Il y a beaucoup d'informations. Il vaut mieux commencer par chercher ici !

Generic filters
Sur ces mots seulement
Chercher un titre
Chercher dans le contenu
Chercher dans le résumé
Trier par type d'article
Actualités
Coin Quotidien
En cas d'urgence
Coin Intempéries
Coin Conjoncture, COVID, tensions internationales
Coin Conférences de presse
Frontières & Immigration
Vaccinations (Toutes)
Events

Essayez une recherche comme : fiscalité des retraitésmy numberimmigration...

Pas de réponse ? Cliquez sur l’icône en bas à droite de cet écran !
Actualités | Support | Soutenir le site / Offrir un café

Catégories

Pour tous ceux qui nous lisent

Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

En cas d'urgence COVID

En cas d'urgence non-COVID

IMG - Numéros de téléphone en cas d'urgence
Numéros de téléphone en cas d'urgence (non COVID). Ce document contient aussi les informations pour contacter une ambassade etc. en urgence.

Pourquoi s’inscrire au Consulat ?

IMG - Ambassade & consulats
...lorsqu’on vit ou voyage à l’étranger, c'est important parce que... (lire la suite)

2021-02-02 Premier Ministre Suga

Vous êtes ici :
< Retour
Table des matières

Le 2 février 2021, le Premier Ministre Suga a tenu une conférence de presse pour annoncer le prolongement de l’état d’urgence pour 10 préfectures au Japon. Il répondait aussi aux questions en compagnie du Dr. Omi, président du comité des experts.

Discours

Je viens de tenir une réunion des quartiers généraux de lutte contre le nouveau coronavirus, pendant laquelle j’ai décidé de lever la déclaration de l’état d’urgence pour la préfecture de Tochigi le 7 février 2021. En revanche, j’ai également décidé de prolonger d’un mois la déclaration de l’état d’urgence jusqu’au 7 mars 2021 pour les préfectures de Saitama, Chiba, Tokyo, Kanagawa, Gifu, Aichi, Kyoto, Osaka, Hyōgo et Fukuoka.

Je tiens à remercier l’ensemble de la population pour tous ses efforts jusqu’à présent, et présenter mes excuses pour ne pas avoir pu mettre fin à la déclaration de l’état d’urgence dans toutes les régions.

Ensuite, l’autre jour, un vice-ministre membre du cabinet ministériel et des membres de la Diète qui appartenait à notre parti ont participé à un dîner qui a duré tard dans la nuit. Cela n’aurait jamais dû arriver. Je souhaite présenter mes plus humbles excuses sur ce point.

J’ai apporté ici un graphe qui montre la progression du nombre de nouveaux patients infectés dans tout le pays et à Tokyo.

Le nombre de nouveaux patients infectés dans l’ensemble du pays atteignait 7721 personnes le 7 janvier 2021, lorsque j’ai déclaré l’état d’urgence. Hier, 1ᵉʳ février, il était de 1783 personnes. À Tokyo, celui-ci a largement décru de 2 447 le 7 février à 393 personnes le 1ᵉʳ février. Aujourd’hui il est de 556 personnes. Comme on peut le voir, les mesures prises jusqu’à présent, ainsi que la coopération de la population, commencent à donner des résultats incontestables. Aussi, je demande à toute la population encore un peu de patience afin que nous puissions garantir une tendance à la baisse du nombre de cas.

Nous allons continuer à prendre les mêmes mesures, en nous concentrant sur les réductions des horaires des établissements de restauration. En les appliquant de manière systématique, nous assurerons la continuité de la baisse. Cela est nécessaire pour faire baisser le nombre de personnes hospitalisées et de cas gravement malades. Je souhaite que rétablir à tout prix un mode de vie qui rassure.

Le mois de mars est aussi celui des cérémonies de remise des diplômes et des vacances de printemps. Après avoir systématisé les mesures, je lèverai la déclaration pour les préfectures dont la situation s’améliore sans attendre la date butoir du 7 mars. Nous allons également travailler avec les gouvernements locaux pour sécuriser le système médical. Les restrictions continuelles imposent de nombreuses difficultés au quotidien, mais je dois de nouveau faire appel à votre coopération.

Parmi les 10 préfectures qui font l’objet d’un prolongement de la déclaration, il y a des régions dans lesquelles le nombre de personnes infectées ne diminue pas suffisamment. De plus, dans une grande partie d’entre elles, le système médical continue à être sous pression. Il faut continuer à y appliquer systématiquement les mesures déjà en place, jusqu’à ce que l’on puisse confirmer une baisse certaine des infections.

Nous avons pour objectif immédiat d’améliorer le nombre de personnes infectées, le taux d’occupation des lits, etc. en les faisant descendre au stade 3. Il nous faut faire descendre le nombre de nouveaux patients infectés en dessous de 500 par jour à Tokyo, et en dessous de 300 à Osaka. En outre, il est essentiel d’améliorer les tensions concernant les lits d’hôpitaux.

