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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

En cas d'urgence COVID

En cas d'urgence non-COVID

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Numéros de téléphone en cas d'urgence (non COVID). Ce document contient aussi les informations pour contacter une ambassade etc. en urgence.

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...lorsqu’on vit ou voyage à l’étranger, c'est important parce que... (lire la suite)

2021-08-31 Ministre de la reconstruction (extrait)

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Table des matières

Le 31 août 2021, le ministre Nishimura expliquait que la baisse récente du nombre de nouveaux cas n’était que temporaire. Il présentait les mesures de gestions des patients infectés et obligés de rester à domicile, afin de répondre aux besoins de traitement, et d’éviter des aggravations de leurs symptômes. Au cours de sa présentation, il détaillait le fonctionnement des tests de dépistage dans les écoles. Pendant la session de réponses aux questions de la presse, il est question de la réflexion autour d’un éventuel Passe sanitaire national, d’un prolongement éventuel de l’état d’urgence et des critères de décision pour sortir de la déclaration d’état d’urgence.

Ministre Nishimura

A propos de la situation infectieuse

Pourquoi on ne peut pas encore se réjouir de la baisse du nombre de nouveaux cas

Comme vous le savez, le nombre de nouveaux cas d’infection annoncés continue à rester très élevé. Le nombre semble baisser dans la capitale. Cependant, les chiffres dont nous disposons reflètent la situation d’il y a 2 semaines, c’est-à-dire au moment de l’Obon. Il s’agit d’une période pendant laquelle il y avait beaucoup moins de monde dans la capitale. Donc, à l’époque, on pourrait croire que l’on a moins de nouveaux cas, mais en fait, les gens s’étaient déplacés en province.

Pour savoir de combien, il faut comparer cela aux chiffres de 2019. L’an dernier, les déplacements avaient baissé de 70% par rapport à 2019. Cela veut dire qu’on était arrivés à descendre à 30% de ces chiffres. Si on compare ceux de cette année à 2019, il s’agit d’une baisse de 60%, donc une baisse qui a permis de descendre à 40%. En d’autres termes, il faut considérer que ce sont 10 points de plus. Si on compare les chiffres entre l’an dernier et cette année, c’est 30 contre 40, ce qui veut dire que c’est une augmentation d’environ 30%, mais c’est autant d’infections supplémentaires dans en province.

C’est pourquoi je le répète. Nous vous demandons de vous abstenir de vous rendre au pays (= en province, dans la maison familiale, tourisme, etc.), de ne pas changer de département.

Les personnes qui rentrent dans la maison familiale vont manger avec d’autres proches, des anciens camarades de promotion vont faire un barbecue, vont au restaurant, ou s’invitent mutuellement pour faire un repas à la maison, pour inviter des amis chez eux, etc. En ce moment, on nous informe de nombreux cas d’infection liés à cela.

Plus de cas en province, moins à Tokyo, mais cela va se renverser

Il me semble que le virus se propage en province ces derniers temps, ces quelques derniers jours, et en particulier depuis la fin de la période de l’Obon.

En particulier dans les régions du Kansai, du Chûkyô et de Tokyo, et en particulier dans le Chûkyô, et dans la région de la capitale, le virus se propage après ces autres endroits. Cela commence avec une semaine ou deux de retard environ. En particulier, dans la préfecture de Aichi, hier, on enregistrait un nombre assez important. Plus de 1500 nouveaux cas, hier, ce qui est plus de 500 personnes en plus par rapport à la semaine dernière.

Ces derniers temps, la situation semble se calmer à Tokyo pour ce qui reflète la période de l’Obon, mais c’est en province que le nombre de nouveaux cas augmente.

S’il faut ajouter quelque chose, les gens sont ensuite revenus dans la région de la capitale. De plus, de la fin août à septembre, on entre dans une nouvelle saison, pendant laquelle il y a aussi la rentrée scolaire et différentes activités assez importantes. Dans ce contexte, il faut craindre que les gens sortent plus, entraînant une hausse du niveau infectieux.

