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2021-3-17 Experts du Conseil Consultatif

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Table des matières

Le Dr. Wakita, président du comité des experts du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales et du Conseil Consultatif tenait une conférence pour expliquer l’opinion des experts sur la situation infectieuse actuelle. Sont abordés ici les préoccupations concernant les souches mutantes et l’éventuelle levée de l’état d’urgence.

Discours

Situation infectieuse

Le nombre total de nouveaux cas COVID au Japon depuis mi-janvier continuait à diminuer, mais depuis le début du mois de mars, il reste au même niveau voire augmente légèrement. Pour la semaine la plus récente, on enregistre 6 cas / 100 000 habitants. La discussion a porté sur le fait qu’il est nécessaire de continuer à le faire baisser et empêcher un rebond.

Le nombre de reproductions effectives est de 1,04 pour l’ensemble du pays. Il est plus faible que cela dans le Grand Tokyo et la préfecture d’Aichi, mais dans le Kansai et à Fukuoka, il dépasse ce niveau.

(NdT : le nombre de reproductions effectives correspond au nombre de personnes qu’une personne infectée contamine en moyenne. Si le nombre est en dessous de 1, le virus est en voie de disparition. S’il est au dessus, on considère que le virus se propage.)

Il faut donc considérer qu’il y a de nouveau une propagation.

Tendance par région

Régions sous l’état d’urgence

Dans la région du grand Tokyo, le nombre de nouveaux cas se trouve en dessous du stade 3 de 15 cas d’infection par 100 000 personnes. Par contre, si on compare cela aux autres régions, le niveau reste élevé, et on peut constater une augmentation du nombre de cas dans les préfectures de Tokyo et de Saitama.

En revanche, pour ce qui est du système de fourniture de soins médicaux, on peut constater que la charge de travail est en train de diminuer.

Régions sorties de la déclaration de l’état d’urgence

Pour ce qui est pour les 6 préfectures du Kansai (Osaka, Hyogo, Kyoto), du Chûkyô (Gifu, Aichi) et Fukuoka, 2 semaines se sont écoulées depuis que la levée de la déclaration de l’état d’urgence. Pour celles-ci, depuis la levée des mesures de la déclaration d’urgence, les flux de personnes pendant la nuit ont augmenté.

Dans le cas de Aichi, Osaka et Kyoto, le niveau d’infection parmi les jeunes générations est en train de monter. Par ailleurs, dans le Kansai, on nous signale une augmentation des cas d’infection par des variantes du virus.

Régions qui n’avaient pas été sous déclaration de l’état d’urgence

Pour les autres régions, dans le cas des préfectures de Miyagi et d’Okinawa, le nombre de nouveaux cas est supérieur à 10 / 100 000 personnes. Cela mérite donc que l’on s’en préoccupe.

Analyse de la situation infectieuse

Pour les régions qui font l’objet de mesures de déclaration de l’état d’urgence, à savoir le Grand Tokyo, depuis le début du mois de mars, le niveau infectieux reste élevé et stagne voire augmente légèrement.

Dans cette région, le nombre de cas est important et le niveau d’anonymat est important. Il est donc difficile de trouver la source d’infection et les clusters qui sont à l’origine des cas. Il faut constater qu’il y a plusieurs formes de clusters également.

Par tranche d’âge, les jeunes générations sont majoritaires et les déplacements de personnes sont de nouveau en augmentation.

Il semblerait que le rebond y ait déjà commencé.

Ensuite, j’ai parlé des préfectures de Miyagi et Okinawa. Ce sont surtout parmi les personnes dans la 20aine et la 30aine que le virus se propage. Il faut donc continuer à surveiller la progression dans le futur.

Actuellement, la propagation des souches mutantes continue. Il faut des mesures pour empêcher que le virus ne se propage de nouveau en raison des variantes. Comme il est possible que la souche actuelle du coronavirus soit remplacée par ces souches mutantes, il faut être particulièrement vigilants contre le risque d’une propagation encore plus importante dans le futur.

Mesures nécessaires

Les mesures nécessaires doivent être mises en place rapidement pour lutter contre un rebond infectieux. Il faut construire un système rapidement dans ce sens. Cette organisation doit se mettre en place pour déboucher sur de nouvelles mesures.

Il s’agit de contenir le nombre de nouveaux cas, maintenir le système de fourniture de soins médicaux. Ensuite, les vaccinations ayant commencé, il est nécessaire de garantir que l’on peut vacciner en toute sécurité et régulièrement. Ensuite, il y a besoin d’un système qui permet de faire baisser les risques de contamination par les souches mutantes.

Tout cela est important.

Inquiétudes concernant un rebond potentiel en cas de levée de l’état d’urgence

En particulier, dans la région de la capitale et des trois préfectures, le nombre de nouveaux cas reste encore très élevé. Si cela continue, on peut s’attendre à ce que cela est des conséquences sur les autres régions. Il faut donc faire baisser le plus possible le nombre de nouveaux cas pour empêcher une reprise de la propagation, et le maintenir au niveau le plus faible, dans la mesure du possible.