C’est pourquoi je demande à tous de systématiser les fermetures des établissements de restauration à 20:00, de s’abstenir de toute sortie inutile et non urgente, de se mettre encore plus au télétravail, et de limiter le nombre de participants aux événements. Pour les établissements de restauration, il y a des directives concernant l’espacement approprié entre les chaises, etc., et nous demandons de continuer à les respecter.

Dans les régions pour lesquelles l’état d’urgence continue, nous demandons à nouveau d’appliquer strictement les mesures. Néanmoins, pour les préfectures dont l’efficacité des mesures aura été encore plus évidente et qui enregistreront une amélioration de leur situation, nous lèverons progressivement leur état d’urgence sans attendre le 7 mars.

La Diète est en train de débattre sur les amendements à la loi sur les mesures spéciales et à la loi sur les maladies infectieuses. L’ensemble des partis au pouvoir et de l’opposition font tout leur possible afin de rendre les mesures plus efficaces. C’est grâce à cela que nous avons pu définir un paquet de mesures et sanctions. Je renouvelle ma demande d’accélérer les délibérations.

Je souhaite mettre tous les efforts pour sécuriser un système médical qui permet aux personnes qui en ont besoin, à commencer par les patients gravement malades, de recevoir les traitements dont ils ont besoin.

Nous soutiendrons avec fermeté les personnes sur le terrain afin qu’elles n’aient pas d’hésitations d’un point de vue financier, et de façon que les institutions médicales qui acceptent des patients atteints par le nouveau coronavirus ne subissent pas de pertes. Pendant ce dernier mois, l’État et les gouvernements locaux ont coopéré et réussi à faire passer le nombre de lits d’hôpitaux de 3000 à 5000. Bien que le nombre de personnes nouvellement infectées diminue, celui des patients qui ont besoin de rester hospitalisés pendant un certain temps ne baisse pas. Nous continuerons de travailler sur ce point sans relâche.

Pour ce qui est des vaccins, nous venons de signer un contrat pour recevoir 314 millions de doses de vaccins fabriqués par trois sociétés différentes. Jusqu’à présent, j’avais dit que les vaccinations commenceraient dans la mesure du possible fin février, mais nous avons fait beaucoup d’efforts pour que cela arrive le plus tôt possible. Je souhaite que nous commencions les inoculations dès mi-février, une fois que nous en aurons confirmé l’efficacité et la sureté.

Nous commencerons par vacciner les professionnels de la santé, et la vaccination des personnes âgées commencera en avril. Le gouvernement avance dans ces préparatifs. Nous fournissons les informations le plus rapidement possible aux gouvernements locaux, et tous les frais nécessaires sont pris en charge par l’État. Afin que l’ensemble de la population se fasse vacciner en toute sérénité, nous allons diffuser des informations simples à comprendre sur l’efficacité des vaccins et les effets secondaires.

Nous allons continuer à renforcer le système de dépistage rapide des variantes du virus, et rester vigilants, étant très conscients des dangers. Les mesures sont les mêmes que pour le virus actuel. Aussi, je demande à tous de faire encore plus attention à porter un masque, se laver les mains, éviter les « Trois F », et à appliquer les autres gestes barrières.

Alors que les conséquences du nouveau coronavirus se prolongent, le gouvernement a offert des aides jusqu’à présent. Cependant, certains se plaignent de ne pas pouvoir en bénéficier. Nous répondons aux personnes qui ont des problèmes pour payer leur frais de subsistance en proposant des aides telles que le Prêt d’urgence du fonds de soutien pour les moyens de subsistance 緊急小口資金. Cette aide était limitée à 1,4 millions de yens, mais nous l’élargissons à 2 millions de yens. Les personnes dont le revenu a baissé pourront être exemptes de remboursement.

Les personnes dont le revenu a baissé et qui ont du mal à payer un loyer peuvent déjà bénéficier d’une allocation pour la sécurisation du logement 住居確保給付金. Celle-ci sera de nouveau offerte afin de couvrir 3 mois supplémentaires de loyer.

Nous sommes en train de revoir le problème concernant les employés irréguliers des grandes entreprises qui ne peuvent pas recevoir les allocations de congés, et pour lesquels la subvention d’ajustement de l’emploi ne s’applique pas. Nous allons régler ce problème rapidement.

En réponse aux suggestions du parti au pouvoir, nous aiderons les personnes en difficulté par l’utilisation d’un « Filet de sécurité » à plusieurs niveaux, qui permettra de protéger l’emploi et les moyens de subsistance.

Les mesures mises en place jusqu’à présent ont permis de faire baisser le nombre de personnes nouvellement infectées, et produisent des effets certains. C’est également le résultat de la coopération de chaque individu de notre population. Pendant le mois à venir, nous allons renforcer encore plus les mesures actuelles, et aider en même temps les personnes qui en subissent les conséquences.