À ce niveau, le système médical est déjà et continue à être en difficulté, et je pense que tout le monde le sait. Il est donc nécessaire de continuer à être prudents, et même si on entre maintenant dans le mois de septembre, nous vous demandons de continuer à

  • Vous abstenir de toute sortie inutile ou non urgente,
  • faire en une fois les achats que vous faisiez en deux fois.

Avec le variant Delta, on peut attraper le virus n’importe où, n’importe quand

Dans la situation présente, personne ne sait jamais dans quel endroit on risque d’attraper ce virus. Nous récupérons les statistiques sur les flux nocturnes de la population, mais selon les informations sur les clusters et les voies d’infections, on ne connait pas la source infectieuse dans 60 à 70% des cas dans la région de la capitale. Cependant, en plus de cela, on constate des infections même dans les endroits dans lesquels on pense que les mesures de prévention étaient bien appliquées. Par exemple, on en trouve dans les grands magasins, aux guichets des stations, dans les supermarchés, dans les bureaux et toutes sortes de lieux.

L’épouse d’une de mes connaissances ne faisait que se rendre de chez elle à son bureau, mais a été infectée. Personne ne sait où elle a pu attraper ce virus. Ce variant Delta est contagieux à ce point, et il faut donc faire tout ce que l’on peut pour maintenir une distance physique avec les autres. Il est nécessaire de limiter le temps que l’on passe dans un même lieu, par exemple, en réunion. Ensuite, il est indispensable d’aérer, notamment en ouvrant 2 portes, etc.

Le virus est-il aéroporté ?

Après cela, certaines personnes parlent de virus aéroporté. Ce que l’on appelle infection aérosole, c’est lorsque des gouttelettes du virus sont expulsées et se répandent dans l’air. Dans le cas de virus aéroporté, on parle de transport de la respiration dans l’air.

Dans un des exemples récents, un gymnase avait toutes ses fenêtres ouvertes et deux clubs d’activité s’y entraînaient. Il s’agissait de volleyball et de basketball. Bien sûr, il aurait pu y avoir des contaminations par gouttelettes parce que les gens étaient proches les uns des autres. Néanmoins, on fait face à de nombreux cas même dans un endroit où on faisait particulièrement attention.

Par conséquent, j’insiste pour que tous continuent et renforcent encore plus les mesures de prévention des infections.

Ensuite, il faut se laver les mains et désinfecter, car il y a toujours des risques de transmission par le toucher. Les poignées de porte, les boutons d’ascenseur, de machines à copier, tout ce que tout le monde touche… J’insiste pour que l’on y prête la plus grande attention. Dès que l’on touche des objets que d’autres personnes touchent, toujours se laver les mains et désinfecter. Encore une fois, je vous demande d’y faire attention.

Le variant Delta ne discrimine pas selon l’âge

Le système de soins médicaux continue à être dans une situation très difficile. Je le répète. On ne peut pas savoir où on peut attraper ce virus. Cela peut vous arriver n’importe quand. Même les jeunes peuvent souffrir de symptômes graves. Malheureusement, des gens en décèdent. J’insiste pour que chacun le fasse afin de protéger sa santé, mais également pour protéger la vie de ses proches et de ses collègues. Je demande à chacun de faire attention.

À propos de la crise du système de soins des patients COVID

Les initiatives pour résoudre le problème des patients à domicile pour lesquels on ne trouve pas d’hôpitaux

Ensuite, pour que le système médical soit satisfaisant, le gouvernement travaille avec chaque préfecture. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales fait le plus gros, mais mon ministère demande aussi fortement aux gouverneurs de faire ce qu’il faut afin de sécuriser le système de soins.

Chaque préfecture met en place des solutions. J’ai ici quelques exemples.

Création d’établissements temporaires de soins

Par exemple, pour les établissements temporaires de soins, il existe diverses dispositions spéciales dans les Lois sur les normes de construction, le Droit médical et la Loi sur les services d’incendie, ce qui permet de les mettre en place rapidement.

Leur nombre augmente de semaine en semaine. Actuellement, 20 installations ont ouvert dans 14 préfectures. Il me semble que j’avais récemment parlé de 14 ou de 18. Néanmoins, elles ont ouvert dans autant de préfectures.

