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2021-2-25 – Experts – L’après déclaration d’urgence

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Table des matières

Le 25 février 2021, le président du comité des experts expliquait les mesures à mettre en place en cas de levée de l’état d’urgence. Cela concerne toutes les préfectures du Grand Tokyo, du Kansai, d’Aichi, de Gifu et de Fukuoka.

Ces mesures seront la ligne directrice pour les mois à venir.

Dr. Omi

Aujourd’hui, je souhaite présenter les recommandations concernant les mesures de prévention de la reprise (de la propagation) pour les régions dont on lèvera la déclaration de l’état d’urgence.

Il s’agit de mesures à prendre dans les préfectures, pour empêcher le « rebondissement » (croissance du nombre de cas). Nous avons fait aujourd’hui des recommandations officielles au gouvernement, pendant le comité des experts.

Je pense qu’en ce moment, de nombreuses personnes, voire l’ensemble des préfectures souhaitent savoir ce qui va se passer concernant les préfectures en état d’urgence. C’est particulièrement important, et bien entendu, il va arriver un moment où les régions vont sortir de l’état d’urgence.

Nous connaissons les mesures prises pendant la déclaration de l’état d’urgence, et c’est important. La question est de savoir quelles seront les mesures à prendre après la levée de l’état d’urgence.

En particulier, une fois que l’on aura levé l’état d’urgence, il faudra éviter que la courbe des cas remonte. C’est ce que l’on appelle le « rebound » (rebondissement), et il se peut qu’il y en ait, naturellement. La question est de savoir comment empêcher que cela n’arrive.

Il faut y penser dès maintenant. Si nous y réfléchissions une fois que la déclaration est levée, ce serait trop tard.

Pour le moment, la seule levée officielle a concerné la préfecture de Tochigi. Beaucoup des autres préfectures finiront aussi par en sortir. Avant de le faire, il faut identifier comment le faire pour donner des résultats. Nous avons considéré qu’il fallait faire un point sur ce sujet. Aussi, aujourd’hui, le comité des experts a résumé ses recommandations au gouvernement, et c’est donc ce que je vais vous présenter.

Comme les recommandations sont écrites dans un long document, je résume ici les points importants sur lesquels elles s’appuient.

Comment éviter un rebondissement

Nous avons appris de nombreuses choses pendant cette dernière année. Le mot « rebondissement » décrit plusieurs choses. La propagation du virus s’est fait de plusieurs façons pendant cette année passée. Si je devais reprendre les points principaux, les principales causes de propagation, de cluster sont les suivantes. Ce sont des choses que nous avons fini par découvrir.

Événements annuels

Parmi les raisons les plus typiques, il y a d’abord les événements annuels (恒例行事) .

Par exemple, les voyages de fin d’études à la fin du mois de mars, ou les fêtes de fin et de début d’année.

(Mentionnés pendant le comité des experts du 2 février 2021). On en a parlé récemment pour la fin de l’année. Cela a été une raison de propagation soudaine.

Les clusters difficiles à trouver

Les clusters difficiles à identifier sont une source de contamination. (Mentionnés pendant le comité des experts du 20 novembre 2020). Tout le monde se souvient que nous avions dit qu’il y avait des clusters difficiles à trouver et contenir. C’était à la fin de l’été et en automne de l’an dernier.

Par exemple, vous vous souvenez peut-être de ceux du mois de mars 2020, quand nous avons parlé des établissements de restauration avec service de contact. Ces clusters étaient difficiles à trouver.

Ensuite, je pense que tout le monde se souvient du cas d’Hokkaido, à l’occasion d’un festival. En fait, il y avait eu cette propagation essentiellement dans le centre-ville. On la trouvait parmi les jeunes générations, qui n’avaient pratiquement pas de symptômes. C’est aussi quelque chose que nous ne savions pas.

Après, récemment, et c’est une chose que je dis sans vouloir discriminer, il y a le cas des étrangers. Ils ont un problème de langues, ils n’ont pas facilement accès aux soins en comparaison avec les Japonais.

