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2021-04-01 Questions de la presse à l’État et aux experts

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Table des matières

Ce document est la troisième partie de la conférence de presse du ministre de la Reconstruction économique et du Dr. Omi, président du Comité des experts. Il s’agit du Q&R avec la presse. Cette conférence du 1ᵉʳ avril 2021 expliquait les mesures de prévention des pandémies et les mesures prioritaires.

Quelques points à retenir :

  • Les déplacements entre les préfectures faisant l’objet des mesures de prévention des pandémies sont à reconsidérer s’ils ne sont pas urgents et s’ils ne sont pas utiles.
  • Les mesures de prévention des pandémies ne seront probablement pas levées pour la Golden Week, en raison des souches mutantes.
  • Okinawa et Tokyo sont actuellement sujets de préoccupations.
  • Les sanctions en cas de manquement aux règles de prévention dans les restaurants et bars peuvent faire l’objet de sanctions dans le cadre des mesures de prévention des pandémies.

Trois premières questions

Q : J’ai une question pour le ministre Nishimura et une pour le Dr. Omi. Monsieur le ministre, Je pense que vous avez considéré annulé la déclaration de l’état d’urgence si les critères étaient remplis avant la date limite. Cette fois, les mesures de prévention des pandémies et les mesures prioritaires sont prises jusqu’après la Golden Week.

En d’autres termes, vous ne prévoyez pas de changer les mesures prioritaires entre temps. Le gouvernement imposera ces mesures aux régions concernées jusqu’à la fin de la période ? Est-ce votre façon de penser ?

Ensuite, je souhaite vérifier un point concernant les auto-restrictions de déplacement. Si je comprends bien, vous ne dites pas seulement à ces trois préfectures de ne pas sortir, mais aussi à l’ensemble des gens dans le pays qu’il ne faut pas s’y rendre. Ai-je bien compris ?

Dr. Omi, sur la levée des mesures. Je me doute que c’est peut-être inapproprié de parler de levée dès maintenant. Je me doute qu’il y a plusieurs façons de penser à la levée des mesures, et que le stade 2 est une façon de voir les choses. Ensuite, quelles seront les conditions que vous prévoyez ?

Les mesures de prévention des pandémies vont couvrir la Golden Week. Pourraient-elles être levées plus tôt ?

Ministre Nishimura.

Je réponds en premier. Nous appliquerons avec flexibilité les mesures de prévention des pandémies et les mesures prioritaires. Normalement, on ne prévoit pas des mesures d’un mois, mais une période courte pour appliquer les mesures. Cette fois, le pont du mois de mai approche. Tout à l’heure, le Dr. Omi en a parlé et cela est lié aux auto-restrictions de déplacement.

Aujourd’hui, le comité des experts a exprimé de fortes craintes que la souche qui se trouve dans le Kansai ne se propage dans tout le pays, et plus particulièrement à Tokyo. Je pense qu’il y a des gens qui prévoient de se déplacer pendant le pont du mois de mai.

En temps normal, si nous étions dans une année normale… L’an dernier, il y avait le coronavirus, mais pendant une année normale, les gens se déplacent pendant la Golden Week. Si l’épidémie s’ajoute à cela pendant cette période, nous risquons qu’il ne se propage. Comme il s’agit de propagation des souches mutantes, nous avons tenu aussi compte de ce facteur et décidé de maintenir les mesures jusqu’au 5 mai.

Cela veut dire que si jamais on arrivait à contenir le virus à Osaka, et si la situation s’améliorait, si elle arrivait à un stade 2 ou moins, y compris pour les souches mutantes, et que l’on évalue que cela va, et si pour d’autres régions déterminées comme les villes de Kobe et Osaka, le nombre de cas baissait soudainement, on pourrait en reparler. Néanmoins, dans la situation actuelle, il faut garder en tête que les souches mutantes présentent une menace quand nous agissons.

Nous ne pouvons pas deviner ce qui se passera dans 3 semaines ou 1 mois, mais pendant ce mois, il s’agit de faire tout ce que nous pouvons pour réduire cette vague.

Comme l’a dit le Dr. Omi, il faut attendre que les vaccinations pour les personnes âgées avancent. Nous devons tenir jusque-là. Donc avec ces premiers essais, il faut pouvoir contenir cette vague correctement. Je pense que c’est la base du raisonnement.

Les restrictions concernant les déplacements sont-elles dans les deux sens ?

Ensuite, concernant les déplacements aussi, comme je l’ai dit, il faut gérer cela avec Osaka. Les souches y sont très présentes, et si les gens d’Osaka se déplacent activement vers d’autres régions, les souches mutantes vont aussi se propager. Je demande vraiment à tous d’éviter cela.