Le virus se propageait majoritairement par le biais des jeunes gens asymptomatiques ou qui avaient des symptômes bénins, lorsqu’ils sortaient ou participaient à des repas. Actuellement, il se propage aux personnes âgées par le biais de toutes les générations. Il y a également des cas d’aggravation de l’état de santé parmi les jeunes générations. Ensuite, même si nous n’avons pas pu confirmer une relation causale pour certains, les rapports mentionnent des séquelles (NdT : des complications plus ou moins tardives et durables d’une maladie). Je souhaite vraiment que chacun pense que cela peut lui arriver.

Les repas et la boisson doivent avoir lieu en famille, avec les personnes qui sont toujours ensemble, et en petit nombre. S’abstenir de toute sortie inutiles et non urgentes. Éviter les conversations sans masque. Si chacun de nous change sa façon de se comporter, nous devrions pouvoir limiter considérablement plus le virus.

Cela fait maintenant 1 an que le nouveau coronavirus est apparu. La lutte contre ce virus continue aussi bien dans notre pays que dans le monde entier. Moi aussi, je passe mes journées à y réfléchir.

Je souhaite faire tout ce qui est en mon pouvoir pour apaiser au maximum les angoisses de la population.

Je souhaite à nouveau demander aux citoyens leur coopération.

Merci.

Réponses aux questions de la presse

Les mesures seraient-elles trop souples ?

Journaliste
Concernant la décision de prolonger l’état d’urgence que vous avez mentionné tout à l’heure, il s’agit, dans le contenu, de réduire les horaires d’ouverture des établissements de restauration essentiellement. Je pense que l’on peut caractériser ces réglementations relativement plus souples par rapport à ce qui se passe à l’étranger. Il semblerait que cela soit un des facteurs qui ont empêché d’enrayer le virus en un mois. Aussi, pensez-vous que ces mesures soient acceptables ?

Ensuite, envisagez-vous de tenir compte des demandes de fermetures temporaires formulées par les gouverneurs de Tokyo et des trois autres préfectures du Grand Tokyo ?

Enfin, pensez-vous qu’il sera possible de lever complètement l’état d’urgence dans le mois qui vient ? Monsieur le premier ministre, quelle est votre opinion ?

Premier Ministre Suga
D’abord, nous nous appuyons sur l’expérience des mesures déjà appliquées contre le nouveau coronavirus pendant cette année passée. Il s’agit de méthodes différentes d’un « lockdown », et cette fois nous avons appliqué des mesures autour des réductions des horaires des établissements de restauration tout en consultant les experts régulièrement. La déclaration de l’état d’urgence a été prononcée il y a un mois. On peut voir que le nombre de personnes infectées sur le plan national, dont à Tokyo, a tendance à diminuer, et les mesures commencent à porter leurs fruits.

Pas de fermetures temporaires à grande échelle pour le Grand Tokyo

Dans ce contexte, je ne demande pas de fermetures temporaires pour le Grand Tokyo. À l’avenir, nous continuerons de prendre des mesures plus approfondies axées sur la réduction des horaires dans les restaurants. C’est notre politique de base. C’est à partir de cela que je souhaite faire baisser correctement le nombre de personnes infectées.

Si on parle de manger et de boire, je pense qu’il faut continuer à faire baisser le risque par l’application systématique des directives concernant l’espacement approprié des sièges dans les établissements de restauration, etc.
Ensuite, je laisse la parole au Dr. Omi pour le point de vue des experts.

Une stratégie agissant sur 3 points : le nombre de cas, les lits et le personnel médical, les patients en état grave

Dr. Omi
En ce qui concerne les résultats de cette période, je rejoins ce que dit le Premier Ministre. Cette fois, au Japon, il ne s’agit pas d’un confinement comme dans les autres pays du monde occidental, et la situation actuelle est différente de celle du mois d’avril. Notre stratégie est composée de mesures particulièrement complètes et centrées sur les points sensibles. C’est vraiment parce que de nombreuses personnes coopèrent que le nombre de cas annoncés commence à décroître progressivement. Donc, sur ce point, je pense que je peux valider cette stratégie.

En revanche, nous pouvons dire que les institutions médicales sont encore sous pression, et cela comprend les hokenjos. Sur ce point la situation continue à être particulièrement difficile. C’est pour cela que la déclaration de l’état d’urgence continue pour 10 régions. Pour cela, je pense qu’il est nécessaire d’appliquer une stratégie qui se base sur trois points, à savoir, accélérer la vitesse de diminution du nombre de cas, en même temps que l’on sécurise les lits d’hôpitaux et professionnels de la santé, et, enfin, applique des mesures pour empêcher l’aggravation de l’état des patients.

Peut-on reclasser ce virus dans la liste des virus moins dangereux ?

Journaliste
Dans votre discours d’introduction, monsieur le Premier Ministre, vous mentionnez qu’il continue à y avoir des pressions concernant les lits d’hôpitaux. Depuis l’an dernier, certains émettent avec insistance l’opinion qu’il faudrait reclasser le nouveau coronavirus au regard de la loi sur le contrôle des maladies infectieuses, en le ramenant à la cinquième catégorie, ce qui permettrait de concentrer les ressources médicales sur les personnes à haut risque d’aggravation. J’aimerais avoir votre opinion sur ce sujet.

