020 la notion de stades.

Derrière le concept de stade, nous avons défini un stade 3, qui précéderait la déclaration de l’état d’urgence. Il s’agit, en quelque sorte d’un buffer, que l’on place en cours de route. Si on y arrive…

Jusqu’à présent, on peut dire que c’est une déclaration de quasi-urgence qui est plus forte que lorsqu’elle était au stade 2 ou moins. Nous avions en tête que ce stade serait celui qui s’accompagne d’une panoplie de mesures fortes pour éviter à tout prix de faire une déclaration de l’état d’urgence.

Une question de rôles et d’autorité

Tout à l’heure, il a été question du rôle des gouvernements locaux et de l’État et de leurs responsabilités. En fait, pour différentes raisons, il y a besoin d’unité lorsqu’il faut mettre en place des mesures aussi fortes. Pour revenir à votre question sur le rôle et l’autorité de l’État, et on pourrait dire que cela touche aussi à qui est responsable, au bout du compte… Nous avons fortement ressenti que, pour de nombreuses raisons, cela ne fonctionnait pas très bien, quand il a fallu prendre des mesures comparativement plus fortes pour le stade 3, afin d’éviter un passage au stade 4.

Par conséquent, cette fois, le prolongement de 2 semaines est effectif, et après cela, soit on annule, soit on recommence pour 2 semaines. C’est avec tout cela que nous avons appris beaucoup de choses. Je pense que nous avons appris quelque chose de particulièrement important. En ce sens, les mesures de prévention des pandémies permettent de s’assurer que l’on prévienne correctement la propagation avant qu’elle ne devienne une grande « vague d’épidémie ». Pour cela, nous tirons les leçons de ce que nous avons appris l’an dernier. Le fait que l’État décide avec fermeté et que les gouvernements locaux travaillent avec lui, c’est un facteur important qui fera que nous finiront par lever l’état d’urgence. Je pense qu’en ce moment, c’est ce qu’il y a de plus important.

Uniformiser les méthodes de calcul sur les taux d’occupation de lits d’hôpitaux

Journaliste

Ma question porte sur le taux d’occupation des lits d’hôpitaux. À la fin du mois de février, le taux d’occupation des lits d’hôpitaux par des patients en état grave à Tokyo a brusquement baissé après avoir été conforme aux normes de l’État.

La question a aussi été posée au comité budgétaire de la Diète avant-hier. Il me semble que c’est le ministre de la Santé, du Travail et des Affaire sociales qui a répondu. En fait, il ne s’agirait pas de la première correction du taux d’occupation des lits, et il aurait eu quelque chose de similaire pour Kyoto et Kanagawa.

Dans le cas de Kyoto, au contraire de Tokyo, le taux d’occupation est remonté brusquement. L’État n’a pas donné d’explications détaillées sur les critères chiffrés, mais les aurait corrigés. Ce taux d’occupation est un indicateur important pour décider de lever la déclaration de l’état d’urgence, et je suppose que le Premier Ministre et les experts se basent dessus pour prendre des décisions. Simplement, il devrait y avoir un moyen d’informer les préfectures lorsque des données aussi importantes sont disponibles.

Néanmoins, des corrections majeures répétées pourraient affecter la crédibilité des chiffres.

Monsieur le Premier Ministre, serait-il possible de définir des normes ou de revoir comment uniformiser ces informations afin que cela ne se reproduise pas ?

La norme de l’État

Premier Ministre Suga

D’abord, je pense que, normalement, la situation concernant les lits dans chaque préfecture devrait se lire à partir d’une norme unifiée au niveau national. Depuis un certain temps, le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales me demandait d’agir pour que Tokyo aligne ses méthodes de calcul aux normes nationales. Il l’a fait parce que Tokyo calculait sont taux d’occupation selon sa méthode de calcul, et le publiait ainsi. En réponse, mi-février, Tokyo a refait les calculs en se basant sur les normes de l’État, et nous a fourni un rapport fin-février. Maintenant, ses calculs se basent sur cette norme. Maintenant, pratiquement toutes les préfectures se conforment aux normes de l’État. Celles qui ne le font pas encore ont reçu des instructions de ma part, pour qu’elles s’y alignent.