Naturellement, il peut y avoir des gens qui ont vraiment besoin d’aller à Osaka. En revanche, si cela n’est pas urgent, et si cela n’est pas indispensable, nous vous demandons de réfléchir et de décider si ce déplacement est absolument nécessaire, qu’il soit pour le travail ou pas. Dans la mesure du possible, nous souhaitons que les gens limitent leurs déplacements. Les gouverneurs transmettent ces messages à leur population aussi.

Pour ce qui est de l’autre sens, depuis les autres préfectures, à commencer par Tokyo, aller dans des régions où le virus se propage présente un risque de propagation du virus, et de se faire infecter. Donc, les gens qui sont en dehors d’Osaka, Hyogo et Miyagi doivent se demander s’il est vraiment utile d’y aller, et l’éviter dans la mesure du possible.

Quels seront les critères d’annulation des mesures de prévention des pandémies ?

D. Omi

Vous me posez la questions des critères d’annulation des mesures.

Je souhaite expliquer 3 choses. Cette fois, si les mesures prioritaires sont définies pour 3 préfectures, c’est parce que la vitesse de propagation du virus y est particulièrement rapide. Il s’agit de faire retomber rapidement vers le bas cette courbe de cas qui monte très vite. Cette baisse est une condition nécessaire, à mon avis.

En plus de cela, comme vous l’avez mentionné, il faut faire en sorte de s’orienter vers un stade 2 dans la mesure du possible. C’est un deuxième critère.

Le troisième critère ne serait pas vraiment une condition, mais une attente des experts du comité des experts. Tout à l’heure, j’ai mentionné que l’on essayait de trouver plus rapidement les signes précurseurs de propagation, et nous essayons de définir cela. Ce genre d’évaluation du risque dans les régions a besoin d’être disponible plus rapidement. Y compris les examens de dépistage, nous avons besoin d’utiliser ces données pour identifier rapidement les signes d’une propagation. S’il est possible de faire cela, nous devrions pouvoir agir avec des mesures avant d’avoir besoin des mesures de prévention des pandémies.

Nous sommes à un moment important. Néanmoins, même quand les mesures seront levées, on ne pourra pas dire « Chouette ! Les mesures sont levées ». Quand les mesures seront levées, la vie sera un peu plus facile. C’est à ce point qu’on pourra revenir à un monitoring et un suivi plus rapides de la situation régionale. Je parle de dépistage par région. Nous espérons qu’à ce qu’à ce moment, notre capacité d’analyse des épidémies devienne beaucoup plus performante.

Plutôt qu’une condition, c’est vraiment quelque chose que nous souhaitons.

Questions 4 et 5

Q : Concernant les primes de coopération, quelles sont les raisons pour définir des échelles ? Pourquoi la définir selon le niveau des ventes ? Ensuite, au début, monsieur le ministre, vous avez mentionné les sanctions. Si les restaurants ne mettent pas de partitions, ils seront passibles de sanctions ?

Pourquoi définir des primes de coopération en fonction du chiffre d’affaires ?

Sur le premier point, nous avons décidé de fournir des primes en fonction des conséquences sur la gestion de ces établissements. À la Diète aussi, j’ai reçu des questions de nombreuses fois sur ce sujet. Les partis de l’opposition et du pouvoir ont proposé différentes solutions et ont formulé des demandes et questions.

Naturellement, nous avons écouté l’opinion des différentes organisations économiques, y compris des associations pour les PME, et de celles pour les grandes entreprises. Après avoir entendu tout cela, il a fallu trancher.

En fait, on ne pouvait pas le faire pendant la déclaration de l’état d’urgence parce que cela aurait généré de la confusion. L’administration des gouvernements locaux aurait eu du mal à suivre. Aussi, nous avons souhaité résoudre ce problème quand la situation le permettait plus. Nous avions vraiment réfléchi à cela, et c’est maintenant que nous le faisons avec les premières mesures de prévention des pandémies et mesures prioritaires.

Comme nous demandons une baisse de l’heure de fermeture, ce qui est particulièrement difficile pour les entreprises. Avec l’expérience de la déclaration de l’état d’urgence, nous avons décidé de proposer aux PME des primes allant de 40 000 à 100 000 yens, et dans le cas des grandes entreprises, de 40% de la perte que les mesures occasionnent, plafonnés à 200 000 yens. Pour les grandes entreprises, il s’agit de faire baisser le niveau des pertes.

Ces deux formules sont déjà annoncées, et j’aimerais confirmer plusieurs données. Ces aides seront traitées en collaboration avec les préfectures, mais dans tous les cas, la proposition de ce système a été faite en écoutant les opinions d’une partie des gouvernements locaux.

