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2021-05-02 Q&R avec le Ministre de la reconstruction

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Table des matières

Le 2 mai 2021, le ministre de la reconstruction annonçait des demandes de nouvelles mesures pour plusieurs préfectures. Ceci est la partie réponses aux questions de la presse. Parmi ces questions,

  • Des explications importantes concernant les souches mutantes et
  • Des informations importantes pour les professionnels du spectacle.

Questions de la presse

L’État va-t-il déclarer des mesures prioritaires pour la préfecture de Fukuoka ?

Q : Le gouverneur de Fukuoka aurait demandé à appliquer les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. Dans la pratique, quel est votre plan pour cette décision ? Ensuite, j’aimerais savoir si vous avez reçu une demande de mesures prioritaires du gouverneur Tateno.

D’abord, j’ai jusqu’à présent demandé aux gouverneurs de Gifu, Mie, Ibaraki leurs intentions concernant les mesures prioritaires. Hier, j’ai aussi parlé de cela avec le gouverneur Hattori de Fukuoka. Pour le moment, nous n’avons pas décidé des dates de tenue d’un comité des experts. Il convient d’abord de vérifier la situation concernant les réductions des horaires.

Ensuite, nous avons les données sur les flux de personnes et vérifions la situation sur le terrain quand nous les partageons avec les préfectures. En outre, nous analysons la situation concernant les lits d’hospitalisation. Nous partageons nos informations pour prendre des décisions.

S’il le faut, je souhaite demander l’opinion des experts et agir avec flexibilité.

On m’a dit que même pendant le pont, la Diète pourra agir. Quoi qu’il en soit, s’il le faut selon les analyses, j’agirai avec flexibilité.

Agir en attendant une décision

Dans tous les cas, j’ai déjà formulé ce que nous pouvons faire maintenant, pendant que les analyses progressent. Il s’agit de ce dont je viens de dire, à savoir des fermetures avant 20:00, une communication sur la contagiosité du variant britannique et sur les demandes de ne pas traverser les préfectures. J’ai demandé aux gouverneurs d’envoyer des messages forts sur ce thème.

On m’a dit qu’hier, le gouverneur de Fukuoka a tenu une réunion avec les maires de sept municipalités. Il semblerait que celles-ci sont sources majeures de déplacements vers la ville de Fukuoka. Aussi, pas seulement pour Fukuoka, mais pour tous, en dépit du fait que nous sommes en plein pont, et arrivons dans sa deuxième partie, j’insiste vraiment pour que tous s’abstiennent de traverser (se déplacer dans et hors de sa préfecture).

Je souhaite demander à chacun d’essayer, dans la mesure du possible, de rester à la maison.

Ces mesures ont été discutées avec chaque préfecture. Nous ne décidons pas immédiatement de mettre en place les mesures prioritaires, mais en même temps, si le virus devait se propager, plusieurs gouverneurs ont mentionné qu’il faudra les considérer. Le gouvernement partage avec eux ce sentiment de crise et leur a donc demandé d’appliquer au plus tôt des réductions d’horaires avec fermetures avant 20:00, etc.

En d’autres termes, que l’on applique ou pas les mesures prioritaires, je leur ai demandé d’agir avant toute chose.

Le budget soutient également ces efforts

Pendant ce temps, j’ai annoncé vendredi dernier une subvention exceptionnelle pour la revitalisation des régions de 300 milliards de yens. Elle est envoyée aux préfectures, qui peuvent les utiliser pour financer les réductions.

Naturellement, pour les réductions d’horaires des établissements de restauration, il y a déjà un montant défini. Elles peuvent donc utiliser les subventions pour autre chose et nous souhaitons que les préfectures les utilisent aussi pour ce genre de situation. L’État et les préfectures travaillent font ce qu’il y a à faire immédiatement et s’il le faut, prendront la décision des mesures prioritaires avec flexibilité.

Les gouvernements locaux ont besoin de temps pour s’organiser

Q : J’ai deux questions concernant la préfecture de Fukuoka. La première concerne le fait que le gouverneur qui n’a pas répondu à votre demande de continuer la réduction des horaires a demandé à prendre des mesures prioritaires en seulement trois jours. J’aimerais avoir votre opinion sur ce point. La deuxième concerne l’application des mesures prioritaires à Fukuoka. Vous avez dit tout à l’heure que vous étiez en train de faire des analyses. Combien de temps pensez-vous que cela va prendre ? Faut-il attendre une décision à la fin du pont ?