Ce vaccin n’empêche pas d’attraper le virus

Journaliste

Monsieur le Premier Ministre, vous avez dit tout à l’heure qu’il ne fallait surtout pas permettre un rebond. Je suis tout à fait d’accord.

Vous avez dit que la vaccination serait le facteur décisif. Je m’interroge un peu sur le fait que les vaccins seraient la seule solution. Le monde déborde de théorie sur l’universalité des vaccins. Néanmoins, même si ce vaccin sera efficace pour empêcher le déclenchement de la maladie ou son aggravation, il est clair qu’il sera inefficace pour empêcher une infection en soi.

Sur ce point, le ministre Tamura de la Santé, du Travail et des Affaire sociales a répondu pendant une conférence de presse d’IWJ, et a expliqué qu’il n’existe pas assez de preuves que ce vaccin protège contre le nouveau coronavirus.

À l’époque, Reuters et d’autres agences avaient publié que le vaccin de Pfizer avait été confirmé efficace pour la prévention du virus en Israël, mais il s’agit de thèses non vérifiées par des pairs de la profession. J’ai vérifié cela auprès du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales. Le service en charge au Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales a clairement indiqué dans ses publications que, sur ce point, la position du Japon est de considérer qu’il n’y a pas d’effet de prévention, et qu’il s’agit d’une opinion qui ne devrait pas changer.

Les personnes vaccinées pourraient transmettre le virus sans le savoir

Le fait qu’il n’y ait pas d’effet préventif implique, en fait, que le nombre de personnes asymptomatiques va augmenter, et, comme elles ne développent pas de fièvre une fois infectées, qu’elles seront comme les personnes asymptomatiques. Elles pourraient donc, sans s’en rendre compte, contribuer à la propagation anonyme du virus.

En d’autres termes, il faudra augmenter en même temps et de manière considérable et sans discernement les tests PCR des personnes asymptomatiques.

Il s’agit de vacciner d’un côté, et de l’autre d’élargir sans discernement le dépistage social par tests PCR. Il me semble que cela va rendre impossible le dépistage des cas positifs, et que cela serait incohérent.

Le risque que les gens ne suivent plus les consignes

L’Université de Tokyo a publié une thèse sur ce qui se passerait si on relâchait les efforts à partir du mois de mars. NHK a repris ce dossier et a montré que si on relâchait les efforts, il y aurait 1200 nouveaux cas par jour en juillet environ. Que l’on atteindrait une apogée. Ce que l’on appelle « se relâcher » ne signifie pas que l’on se permettra de boire de l’alcool, mais que l’on se dira que tout ira bien parce que l’on s’est fait vacciner, que l’on se dise que l’on ne sera pas infecté. Il y a un risque que les gens se disent qu’ils peuvent enlever leur masque. Par conséquent, pendant la conférence de presse du 25 décembre 2020, j’ai demandé au Premier ministre que le gouvernement explique clairement à la population tout cela dans ses déclarations…

Est-il toujours inutile de tester tout le monde ? Quid des événements sportifs ?

Ma question porte sur l’amélioration des tests PCR. À l’époque, le Premier ministre a expliqué qu’il n’est pas nécessaire de tester tout le monde. Votre opinion ne change-t-elle pas ?

Ensuite, il y aura des examens stricts des sportifs et du personnel pendant l’ouverture des J.O. Cependant, rien n’est encore dit concernant les spectateurs. Il y a aussi la question de savoir si les Jeux auront lieu sans spectateurs. S’il fallait laisser des spectateurs entrer, ne devrait-on pas tester tout le monde ? Pour les événements sportifs privés, tout le monde est testé juste avant d’entrer sur le site. Merci de répondre aussi à cette question. J’aimerais connaître votre opinion.

Vacciner et tester en même temps

Premier Ministre Suga

Je suis moi aussi conscient que ce vaccin est efficace pour empêcher l’apparition des symptômes et leur aggravation. Il fait partie des vaccins qui sont efficaces pour l’apparition des symptômes et leur aggravation. C’est pour cela que je souhaite que toute la population soit vaccinée au plus tôt. En même temps, je pense qu’il est nécessaire d’élargir les tests de dépistage. Tout à l’heure, dans mon discours de présentation, j’ai expliqué que nous allions nous concentrer sur 30 000 établissements pour personnes âgées pendant le courant de ce mois. En outre, nous allons effectuer des tests de dépistage de monitoring dans les quartiers de divertissement. Je souhaite aussi que les grandes villes fassent cela à partir de maintenant.