Les sanctions s’appliqueront-elles si les restaurants ne mettent pas de partitions ?

Ensuite, concernant notre paquet de mesures, qui est le même que celui que le Dr. Omi vient de présenter, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales a officialisé les règles concernant les partitions en acrylique et les autres mesures de prévention des infections par gouttelettes. Cela signifie que leur non-respect sera passible d’ordres et de sanctions.

En revanche, les démarches doivent être proprement faites, et comme je l’ai déjà dit, il faut que cela soit fait correctement. Lorsqu’ils ne se plieront pas aux demandes, les établissements recevront un courrier les intimant de le faire. Tout se fera en s’assurant que les restaurateurs comprennent ce qui se passe. Il existe déjà une définition officielle des procédures. Si un gouverneur pense que c’est particulièrement important de faire appliquer les règles, il prendra conseil auprès experts et prendra les décisions nécessaires.

Cette fois, Tokyo a déjà effectué ces démarches pour des établissements qui ne se conformaient pas aux restrictions d’horaires. Il me semble que cela concernait 4 établissements, sauf erreur. Après avoir donné des ordres, Tokyo les a menés du tribunal.

Plutôt que d’attendre les sanctions, il existe des aides

Néanmoins, il existe des aides de primes de coopération et pour financier les partitions en acrylique. On peut obtenir une prime de durabilité, et pour l’aération, on peut utiliser la subvention pour l’aération. Il est possible de se soumettre aux demandes en utilisant ces aides. Nous souhaitons que les démarches soient suivies correctement en utilisant aussi ce genre d’aides.

Dans tous les cas, j’insiste pour que les entreprises s’appliquent à suivre les mesures de prévention. Je demande de multiplier encore les efforts. Comme le disait le Dr. Omi, nous prévoyons de « suer » en travaillant avec les préfectures, et en mettant en place le système de patrouille, etc.

Questions 6 et 7

Q : Monsieur le ministre, normalement, les mesures prioritaires servent à empêcher d’en arriver à une déclaration de l’état d’urgence. Aujourd’hui, pour la première fois depuis la levée de l’état d’urgence, le nombre de nouveaux cas à Tokyo a atteint 475 personnes. Je souhaite savoir si vous n’échangez pas du tout avec la gouverneure de Tokyo sur la possibilité d’appliquer les mesures prioritaires, ou si cela ne se décide que sur demande des gouverneurs ? Dr. Omi, pensez-vous qu’il faille envisager des mesures prioritaires pour Tokyo ?

Ministre Nishimura.

Ne devrait-on pas appliquer précocement les mesures de prévention des pandémies à Tokyo ?

D’abord, si je dois répondre à votre question, ces tous derniers temps, je n’ai pas échangé avec la gouverneure de Tokyo sur les mesures prioritaires. En revanche, quand la levée de l’état d’urgence approchait, nous avons échangé sur la façon dont nous mettrions en place les mesures de prévention des pandémies et les mesures prioritaires.

IMG - Situation infectieuse-2021-04-01
Situation infectieuse-2021-04-01

Comme on peut le voir sur ce tableau, j’ai plusieurs raisons d’être plus vigilant concernant la région de la capitale. Néanmoins, la région de Tokyo est, pour beaucoup d’indicateurs, au stade 3. Les autres préfectures de Saitama, Chiba et Kanagawa restent encore à un niveau correct. Pour Kanagawa, il y a assez de lits.

Hier, le Conseil consultatif regardait le nombre de reproductions effectives (nombre moyen de personnes qu’infecte une personne infectée). Ils ont évalué qu’il tournait autour de 1. En revanche, pour Tokyo, il y a 475 cas aujourd’hui et il y en avait 414 hier. La proportion d’infections est montée à 18/100 000 habitants. C’est une situation de stade 3.

Le taux de positivité est de 4%. C’est comparativement faible pour l’instant. Si on compare cela à Osaka et Hyogo, où l’on peut voir des nombres en rouge…

À Kobe, en particulier, la situation pour les lits d’hôpitaux est vraiment tendue. Si on regarde bien, on voit que ce n’est vraiment pas pareil. Le nombre de nouveaux cas est passé au rouge.

Situation infectieuse des préfectures de Miyagi et Okinawa

Juste pour référence, j’analyse tous les jours les données d’autres préfectures dont la situation est préoccupante (préfectures d’Hokkaido, Miyagi, Yamagata, Fukushima, Ehime, Okinawa).