Ensuite, la tendance à vouloir tenir les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo attire l’attention. La semaine dernière, le Président Mori du Comité d’Organisation des Jeux a reconnu qu’il y avait déjà l’option de les tenir sans spectateurs. Monsieur le Premier Ministre, qu’elle est votre avis sur ce point ?

Premier Ministre Suga
D’abord, si on faisait passer le nouveau coronavirus à la classe 5 de la loi sur les maladies infectieuses, il ne serait plus obligatoire de faire hospitaliser les patients. Dans ce cas, il ne serait plus possible d’isoler les patients infectés par le nouveau coronavirus pendant leur hospitalisation. Considérant la situation infectieuse actuelle, je pense que cela n’est pas approprié. En revanche, nous déployons tous les efforts possibles pour alléger la charge de travail du personnel de soins sur le terrain.

Nous avons donné ordre à chaque préfecture de donner la priorité à l’hospitalisation pour les cas gravement malades. En outre, nous avons doublé le montant des aides aux médecins et infirmiers envoyés dans les hôpitaux qui acceptent des cas infectés par le SARS-nCoV2, etc. De plus, nous offrons d’autres solutions complètes dont, par exemple, des aides pour sous-traiter à des entreprises extérieures les tâches de nettoyage, etc. Je prévois de continue à fournir des aides consistantes dans ce sens.

Peut-on tenir les J.O ?

Pour ce qui concerne les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, la décision concernant les spectateurs dépendra de la situation infectieuse future dans et hors du pays. Pour commencer, je pense considérer tout cela tout en donnant la priorité absolue à la sûreté et à la sécurité. C’est tout ce que je peux dire.

Dr. Omi, je vous laisse la parole.

Dr. Omi
Je ne pense pas que je sois en position de donner une opinion concernant les Olympiades.

Aussi je ne parlerai que de la classe 2 et 5 sur la liste des maladies infectieuses. En fait, il y a des gens qui pensent qu’il faudrait la faire passer à la classe 5. Dans le contexte, la classe 5 est mentionnée par des gens qui pensent que le nouveau coronavirus n’est pas une maladie aussi grave que cela, qu’il s’agit d’un rhume banal, pardonnez-moi mon expression.

En revanche, les personnes qui recommandent la classe 2 considèrent que ce virus se propagera si on n’isole pas correctement les personnes infectées. Dans la pratique, je pense qu’il y a maintenant un débat sur le fait que la méthode actuelle est peut-être un peu trop stricte. Néanmoins, en fait, je pense qu’il ne faut pas faire passer ce virus à la cinquième catégorie. Au contraire, cela a déjà été beaucoup discuté, et le gouvernement a déjà publié un décret.

Décret : Seules les personnes qui ont en besoin peuvent être hospitalisées

Ce décret précise que seules les personnes qui en ont besoin peuvent être hospitalisées, et pas les autres, et qui demande de faire correctement le nécessaire. Néanmoins, le message n’a pas forcément été transmis à tout le personnel médical sur le terrain. Il est donc nécessaire de faire passer cette information par le biais du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales ou autre, de façon qu’ils sachent qu’il n’est pas nécessaire d’obliger tout le monde à se faire hospitaliser. Aussi, même si la révision de la loi sur les maladies infectieuses est votée, je pense que le but de l’arrêté du Cabinet est clairement énoncé dans cette loi, et il convient donc de s’assurer systématiquement que le personnel des établissements médicaux sur le terrain en prennent connaissance.

Quels critères pour lever l’état d’urgence ?

Journaliste
Monsieur le Premier Ministre, tout à l’heure, vous avez expliqué que les 10 préfectures qui restent sortiront de manière progressive lorsque la situation s’y améliorera. Néanmoins, à quel moment prévoyez-vous de revoir le nombre de personnes infectées et de prendre une décision ? Cela se fera-t-il après une semaine, ou après deux semaines, par exemple ? Ensuite, quelles seront les bases pour décider une levée de l’état d’urgence. Cette fois, la préfecture de Tochigi arrive sous stade 3 pour le nombre de personnes infectées par 100 000 habitants. Le taux d’occupation des lits d’hôpitaux est aussi passé sous le stade 4. Considérez-vous que ces niveaux soient un critère de décision ?

Premier Ministre Suga
D’abord, nous pouvons constater une diminution du nombre de personnes infectées dans tout le pays, à commencer par Tokyo. Les mesures de cette fois, qui sont centrées sur la réduction des horaires commencent à donner des résultats. Cette fois, j’ai pris la décision de prolonger la déclaration d’un mois pour le Grand Tokyo. Néanmoins, si le Grand Tokyo et les autres régions continuent à appliquer les mesures jusqu’à cette date, nous devrions pouvoir faire tomber correctement le niveau infectieux. Ma stratégie prévoit de lever progressivement la déclaration, sans attendre la date butoir, pour les préfectures qui auront systématisé les mesures et amélioré leur situation. Pour le moment, je souhaite que nous implémentions des mesures systématiques qui permettront de lever en un mois cet état d’urgence pour toutes les préfectures.

