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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Nous encourageons donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2020-11-20 Ministre de la reconstruction et les experts – Part2

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Table des matières

Le 20 novembre 2020, le ministre de la reconstruction économique et les experts ont tenu une conférence de presse pour expliquer les mesures à appliquer en urgence face à l’augmentation du nombre de nouveaux cas au Japon. Ceci est la deuxième partie de la conférence, qui correspond aux explications des experts.

Dr. Omi (président du comité des experts)

Bonjour. Mon nom est Omi. 

Aujourd’hui, nous nous sommes concentrés sur un seul point.

Aujourd’hui nous avons beaucoup discuté sur notre façon de penser avant de faire des recommandations au gouvernement. Nous sommes tous d’accord sur ce point. 

Pour commencer. Notre façon de penser

Afin de surmonter la situation actuelle de propagation de l’infection et de prévenir l’effondrement des soins médicaux, nous comptons non seulement sur des efforts individuels, mais nous prenons également des mesures plus fortes qu’auparavant. Nous attendons beaucoup de messages qui émeuvent les gens et les fasse réagir plus que maintenant.

Évaluation de la situation actuelle

Notre évaluation de la situation actuelle est que certaines préfectures commencent à entrer dans la phase 3. En outre, dans certaines régions de ces préfectures, nous considérons que des mesures fortes équivalent à un stade 3 sont déjà devenues nécessaires. 

Si nous continuons de la même manière que jusqu’à présent, il y a de fortes chances que les système de santé publique et de soins médicaux finissent tôt ou tard à être sous tension. De plus, si cette situation perdure, il faut craindre un énorme impact sur l’économie et l’emploi. 

Si on regarde ce qui s’est passé jusqu’à présent

Nous avons regardé ce qui a été fait depuis la levée de l’état d’urgence, nous, en tant qu’experts, avons revu non seulement les points scientifiques, mais aussi les impressions que nous avions. Quand il faut présenter des recommandations aussi importantes, il faut à la fois partager les aspects scientifiques mais aussi notre façon de penser. Donc, si nous revenons sur la façon dont nous avons procédé depuis la levée de l’état d’urgence, et revenons sur les points qui nous ont posé des problèmes ou nous paraissent difficiles, nous pouvons actuellement les diviser en trois groupes.

1. Nos messages ne sont pas suffisamment intégrés dans la société

  • Grâce à la coopération de beaucoup de gens, nous avons pu avancer jusqu’à présent en contrebalançant en quelque sorte les « facteurs de croissance » du nombre de cas avec des « facteurs de baisse ». Jusqu’à il y a peu de temps, c’était vrai. Cependant, maintenant, cet équilibre est n’existe plus, et la propagation du virus a repris.
  • D’un autre côté, le message qui explique les « »cinq situations » à l’origine d’une augmentation du risque d’infection» n’a pas pleinement pénétré la société. Cela reflète peut-être que nous n’avons pas fait assez d’efforts. Dans tous les cas, la société ne les intègre pas suffisamment et les messages d’alerte émis jusqu’à présent ne parlent pas suffisamment aux gens. De plus, même si les gens appliquent les mesures de prévention, ils ne voient pas de signe que cela contient le virus, et ressentent probablement aussi une « fatigue corona » quant à ce qu’il faut faire.

Pour cette raison, il existe une possibilité croissante que tout le monde entreprenne involontairement des actions qui présentent un risque élevé d’infection.

  • De même, il se pourrait que le message qui demande de consulter un médecin quand on a des symptômes ne soit pas non plus suffisamment intégré.

2. Augmentation du nombre de clusters difficiles à trouver

Le nombre de clusters difficiles à trouver augmente.

  • En dépit des efforts acharnés des hokenjos, nous constatons une croissance du nombre de patients pour lesquels on ne peut pas retracer l’origine de l’infection malgré la propagation. À l’heure actuelle, il se pourrait que le nombre de clusters difficiles à trouver de patients asymptomatiques ou avec des symptômes légers soit en augmentation. Cela pourrait conduire à la propagation du virus à la maison, au travail et dans les restaurants. Si le virus continue à se propager de cette manière, nous aurons de plus en plus de mal à rechercher et l’identifier les sources d’infection, les caractéristiques qui suscitent des infections, et les clusters difficiles à trouver. Et en fait, ces clusters sont déjà plus difficiles à trouver.
  • Nous faisons face à un nombre croissant de personnes qui, bien qu’elles soient conscientes de la possibilité qu’elles sont infectées, ne se font pas examiner pour une raison ou une autre, ou dont l’annonce arrive trop tard. En outre, en raison de cela, il y a maintenant des cas de deuxième niveau d’infection dans les familles etc.