Comme on peut le voir, la préfecture de Miyagi est dans une situation particulièrement mauvaise. Ils ont 42 cas pour 100 000 habitants. Le taux d’occupation des lits dépasse 50%. Néanmoins, il y a une amélioration en comparaison avec la semaine précédente. Le taux de positivité reste à 11%. Il n’y a aucun doute que la préfecture de Miyagi est en situation particulièrement difficile, et j’en ai parlé hier avec le gouverneur.

Ensuite, les discussions ont aussi porté sur les préfectures de Yamagata, Ehime, Okinawa.

À mon avis, à Okinawa, le système médical est déjà affaibli en partie, et il va falloir vérifier ce qui s’y passe. Ils ont 39 cas pour 100 000 habitants, avec un taux de positivité de 7,9%. Le virus se propage donc beaucoup.

De fait, à compter d’aujourd’hui, Okinawa demande des réductions d’horaires d’ouverture des restaurants. Le gouverneur souhaite d’abord voir si ces mesures sont efficaces. Hier, j’ai moi-même longtemps parlé avec lui. Le taux de positivité n’est pas encore, non, il est élevé…

Nous surveillons avec attention Okinawa, et nous collaborons avec la préfecture pour gérer la situation.

Situation infectieuse des préfectures de Yamagata et Ehime

Dans le cas de Yamagata et d’Ehime, pour le moment, le taux d’occupation est de 44%.

En revanche, ils ont un seul cas grave. Il y a 26 lits pour les cas graves, ce qui fait un taux d’occupation de 4%. À Ehime, aucun lit n’est occupé par des cas gravement malades.

Il est vrai que le taux de positivité est élevé. Toutefois, pour les deux préfectures, ils le sont dans les quartiers de divertissement pour Ehime, à Matsuyama, et pour Yamagata, dans la ville Yamagata, où il est de 9%. Néanmoins, il faut chercher les clusters. Le taux de cas non expliqués est de 29% à Yamagata, 17% dans la préfecture d’Ehime. Pour trouver les clusters, ils systématisent le test des cas contacts. Nous avons aussi demandé l’avis des experts et aujourd’hui, à la Diète nous a posé des questions, non, pardon, c’était pendant le comité des experts.

Une bonne gestion des clusters a déjà permis d’enrayer des épidémies

Par exemple, un cluster est apparu à Kagoshima. Il comportait plus de 100 cas. Si on applique les mesures et teste correctement, on arrive à le contenir où il se trouve. C’est ce qui s’est passé.

À Hirosaki aussi, l’autre jour, on a trouvé un cluster de 86 personnes et on a pu le contenir. Ensuite, on en a trouvé dans des établissements pour personnes handicapées. Les personnes en relation et les cas contacts ont été testés, et on a pu contenir le cluster.

Je viens de Awajishima, et là aussi, il n’y a eu aucun cas pendant longtemps et tout à coup, 84 personnes d’un établissement pour personnes âgées se sont trouvées infectées. Néanmoins, si on recherche bien les cas contacts on arrive à gérer la situation.

Ensuite, si on fait des tests de dépistage dans les quartiers de divertissement de chaque région et si on réduit les horaires. De plus, pour les villes de province, il n’y a pas tant de clients que cela, ce qui fait que même avec des réductions d’horaires à 21:00, on obtient des résultats. C’est ainsi que l’on arrive à contenir le virus.

Actuellement, Ehime a mis en place des réductions d’horaires et fait des tests de dépistage intensifs. Yamagata aussi a décidé de réductions d’horaires et de tests. Ce qui veut dire que pour une grande partie des cas, on retrace déjà les voies d’infection. Les mesures contre les clusters sont donc efficaces.

Là aussi, en nombre de personnes, on voit que le nombre de cas n’atteint pas un stade 4. Sur évaluation de la situation générale pour ces préfectures, cette fois, nous ne les avons pas inclus pour les mesures de prévention des pandémies. Néanmoins, dans ces deux cas, je prévois de continuer à travailler avec les gouverneurs de ces régions et décider ce qu’il convient de faire.

La situation à Tokyo est à suivre avec attention

Maintenant, quand je reviens à la région de la préfecture, de la même manière, les chiffres empirent et le nombre de cas augmente. De plus, il y a des cas pour lesquels on ne trouve pas les voies d’infection. On y trouve de plus en plus des clusters, composés en grande partie de jeunes et qui sont difficiles à identifier. Dès le départ, il y avait 50% de cas dont on ne trouve pas les voies d’infection. Le taux de positivité est de 4% et montre que le nombre de cas augmente progressivement. Néanmoins, la situation reste plus ou moins gérable pour le moment.