Maintenant, dans ce contexte, j’ai mentionné tout à l’heure le stade 3. Dans le cas de Tokyo, il faudrait que le nombre de cas passe en dessous de 500 personnes et l’occupation des lits à moins de 50%. C’est ce que j’ai expliqué, et je pense que c’est ce premier pas vers un stade 3. Ensuite, pour ce qui est du futur, je prévois de lever la déclaration quand il sera le temps de la lever, tout en consultant les experts du comité.

Le manque d’électricité de cet hiver

Journaliste
J’ai une question concernant la fourniture d’électricité. Monsieur le Premier Ministre, tout à l’heure, vous avez dit qu’il fallait encore un peu s’accrocher. Il s’agit vraiment pour le gouvernement et la population de s’unir pour cette lutte contre le SARS-nCoV2. En même temps, pour faire du télétravail, je pense que la fourniture en électricité est particulièrement importante. Pourtant, cet hiver, la fourniture d’électricité a été particulièrement mauvaise. Le 12 janvier, Kansai Electric Power Co., Inc (関西電力) a tourné à 99%, et a été alimenté 17 fois par d’autres endroits. Comment le gouvernement prévoit-il de gérer cette crise ? Si jamais il devait y avoir un blackout, cela poserait un problème non seulement pour le télétravail mais cela pourrait aussi mettre en danger la vie d’un nombre important de personnes. Avez-vous l’intention de vous attaquer sérieusement à ce genre de choses ?

Premier Ministre Suga
Il est tout à fait vrai que la fourniture d’électricité est devenue difficile. L’autre jour, je pense que les compagnies d’électricité de tout le pays ont pu échanger de l’énergie électrique et surmonter les difficultés sur place. Après cela, le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie a pris diverses mesures afin d’assurer cette alimentation électrique, dont, par exemple, la redémarrage de centrales électriques qui sont à l’arrêt. Je souhaite confirmer que nous sommes en train de gérer cette situation, et qu’il n’y a pas de risque d’interruption de la fourniture en électricité.

Quelles mesures concernant les lits d’hôpitaux ?

Journaliste
Cette fois les tensions concernant les lits d’hôpitaux sont une raison du prolongement de la déclaration. Quel genre de mesures comptez-vous prendre à l’avenir pour dissiper cette anxiété liée au traitement médical à domicile ?

Premier Ministre Suga
Tout d’abord, nous mettons tout en œuvre pour sécuriser un système médical. Pour éviter que les institutions médicales qui peuvent accepter de nouveaux patients COVID ne subissent des pertes, nous sommes en train de travailler actuellement sur des solutions de soutien, et les gouvernements national et préfectoral collaborent étroitement pour résoudre cela directement avec chaque hôpital.

Comme je l’avais dit tout à l’heure, Tokyo a augmenté a sécurisé 2000 lits d’hôpitaux supplémentaires pendant le mois passé. Pour ceux qui sont en observation à domicile, le gouvernement finance les oxymètres de pouls, et autres équipements, afin de permettre aux établissements médicaux, etc. d’identifier rapidement les changements de symptômes. De plus, chaque gouvernement local travaille sur la création de systèmes de suivi de l’état des patients. L’état travaille déjà sur ce point en collaboration avec les préfectures.

Dr. Omi, je vous laisse expliquer cela.

Quelle solution pour les patients en observation à domicile ou en attente de placement en institution médicale ?

Dr. Omi
Concernant les personnes en observation à domicile. Actuellement, il y a beaucoup de personnes en attente d’hospitalisation qui se trouvent observation à domicile. Le suivi de ces personnes se fait par des visites, des consultations médicales en ligne, ce qui est extrêmement important. Ensuite, comme l’a dit le Premier Ministre, nous les équipons d’oxymètres de pouls. En même temps, à l’heure actuelle, en fait, il est particulièrement difficile de leur trouver un hôpital d’accueil ou de les faire changer d’hôpital. Le personnel des hokenjos est particulièrement fatigué, et j’ai donc suggéré une première solution, afin que l’on ne confie pas seulement aux hokenjos les ajustements (triage) pour les hospitalisations et transferts entre les hôpitaux.

Chaque préfecture a un quartier général solide (de lutte contre le nouveau coronavirus). Celui-ci est aussi composé de cliniciens qui ont été formellement assignés et deviennent une pierre angulaire de ces ajustements. Cette organisation marche bien pour certaines régions. Aussi, j’insiste, parce que le personnel des hokenjos s’accrochent vraiment, et les cliniciens peuvent offrir ce genre de support. Comme chaque région a forcément des cliniciens, je pense qu’on peut facilement mettre en place un mécanisme dans lequel ces personnes seraient la clé de la coordination directe, et où ils seraient nommés employés préfectoraux.