Le gouverneur a certainement besoin de coordonner les efforts avec les maires. De plus, il lui faut aussi faire des ajustements avec les entrepreneurs et le monde des affaires. C’était déjà le cas jusqu’à présent et il faut toujours un certain temps pour que les gouverneurs s’organisent. Il s’agissait donc de temps pour que le gouverneur s’organise, et c’est ce qui a pris du temps.

Dans le cas de Fukuoka, le virus s’est brusquement propagé et j’ai moi-même fortement demandé que les horaires de fermeture passent à 20:00. Il y a aussi une distribution de subventions. Cela fait que la préfecture est en mesure de la recevoir et d’accroître le montant des aides, ou de les élargir, avec ce budget. Dans tous les cas, je pense qu’il faut se dépêcher de faire ces ajustements et gérer la situation dès que possible.

Combien de temps avant l’annonce des mesures prioritaires à Fukuoka ?

Ensuite, en réponse à la question sur l’analyse des données, nous partageons les informations sur les flux de personnes et nous avons reçu leurs inquiétudes concernant l’analyse sur les lits d’hôpitaux. Nous avons aussi reçu des prévisions de l’occupation des lits par district. Sur ce point, aujourd’hui, j’en ai parlé avec le Dr. Omi pendant environ une heure. Je souhaite faire rapidement cette analyse en association avec les experts.

Nous n’avons pas particulièrement prévu de faire quelque chose spécifiquement après la fin du pont. Je le répète. S’il le faut, j’ai l’assurance que la Diète fera quelque chose même pendant les vacances. Par conséquent, si cela s’avère nécessaire, je prévois d’agir.

Sur la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques

Q : Dans la réunion de la Diète qui précédait le pont, le Dr. Omi a parlé du glissement vers la souche mutante et des lits d’hôpitaux. Il a parlé de comment tenir les J.O., qu’il faudrait parler du sujet. J’aimerais savoir si vous partagez ses opinions, vous qui parlez avec lui tous les jours. Ensuite, ce que le Dr. Omi a dit a été repris par les médias. Étant donné que les galops d’essai vont commencer, il est naturel que les autres pays suivent de près la situation au Japon, et qu’ils soient anxieux.

Monsieur le ministre, vous vous êtes associé avec le ministre des Affaires Étrangères pour mener la partie relation publique à l’étranger. Néanmoins, si vous devez le faire, et s’il faut tenir les Jeux, à moins de rédiger une position officielle selon laquelle il faut le faire, on peut se demander si cela ne sera pas comme il y a 50 ans, ou plusieurs décennies, et si les Jeux de Tokyo n’attireront personne. Comment envisagez-vous la communication vis-à-vis de l’étranger ?

Faire d’abord baisser le niveau infectieux

Je commence avec la tenue des Jeux. Je ne suis pas directement en charge de ce projet. Mon ministère travaille en étroite collaboration avec le ministre Marukawa, et mon rôle est de faire en sorte que les Jeux se passent en toute sécurité et sûreté, en essayant de faire baisser le niveau infectieux dans la mesure du possible. Je souhaite mettre tous mes efforts sur ce point.

La population aimerait bien voir Rikako Ikee à l’action. Elle a des bons résultats aussi pour le marathon et les gens souhaitent voir cela. Il y a des gens qui espèrent beaucoup de ces Jeux. En même temps, certains se demandent si cela risque de déboucher sur plus de propagation du virus. Sur ce point, les gens se sentent incertains.

Il y a toute sorte de sentiments, je pense.

Les décisions concernant les spectateurs seront prises en juin

Il semblerait que pour savoir si les événements se tiendront avec des spectateurs, cela se décidera en juin. Pour ce qui nous concerne, nous souhaitons utiliser les congés de ce pont pour tout faire pour contenir le virus. C’est pour cela que nous avons lancé l’état d’urgence. Les flux ont considérablement diminué dans certaines régions et pour celles-ci, je pense que cela donnera nécessairement de bons résultats. Dans tous les cas, nous sommes en train d’analyser cela.

Le Président Bach du CIO a lui-même expliqué que le Japon déclarait l’état d’urgence pour que les Jeux soient possibles. Je sais qu’il a expliqué cela.

Aussi, pour le moment, nous souhaitons mettre tous nos efforts pour contenir le virus.

La nouvelle souche mutante justifie les fermetures temporaires et la déclaration de l’état d’urgence

En particulier, la souche mutante N501Y a remplacé pratiquement complètement la souche historique. Dans la capitale, je pense qu’il représente 60 à 70% des cas. Elle est très contagieuse et c’est pourquoi cette fois, nous demandons aux Grands magasins de fermer temporairement et de tenir les événements sans spectateurs. Pour les entreprises, ce sont des mesures particulièrement difficiles.