Tout à l’heure, comme je le disais, Tokyo appelle les établissements de restauration à fermer à 21:00, à respecter les directives. Tout en confiant ces tâches à la capitale, le gouvernement procède avec leur gouvernement à des tests de dépistage dans les régions où le virus est largement présent.

Les tests de monitoring ont également lieu intensivement dans les endroits « Trois F », tels que les usines, les ateliers de fabrication, les dortoirs universitaires, les clubs sportifs, etc. Je souhaite aussi que l’on cherche les clusters, y compris ceux qui sont difficiles à débusquer dès que l’on suspecte des cas dans ces endroits. En plus de cela, les tests épidémiologiques vont bientôt commencer et au fur et à mesure que nous identifierons des clusters invisibles nous travaillerons ensemble à les étouffer.

Le problème est que nous ne savons toujours pas ce qui va se passer avec les souches mutantes. Le nombre de tests a augmenté, mais à Tokyo, ils ne se sont pas encore beaucoup propagés. Cela n’est probablement qu’une question de temps, je pense. Aussi, nous sommes en alerte maximale sur ce point. Ensuite, nous supposons tous les cas de figure.

Les experts, à commencer par le Dr. Omi, analysent ces chiffres quotidiennement, afin de réfléchir aux prochaines solutions.

Pour Tokyo et sa région, l’effet « disjoncteur »

Dr. Omi.

Votre question concerne Tokyo et la capitale et savoir s’il fallait envisager précocement les mesures de prévention des pandémies. En fait, je l’ai dit souvent. Depuis l’an dernier, nous avons eu deux déclarations de l’état d’urgence. Elles ont été faites pour différentes raisons, je pense, et il a aussi été question de le faire en pensant aux stades. Néanmoins, les mesures à fonction de disjoncteur n’ont pas marché.

Il y a différentes raisons pour cela, je pense. Nous n’avions pas réussi à obtenir des analyses, compréhension et décisions communes entre l’État, les régions et les experts. Nous en avons fait cette expérience.

Dans ce sens, et je l’ai expliqué à la fin de ma présentation de tout à l’heure, nous réfléchissons à ce qui pourrait servir de disjoncteur. Les décisions ne se prennent pas seulement à partir d’un seul chiffre. Donc, quels sont les « marteaux » qui peuvent servir de disjoncteur pour la situation infectieuses ? Les mesures prioritaires en font partie.

Les critères d’évaluation sont différents entre les grandes villes et la province

Nous pensons qu’il faut les présenter clairement. De plus, il y a des différences entre ceux pour la province et pour les zones urbaines. Dans les zones urbaines, il y a un meilleur accès aux soins. En zone rurale, il suffit d’un peu de cas pour que le système médical soit en crise. C’est d’autant plus important que la progression du virus y est plus abrupte. Le passage du stade 3 au stade 4 en province se fait beaucoup plus rapidement qu’en ville, selon notre expérience.

Nous pensons qu’il faut donc différencier la façon de penser pour les villes et les zones rurales.

Ensuite, il y a plusieurs types d’indicateurs. Il existe des indicateurs plus appropriés pour détecter un rebond, et nous sommes en train de les sélectionner. Nous souhaitons en informer le public le plus tôt possible. C’est ce que j’ai expliqué plus tôt.

Les considérations politiques freinent la prise de décision, ce qui ralentit la mise en place de mesures

Le troisième point concerne le fait que l’État et les gouvernements locaux ont besoin de prendre des décisions en faisant attention à la politique. C’est naturel, n’est-ce pas. On ne parle pas seulement de sciences, et il faut tenir compte de l’économie. Cela peut entraîner un retard dans la prise de décision. Si les décisions arrivent trop tard, les mesures arrivent aussi trop tard, les résultats des mesures arrivent trop tard après leur implémentation. Cela peut prendre pas mal de temps.

Dans ce sens, il est important de pouvoir appliquer des mesures rapidement, mais il faut se rappeler que le virus ne se mesure pas que par des chiffres.

En fait, le nombre de cas n’est pas un chiffre qui court tout seul. Quand le virus se propage, en fonction de la capacité du système médical, on ne peut pas agir de la même manière. Il faut donc que nous synthétisions cela de manière à ce que cela soit compréhensible. Il faut faire vite, et nous n’avons pas beaucoup de temps pour cela.

Dans cet ordre de pensée, dans la préfecture de Miyagi, un dilemme a empêché d’agir immédiatement. Les préfectures jouent un rôle important et c’est pourquoi il faut que nous présentions un système, en tant qu’experts, qui permette aux gouvernements locaux de prendre une décision rapidement. Nous parlons de critères qui permettent un mode de pensée raisonnable. C’est ce que nous souhaitons présenter.

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