Ce sont ces différentes situations qui font qu’il est difficile de trouver ces clusters.

Les personnes asymptomatiques

Ensuite, il y a les personnes asymptomatiques. Les jeunes générations ou un peu plus âgées qui ne se rendent pas compte qu’elles sont infectées parce que leurs symptômes sont bénins. Ces personnes ne se rendent pas compte qu’à cause des caractéristiques du virus, elles infectent leur famille ou les personnes âgées.

C’est pour cela qu’il y a des infections dans des institutions pour personnes âgées, et au bout du compte, des cas graves.

Levée de l’état d’urgence et la vigilance

Maintenant, nous sommes en train de parler de ce qui va se passer après la levée de l’état d’urgence.

Une fois que l’on aura levé l’état d’urgence, la façon d’être de l’ensemble de la société va changer.

Comparativement à un état d’urgence, le niveau de vigilance va être un peu moins important. Ce n’est de la faute de personne en particulier, mais c’est ce qui risque de se passer. C’est pour cela que nous pensons qu’il y a un risque de rebondissement.

Aussi, afin d’empêcher ce rebondissement, nous allons parler de 3 catégories d’actions.

Trois points d’action

Pour commencer, si nous voulons éviter une reprise de la propagation, il faut se demander comment mener notre vie au quotidien. Il s’agira de se protéger de toute contagion tout en reprenant progressivement une activité. Nous en avons besoin pour vivre normalement. La question est donc de savoir comment.

Cela va concerner le mode de vie, les repas avec d’autres personnes, et la façon dont les établissements de restauration et de boisson devront travailler.

Ce dont je viens de parler concerne le mode de vie de la population.

Ensuite, ce dont je vais parler rentre dans la responsabilité de l’État et des gouvernements locaux. La question va être de définir comment identifier les signes de rebondissement. C’est particulièrement important.

La vitesse de propagation a diminué, mais elle pourrait remonter. Il faut en trouver les signes dans la mesure du possible.

Enfin, le troisième point est de savoir comment agir quand on identifie ces signes.

Pour synthétiser cela, il faut que l’État et les gouvernements locaux s’unissent encore plus pour agir. Il faut qu’ils prennent la direction des opérations de manière à obtenir la coopération de la population.

Le risque après la levée de l’état d’urgence

Comme pour la déclaration de l’état d’urgence, il est essentiel d’empêcher un rebondissement. C’est une volonté très forte du comité des experts.

Une fois l’état d’urgence levé, la vigilance des gens et la façon de fonctionner de la société vont changer. Cela signifie qu’il vaut mieux être très prudents au moment de la levée de l’état d’urgence. C’est une opinion qui a été formulée pendant le conseil consultatif d’hier.

Une fois que l’état d’urgence sera levé, l’ensemble des gens pourraient se dire « c’est bon ». Il faut éviter cela, et donc il est nécessaire de prendre des mesures contre les rebondissements. Pour cela, il faut que l’État et les gouvernements locaux soient unis, et qu’ils demandent à chacun individu de la population de tenir son rôle.

Les recommandations pour les mesures post état d’urgence

Je commence avec ce qui concerne le quotidien. Jusqu’à présent, nous parlons de sorties.

Vie quotidienne et sorties

Il ne sera pas possible de revenir soudainement au mode de vie que nous connaissions avant le nouveau coronavirus. Le virus se propagerait à nouveau immédiatement.

Aussi, à partir de la levée, il faudra choisir les moments où il y a peu de monde lorsqu’on sort. Bien évidemment, cela concerne aussi bien la nuit que le jour. Que ce soit le week-end ou en semaine, il convient d’éviter les endroits où il y a du monde. Nous en avons parlé depuis longtemps pour les personnes qui mangent ou boivent. En d’autres termes, il vaut mieux éviter de manger dehors.