Pour les personnes qui travaillent la nuit aussi, en temps normal, on sait que le virus ne se propagerait pas. Cependant, dès que les gens sont en présentiel, leurs contacts ne peuvent pas éviter des contaminations par la souche mutante. C’est pourquoi nous demandons de ne pas ouvrir la nuit.

Je suis vraiment reconnaissant aux gens qui ont pris des mesures de prévention jusqu’à présent. De plus, nous avons fait différents tests pratiques, fait des essais et avons fait des simulations sur le superordinateur. Cela nous a permis d’améliorer la situation. Néanmoins, cette souche est tellement contagieuse et le niveau infectieux est monté jusqu’à ce niveau.

Nous sommes arrivés au point où on ne peut pas faire mieux qu’arrêter les flux de personnes et empêcher les contacts en présentiel. Nous demandons ainsi la compréhension et la coopération de chacun.

C’est pourquoi j’aimerais pouvoir faire ce qui est possible pour contenir ce virus avec l’aide de cette déclaration de l’état d’urgence.

Se préparer pour d’autres souches mutantes, dont celle qui vient de l’Inde

En plus de cela, il faut parler de la souche mutante d’Inde. L’OMS annonce une multiple mutation. Afin de s’y préparer, nous venons de renforcer les mesures aux frontières. Par la suite, il faut s’attendre à voir apparaitre de nombreuses nouvelles souches mutantes. Nous devons faire ce que nous pouvons pour contenir les infections tout en nous préparant à ces éventualités.

De mon point de vue, il faut que les Jeux se passent de manière sécurisée et sûre, et mon rôle est de contenir la progression du virus en déployant tous nos moyens. C’est ce que nous souhaitons contrôler.

En tout cas, je parle tous les jours avec le Dr. Omi. Je travaille aussi en coopération avec le ministre Marukawa, et c’est ainsi que je prévois d’agir.

Pourra-t-on lever l’état d’urgence la semaine prochaine ?

Q : Ma question concerne la levée de l’état d’urgence. À Tokyo et à Osaka, le nombre de cas dépasse la barre des 1000 personnes. Malgré les indicateurs et les flux de personnes, sera-t-il vraiment possible de lever l’état d’urgence la semaine prochaine ? Je souhaite aussi savoir ce qu’il en sera de la levée des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires.

Nous avons encore près de 10 jours. Nous sommes le 2 mai et la déclaration est prévue le 11 mai. Pour le moment, nous demandons à la population de s’abstenir. Lorsqu’on s’abstient en ce moment, dans 10 jours, dans deux semaines, on en voit les résultats. Dans tous les cas, pour ne pas faire durer la déclaration de l’état d’urgence, nous avons besoin de la coopération de chacun, tous les jours.

Je le répète. Il faut tenir compte de la période d’incubation (jusqu’à la sortie des symptômes), du temps des examens. Il se passe environ 10 jours à 2 semaines pour que la déclaration. Le comportement de chacun en date d’aujourd’hui apparait 10 à 15 jours plus tard.

Ne pas penser que cela n’arrive qu’aux autres

J’insiste pour que vous ne pensiez pas que vous seuls serez « ok ». Le virus se propage déjà jusqu’à ce niveau. Si le nombre quotidien de cas à Osaka continue à être supérieur à 1000 personnes, nous arriverons en très peu de temps à ce qu’une personne sur plusieurs centaines soient infectées. (NdT : pour le moment, on raisonne en personnes par 100 000).

Ce virus n’est pas seulement l’affaire des autres. Comme je viens de le dire, il y a des cas d’infection même quand les gens portaient un masque en étant dehors. Ce genre de cas se multiplient. Il ne faut pas penser que parce qu’on est dehors, tout ira bien. Je vous demande de vraiment comprendre cela. Je vous demande de faire attention quoi que vous fassiez.

En plus de cela, nous analysons quotidiennement la situation infectieuse et ce qui se passe pour les lits COVID. Nous le faisons en coopération avec les préfectures et nous agirons au bon moment en vérifiant avec eux ce qui se passe.

Notre comportement aujourd’hui influence les résultats dans 10 à 15 jours

Quoi qu’il en soit, le comportement des gens influence ce qui se passera dans 10 jours. J’insiste donc pour que pendant les congés, vous restiez tous à la maison dans la mesure du possible.