3. La difficulté de prévenir le virus tout en ayant une activité socio-économique

Le troisième point sur lequel nous avons des difficultés concerne le maintien de l’activité socio-économique en même temps que les mesures de prévention. Il est facile de dire que c’est ce que nous souhaitons, mais comme il faut faire les deux ensemble. C’est le rôle du comité des experts de travailler sur ce point, mais il est très difficile de garder un équilibre.

Donc, bien que le souhait soit de continuer l’activité socio-économique en même temps que les mesures de prévention, nous sommes à un stade qui rend difficile de continuer à garder cet équilibre.

Les recommandations du comité des experts au gouvernement – des mesures plus strictes

Si on devait le résumer en une seule phrase… il faut des mesures plus fortes que ce que nous avions jusqu’à maintenant.

L’équilibre entre les facteurs qui font monter la courbe des cas et ceux qui la font tomber est détruit. Dans ce contexte, à l’heure actuelle, il est essentiel de

  1. Ne pas perdre l’occasion d’agir,
  2. Se concentrer sur le court terme (environ 3 semaines),
  3. Utiliser les connaissances et résultats obtenus jusqu’à présent pour se concentrer sur les situations où les risques d’infection sont élevés, ce qui est important.

Les 5 points suivants sont également essentiels

(1) Réduire les horaires d’ouverture

  • Jusqu’à présent. nous avons affiché la liste des « 5 situations » qui augmentent le risque d’infection, mais le nombre de cas d’infection au cours de réunions avec boissons à l’appui augmente.
  • Nous aimerions que les gouvernements locaux qui connaissent une propagation du virus demandent le plus rapidement possible, pour une durée limitée à 3 semaines environ, une réduction des horaires d’ouverture ou des fermetures temporaires.
  • Pendant cette période, nous pensons qu’ils doivent niveler leurs demandes selon la conformité de l’établissement aux directives de sa profession.
  • Naturellement, dans ce cas, cela va avoir des conséquences économiques variées. Nous demandons à l’État d’aider financièrement les gouvernements locaux qui appliquent ces mesures.
  • En outre, nous demandons que pendant la période de restrictions mentionnée ci-dessus, on demande à la population de s’abstenir de se rendre dans les établissements qui servent de l’alcool ou pendant les horaires de nuit.

(2) Demander à la population de s’abstenir de faire des déplacements dans d’autres régions

Les niveaux d’infection varient beaucoup d’une région à l’autre. S’il n’est pas possible de prévenir complètement le virus, nous aimerions demander de s’abstenir de se déplacer entre les régions où se propage le virus et celles où il ne se propage pas.

(3) Envisager de revoir le fonctionnement de la campagne Go To

Le troisième point parle de la campagne « Go To » et de sa révision.

Go To Travel

Nous pensons que de nombreuses personnes comprennent le but et l’intention de la campagne Go To. Nous pensons qu’ils comprennent pourquoi elle existe.

Toutefois, comme l’a évalué hier le conseil consultatif sur les mesures pour lutter contre le nouveau coronavirus, normalement, les déplacements de personnes peuvent jouer un grand rôle dans la propagation du virus.

Dans de telles circonstances, alors que nous nous orientons, en ce moment, vers une demande de changement de comportements des gens, les gens ont exprimé à la fois des attentes et des préoccupations quant à la poursuite de la campagne Go To Travel.

Pour le moment, nous n’avons aucune preuve que la campagne Go To Travel as un facteur principal de propagation du virus. Cependant, si nous agissons dessus en même temps que la mise en oeuvre de mesures… je veux dire celles mentionnées précédemment et celles que je vais mentionner ensuite…

Donc si nous alignons les mesures concernant cette campagne tout en mettant en oeuvre des mesures avec d’autres recommandations, nous pensons qu’il sera plus facile d’obtenir la compréhension et la coopération des gens. Cela devrait permettre de contenir le virus à un stade précoce, et au bout du compte, de limiter dans son ensemble les conséquences néfastes sur l’économie.

Go To Travel dans les régions de niveau 3

Au départ, le gouvernement et le comité des experts ont déclaré que si une préfecture détermine que le niveau infectieux équivaut au stade 3, elle pouvait envisager d’exclure cette préfecture de la campagne Go To Travel.