Je souhaite présenter quelques exemples.

  • Il y a celui du Shinagawa Prince Hôtel à Tokyo. 60 lits y ont été sécurisés pour administrer les cocktails d’anticorps. Ces cocktails médicamenteux sont donnés aux personnes de 50 ans et plus et aux personnes qui ont des maladies chroniques. Ils doivent être administrés le plus tôt possible dans les 7 premiers jours qui suivent l’apparition de symptômes, puisqu’on les dit efficaces sous ces conditions.
  • Tômin no shiro ou l’ancien « kodomo no shiro » met à disposition 130 lits comme station à oxygène pour les patients avec des symptômes bénins. Les lits sont installés en rangées et on administre ainsi les traitements.
  • Il y a aussi le Shônan Kamakura General Hospital dans la préfecture de Kanagawa. J’ai aussi visité cette installation. Des préfabriqués y ont été installés pour y mettre des rangées de lits. On peut y administrer de l’oxygène à haut débit par le nez, pour les gens qui ont du mal à respirer. Là, c’est surtout 180 lits pour les personnes qui ont des symptômes modérés à sévères.
Autres solutions temporaires

Ensuite, je donne quelques exemples d’installations temporaires prévues pour les soins médicaux. Chaque préfecture pense de son côté à la façon de gérer tout cela. Si je parle de ce qui est déjà détaillé et de ce qui a été annoncé, il y aura

  • 100 lits dans la préfecture de Fukui dans un gymnase.
  • 1000 lits à Index Osaka (Centre international d’expositions)
  • Fukuoka prévoyait d’utiliser les lits des ailes fermées dans les hôpitaux, ce qui donnerait environ 50 lits. Ils commencent depuis aujourd’hui 31 août 2021.

Chaque préfecture travaille pour trouver des solutions de ce genre.

Pour commencer, comme le fait Fukuoka, on peut sécuriser les lits inoccupés. On utilise les installations qui sont fermées temporairement. Cette solution est plus rapide. Ensuite, dans des bâtiments assez larges, comme des gymnases ou des centres internationaux, on aligne les lits. En plus de cela, on met en place des tentes ou des préfabriqués pour pouvoir faire les traitements à l’extérieur. Ce sont les types de solution en cours d’implémentation.

Tokyo a annoncé prévoir aussi d’utiliser un parking de Tsukiji. Chaque préfecture fait en sorte de commencer par sécuriser des lits dans divers endroits.

En parallèle, et c’est un endroit que j’ai aussi visité l’autre jour, l’hôpital municipal de Yokohama prescrit par téléphone du Dexamethasone, qui est un stéroïde qui sert à prévenir l’aggravation des symptômes. Cette prescription est administrée aux personnes en observation à domicile.

Répondre aux besoins d’assistance médicale pour les patients à domicile

À Fukuoka, au lieu de désinfecter tout un étage avant de le remplir, ils désinfectent chaque chambre pour augmenter le taux de rotation.

Chacun trouve une façon de fonctionner pour fournir des soins consistants aux personnes hospitalisées et à la maison.

Les personnes en charge prennent contact avec les personnes en observation à domicile, et il est essentiel de construire un système pour que s’il se passe quoi que ce soit, s’il y a un signe de changement de l’état du patient, on puisse intervenir immédiatement.

Tokyo met en place avec l’Association médicale un système de permanence nocturne qui répond en ligne. La capitale a demandé l’aide de sociétés tierces et le gouvernement apporte son aide. Quoi qu’il en soit, les personnes qui ont besoin de traitement, y compris celles en observation à la maison doivent pouvoir accéder à un traitement et il faut mettre en place ce système de gestion. Dans ce cadre, il est aussi important de sécuriser des lits et nous souhaitons continuer à mettre en place de telles solutions.

Naturellement, le financement de ces installations temporaires, et d’équipements tels que des tuyaux sont financés par le fonds de revitalisation. Il en est de même pour les ressources humaines. Nous souhaitons utiliser ces mécanismes pour sécuriser le système de fourniture de soins médicaux.