Selon des données récentes, on constate une augmentation du flux de personnes pour manger dehors à midi pendant les jours de congés, et pour aller au restaurant le soir et à midi les jours de semaine.

Ce sont ces endroits qu’il faut éviter quand il y a du monde. Cela n’est pas limité aux endroits où on mange ou boit. S’il y a du monde, il y a un risque de reprise de la propagation du virus. Par conséquent, que cela soit la nuit ou dans la journée, que ce soit en semaine ou pendant les congés, il faut éviter la foule et choisir d’autres horaires.

Événements annuels, hanamis, voyages

Le point suivant concerne ce dont j’ai parlé tout à l’heure, à savoir les événements annuels. Pour cela, il faut se baser sur les données de l’an dernier. Nous avons observé les dates d’infection enregistrées par les équipes de recherche de clusters. Là, je ne parle pas de date de début de symptômes, ou de date d’enregistrement, mais bien de début d’infection.

Selon ces données, le 31 décembre 2020, était le moment le plus intense pour les infections. C’est bien entendu lié aux fêtes de fin d’année.

En d’autres termes, la fin de l’exercice financier approche. Les gens prévoient des voyages de fin d’études, des fêtes de remerciement, des parties pour le départ et l’arrivée. Dès que les gens vont se regrouper, être près les uns des autres, nous allons de nouveau faire face à un pic d’infections.

Aussi, il convient de se réunir en petit comités pour les hanamis (repas et rassemblements sous les cerisiers). Dans ce cas, cela ne pose pas de gros risque quand le comité est restreint. Cependant, une fois que l’on vu les fleurs, si on va manger et boire ensemble, cela devient une déclencheur de propagation du virus.

Les voyages de fin d’études sont importants. Néanmoins, cette fois, nous recommandons de les éviter, comme les hanamis.

En temps normal, à cette saison, les groupes d’employés d’entreprise se réuniraient. Les personnes qui travaillent ensemble se détendraient en profitant des fleurs. C’est ainsi que nous avons fait jusqu’à présent. Cependant, cette année, nous insistons pour que tous l’évitent.

Travail à distance

Ensuite, le travail à distance. De nombreuses sociétés s’y sont mis. Les experts se basent sur des données et preuves scientifiques variées et déjà publiées. Selon elles, pour les entreprises qui l’implémentent, tout dépend des chefs d’entreprises. Si un chef d’entreprise est décidé à le faire, le passage au télétravail se fait. Pour ceux qui ne sont pas enthousiastes, ce passage ne se fait pas aussi facilement.

Sur ce point, si le dirigeant en prend la décision, l’implémentation est plus profonde. Ce qui serait bien, c’est que nous en fassions une partie de la culture du Japon dans le futur.

Repas (et boissons/pots)

Pour ce qui est des repas sociaux, nous savons que plus il y a du monde, plus le risque augmente. C’est la même chose pour tous les repas. S’il y a 5 personnes, le risque est plus grand que pour un repas à deux. S’il y en a 4 au lieu d’1 ou 2 personnes, les données montrent que le risque de contamination est plus élevé.

Aussi, nous demandons au gens de ne sortir qu’avec les personnes avec lesquelles on vit ou se trouve ensemble de manière continue.

Plutôt que les amis et les personnes avec lesquelles on s’entend bien, ce qui est important, nous parlons de logistique, ce sont les gens qui sont près de soi, et au maximum 4 personnes à la fois.

En second, il s’agit des repas hors de chez soi. Il s’agit de choisir le restaurant. Il faut qu’il y ait une bonne aération, que l’espace entre les sièges soient garantis, qu’il y ait un panneau en acrylique de taille appropriée. Si cet établissement est plein de monde, il y a un risque de « Trois F ». Donc, éviter la foule, même dans ces établissements.

Ensuite, il s’agit de ce que nous disons depuis longtemps. Cependant, comme c’est important, je le répète. Il est important de limiter la durée du repas, de ne pas boire trop, de ne pas crier, et de mettre son masque lorsqu’on parle.