Cependant, compte tenu de la situation actuelle en matière infectieuse, il y a une très forte possibilités que plusieurs préfectures aient à reconnaître à un moment ou l’autre que leur niveau infectieux équivaut au stade 3.

Pour ces régions de propagation du virus, nous demandons à l’État d’envisager rapidement la révision de la façon de gérer la campagne Go To Travel, y compris avec la possibilité d’exclure ces régions.

Nous supplions l’État de prendre des décisions courageuses afin de contenir rapidement la propagation du virus et protéger la santé des gens.

Bien entendu, une fois que le niveau d’alerte retombera au stade 2, il sera possible de reprendre la campagne Go To.

Go To Eat

Les mesures applicables pour Go To Eat sont

  • la suspension de l’émission de nouveaux « coupons repas premium » プレミアム付食事券 et
  • appeler les utilisateurs à s’abstenir d’utiliser les coupons déjà émis ainsi que les points reçu sur les sites de réservation en ligne.

Nous demandons fortement aux gouverneurs locaux de les envisager en fonction de la situation infectieuse dans chaque région.

(4) Application systématique de mesures déjà en place

Jusqu’à présent, le comité des experts a fait les recommandations suivantes :

  1. Disperser les dates de congé de fin et début d’année,
  2. Promouvoir les voyages en groupes de plus petite taille,
  3. Bien entendu, il est plus que jamais essentiel de promouvoir le système d’inspection, y compris le soutien financier, la fonction du centre de santé et le renforcement du système de soins médicaux.

Ce sont des choses que nous disons depuis longtemps. Donc aujourd’hui je ne rentre pas dans les détails. Néanmoins, il est évident qu’il faut les recommander encore plus que ce que nous avons fait jusqu’à présent.

(5) Considérations concernant l’économie et l’emploi

Ce point a été largement discuté pendant notre session du comité des experts d’aujourd’hui. Nous avons demandé de prendre des mesures plus fortes pour la prévention de la propagation du virus.

Mais nous avons besoin de tenir compte de leur impact sur l’emploi et sur l’économie. Nous pensons que c’est particulièrement important.

Nous demandons à l’État d’implémenter le rapidement possible des mesures fortes afin de permettre à la population de passer des fêtes de fin d’année avec un sentiment de sécurité.

On peut s’attendre à ce que les mesures proposées aient un effet important sur l’économie et l’emploi. Aussi, nous demandons au gouvernement de prendre au plus tôt les mesures nécessaires, y compris du point de vue des aides financières etc.

(6) Vers un changement durable des comportements des gens

Les mesures de base pour lutter contre ce virus reposent sur le port du masque et les gestes barrières. Il est essentiel que les gens s’habituent à ce changement de comportement.

La plupart des gens sont vraiment très prudents. Mais il faut arriver à l’ensemble de la population. C’est assez difficile.

Nous leur demandons d’éviter encore plus que jusqu’à maintenant les « 5 situations » qui peuvent augmenter le risque d’infection. L’autre fois, nous avions présenté la façon de s’organiser. Par exemple, s’asseoir en diagonale. J’en avais parlé la dernière fois, ce n’est pas facile à faire comprendre. Notre façon de transmettre cette information était probablement insuffisante. Dans tous les cas, nous demandons de « s’organiser pour pouvoir profiter des repas à caractère social en diminuant le risque d’infection ».

Il y a eu plusieurs choses de faites en matière de télétravail. Mais pour le moment, nous recommandons de le promouvoir / s’y mettre encore plus.

Ensuite, dans les universités, écoles de formation spécialisées etc., les cours en soi ne présentent pas de forts risque de transmission du virus. Cependant les rassemblements sociaux avec boissons, pendant les activités extrascolaires, et dans les dortoirs doivent faire l’objet de mesures de prévention. Les établissements scolaires ont besoin d’appeler encore plus les étudiants à la vigilance sur ces mesures de prévention.

Quand nous étions jeunes, ce genre d’appel à l’attention ne semblait pas nous concerner. C’est une tendance inévitable chez les jeunes générations. Nous aussi nous avons été comme cela. Donc nous devons donc faire encore un peu d’effort pour appeler leur attention.

Mieux transmettre les messages

Enfin, nous l’avons dit je ne sais combien de fois, et l’État le fait progressivement. Les messages ont besoin de toucher le cœur des gens et avec lequel il est facile de se sentir concerner. En d’autres termes, il ne s’agit pas de mettre des mots difficiles sur la page internet des administrations. Il en faut de temps en temps, mais il faut également envoyer des messages qui donnent aux gens l’impression d’être concernés. Nous pensons que c’est essentiel.