À propos du vice-ministre et des politiciens qui n’ont pas respecté les limites à 20:00

Journaliste
Il faut s’attendre à ce que les amendements aux lois sur les mesures spéciales, etc., soient officiellement approuvées demain. Leur contenu permettra de limiter les droits de la population et de sanctionner. Alors que vous demandez à la population sa coopération, on apprend les problèmes politiques et financiers des membres du PLD, et que des membres du parti majoritaire a effectué des visites nocturnes à Ginza. Il me semble que l’adhésion du peuple aux mesures dépend d’abord de sa confiance dans le gouvernement. Monsieur le Premier Ministre, comment allez-vous gérer ce problème ? En outre, les mesures strictes liées aux révisions de la loi s’appliqueront-elles à cette déclaration ?

Enfin, une autre question. Aujourd’hui, il me semble que vous avez utilisé un téléprompteur. Cependant, j’aimerais savoir si on vous a pointé diverses choses sur sa capacité de transmission.

Premier Ministre Suga
Pour commencer, je réponds à la question sur le prompteur. J’ai toujours voulu diffuser correctement l’information au public et assumer ma responsabilité lors des conférences de presse. Quant au prompteur, plusieurs personnes ont pensé qu’il serait utile de ce point de vue. Je l’ai donc utilisé pour la première fois aujourd’hui. C’est à chacun de décider comment le percevoir, mais j’aimerais l’utiliser de nouveau si l’occasion se présente.

Concernant le vice-ministre du gouvernement, et le fait que des politiciens du parti au pouvoir sont allés boire et manger au milieu de la nuit, j’ai déjà présenté des excuses dans mon discours d’introduction. Cela n’aurait jamais dû arriver. C’est ce que je pense.

Application de la loi sur les mesures spéciales et sanctions

Ensuite, concernant l’application de la loi sur les mesures spéciales. Je souhaite appliquer les sanctions le plus rapidement possible, en tenant compte du délai de diffusion de l’information. Je pense qu’une fois qu’elle rentrera en vigueur, il sera possible de mettre en œuvre des mesures plus efficaces. En outre, nous aimerions faire une annonce publique après avoir entendu les opinions d’experts universitaires, présenter rapidement à la Diète les points nécessaires et prendre les mesures appropriées pour empêcher toute opération arbitraire.

Je voudrais combiner soutien et sanction administrative pour un effet plus efficace des mesures. Naturellement, je pense qu’il est normal de tenir dûment compte de la liberté individuelle et des droits de chacun.

Comment s’est décidé le prolongement de l’état d’urgence ?

Journaliste
Monsieur le Premier Ministre, vous avez dit tout à l’heure que vous aussi vous réfléchissiez en permanence à cela chaque jour. Je suppose que vous avez pensé à beaucoup de choses avant de prendre une décision aujourd’hui. Par exemple, aujourd’hui, seule la préfecture de Tochigi sortira de l’état d’urgence. On aurait aussi pu garder Aichi et sortir Gifu. J’ai aussi entendu dire que vous envisageriez une période de 3 semaines au lieu d’un mois. Monsieur le Premier Ministre, quels ont été les points sur lesquels vous avez hésité pour prendre les décisions cette fois-ci ? Comment les avez-vous prises ?

Premier Ministre Suga
Tout d’abord, la mise en œuvre de mesures fondées sur l’état d’urgence restreint considérablement la vie quotidienne et les moyens de subsistance de la population. Aussi dans une telle situation, il vaut mieux lever l’état d’urgence et le raccourcir pour la plupart des régions. C’est vrai qu’il y a de nombreuses façons de réfléchir au problème.

Parmi elles, cette fois, j’ai décidé de prolonger la durée pour la majorité des régions, afin de faire baisser les infections de manière consistante, et j’ai jugé nécessaire de diminuer autant que possible la charge concernant les lits d’hôpitaux. C’est pourquoi j’ai décidé d’une prolongation de 1 mois pour les préfectures autres que celle de Tochigi.

Pour la population, cela me désole de continuer à imposer des restrictions. Néanmoins, étant donné que le nombre de personnes infectées diminue chaque jour depuis que j’ai finalement fait cette déclaration, je souhaite endiguer cette épidémie. J’ai pris ma décision en pensant fortement à cela.

Avez-vous quelque chose à ajouter, Dr. Omi ?

Le rôle du conseil consultatif

Dr. Omi
Pour ce qui concerne la décision du Premier Ministre, aujourd’hui, l’État a présenté aux comité consultatif sa façon de penser. Pour ce qui est de la durée, il a fixé 1 mois et non pas 3 semaines. Ensuite, c’est le gouvernement qui a décidé de lever uniquement l’état d’urgence dans la préfecture de Tochigi. Il a demandé l’avis du comité consultatif. Sur ces deux points, tous les membres du comité ont donné leur accord de base.

Sur ce point, nous avons fait quelques commentaires, en demandant, en plus des mesures, d’améliorer encore le système de dépistage. Nous avons aussi suggéré de faire des corrections très mineures d’une partie de la stratégie de base. Néanmoins, concernant votre question sur la durée d’un mois et seulement Tochigi, nous sommes arrivés à un consensus, je pense.