Ce sont des choses que nous disons depuis longtemps.

Recommandations aux établissements de restauration et de boisson

Cette fois-ci, nous parlons du point de vue des restaurateurs. Tout à l’heure, nous parlions du côté des clients.

Nombre de clients

En nombre de personnes, il convient que pour chaque groupe, il s’agisse de personnes qui vivent ensemble ou sont toujours ensemble, et au maximum 4.

Aération

Ensuite, il y a le point de l’aération. Il ne va pas sans dire qu’il y a les panneaux d’acrylique. Cependant, pour nous, l’aération joue un rôle croissant. C’est aussi important que le nombre de personnes. L’aération est essentielle, selon nous.

Il est nécessaire de mesurer la concentration de CO₂ (carbone dioxyde) avec un équipement. La concentration ne devrait pas dépasser un certain niveau, que nous fixons à environ 1000 ppm.

Le critère de 1000 ppm est fixé en fonction de ce que nous pensons empêcher l’activité du virus. Nous n’avons pas de preuves scientifiques pour supporter qu’il faut exactement 1000 ppm. Cependant, ce nombre est défini par les normes d’hygiène industrielle. Il s’agit de standard que l’on trouve dans les usines, etc. Jusqu’à ce que nous ayons de nouvelles preuves, nous définissons qu’il faut un niveau réglementaire de 1000.

Il convient donc d’aérer et de limiter l’occupation des salles pour que la concentration ne dépasse pas ce niveau.

Ensuite, ces derniers temps, le matériel a évolué. Techniquement, dès que le CO₂ dépasse un niveau qui pourrait être défini à 1000, ces machines se mettent automatiquement à aérer. Il s’agit d’une nouvelle technique, bienvenue, et elle pourrait être utilisée.

Distance entre les clients

Ensuite, il y a la distance entre les gens ou entre les groupes de clients. Il est nécessaire d’avoir une distance entre les gens d’un même groupe. Ensuite, il y a la distance de ce groupe avec les autres groupes. Il faut les considérer jusqu’à un niveau. C’est un objectif. Dans la pratique, on ne va pas se battre à 1mm près.

Si on ne peut pas garantir cet espace, il convient d’installer des panneaux en acrylique.

Bruit

Il vaut mieux éviter de parler fort. Quand il y a une musique de fond (BGM), les conversations deviennent plus bruyantes (on lève la voix). Il convient donc d’adapter cela, en diminuant le fond sonor, etc.

Hygiène

Il serait bien que les établissements de restauration demandent aussi à leurs clients de suivre les gestes barrières. Nous pensons que cela serait bien. Nous demandons à l’État d’appeler les restaurateurs à le faire. Pour cela, il faudra qu’il en fasse la demande. Nous l’avons inscrit dans les recommandations.

Sur le panneau explicatif des établissements qui se trouve à l’entrée, etc., le restaurant pourrait inscrire que l’établissement n’accepte pas les personnes qui ne portent pas de masque quand elles parlent. De même, il pourrait être écrit qu’ils refusent les personnes qui ne se sentent pas bien. Par exemple quand elles ont de la fièvre, ils devraient pouvoir leur demander de ne pas rentrer dans l’établissement.

Annulation des réservations

Ensuite, il faut éviter que les personnes qui ne se sentent pas bien, ainsi que les cas contact potentiels ne se fassent facturer une pénalité quand elles annulent. Il serait bien d’avoir une « politique des annulations ». La façon dont celle-ci devrait être rédigée devrait être décidé par les associations professionnelles.

Bref, il s’agit de ne pas forcer à faire payer des frais d’annulation quand on n’y peut vraiment rien, ou de définir combien cela coûterait. Nous ne pouvons pas dire comment faire, mais il semble que, si on mettait en place ces politiques d’annulation, il deviendrait plus facile pour les gens d’annuler.