IMG - 5 situations qui augmentent le risque d'infection

Les 5 situations

En fait, le pouvoir de la presse est particulièrement fort. Donc nous demandons votre coopération pour faire passer le message qui ne semble pas être compris.

Nous vous avons déjà donné tous les documents qui expliquent comment faire pour profiter de ces occasions (感染リスクを下げながら会食を楽しむ工夫). Si vous en avez la possibilité, merci de le diffuser.

Ce sont des explications rapides, et je m’arrête là. Merci pour votre attention.

Questions de la presse

Quelles préfectures sont concernées ?

Q : Quelles sont selon vous les régions et préfectures qui semblent arriver au stade 3 ?

Je pense que tous s’en souviennent. Lorsque nous avons déterminé les différents stades, en tant qu’experts, nous avons défini des indicateurs. Nous avons aussi expliqué comment nous pensions sur ce sujet, et nous avons tout mis sur le papier.

Nous avons stipulé que c’était à chaque préfecture d’évaluer la situation de manière générale. Elles doivent le faire en travaillant avec le gouvernement central. En tant qu’experts, nous avons créé ces indicateurs pour qu’ils prennent leurs décisions en s’y référant.

Au bout du compte, ce n’est pas notre travail de dire quelle préfecture ou région est concernée. En revanche, hier, et le Dr. Wakita qui est ici pourra l’expliquer si vous le demandez, même si nous avons dit cela, nous devons expliquer ce que nous pensons. Selon ce qui a été dit au comité consultatif, nous pouvons juger de quoi il s’agit en voyant les informations.

Les gouverneurs des préfectures décident, et comme je viens de le dire, tout ce que je peux dire, c’est une opinion personnelle. Je peux dire ce que nous pensons des situations régionales, mais nous devons préciser que cela ne correspond pas à une décision de l’État et des préfectures.

Dans ce cadre. Par exemple, la situation à Hokkaido et Sapporo nous laisse comparativement penser que celles-ci sont entrées dans le stade 3. Nous pensons que Osaka et Tokyo se rase rapprochent de ces niveaux. Mais ce ne sont que nos appréciations. Au bout du compte, les gouverneurs prendront leurs décisions.

Si Go To Travel n’est pas la principale raison de la propagation du virus, pourquoi le suspendre.

Q : Il n’y a pas de preuve que Go To Travel soit le véhicule principal de la propagation virus. Malgré tout, en faisant des recommandations, vous pointez qu’il n’y a pas d’indices, et vous écrivez qu’il faut inclure ces mesures avec les autres recommandations. Que voulez-vous expliquer ?

D’un point de vue des objections, il n’y a en a pas eu. Bien sûr, il y a eu des commentaires. Par exemple, les personnes qui se concentrent sur les problèmes économiques en ont fait, ce qui est normal. Les personnes du milieu médical ont aussi fait des commentaires. Mais même les experts du milieu médical ou économique sont d’accord avec cette façon de penser. Ils reconnaissent tous que nous sommes arrivés à ce stade où l’équilibre est rompu. Donc si on ne fait rien, le coût des conséquences économiques sera au bout du compte plus élevé. 

Certains ont émis l’opinion que ce sont des choses que nous avons besoin de mettre un peu plus en avant. C’est comme pour les aides dont j’ai parlé tout à l’heure. Mais de manière générale, il n’y a pas eu d’opposition sur cette orientation. 

Go To Travel en combinaison avec d’autres mesures

Pour répondre à votre question sur l’intégration de Go To Travel avec les autres mesures. Nous avons beaucoup hésité, et c’est normal. Nous ne savons vraiment pas si l’État va accepter nos recommandations. Pour nous, il était très important de faire cette proposition. Et c’est un défi sur lequel nous avons dû réfléchir sans repos. 

Ce que nous considérons important concernant cette recommandation est ceci. Jusqu’à présent, nous avons dit ou étudié, expérimenté, ajusté et compris un certain nombre de choses. Il y a le principe des contre-mesures pour lutter contre le virus, et il y a les résultats. Mais il y a aussi le fait que le tout n’est pas intégré, ce qui n’est pas concluant. 

Pourquoi ces recommandations ?

Dans ce cas, nous pensons qu’il y a plusieurs points à retenir. Votre question nous demande pourquoi nous avons donné ces recommandations. Il y a plusieurs raisons.