Bien entendu, il est possible de faire les courses, se promener et de faire du jogging. Néanmoins, il faut éviter de se trouver près d’autres personnes. J’insiste pour que tous aident dès maintenant.

Les mesures prioritaires permettent de ralentir la progession

Pour ce qui est des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires, chaque région les met en place, mais selon nos analyses, une déclaration de l’état d’urgence serait plus efficace pour réduire les flux de personnes.

En particulier, comme cette fois, nous demandons des fermetures temporaires à beaucoup d’entreprises, les effets seraient plus importants. Néanmoins, même avec les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires, les flux avaient diminué de 20 ou 30% dans le cas de Tokyo et Osaka.

Grâce à cela, nous avons pu réduire la vitesse de croissance. Au départ, la hausse était spectaculaire et on voyait une propagation explosive. Avec ces mesures, nous avons pu contenir une croissance qui multipliait le nombre de cas en 2 ou 3 jours. La raison pour laquelle le nombre de cas semble plafonner à un certain niveau, c’est parce que ces mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires sont efficaces jusqu’à un certain point. Ce sont aussi les analyses des experts.

Les mesures donnent des résultats. C’est grâce à cela que la situation de la préfecture de Miyagi s’est améliorée. Dans la préfecture d’Aichi, nous souhaiterions que les flux diminuent encore un peu.

J’insiste pour que même dans les préfectures qui n’ont pas encore de mesures prioritaires, y compris Hokkaido et Fukuoka, les gens restent chez eux, « Stay Home », afin que nous arrivions d’une manière ou l’autre à réduire le niveau infectieux.

En tout cas, la fin de la déclaration de l’état d’urgence est fixée au 11 mai. Nous demanderons l’avis des experts avant cela, au moment propice, pour prendre des décisions ensuite.

Comment évaluer les records de nombre de nouveaux cas dans tout le pays ?

Q : Aujourd’hui le nombre de nouveaux cas devrait atteindre des records dans tout le pays. Le gouvernement a lancé des mesures prioritaires et une déclaration de l’état d’urgence. Comment percevez-vous cette augmentation des cas dans ce contexte ?

Parmi les patients infectés par ce nouveau coronavirus, même s’il y a aussi des personnes asymptomatiques, des personnes relativement plus jeunes font face à une aggravation de leurs symptômes. Sur ce point, je souhaite de nouveau un prompt rétablissement à tous ceux qui se battent contre la maladie.

Chaque préfecture redouble d’efforts pour protéger du mieux possible leur population. Le nombre de cas graves apparait avec environ 2 à 3 semaines de retard après avoir identifié des nouveaux cas. C’est une tendance à l’augmentation que nous avons identifiée. Si on se réfère à notre expérience, ce nombre risque d’augmenter encore.

Envoi d’infirmiers dans le Kansai

L’État aide les préfectures à s’organiser en prévision de cette augmentation.

En particulier, comme la situation est très tendue dans les préfectures d’Osaka et de Hyogo, l’État va envoyer environ 120 infirmiers. Pour Osaka, ils sont déjà sur le terrain. Nous avançons la préparation pour l’envoi dans la préfecture de Hyogo.

Sur ce point, j’ai aussi demandé au gouverneur de Hyogo de nous dire rapidement dans quels hôpitaux envoyer les infirmiers en renfort, et en quel nombre. J’ai également parlé avec le maire de Kobe. Dans la préfecture de Hyogo, le nombre de lits pour cas graves est insuffisant surtout dans la ville de Kobe. Nous allons envoyer des infirmiers pour la ville de Kobe. Dans ma ville natale d’Akashi et dans la ville d’Amagasaki, le nombre de cas augmente rapidement, ce qui rend la situation particulièrement difficile. Aussi, nous nous sommes organisés pour envoyer des infirmiers dans ces endroits, et il me semble qu’ils seront envoyés aujourd’hui.

De ce côté, l’État travaille avec les différents ministères et sécuriser des lits pour les patients COVID dans des hôpitaux détenus par des entreprises et dans ceux gérés par l’État. Il fait tout son possible pour gérer ainsi de telles situations. En outre, en prévision d’une augmentation du nombre de cas graves, chaque préfecture est en train de sécuriser plus des lits COVID. Ils ne le font pas seulement dans les préfectures concernées par la déclaration de l’état d’urgence ou par les mesures prioritaires. Les préfectures de Fukuoka, Nara, Wakayama, etc. aussi réservent des lits pour les personnes infectées. Ils le font aussi à Tokushima. L’État soutient ce genre de gestion, pour faire tout ce qui est possible pour préserver la vie des gens.