Jusqu’à présent, nous avons parlé des particuliers et des restaurateurs.

Recommandations à l’État et aux collectivités locales

Maintenant, il s’agit plus de recommandation à l’État et aux gouvernements locaux.

Le texte intégral donne plus de détail. Je présente ici le principe. En gros, il y a des critères qui laissent supposer qu’il y aura un rebondissement. Il est important d’en identifier les signes rapidement. Ensuite, il y a ce qu’il faut faire quand on identifie ces signes.

Quand on parle de critères à surveiller, en fait, on parle de monitoring (suivi). Nous avons diviser cela en thèmes.

Renforcer le suivi des indicateurs

Il y a d’abord le suivi / monitoring des mesures de lutte contre le nouveau coronavirus. Principalement, il s’agit de 3 choses.

Comme tout le monde le sait, il y a plusieurs indicateurs à suivre pour les mesures. Par exemple, le nombre de nouveaux cas, le nombre de nouveaux cas par tranche d’âge, etc. Ce sont des choses évidentes. Ensuite, il y a le nombre de reproductions effectives, le taux de positivité, ou le nombre de cas que l’on ne peut pas expliquer, etc.

Il y a besoin de faire un suivi en détails de ce genre de critères. Si jamais un d’entre eux semble hors norme, les régions doivent analyser le risque. C’est ce que l’on appelle l’évaluation des risques. Dans chaque région, il y a des experts, et cela doit être discuté avec ces experts.

Ce qui est important, c’est que dès qu’il y a un signe, on agisse. Si un de ces critères augmente, il ne s’agit pas d’attendre. Dès qu’on remarque l’augmentation, il faut agir.

Faire des « enquêtes épidémiologiques agressives en profondeur 深掘積極的疫学調査 »

Afin de trouver les infections cachées, il s’agit de faire des enquêtes épidémiologiques poussées et de manière proactive.

J’en avais peut-être parlé il y a quelque temps. Ce n’est pas un terme que l’on entend souvent. Aussi, je l’explique.

Tout à l’heure, j’ai dit qu’il y avait des clusters qui étaient difficiles à identifier. Comme ils peuvent exister… L’idée est de faire des tests PCR, naturellement, et d’identifier les personnes infectées en prenant les devants.

En prenant les devants veut dire que l’on va rechercher les cas contacts des jours à venir. C’est-à-dire qu’on va identifier qui va avoir de la fièvre les jours suivants. On vérifie si les gens ont de la fièvre à partir de maintenant. Ces examens sont normaux.

En plus de ces examens, on va se dire qu’il y a peut-être une source d’infection cachée. Pour les trouver, on va remonter le passé. Quand on va prendre les devants, on vérifie que les gens ont de la fièvre. Quand on remonte le passé, on part d’une personne infectée ou de plusieurs personnes infectées, on regarde leur passé, et cherche les points communs. On cherche s’ils ont une source d’infection commune. C’est-à-dire, ont-ils un lieu en commun.

Il s’agit une analyse de l’origine de l’infection. Si on ne le fait pas, on ne peut pas s’en sortir. (NdT : cette explication avait été donnée par le Dr. Omi en 2020). Dans tous les cas, il faut le faire dans les régions à risque élevé de contamination.

Opérer un suivi des groupes et endroits où le risque infectieux est élevé

Dans le cas de la préfecture de Tochigi, la déclaration a déjà été levée. L’État et le cabinet ministériel s’est engagé à suivre les endroits dans lesquels le risque est infectieux, afin de prévenir un rebondissement. Cela peut être les centres de divertissements, ou des bars. Cela dépend des régions. Dans ces endroits, il s’agit de faire un test de dépistage y compris sur les personnes asymptomatiques.

Ces suivis sont faits, à la base, par les gouvernements locaux, et l’État leur apporte un soutien.

Variantes – Source mutantes

Un autre point de monitoring (surveillance) concerne les souches mutantes du coronavirus. Les variantes font l’objet de discussions. Le comité consultatif va également faire connaître sa position dans le futur.