  • Premièrement, à l’origine, tout le monde se souvient que dès que nous arriverons à un niveau équivalant au stade 3, il ne sera pas possible de contenir le virus seulement par le comportement habituel des gens. Il faut donc des mesures un peu plus fortes. Ce sont des choses que nous disons depuis longtemps. Et maintenant, nous arrivons dans une situation proche du stade 3, ou nous y sommes.
  • Ensuite, la propagation du virus, à la base, a des conséquences qui touchent toutes sortes de champs d’application. Elle est liée, sans aucun doute, aux déplacements des gens. Les déplacements et la concentration lorsque les gens se rassemblent, les comportements qui impliquent de faire attention ou pas, et aussi probablement l’organisation sont directement liés. 
  • Dans ce cadre, les déplacements des gens sont un facteur important qui influence la propagation du virus. En à la base, une fois que l’on arrive à ce niveau de propagation… Quand le niveau de propagation est bas, on peut contenir la propagation simplement par le comportement des gens. Mais une fois que le virus nous amène au stade 3, la concentration du virus est plus importante. Et dans ce cas, il n’est plus possible de contenir le virus simplement en gérant le comportement des gens.
  • Après, il y a un autre point. Nous avons écrit que les gens sont à la fois inquiets et ont des attentes concernant la campagne. Pour faire tomber le nombre de cas, les personnes qui font partie de la structure de la société japonaise doivent tous aller dans le même sens.

Garder un niveau de cohérence

Aussi, le gouvernement dit « réduisez le risque », « faites attention », « portez un masque même quand vous buvez ou mangez », « gardez une distance dans la mesure du possible ». Tout en envoyant ces messages, il parle de la campagne « Go To », qui permet aux gens de se déplacer.

En faisant les deux choses en même temps, le message risque de perdre sa cohérence. Je parle d’un aspect psychologique.

  • Finalement, si je dois ajouter quelque chose… En fait, quand on parle de la réduction des horaires, de limiter les déplacements des gens… depuis le mois de mars, nous avons eu ces expériences, et lors du pic du nombre de cas en juillet-août. Ce qui avait fait baisser la courbe, c’était la limitation des horaires d’ouverture. Quand on limite les horaires d’ouverture, les déplacements des gens sont moins nombreux.

C’est une mesure classique pour contrôler la propagation des virus, qui se base sur l’expérience. Et il s’agit de nos expériences à nous aussi, et que nous avons évaluées.

Nous nous basons sur ces résultats et expériences.

Et ensuite, cette fois-ci, nous avons pu trouver une cohérence. Nous faisons en nous basant sur cela.

Nous ne décidons pas de tout cela en fonction de notre humeur, parce que nous voulons faire quelque chose, et c’est ce que j’essaie de dire.

À l’origine, le gouvernement était réticent à tout changement concernant Go To Travel. Pourquoi ce changement ?

Q : Ma question est liée. Le gouvernement et les experts disent qu’il n’y a pas de preuve que Go To Travel soit une raison (de transmission du virus) et a adopté une attitude prudente concernant tout changement. En dépit de cela, cette fois, nous arrivons à vos recommandations. Quelles ont été vos échanges et ajustements avec le gouvernement pour que nous arrivions à ces recommandations ?

Si le gouvernement les accepte, n’y a-t-il pas un risque que le gouvernement donne une impression d’incohérence ? Ne risque-t-il pas qu’il y ait des points qui deviennent inconsistants ?

Votre première question porte sur les échanges entre les experts et le gouvernement. Je peux répondre sur ce point. Concernant la partie sur la cohérence du gouvernement, je pense que ce n’est pas ma place de répondre. Je peux dire ce que je ressens.

Concernant le processus, bien entendu, nous parlons de notre opinion. Tous les experts qui sont ici et tous les membres du comité des experts et du conseil consultatif considèrent que la situation actuelle est difficile. Cela a aussi été dit pendant la réunion du conseil consultatif.

Les questions auxquelles les experts ont réfléchi

Que nous soyons dans le comité des experts ou au conseil consultatif, nous ressentons tous une forte impression de danger. Pendant cette période, nous parlons tous les jours de ce que nous devrions faire. Dans ce cadre, la question est de savoir jusqu’à quel niveau intervenir. Nous nous sommes demandés quelles sont les mesures que nous devons implémenter. Doit-on faire seulement une réduction des horaires d’ouverture ? Faut-il changer le fonctionnement de seulement une partie de la campagne Go To ? Il y a beaucoup de questions.

On pouvait aussi ne s’attaquer qu’aux 5 situations. Mais nous avons réfléchi et obtenu un consens hier au comité consultatif pour dire qu’il fallait des mesures fortes. C’est le consensus auquel est arrivé le conseil consultatif.