Quand le gouvernement décidera-t-il s’il faut prolonger l’état d’urgence ?

Q : Vous avez déjà parlé de la possibilité de prolonger l’état d’urgence. Je souhaite néanmoins poser de nouveau la question. Il reste 10 jours pour la déclaration de l’état d’urgence. Comme vous l’avez dit, les résultats des examens, etc., prennent 10 à 14 jours. Donc, on peut imaginer que vous commencez à avoir une idée de la situation. En outre, je suppose qu’il faut que la décision soit prise d’ici à la fin de la semaine, pour que les préfectures aient le temps de se préparer. Pouvez-vous nous dire quand et comment vous prendrez cette décision. Pouvez-vous nous expliquer à nouveau cela ?

Je le répète. Les conséquences de ce que nous faisons aujourd’hui apparaissent 10 à 15 jours plus tard. Par conséquent, je demande à toute la population, à compter d’aujourd’hui, en incluant aujourd’hui, d’éviter de sortir dans la mesure du possible.

Les billets de transport peuvent être annulés sans frais

Les entreprises de transports publiques, y compris les compagnies d’aviation et de train tiennent compte de la situation pour les personnes qui prévoyaient un voyage ou un retour au pays pendant la fin du pont. Elles ne font pas payer de frais d’annulation des billets, et je demande donc à tous de revoir leurs plans.

En outre, depuis la déclaration de l’état d’urgence du 25 avril, nous demandons des réductions des horaires et fermetures temporaires un large éventail d’industries. Cela a donc bien fait baisser les flux de personnes.

Pour le moment, l’État analyse la situation pour toutes les régions.

Aujourd’hui aussi, au centre de recherche de Tokyo, on analyse les informations, pas seulement pour Tokyo, mais aussi pour Osaka, et pour chaque région faisant l’objet d’une déclaration de l’état d’urgence et pour celles qui appliquent les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires, ainsi que pour Fukuoka, Hokkaido, etc.

Il s’agit d’une analyse de la situation nationale qui montre que pour les régions de déclaration de l’état d’urgence, les déplacements de la population ont considérablement baissé, et surtout pendant la nuit.

Jusqu’à présent, et bien sûr, la population sort moins aussi dans la journée. C’est grâce aux demandes de fermeture des grandes installations. Les résultats sont là parce qu’elles coopèrent.

En particulier, on peut déjà constater une très forte diminution des flux pendant la soirée. Les analyses regardent à la fois les résultats pour la journée et le soir et selon les experts, ces mesures montrent certains résultats. La question est de savoir comment cela va se traduire par une baisse du nombre de cas. La question est de savoir quelle est la force de la souche mutante. Nous souhaitons analyser cette situation pour chaque préfecture, y compris celles qui font l’objet de demandes, afin de prendre des décisions.

Prévoir ce qui va se passer

Au stade actuel, il me semble trop tôt pour répondre concernant la levée de l’état d’urgence. Nous allons continuer à analyser la situation, écouter l’avis des experts et décider ensuite. Jusqu’à présent, c’était pareil. Il y a eu plusieurs cas de figure au moment de décider de déclarer l’état d’urgence ou de le lever. Pour certaines régions, on savait relativement rapidement ce qui se passait et on pouvait prendre une décision rapidement. Ensuite, quand on voyait que cela se propageait à tout le pays, on a, l’an dernier, déclaré un état d’urgence pour tout le pays.

Aussi, afin de déclarer l’état d’urgence, nous avons réuni le comité des experts. Ou plutôt, à l’époque, il s’agissait surtout du Conseil consultatif. Les mesures ont également pris effet dès le lendemain, voire dès le jour même dans certains cas.

Pour les entreprises, il faut se préparer, ce qui signifie que ces décisions posent des problèmes. C’est pourquoi nous voulons faire une analyse approfondie et savoir s’il faut aller dans ce sens ou pas. Une fois que nous aurons les résultats, nous prendrons les décisions au moment opportun. Pour cela nous réunirons le comité des experts et prendrons une décision finale.

Soutenir les professionnels du spectacle

Q : Devant l’insistance des demandes de la préfecture de Tokyo, on a annulé les tenues d’événements. Le 1ᵉʳ mai, Suzumoto fait du streaming de spectacles en direct, depuis l’Asakusa Yume Hall, il vend des billets à 1000 yens pour soutenir le rakugo et il fait des choses originales. C’est ennuyeux de toute façon, mais monsieur le ministre, ne voudriez-vous pas parler avec lui ?