À partir de maintenant, la proportion et le nombre de cas infectés par les variantes va augmenter. Jusqu’à présent, la souche va progressivement être remplacée par les variantes. Il vaut mieux se dire que ce processus a commencé.

La question est de savoir si ces variantes sont vraiment aussi contagieuses qu’on le dit, et ce qu’il en sera au Japon. Nous avons des informations de l’étranger. Néanmoins, nous ne savons pas si la contagiosité sera la même qu’à l’étranger. Il y a trop peu de cas pour le moment. Quoi qu’il en soit, les souches mutantes vont devenir prédominantes, et il faut en être absolument conscients.

Dépistage des variantes dans les laboratoires privés

Sur ce point, le suivi de la progression de ces variantes est particulièrement important. Il faut pour cela ajouter aux dépistages de la source d’infection et à la recherche en santé locale, des laboratoires de dépistage privé dans lesquels on pourra faire ces examens à ses propres frais. Il faudra des endroits où on pourra envoyer ses échantillons et qui pourront procéder à un test primal des échantillons PCR, ou d’autres analyses.

Je souhaite expliquer pourquoi je dis cela. De fait, beaucoup de gens se font tester de manière individuelle. C’est un fait. Il est nécessaire pour ces endroits de savoir ce qui se passe. Pas seulement le PCR, mais il faut savoir aussi ce qui se passe au niveau des variations du virus.

Dans ce cadre, s’il faut faire ces tests, cela va demander beaucoup de travail de force. Aussi, le ministère de la Santé va avoir besoin de protéger ces gens et apporter un support en personnel. Il y a toutes sortes de personnes qui travaillent dans les centres de recherche en santé publique. On m’a dit qu’il y a beaucoup de gens qui souhaitent aider. Aussi, on pourrait les enrôler pour aider à faire des examens dans les centres de test privés. C’est ce que j’appelle ici le « renforcement du système de monitoring des variantes ».

C’est vraiment un travail de force. Il faut donc absolument renforcer la capacité du système pour bien le suivre.

Établissements pour personnes âgées

Sur le sujet des établissements pour personnes âgées, plusieurs préfectures ont commencé à tester régulièrement le personnel des maisons de retraite, etc.

Nous savons que c’est important, et une méthode de prévenir une aggravation des cas.

L’identification des signes précurseurs se fera avec ces méthodes.

La question est maintenant de savoir ce que l’on fera quand on trouvera des signes de reprise.

En cas de signes de reprise de la propagation

Il y a deux groupes d’actions. Le premier groupe est lié au monitoring des indicateurs et au suivi des variantes. Le deuxième groupe d’action est lié aux établissements pour personnes âgées.

Les mesures en cas de variante ou de dépassement des indicateurs

Il y a des mesures que nous avions suspendues et d’autres que nous avions élargies. Il s’agit de les renforcer à nouveau.

Plusieurs solutions existent, dont la réduction des horaires, mais ce n’est pas la seule. On peut aussi parler des auto-restrictions de sorties, etc. En fonction de ce qui se passe, on va changer d’action.

Parmi elles, il y a ce que tout le monde appelle Mambo マンボウ (qui est un raccourci pour le terme 蔓延防止等重点措置 man’en bôshitô jûtensochi = mesures clés pour la prévention de la propagation, etc.). Ces mesures sont disponibles depuis que l’on a révisé le contenu de la loi.

On pourrait agir rapidement avec ce genre d’outils.

Gérer les signes dans maisons de retraite

Pour ce qui est des établissements de personnes âgées, comme avant, il faudra faire des dépistages réguliers. Ou, si jamais on trouve même un seul cas, s’assurer d’envoyer une équipe d’aide à l’établissement en question. Cette équipe d’aide serait composée de personnel d’institutions médicales ou experts sélectionnés par les gouvernements locaux. Ils travailleront ensemble. Même si on parle de « gouvernement local », il y a plusieurs spécialités. Il y a des services spécialisés dans les maladies infectieuses. D’autres dans les personnes âgées. Il faut que ces services travaillent ensemble pour que cela marche, et avec eux, il faut aussi un établissement médical.