Et dans ce cas, que devons-nous faire précisément ? Ce n’est pas au conseil consultatif de le dire. Je le sais très bien puisque j’en suis le président. Et donc, pour savoir jusqu’où nous devons faire, c’est très difficile. Je ne pense pas que quiconque puisse prendre des décisions sans hésiter.

Décider quoi faire

Toutes les personnes qui sont ici, y compris moi, avons vraiment été bien embêtés. Et en plus, pendant ces 2 ou 3 jours, la progression a été particulièrement forte.

Je pense que vous vous souvenez du moment où nous avions publié notre déclaration de l’état d’urgence. À l’époque aussi, nous ressentions vraiment fortement le danger. Mais depuis la fin de cette déclaration, la situation n’a pas vraiment évolué, n’est-ce pas. Et nous sommes arrivés à ce stade, mais de nouveau…

Et là, moi-même et les autres experts proposent cette façon de faire. Mais ce style… Nos recommandations servent à montrer au gouvernement ce que nous pensons. Nous avons notre rôle et le gouvernement le sien. Mais si nous ne coopérons pas, nous ne pourrons pas concrétiser ces recommandations.

Donc, de ce point de vue, il est particulièrement important que la campagne Go To Travel implique des mesures de prévention du virus. Ce projet est particulièrement important pour le gouvernement, mais nous ne sommes pas des politiciens. Nous sommes des citoyens normaux. J’ai donc expliqué de moi-même au gouvernement, avant les réunions cette façon de penser. Je n’irai pas jusqu’à dire combien de temps.

Je parle de ce que je viens de présenter. Parce que nous avons pensé à beaucoup d’autres choses, mais au bout du compte, nous avons sorti cette proposition. Cette proposition n’est pas formalisé dans un document de style rapport, mais cette proposition qui nous tient à cœur, nous en avons établi les bases. Et c’est récent.

Il a fallu tout ce temps. Nous avons présenté cela au gouvernement. Je ne sais pas ce que le gouvernement en fera. Je ne sais pas ce qu’il pense, et je ne sais pas si cela va faire changer l’orientation du gouvernement. C’est ce qui s’est passé.

Y a-t-il inconsistence de la part du gouvernement ?

Ensuite, vous nous demandez s’il y a une inconsistence du gouvernement.

Je n’ai pas l’intention de critiquer ou défendre le gouvernement. Nous ne sommes pas en position de dire des choses. Mais pour répondre à votre question, si le gouvernement ne fait pas certaines choses, c’est parce que nous ne sommes pas encore à ce stade. C’est ce qu’il nous a dit. Néanmoins, en même temps, le gouvernement aurait dit qu’il prendrait conseil auprès des experts avant de décider. Nous en avons entendu parler, et c’est pour cela que nous avons fait ces recommandations.

Pourquoi le nombre de clusters difficiles à trouver augmente-t-il ?

Q : J’ai deux questions. Vous avez parlé du nombre de clusters difficiles à trouver. Nous savons depuis le début que le virus se propage par le biais de personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins, il me semble. Mais pourquoi est-ce que ce type de clusters est en augmentation en ce moment ? Quels sont les facteurs ?

Ma deuxième question est la suivante. Dans les recommandations, il est recommandé d’agir sur le court terme, et la suggestion est de 3 semaines. Cela a-t-il été défini par des simulations mathématiques ? L’autre jour concernant d’autres mesures, le Dr. Nishiura avait présenté des modèles à trois dimensions si je me souviens bien. Mais cette fois, quand vous parlez tout particulièrement de court terme, y a-t-il des éléments pour les soutenir ?

Je demanderai à mes collègues d’expliquer ensuite. Quand on parle de court terme ou de faire les choses rapidement, il s’agit de ce qu’il faut faire en temps normal pour lutter contre un virus. Ce sont des choses qui ont pu être vérifiées jusqu’à présent par des experts en maladies contagieuses dans tous les pays du monde, et au Japon.

Ce sont des stratégies qui ont été établies après des débats. En d’autres termes, nous obtiendrons des résultats rapidement si nous agissons rapidement sur les maladies infectieuses, et nous savons qu’il est possible de limiter les pics.

Nous sommes arrivés jusqu’à ce stade et dans ce cas, il faut agir le plus vite possible.

Ensuite, pour ce qui est des 3 semaines, si aujourd’hui ou à partir de demain, nous nous limitons à des comportements sans risque de propager le virus, les résultats, en tenant compte des durées d’incubation etc., permettrait en environ 3 semaines d’obtenir des résultats concluants.