Les primes de coopération sont-elles appropriées ?

Journaliste
Je souhaite poser ma question au Premier Ministre. Elle porte sur les primes de coopération aux établissements de restauration. Nous nous attendons à ce que les mesures soient encore plus ciblées sur les établissements de restauration dans l’avenir. Cependant, vous portez le montant de la prime forfaitaire de coopération à 60 000 yens. Pourquoi limitez-vous cette aide seulement sur aux établissements de restauration ? Ensuite, ceux-ci sont de toutes tailles et de différentes compositions. Dans ce cas, un montant uniforme de 60 000 yens est-il un remède qui tient compte de la situation réelle ? Ce sont des doutes exprimés par certains.

Envisagez-vous de profiter de cette occasion pour prendre des mesures plus flexibles telles que l’adéquation de la taille et des ventes? Merci.

Comment l’état aide les établissements de restauration

Premier Ministre Suga
Je commence par les primes de coopération aux établissements de restauration. Chaque préfecture verse 60 000 yens par magasin/restaurant/débit de boissons. Selon les rapports, cela couvre les coûts fixes d’un restaurant de taille moyenne à Tokyo. En outre, comme les primes sont versées par restaurant, chaque restaurant de grande chaîne reçoit aussi cette aide.

Ensuite, il y a une allocation qui couvre les employés et temps partiels, y compris ceux d’entreprises qui ne sont pas des établissements de restauration lorsqu’il est nécessaire de fermer temporairement. Celle-ci s’appelle subvention d’ajustement de l’emploi, et couvre 100% des congés, jusqu’à un montant de 300 000 yens par mois par employé. Ce sont des aides que nous apportons aux entrepreneurs.

De plus, cette fois, pour ceux qui ne peuvent pas recevoir ce genre d’aides, puisque certains disent que c’est le cas, nous avons amélioré le prêt d’urgence et fonds de soutien 緊急小口資金.

En outre, nous prévoyons et étudions comment apporter une aide adaptée aux intérims des grandes entreprises.

En quoi le Premier Ministre a-t-il hésité à déclarer l’état d’urgence

Journaliste
Monsieur le Premier Ministre, lors des délibérations devant le Comité du budget de la Chambre des conseillers, vous avez répondu au représentant Renho du Parti Démocratique Constitutionnel, que vous aviez extrêmement hésité à déclarer l’état d’urgence. Pardonnez ma curiosité, mais j’aimerais savoir plus précisément ce qui vous a fait hésiter. Merci.

Premier Ministre Suga
Lancer une déclaration de l’état d’urgence entraîne de très grosses contraintes pour de nombreuses personnes. Ce sont des choses qu’il faut leur demander. J’ai cherché d’autres possibilités pour arrêter la propagation du virus en en limitant l’impact. Ensuite, pour cette déclaration de l’état d’urgence, la résolution de la Diète était très, très prudente. De plus, il y avait une résolution qui nous demandait de prendre nos décisions après avoir consulté les experts.

Il faut prendre des décisions dans ce cadre, et le rôle du Premier ministre est de prendre les meilleures décisions. Donc, j’ai demandé l’avis de nombreuses personnes. J’ai aussi reçu, par le biais de nombreuses personnes, des informations sur ce qui se fait à l’étranger, avant de prendre ma décision.

Maintenant, nous travaillons dur pour réaliser notre objectif d’empêcher la propagation de ce virus.

L’équilibre entre mesures économiques et prévention est-il vraiment possible ?

Journaliste
J’aimerais poser de nouveau une question sur les mesures économiques et contre le virus.

Monsieur le Premier Ministre, vous répétez qu’il s’agit de faire coexister la prévention de la propagation du virus et l’économie. Pourtant, le virus se propage, et il faut craindre également que la prorogation de cet état d’urgence n’épuise davantage l’économie.

En essayant de préserver l’économie, mais au contraire, cette situation peut lui faire du mal. Avec le recul, pensez-vous toujours que la décision de cette coexistence est la bonne ? Pensez-vous vous être trompé ?

Préserver la vie et les moyens de subsistance de la population

Premier Ministre Suga
En tant que Premier ministre, ma première responsabilité est de préserver la vie et les moyens de subsistance de la population. Dans ce cadre, il s’agit de protéger l’emploi, la continuité des affaires, et c’est à mon avis extrêmement important.

Dans de telles circonstances, lorsqu’il faut demander à la population de se soumettre à des restrictions telles que la déclaration de l’état d’urgence, il y a de quoi hésiter, et c’est ce qui s’est vraiment passé. C’est dans cette situation que j’ai décidé, le 14 décembre 2020, de moi-même de suspendre la campagne « Go To » pour les vacances de fin et de fin et de début d’année. Cela a aussi été ma décision de l’annoncer.

Ensuite, je pense que c’est également vrai que Go To a apporté un soutien important à l’économie locale. Parmi les entreprises privées, la campagne a eu un effet sur l’économique qui se chiffre à 5 trillions de yens et l’effet sur l’emploi a touché 460 000 personnes. Elle soutient ainsi les économies locales.