Dans de nombreux endroits, le taux d’occupation des lits d’hôpitaux est de 60% ou 70%, et je souhaite que nous travaillions ensemble dans ce sens.

De la même manière, un lieu de mise en attente pour l’hospitalisation va être mis en place à Hachioji (préfecture de Tokyo). Il contiendra 16 lits, selon ce que l’on m’a dit et devrait être agrandi.

Par ailleurs, des hôpitaux qui souhaitent ouvrir des ailes spéciales pour les patients souffrant de COVID ou qui proposent d’ouvrir des stations à oxygène contactent notre ministère. Nous souhaitons, tout en collaborant avec Tokyo, sécuriser le plus possible de lits pour l’hospitalisation et mettre en place une organisation qui permettra de créer des endroits pour administrer de l’oxygène aux personnes qui en ont besoin.

À propos des tests de monitoring

Je souhaite également parler, à ce sujet, des tests de dépistage de monitoring (surveillance du niveau infectieux).

Résultats des tests menés jusqu’à présent

La semaine dernière, nous avons distribué plus de 51 000 kits de test. Pendant les vacances d’été et le Obon, leur nombre était inférieur. Ensuite, pour ce qui est de récupérer des échantillons… la semaine dernière et celle d’avant, en fait pendant la semaine 25, il y en avait 32 000 et la semaine suivante 34 000. En proportion à ce qui a été distribué, ne recevoir que 19 000 échantillons est un peu faible, et il semble y avoir un décalage. Nous sommes en train de vérifier ces informations.

Quoi qu’il en soit, la semaine dernière, il y avait 6700 tests dans des maternelles et jardins d’enfants. Dans les universités, il y en avait 10 000, et dans les entreprises, 23 000.

Dans les universités, cela concernait les activités sportives, dans les entreprises, dans les endroits qui peuvent facilement devenir des lieux « Trois F » (lieux Fermés, où la Foule se Frôle et parle fort). Par exemple, dans les ateliers, les chantiers, les lignes de transformation, etc. Les tests ont été distribués de manière ciblée dans de tels endroits.

Sur les 19 000 tests renvoyés la semaine dernière, 40 cas laissaient supposer une infection.

De fait, jusqu’à présent aussi, c’était le cas. Quand on trouvait, par exemple, un nombre important de personnes asymptomatiques parmi des lycéens, on faisait en sorte de contenir le cluster.

Toutefois, bien que le nombre de cas ait considérablement diminué, dans la même école, on retrouvait de nouveau un nombre important de cas asymptomatiques. En faisant ces tests, on peut rapidement trouver les sources des infections dans les régions dans lesquelles le virus se propage, les endroits dans lesquels on peut facilement se trouver dans les « Trois F », pendant les activités sportives ou culturelle, par exemple, ou sur le terrain. Et, si on n’arrive pas à mettre fin à un cluster, cela permet de trouver les personnes asymptomatiques. Nous aimerions poursuivre encore plus ces tests.

Sur des tests de dépistage à titre préventif à partir de maintenant

Dans les écoles

Dans le futur, nous envisageons de mettre en place des tests de dépistage de monitoring des enseignants scolaires asymptomatiques pour les 23 arrondissements de Tokyo, pour les 3 préfectures qui entourent la capitale, ou dans les zones fortement peuplées telles que Kawasaki, Omiya, Kawaguchi, Funabashi, Chiba. Nous avons commencé à organiser ces tests de dépistage pour les endroits qui ont besoin d’être surveillés.

Si possible, nous aimerions faire cela de manière régulière, jusqu’à ce que les vaccinations progressent. Chaque région est en train de mettre en place des solutions pour vacciner le corps enseignant, Cependant, comme il peut arriver qu’une personne transmette le virus en étant asymptomatique, Aussi, nous souhaitons faire des tests de dépistage parmi les enseignants des écoles primaires et secondaires, et en particulier dans la métropole de Tokyo, où le virus se propage largement. Nous prévoyons de commencer très bientôt.

Dans les maternelles et les jardins d’enfant, la mesure est déjà en place et on le fait déjà. Simplement, nous souhaitons avancer sur ce point pour les enseignants dans les écoles.