Nous ne parlons pas juste de 3 semaines, mais de 3 semaines qui se justifient. Je laisse la parole au Dr. Oshitani pour le reste.

Réponse du Dr. Oshitani sur les clusters difficiles à trouver

Vous nous demandez s’il n’y a pas des clusters que l’on ne trouve pas. On parle de clusters dont la caractéristique est que nous ne les voyons pas. Donc nous ne pouvons parler que par déduction.

Quand on regarde la façon dont le virus s’est transmis jusqu’à présent, nous avons eu un pic vers la fin du mois d’avril. Ensuite, la courbe épidémiologique s’est orientée vers le bas. Mais depuis mi-août, elle est plutôt horizontale. Pendant 3 mois environ, cela a continué.

Pendant cette période, les hokenjos ont fait la chasse aux clusters. Ils ont pu éradiquer ce qui était visible.

Une tentative d’explication

À partir de là, nous rentrons dans le domaine de la supposition sur ce qui se passe. Le virus force son chemin dans des endroits où nous ne voyons pas de clusters. Nous pouvons faire une partie de ces suppositions.

Le résultat est que le virus est dans des endroits que nous ne voyons pas, ce qui fait que le nombre de nouveaux cas augmente. Cela fait partie des suppositions que nous faisons.

En fait, au départ, quand la situation présente a commencé à évoluer, une grande partie des personnes infectées faisait partie des jeunes générations.

Nous tenons aussi compte de cela. La propagation se fait parmi des personnes que nous ne pouvons pas relier à d’autres cas. Mais même parmi celles que nous trouvons, lorsqu’il s’agit d’infection sur le lieu de travail, de jeunes personnes, dont des étudiants universitaires, nous avons plus de mal à trouver tous les autres cas.

Plus particulièrement, on doit supposer que le virus se propage parmi les jeunes. En Europe aussi, on voit aussi cette tendance parmi les jeunes générations. Donc, d’un point de vue général, nous pensons que c’est ce qui se passe.

Comment le comité des experts discute-t-il de la construction d’un hôpital pour les cas graves ?

Q : Je souhaite poser une question sur les traitements. Aujourd’hui, le Dr. Ozaki, président de la Tokyo Medical Association a déclaré que si cela continuait ainsi, nous risquions d’avoir plus de 1000 cas/jour de manière continue. Il a dit que cela pourrait mener à un effondrement du système médicale et il a expliqué qu’il ressentait un grand danger. Ces personnes d’associations médicales, y compris de la Japan Medical Association, conseillent depuis assez longtemps la construction d’un hôpital national pour les cas graves. Ils ne parlent pas de 10 lits mais d’un ordre de grandeur de 1000 lits. Ensuite, bien entendu, ils parlent aussi du problème des tests PCR. Comment le comité des experts discute-t-il de ces propositions des médecins ?

Votre question concerne le nombre et l’endroit où nous devrions construire ces hôpitaux. D’abord, cela dépend des préfectures. Ensuite, on ne peut pas y faire des consultations régulières. Mais il y a un devoir urgent de garantir les traitements. Je pense que sur ce point, l’État fait aussi beaucoup d’efforts.

En fait, comme toutes les choses que nous avons mentionné parmi les choses à faire naturellement, il s’agit de prendre des mesures solides pour garantir la fourniture de soins. En même, nous n’avons pas les ressources pour augmenter la fourniture de soins à l’infini.

Ce dont nous avons besoin en ce moment, quand nous arrivons à ce stade… Je veux dire qu’une fois que le virus arrive à un point, la propagation se fait en ligne droite vers le haut.

Pour garantir le niveau des soins

Dans ce cas, même si on arrive à l’arrêter brusquement, le système médical se rapproche de plus en plus vers son effondrement. Donc alors qu’on renforce le système médical correctement, y compris le système de dépistage… parce qu’il faut empêcher en même temps la propagation du virus, sinon, cela deviendra difficile.

Comme le dit le Dr. Ozaki, il faut que l’on garantisse le niveau des soins, les hôpitaux, et il me semble qu’il y en a à Osaka. Je pense que sur ce point, le gouvernement fait tout son possible. Nous aussi, nous pensons à équiper le mieux possible le système de fourniture de soins.

De ce côté, nous pensons tous de la même manière.

Quand faut-il s’attendre à des changements dans la campagne Go To Travel ?