Ce travail en commun permettra d’apporter le support nécessaire. Donc, s’il y a un cas d’infection dans ces endroits, ils devront intervenir immédiatement. Si tel est le cas, on devrait pouvoir empêcher un deuxième niveau d’infection.

Dans le cas des établissements pour personnes âgées, au contraire des institutions médicales, ils n’emploient que très rarement du personnel médical spécialisé. Les actions prennent donc du retard. Il est donc irréaliste de laisser la responsabilité de l’action aux établissements eux-mêmes.

Les gouvernements locaux et institutions médicales doivent mettre en place un système efficace parce qu’il y a un risque que cela arrive. Ils pourront alors agir dès le premier cas.

Ensuite, ils feront des tests réguliers.

En conclusion

En cas de levée de l’état d’urgence, le défi de l’ensemble de la société au Japon sera de maintenir le virus à un niveau bas, et d’empêcher une propagation du virus.

Le but final de faire disparaître le virus. Cependant, pour le moment, il faut maintenir le niveau infectieux au plus bas, et prévenir toute propagation avant que l’on arrive à un rebondissement.

Néanmoins, la levée de l’état d’urgence va entraîner un changement d’ambiance sociale, et il y a un fort risque de rebondissement. Il faut de plus s’inquiéter du fait que la présence des variantes fassent encore plus augmenter le nombre d’infections.

Il faut absolument éviter un grand rebondissement. C’est pourquoi il faut trouver rapidement et agir rapidement dès que l’on trouve des signes de propagation. Pour cela, la société dans son ensemble doit, au prix de grands sacrifices, utiliser les leçons apprises et les mettre en pratique avec un sentiment d’unité entre tous les membres de la société.

Questions de la presse

Parce qu’il y a d’autres conférences à traduire en urgence, Infos Locales au Japon reprendra ces questions plus tard.

Mesures aux frontières

Q : Le public est très inquiet, voire émotionnel, concernant le fait que les efforts faits dans le pays puissent être annulés si on assouplit les restrictions aux frontières. Avec tout le travail des comités d’experts, on peut voir des résultats. Néanmoins, en ce qui concerne l’immigration, une grande partie de la population souhaiterait que l’on fasse aussi des recommandations plus détaillées et sévères. Le Comité des experts prévoit-il de faire des recommandations concernant l’immigration ? Ensuite, quelles seraient selon vous les conditions pour un assouplissement aux frontières ?

Vous parlez des contrôles aux frontières, n’est-ce pas. Sur le sujet de l’immigration, nous avions aussi fait plusieurs recommandations par le passé. Cette fois, le thème est essentiellement la levée de l’état d’urgence. Si je commence à parler des mesures aux frontières, on va me dire que cela n’est pas à propos du système de soins médicaux. Chaque comité des experts travaille sur un sujet.

Dans le cas de l’immigration, il faut aussi faire l’évaluation du pays étranger. On parle du Brésil, d’Angleterre, d’Afrique du Sud, Amérique du Sud. Il faut aussi évaluer les autres pays. Le risque se trouve à l’extérieur du Japon aussi pour cette évaluation. Il s’agit de faire l’évaluation des mesures aux frontières aussi, si on veut le faire correctement.

À l’heure actuelle, les mesures aux frontières sont particulièrement sévères. Naturellement, il y a encore une partie des gens qui peuvent entrer dans le pays.

À partir de maintenant, il va falloir évaluer les mesures en fonction de l’évolution des variantes. Il y aura aussi d’autres virus à évaluer. Naturellement, il faudra, en fonction de la situation, considérer un renforcement. Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, mais bien entendu, on aura à en parler pour un autre comité.

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