En plus de cela, nous envoyons un total de 800 000 tests de dépistage d’antigène. Ils sont pour les gens qui se sentent même qu’un peu malades. Cela ne concerne pas les gens qui n’ont aucun symptôme. C’est pour les personnes qui se sentent juste un peu malades, dès qu’elles ressentent quelque chose de bizarre dans la gorge, ou se sentent même un peu fatiguées. Si elles se sentent un peu fatiguées et se rendent à l’école, on la soumet à ce test. Cela s’applique aussi aux élèves de 10 ans ou plus. Avec ces tests, on pourra détecter s’il y a un risque de transmission, et c’est ce que nous aimerions utiliser.

Les directives concernant les écoles dans lesquelles il y a des cas positifs

Par ailleurs, si jamais il s’avère que ces personnes sont positives, ou si on peut suspecter une infection, l’école vérifiera alors jusqu’où il faut faire tester les gens (cas contacts) et combien de personnes / classes, etc., il faudra mettre en congés temporaires. Les écoles n’auront qu’à vérifier avec les hokenjos pour prendre la décision. Les hokenjos n’auront pas besoin d’écouter les patients les uns après les autres, ils pourront rapidement effectuer des tests PCR sur un grand nombre de personnes en relation avec ces cas. Maintenant que les cours commencent, nous souhaitons mettre en place cette organisation pour contenir le virus.

Tests gratuits aux aéroports (lignes domestiques)

Depuis que nous les avons mis en place le 20 juillet, environ 50 000 personnes se sont soumises à des tests de monitoring aux aéroports. 87 ont été diagnostiquées positives. Nous identifions ainsi les personnes asymptomatiques qui pourraient être contagieuses sans le savoir et leur demandons de s’abstenir de monter dans l’avion. Il s’agit de l’organisation en cours. Nous prévoyons de continuer cela jusqu’à fin septembre. On peut aussi utiliser ce système quand on revient de province.

Naturellement, il y a des cas où on peut faire les tests dans certains aéroports et d’autres où on peut les faire dans les succursales dans chaque région. Lorsqu’il n’y a pas ces solutions, il est possible de se faire envoyer les kits à l’avance.

Il arrive aussi que l’on envoie ces tests par courrier mais qu’ils n’arrivent pas à temps. Aussi, nous étudions la possibilité d’utiliser des services de livraison à domicile (takkyûbin, etc). Nous essayons d’adapter et d’améliorer le système au fur et à mesure.

En outre, hier 30 août, le gouverneur d’Okinawa s’entretenait avec moi. Sa préfecture a aussi mis en place des tests à son initiative à l’aéroport de Naha. Nous réfléchissons à moyen de faire cohabiter nos tests avec les leurs, en travaillant ensemble pour être plus efficaces et productifs. Si on tient aussi compte de toutes les initiatives des préfectures, 1/3 des voyageurs sont testés.

Pourquoi il faut éviter les déplacements

Nous demandons encore une fois à tous d’éviter de se déplacer. Il peut arriver que les déplacements entraînent une propagation du virus, aussi cette fois encore, il faut se demander s’il est vraiment nécessaire de se déplacer, s’il faut vraiment faire un déplacement pour le business, si on ne peut pas retarder le voyage. J’insiste pour que vous y réfléchissiez le plus possible. 33 préfectures tombent sous des mesures de déclaration de l’état d’urgence ou des mesures prioritaires.

Les autres préfectures font face à un niveau infectieux certain. J’insiste vraiment que chacun s’abstienne de se déplacer. Essayez de faire le plus possible de réunions en ligne au lieu de vous déplacer. Ce n’est que s’il est absolument nécessaire de se déplacer, qu’il faut le faire, et dans ce cas, nous vous demandons de vous soumettre à de tels tests.

Et, si les régions dans ou depuis lesquelles vous vous déplacez ne sont pas couvertes par les tests de monitoring, nous vous demandons de faire des tests de dépistage en utilisant les tests du secteur privé.

On voit des cas de gens infectés sans le savoir qui se rendent en province et transmettent le virus sans en être conscients.