Néanmoins, une fois que nous sommes arrivés au stade 3, en tant qu’expert, le Dr. Omi a conseillé d’arrêter Go To, par exemple à Tokyo, à Sapporo et à Osaka. Dans ce cas, j’ai donc décidé le 14 décembre de suspendre la campagne pour tout le pays. Donc, dans ce sens, j’ai donné la priorité à la prévention du virus par des mesures contre le SARS-nCoV2. Je pense que vous comprenez cela.

Toujours est-il qu’en même temps, il est particulièrement important de préserver l’économie et l’emploi. Dans ce cadre, le gouvernement propose maintenant des aides financières et d’autres mesures. C’est la façon dont le gouvernement fait les choses en ce moment.

Pourquoi le Japon est-il tellement en retard pour vacciner ?

Journaliste
Ma question porte sur les vaccins. Monsieur le Premier Ministre, vous avez exprimé le souhait de commencer les vaccinations à partir de la mi-février. À l’étranger, près de 60 pays ont déjà commencé les inoculations. Pourquoi cela prend-il temps de temps au Japon ? Le Japon est le seul pays du G7 qui n’a pas encore commencé les inoculations. Parmi les 37 pays de l’OCDE, seuls le Japon et la Colombie n’ont pas encore commencé les vaccinations. En premier lieu, ce vaccin est important pour la sécurité nationale et la gestion des crises. Il devrait être produit et développé au Japon. Pourquoi le Japon ne peut-il pas faire cela ?

De plus, Monsieur le Premier Ministre, vous parler toujours du Japon comme étant une nation scientifique et technologique. Si vous l’appelez ainsi, pourquoi ne pouvons-nous pas produire des vaccins « Made in Japan » ? Dans ces circonstances, il n’y a pas de vaccin. De plus, le Japon se classe au 138ᵉ rang mondial en termes de tests de dépistage par habitant. Est-il raisonnable de forcer les Olympiades alors qu’il n’y a pas assez de tests de dépistage, et pas encore d’inoculations du vaccin ? Le souhait des gens n’est-il pas que l’on se concentre davantage sur le SARS-nCoV2 dans la gestion de crise ?

Dr. Omi, pouvez-vous aussi nous expliquer brièvement pourquoi le Japon prend tant de temps pour ce vaccin ? Merci.

La façon de faire est culturellement différente

Premier Ministre Suga
D’abord, le fait est que le Japon aide la recherche pour un vaccin japonais. Toutefois, il est vrai que celle-ci a pris du retard.

Néanmoins, en termes de sécurisation du vaccin, le Japon a été très rapide, je pense. Je pense que nous avons été rapides pour en sécuriser la quantité totale. Par contre, il est exact qu’en comparaison avec l’étranger, nous prenons plus de temps pour commencer les inoculations. C’est à mon avis un problème lié aux démarches au Japon. Le Japon prend ces décisions avec beaucoup de prudence, et après avoir fait de nombreux tests. C’est dans ce sens que le Japon prend du retard, c’est un fait.

En revanche, par cette méthode, nous avons pu préparer un système de vaccination pour ce virus, et je souhaite les commencer à partir de maintenant. Une fois que l’on commencera, nous comparerons ce que nous faisons avec le reste du monde. Je souhaite définir, grâce à la puissance organisationnelle du Japon, une norme pour les vaccinations de masse.

L’industrie est structurellement différente au Japon

Dr. Omi

Comme vous le savez déjà, la production de vaccins a également démarré au Japon. Alors, pourquoi le Japon, etc. ? Ce n’est pas un problème lié directement lié à ce qui se passe en ce moment. Si on compare la situation des vaccins au Japon, l’industrie est constituée d’entreprises individuelles qui font vraiment de leur mieux. Néanmoins, si on parle à l’échelle mondiale, cela n’est pas un problème récent. Je pense que l’industrie japonaise des vaccins fait peu d’économies d’échelle par rapport à la nature extrêmement compétitive de l’Europe et des États-Unis.

Ensuite, il faut se souvenir que cette fois, en Europe et aux États-Unis, on parle maintenant d’une méthode complètement nouvelle. Sur ce point, le Japon préfère des solutions plus solides, et qui ont comparativement déjà fait leurs preuves. C’est une différence culturelle. Néanmoins, selon moi, la plus grande différence ne date pas d’aujourd’hui. Le Japon a toujours eu affaire à cette compétitivité mondiale de l’industrie des vaccins.

Source

Il est possible de voir la vidéo sur la page du Premier Ministre.

令和3年2月2日 新型コロナウイルス感染症に関する菅内閣総理大臣記者会見 | 令和3年 | 総理の演説・記者会見など | ニュース | 首相官邸ホームページ (kantei.go.jp)

Articles connexes

Cet article a-t-il répondu à votre question?
Que pouvons-nous faire pour améliorer cet article?
Please submit the reason for your vote so that we can improve the article.