Pour le monde du spectacle et pour tous ceux qui font l’objet de demandes. L’an dernier, j’ai moi aussi visité Asakusa. Je n’ai pas reçu d’informations sur des infections dans des endroits qui appliquent les consignes de prévention et qui laissent un espace entre les gens. C’est le résultat d’un travail acharné de prévention de la part de chacun de ces établissements et je leur suis reconnaissant.

Il faut soutenir les professionnels du spectacle, tout en tenant compte de la souche mutante

Les professionnels du spectacle, qui font l’objet de fermetures temporaires, ces personnes dont le métier est de nous apporter un soulagement moral ne doivent pas disparaître. La culture japonaise, ses arts sont en quelque sorte notre identité. Je souhaite vraiment qu’ils continuent et le gouvernement souhaite les soutenir correctement. C’est ce que nous souhaitons. Néanmoins, cette fois, il y a la souche mutante. On voit des cas d’infection même en portant un masque.

On trouve des infections parmi des cas contacts et des patients qui normalement ne seraient pas infectés. Le nombre de cas parmi eux est beaucoup plus important que jusqu’à présent. C’est à partir de là que nous avons élargi les mesures de lutte contre les clusters dans chaque préfecture. Dans ce sens, cette souche est très contagieuse et le risque d’aggravation des symptômes est réel, le nombre de cas dépasse 1000 personnes à Osaka et Tokyo.

En tenant compte de tout cela, même si on se comporte en suivant toutes les mesures de prévention, à moins de s’auto-restreindre, si les gens ne s’abstiennent pas de rencontrer d’autres personnes, nous n’arriverons pas à contenir ce virus.

J’insiste vraiment pour que chacun comprenne que c’est la situation actuelle. Cette fois encore, je souhaite vraiment exprimer toute ma reconnaissance à tous ceux qui se conforment aux demandes de fermeture temporaire.

Les aides financières qui s’appliquent au monde du spectacle

Pendant cette période, il y a des mesures d’aide financières. Celles-ci varient un peu en fonction de la spécialité. Par exemple, de manière générale, il y a une aide pour les annulations de billets. Il y a aussi des aides pour les organisateurs. Il y a aussi des aides pour les entrepreneurs individuels. Il y a les aides de 400 000 yens et de 200 000 yens. Pour les employés, pour les personnes qui travaillent comme employés, il est possible d’utiliser la subvention d’ajustement de l’emploi. Cette aide s’applique aussi aux personnes qui travaillent à temps partiel ou par rotation. L’État subventionne jusqu’à 15000 yens par employé par jour.

Avec ce genre d’aides, nous faisons en sorte que les entreprises puissent subsister et pour qu’elles préservent les différents emplois.

En plus de cela, il y a la possibilité de faire du streaming en direct. Il est possible de combiner plusieurs solutions.

Si je pouvais prendre le temps, j’aimerais en parler plus. Comme je viens de le dire, je contacte tous les gouverneurs sur deux jours, depuis hier. Nous échangeons fréquemment et, naturellement, pendant que nous sommes au téléphone, je dois donner les analyses complètes de la préfecture et en informer chaque gouverneur. De plus, aujourd’hui j’ai aussi discuté avec le Dr. Omi. Je fais tout ce que je peux en ligne, dans le mesure du possible. C’est ce que j’ai fait hier.

Je fais du télétravail, je travaille aussi en ligne. Si je pouvais en prendre le temps, j’aimerais soutenir les efforts de chacun et les nouvelles dispositions qu’ils ont prises.

Le monde du spectacle, comme les autres entreprises, peuvent bénéficier d’aides pour maintenir l’emploi et leur entreprise

Pour toutes ces activités, il y a aussi les subventions de durabilité, d’investissement dans les technologies de l’information.

Pour tous ces projets, il y a une panoplie de solutions d’aide. En ce moment, les offres publiques sont continuelles. Les montants sont de l’ordre de 1 million, 1,5 million de yens. Ce ne sont pas de grands montants, mais nous encourageons à les demander. Certaines installations les ont peut-être déjà reçues, mais si certaines souhaitent essayer quelque chose de nouveau, nous les encourageons à utiliser ces aides.

En tous cas, nous respectons les choix de chacun et souhaitons supporter solidement les efforts, même quand ils ne donnent pas de bons résultats.

Merci pour votre présence malgré le pont des vacances.

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