Dans ce sens, il faut faire des études épidémiologiques proactives. Parmi elles, même si nous ne connaissons pas l’origine d’une infection, il faut tenir compte des déplacements et comportements à risque. Ce point a été mentionné dans les discussions.

Les mesures ont besoin de tenir compte de ces situations, et il en faut de nouvelles pour faire baisser le niveau infectieux.

Par ailleurs j’ai souvent parlé du point suivant jusqu’à présent. Il s’agit des obligations sociales de début et fin d’exercice fiscal. Comme nous commençons un nouvel exercice fiscal, il va y avoir des cérémonies d’entrée à l’école ou dans les compagnies. Cela va entraîner des déplacements de personnes, des formations sur le terrain. Il faut faire en sorte que ces activités ne débouchent pas sur une reprise du niveau infectieux.

Durant le Conseil consultatif de ce jour, il a été pointé que beaucoup de cluster sont apparus dans des karaokés. Nous rappelons de nouveau qu’il est important de se conformer aux directives de prévention des karaokés.

En même temps que la prévention d’une nouvelle propagation du virus, nous pensons qu’il devient important de se préparer pour la prochaine vague épidémique.

Durant notre réunion, l’emphase a été mise particulièrement sur le besoin d’équiper correctement le système de fourniture de soins médicaux. Actuellement, comme le nombre de nouveaux cas est en train de diminuer, c’est le moment de prendre le temps pour préparer le système de soins.

Parmi les souches mutantes, les conséquences d’une propagation de la souche N501Y pourraient être importantes. Il faut donc prévoir de pouvoir agir dans ce cas.

Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a prévu un paquet de mesures pour les souches mutantes. Il faudra néanmoins des mesures en fonction de cela également.

Réponses aux questions de la presse

Peut-on lever l’état d’urgence ?

Q : Pouvez-vous nous dire ce que vous pensez d’une levée de l’état d’urgence ?

Il me semble que le Grand Tokyo est en train de considérer une levée de l’état d’urgence. Actuellement, le nombre de nouveaux cas dans la capitale et sa région est inférieur à 15 / 100 000 personnes. Il s’agit donc de niveau qui correspond à un stade 3.

Toutefois, si on regarde les chiffres concernant les cas d’infection, il semblerait qu’il y a un début de reprise pour Tokyo et la préfecture de Saitama. En particulier, les personnes dans la 20aine et la 30aine sont plus fréquemment infectées. Comme nous en avons déjà fait l’expérience, nous savons que le virus commence par se propager par les jeunes générations. Il faut donc être particulièrement vigilants sur ce point.

Pour ce qui est de l’occupation des lits, il y a une amélioration nette dans le grand Tokyo. Nous avons pu le confirmer pendant la réunion. En revanche, en prévision d’une reprise de la propagation, nous insistons pour que les lits soient bien sécurisés.

Le niveau d’occupation des lits s’est comparativement amélioré. Dans ce contexte, il est possible de définir des rôles. Cette fois, le problème était de gérer la mise en sanatorium après une infection. Il fallait des établissements médicaux qui puissent faire office de sanatorium. Ce rôle a besoin d’être clairement défini. Ensuite, il faut penser à une organisation pour envoyer, ou transférer correctement ces patients. Nos discussions ont évoqué le fait que c’est en ce moment qu’il faut le faire.

Si jamais on lève l’état d’urgence, comme nous observons déjà des signes de rebond (de propagation), il faudra continuer correctement les mesures de prévention. Cela a fait partie de nos débats.

Gérer le risque des variantes

Pour ce qui est des variantes, les municipalités et gouvernements locaux font déjà des examens. En plus de cela, il faut considérer augmenter la proportion des tests pour les variantes, et en surveiller le niveau de sévérité. Il ne s’agit pas de seulement augmenter simplement le nombre de tests. Il faut vérifier si un cas d’infection est lié à une variante ou pas. C’est quelque chose qu’il est nécessaire de faire rapidement, parce que cela permettra d’appliquer des solutions ou mesures. Cela doit être relié aux dépistages pro-actifs.

Ensuite, en ce moment, le nombre de nouveaux cas infectés par les souches mutantes continue à augmenter. Le nombre n’est pas encore très important. La question est de savoir quel sera l’impact des infections par ces variantes. Lors des discussion, il a été mentionné qu’il est essentiel d’étudier cela pendant cette période de répit. Il y a besoin d’analyses de données cliniques, et de distinguer les caractéristiques épidémiologiques.

Ensuite, nous ne pouvons pas encore vérifier cela au Japon, mais il faut aussi vérifier les effets des vaccinations sur les souches mutantes. Cela doit se faire en tenant aussi compte des données obtenues à l’étranger. C’est le moment de le faire, afin de prévoir les mesures pour le futur.

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