Excusez-moi de le répéter d’abord, mais que ce soit pour se rendre à l’école, sur le lieu de travail, pour des déplacements, si vous vous sentez même juste un peu mal, annulez ou suspendez ce qui était prévu. Restez chez vous si vous ne vous sentez pas bien et soumettez-vous à un examen. J’insiste pour que vous suiviez cette consigne scrupuleusement.

La raison première des infections dans les entreprises, écoles, clubs d’activité

Parmi les différents clusters, une raison très fréquente des infections est liée à des personnes qui ne se sentent pas parfaitement bien, qui se rendent quand même au travail et qui finissent par transmettre le virus dans leur entreprise. Cela arrive aussi pendant les réunions-repas, ou avec les professeurs de juku. L’autre jour j’en parlais. Des personnes qui rentrent au pays, pour un travail temporaire, un petit boulot, ils n’aimeraient pas le faire, mais finissent par le faire. C’est comme cela que le virus se propage. C’est comme cela que le virus se propage, et il se propage à des dizaines de personnes.

Quoi qu’il en soit, si on a le moindre sentiment de ne pas se sentir bien, il faut se reposer. J’insiste pour que l’on crée un tel environnement dans les entreprises, les écoles, les clubs d’activité, etc. Lorsque les gens ne se sentent pas bien, ils peuvent propager le virus, par conséquent, nous vous demandons de systématiser ces mesures.

Ensuite, en ce qui concerne la question de savoir s’il faut se déplacer ou pas, les compagnies d’aviation tiennent compte de ces facteurs. Jusqu’au 12 septembre, tant qu’il y a des mesures d’urgence, chaque compagnie ne prend pas de frais d’annulation. Par conséquent, les gens qui doivent prendre un vol peuvent considérer reporter ou annuler leur déplacement facilement.

Questions de la presse

Y aura-t-il un prolongement de la déclaration de l’état d’urgence ?

Q : Selon ses annonces récentes dans les médias, le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a dit qu’il serait plutôt difficile de lever la déclaration de l’état d’urgence le 12 septembre. Vous avez mentionné que la gestion des hôpitaux était très difficile, mais partagez-vous son opinion ? Ensuite, une question sur les conditions de levée de l’état d’urgence. Dans combien de temps aurons-nous des détails sur ce point ?

Je viens d’expliquer la situation dans la région de la capitale. On a l’impression que la situation s’est améliorée, mais elle ne fait que refléter la période de l’Obon, pendant laquelle les gens sortaient moins. Après cette période, les déplacements de personnes ont été de nouveaux plus nombreux.

Cela nous laisse penser que cela pourrait de nouveau entraîner une augmentation de la propagation. Nous avons besoin d’analyser cela plus en profondeur. Néanmoins, ce que nous faisons aujourd’hui, mardi, sera visible dans 2 semaines, par conséquent autour de la période de levée de l’état d’urgence. Cela a des conséquences sur le nombre de nouveaux cas et de cas graves d’infection.

Si aujourd’hui on attrape le virus, les symptômes se déclarent dans quelques jours, puis on passe des tests de dépistage, et dans environ 10 à 14 jours, cela apparait dans la liste des cas déclarés. Comme il reste à peine deux semaines avant la date du 12 septembre. Aussi, j’insiste pour que même aujourd’hui, chacun suive les consignes de prévention des virus. C’est essentiel.

Tant qu’il y a une déclaration de l’état d’urgence, faire tout son possible pour accomplir ce que l’on peut en ligne, limiter ses sorties de courses. Quoi que l’on fasse, il s’agit de réduire les contacts physiques et en présentiel des gens. On peut être infecté à n’importe quel moment, et c’est pourquoi nous vous demandons de suivre scrupuleusement les consignes.

L’aération, toujours l’aération

Ensuite, bien qu’il commence à faire plus frais, lorsqu’on met l’air conditionné, beaucoup le laissent allumé et laissent les fenêtres fermées. Il y a donc une mauvaise aération. On parle souvent de l’aération en hiver, mais en été, les gens n’en parlent généralement pas. Cependant, il va sans dire qu’il faut vraiment aérer. Même sur le lieu de travail et dans divers endroits.