Même avec les vaccins, il y aura de nouveau des clusters

Dr. Omi

Maintenant, il y a deux choses. Il y a la question de savoir si on peut complètement empêcher les infections si on se fait vacciner. Sur ce point, comme le Premier ministre vient de le dire, je pense que ce vaccin est particulièrement efficace. Il est relativement plus sûr que ce à quoi je m’attendais au départ, et il est efficace.

Maintenant, sur la prévention de l’aggravation ou l’apparition des symptômes dont vous parliez. Ce point est extrêmement important. Néanmoins, ce n’est pas une raison. En fait, sans être vraiment sûr, mais si on réfléchit normalement, on peut supposer qu’il n’y aura probablement pas 90% de candidats à la vaccination. Supposons que 70% de la population se fasse vacciner, et je laisse de côté le cas des enfants. Même si c’était le cas (70% de vaccination), en fait, je pense qu’il y aura de temps en temps des clusters. Pourquoi ? Parce que 30% de la population n’aura pas été vaccinée et à cause de la capacité de prévention du virus par le vaccin.

Même vaccinés, il faut continuer les gestes de prévention

Donc, en tant que message, la communication des risques sur les vaccins est extrêmement importante, et il y a des problèmes tels que les effets secondaires. En même temps, parce que les vaccinations vont se faire plus nombreuses progressivement, ce n’est pas parce que l’on a été inoculé qu’il faut arrêter d’appliquer les gestes barrières comme le lavage des mains et le port du masque. Pour le moment, mais je ne suis pas dans le secret des Dieux et ne peux dont pas être sûr de cela, je pense que même s’il y a au Japon 60 à 70% de candidats pour les vaccinations d’ici la fin de cette année, le virus continuera à apparaître de temps en temps. Il ne disparaîtra pas complètement, à mon avis.

La vaccination ne signifie pas que l’on sera invulnérable pour tout. J’insiste pour que les dirigeants de l’État et des gouvernements locaux expliquent qu’il est nécessaire de continuer les gestes barrières, en même temps qu’ils expliqueront les problèmes liés aux effets secondaires.

Faire des tests de dépistage ciblés est plus efficace

Ensuite, en ce qui concerne les tests de dépistage. C’est une chose que j’ai déjà dite dans le passé. Je l’ai répétée de nombreuses fois, mais puisque je suis ici, je le dis encore. Les tests de dépistage des personnes asymptomatiques sont importants. Les tests qui sont très utiles actuellement parmi les personnes asymptomatiques, ce sont ceux qui ont lieu dans des endroits où on peut s’attendre à fort taux de positivité avant de faire les examens de dépistage. Nous savons qu’ils sont particulièrement efficaces lorsqu’ils ont lieu dans ces endroits, lorsqu’on les fait de manière intensive et fréquente.

Dans ce sens, actuellement, on en fait dans les établissements pour personnes âgées, ou dans les préfectures de Gifu et Tochigi. Les gouvernements locaux décident quels sont les endroits qui ont présenté des risques infectieux élevés jusqu’à présent et font des examens de manière concentrée et prioritairement dans ces endroits. Il s’agit d’un moyen efficace de faire tomber le niveau infectieux général.

Dans l’absolu, l’idéal serait de tester toute la population en même temps que la vaccination. Néanmoins, cela ne servirait pratiquement à rien de ne le faire qu’une seule fois. Le faire de manière régulière ne serait pas réalisable. Ce serait irréaliste.

Par conséquent, le plus important pour le moment, c’est de tester les personnes avec des symptômes, naturellement, et de faire des tests de dépistage de personnes asymptomatiques de manière ciblée et prioritaire parmi celles qui sont particulièrement à risque. D’autant plus que je pense que les répéter régulièrement sera utile pour prévenir la propagation du virus.

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