L’aération, quand on dit au travail, c’est en ouvrant des portes. Dans les salles de réunion, de repos, les vestiaires, il peut arriver qu’on commence à parler en enlevant son masque. J’appelle à chacun à faire attention. Dans la mesure du possible, utiliser des masques non tissés ajustés au nez. Si vous utilisez des masques en uréthane, doublez-les. Bref, ajustez les habitudes pour pouvoir suivre les consignes systématiquement.

Un critère déterminant pour sortir de l’état d’urgence

Ensuite, pour que nous puissions lever l’état d’urgence, le facteur déterminant qui influencera la décision, c’est l’état du système médical. Il faut évaluer si l’on peut garantir un service de soins médicaux. C’est aussi ce sur quoi se concentrent les experts. Pour le moment, nous n’envisageons pas de changer les critères de définition des stades infectieux. En revanche, les experts discutent sur l’évaluation du niveau de stress sur les traitements.

Bien entendu, il existe des indicateurs qui permettent de savoir combien de lits sont utilisés, combien de personnes sont hospitalisées, combien sont gravement malades, etc.

En plus de cela, ils réfléchissent à d’autres indicateurs qui pourraient servir. Par exemple, on aimerait savoir le nombre de personnes en observation à domicile, de personnes en attente d’hospitalisation, ou combien de personnes à symptômes modérés à graves reçoivent de l’oxygène à haut débit (que l’on appose par le nez). Ils réfléchissent à ces informations. Il y aura peut-être des difficultés pour obtenir toutes ces informations en temps réel. Néanmoins, nous essayons de mesurer les tensions du système médical et de savoir si cela va mieux, si les traitements peuvent être assurés, etc. Il nous semble essentiel de savoir tout cela pour prendre des décisions.

Dans ce sens, les différentes préfectures ont besoin de sécuriser suffisamment de lits pour les personnes malades. Elles peuvent alors établir rapidement des centres médicaux temporaires. Nous pensons qu’il est important de pouvoir gérer ainsi tous ces points.

Quoi qu’il en soit, lorsque nous regardons les chiffres et en parlant avec les gouverneurs des préfectures, la priorité est de commencer par sécuriser le système médical.

Les outils pour éradiquer le virus et l’enseignement des pays étrangers

Ensuite, il s’agit de mettre les efforts à éradiquer le virus. Nous demandons à chacun de continuer à faire ces efforts. De notre côté, l’État va multiplier les efforts pour faire plus de tests de dépistage. De même, les vaccinations montrent des résultats probants. Aussi, nous faisons ce que nous pouvons pour qu’elles se concrétisent.

Les experts continuent étudier ce qui sera possible une fois qu’il y aura assez de gens vaccinés, y compris en observant ce qui se passe à l’étranger. (NdT : ils ont présenté leur rapport le 3 septembre et il sera traduit par Infos Locales au Japon d’ici peu).

Il existe des systèmes de certification des vaccins et de négativité pour les personnes qui ne sont pas vaccinées. Ils envisagent aussi un tel système. Ils devraient parler de ce qu’ils pensent avant le 12 septembre (NdT : ils ont présenté leur rapport le 3 septembre et il sera traduit par Infos Locales au Japon d’ici peu).

Par rapport à cela, le gouvernement prendra des décisions sur ce qu’il doit faire. Pour le moment, environ 55% des gens ont reçu une première injection. 44% ont reçu deux doses. Ces nombres augmentent quotidiennement. Nous distinguerons les niveaux et ce que nous devons faire à chaque stade, et réfléchirons à la stratégie en nous basant sur leur avis.

Quoi qu’il en soit, nous avons demandé aux experts de définir ces critères.

Pourrait-on permettre aux restaurants de servir de l’alcool en septembre ?

Q : En août, lorsque je suis entré dans une live house de la capitale, on m’a demandé si j’étais vacciné. Les personnes qui n’étaient pas vaccinées devaient acheter un kit de test d’antigène. Cet endroit a continué à faire ainsi pendant tout le mois d’août. Pendant cette période, une seule personne s’est avérée positive. Elle n’avait pas de symptômes. Si on l’avait trouvée après, cela aurait pu être dangereux, et elle était reconnaissante de cela.

J’aimerais, si possible, que l’on permette de servir de l’alcool aux personnes qui sont vaccinées, à partir du mois de septembre. Si on ne le fait pas, cela devient vraiment inacceptable. Il y a des établissements et izakayas qui vont jusqu’à faire cela. Néanmoins, à moins que le gouvernement ne valide les efforts de sa population, après le mois de septembre, les établissements commenceront d’eux-mêmes à vendre de l’alcool. Il ne suffit pas de dire « on réfléchit à cela, on y réfléchit ». Il me semble que les gens ne tiendront pas. Qu’en pensez-vous ?

Il est trop tôt pour considérer une solution « vaccin ou test de dépistage » ou toute autre solution

Il est essentiel d’améliorer l’applicabilité. À l’étranger aussi, les États mettent en place différentes solutions. Beaucoup de pays raisonnent en « vaccin ou test de dépistage ». D’autres raisonnent seulement avec l’un d’eux. Ces pays ont dépassé les niveaux de vaccination de 60% des gens aux États-Unis, il me semble.

Lorsque l’on aura dépassé ce stade, on pourrait envisager un système qui demande aux personnes non vaccinées de faire des tests de dépistage, et à ce moment-là, serait plus facile à comprendre. En revanche, comme je viens de le dire, dans l’état actuel des choses, cela reviendrait à demander aux gens qui aimeraient se faire vacciner, mais qui ne le peuvent pas de passer ces tests. Dans tous les cas, il faut que l’on choisisse des mesures qui seront bien comprises de la population, pour qu’elle coopère, et il me semble que c’est essentiel.

Ce n’est pas une décision qui se prendra seulement entre experts des maladies contagieuses

Les experts de risk-communication, en économie, etc. participent aussi aux débats. Cela ne se décide pas seulement avec les experts en maladies infectieuses. Les discussions touchent à de nombreux sujets autour de ce point. Ensuite, la question est de savoir comment la population va accepter et comprendre ces propositions quand l’État va les rendre publiques, et combien elle coopérera. Nous devons bien réfléchir sur ces points, à mon avis.

Quoi qu’il en soit, nous pensons que ce qui se fait dans d’autres pays fait partie es solutions acceptables. Quand le taux de vaccination aura atteint un seuil acceptable, on pourra définir un cadre, et dans le cadre défini, se réunir pour manger ensemble, participer à des événements, aller dans des live house, etc.

Nous pensons aussi qu’il faut aussi en informer les gens rapidement. C’est pour cela que j’ai demandé aux experts de nous donner leurs idées avant le 12 septembre. Ensuite, tout en bénéficiant de la compréhension de la population, nous réfléchirons sur la façon de construire un système et l’implémenterons.

À propos de la généralisation au grand public des tests d’antigènes

En revanche, quand on parle de faisabilité, il n’est pas encore possible d’acheter des tests de dépistage antigène dans les pharmacies ou au coin des rues. Bien sûr, on peut en trouver en ville, mais les 14 kits certifiés par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales ne peuvent être achetés qu’auprès de fournisseurs de matériel médical. Sur ce point, nous réfléchissons à une méthode pour assouplir ce système.

Dans les écoles, les assurances qui gèrent ces tests, et c’est ce que nous sommes en train de faire. Au travail, ce sont les médecins du travail. Dans les écoles, s’il y a un médecin scolaire, c’est le médecin scolaire. Les tests ont lieu sous la direction de ces personnes. Néanmoins, il reste encore des contraintes. Il faut donc rendre le système applicable. De plus, il faut pouvoir en réserver un nombre suffisant. Nous devons faire les choses au fur et à mesure qu’elles pourront être appliquées.

Ce qui est néanmoins le plus important, c’est que l’on obtienne la compréhension et la coopération de la population pour mettre en place une solution. Il est aussi nécessaire de créer un cadre qui ne débouchera pas sur de la discrimination ou des préjudices. Nous souhaitons envisager des solutions en tenant aussi compte de ces facteurs.

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