Q : Une question concernant Go To Travel. Je pense qu’une partie des gens a déjà fait ses réservations. Mais vous n’avez pas parlé de dates. Pouvez-vous nous dire de quand à quand ?

Ici, nous avons fait des suggestions et demandes au gouvernement, en précisant que cela se fasse le plus tôt possible. Rapidement.

Je suppose qu’il y a des travaux administratifs pour cela, mais pour le Japon, c’est un des moments les plus importants. En cette saison, il faut surmonter le plus vite possible toutes les difficultés et agir immédiatement si possible.

Expliquer en quoi la situation est critique

Q : Cette fois, le comité des experts demande au gouvernement des mesures plus strictes, et je souhaite que vous nous parliez un peu plus du côté critique de la situation. Dans la situation présente, comment faut-il comprendre la situation au stade actuel ? Pouvez-vous expliquer cela pour que les gens normaux puissent le comprendre. C’était une première question. Ensuite, dans la question précédente, vous avez expliqué que vous souhaitez que les mesures concernant Go To Travel soient prises au plus tôt. Qu’en est-il des réduction d’horaires et des limitations de déplacement entre les régions ? Voulez-vous dire que cela commence à partir du pont du 21 au 23 ?

Vous me demandez jusqu’où la situation est critique. Je laisse la parole au vice-président du conseil consultatif.

Réponse du Dr. Wakita concernant ce qui pourrait se passer

Vous nous demandez la gravité de la situation infectieuse. C’est dans les documents d’aujourd’hui. Hier, lors du comité consultatif concernant les mesures de lutte contre le virus, nous avons discuté la situation récente.

Parmi ces discussions, nous avons constaté que depuis le mois d’octobre, le nombre de nouveaux patients augmente. À l’heure actuelle, nous sommes arrivés à un des niveaux records. En outre, à Hokkaido, dans les régions de Tokyo, le Chubu, et le Kansai, l’augmentation est particulièrement préoccupante.

Si nous ne faisons rien alors que la vitesse de propagation s’accélère, elle risque de s’accélérer encore plus. Nous sommes donc dans une situation particulièrement difficile.

Donc, comment mesurer la difficulté. À Hokkaido, par exemple, il faut maintenant limiter les contacts dans une partie des régions, il y a des restrictions sur les déplacements etc. Il s’agit de situation qui oblige à des mesures fortes.

Pour Tokyo, Osaka et la préfecture de Aichi, la situation se rapproche du moment où il va falloir demander des mesures fortes équivalentes.

Donc une partie des régions de Hokkaido, et Sapporo dont le Dr. Omi parlait et ses alentours sont dans une situation difficile.

Dr. Omi

Ensuite, pour ce qui est du calendrier, nous avons demandé de faire le plus tôt possible. Je pense que le gouvernement et les gouvernements locaux ont naturellement commencé à agir aujourd’hui.

Le plus tôt le mieux. Si possible.

Pourquoi le comité des experts recommande-t-il soudainement des aides financières ?

Q : Dans les mesures dont vous parlez depuis tout à l’heure, vous mentionnez qu’il faut inclure des mesures financières, considérant que cela va avoir une efficacité sur le système médical. Jusqu’à présent, vous n’avez jamais fait de recommandations financières, il me semble. Cette fois-ci, pourquoi ? Et ensuite, voulez-vous dire qu’il faut augmenter la part de subvention ? Ou pensez-vous qu’il faille un nouveau cadre ?

Vous dites que c’est nouveau mais le comité des experts a déjà fait des propositions concernant les aides financières. Nous disons qu’il faut organiser des aides financières. Cette fois, concernant les traitements, je laisse la parole à Monsieur Kobayashi.

Sur ce point, je pense que la population demande ce changement. Il s’agit de mesures autour de cela. En outre, afin d’empêcher un effondrement du système de soins, il faut augmenter la capacité du système médical. C’est un problème à résoudre. C’est pour cela que nous avons fait la troisième proposition.

Le problème est de savoir si les propositions d’amélioration peuvent être prises en charge seulement par les mesures financières actuelles. Nous avons demandé au gouvernement de revoir ces points. Si jamais il y a un moyen de le faire, on pourra probablement ajouter de nouvelles solutions financières pour soutenir l’activité médicale.

Si on augmente les aides, on devrait pouvoir augmenter le nombre d’hôpitaux, médecins et lits qui aideront à lutter contre le coronavirus. Nous avons juste demandé au gouvernement de travailler sur ce point. C’est le but de cette proposition.

Que se passera-t-il après les 3 semaines ?

Q : Concernant la durée du court terme. Comment envisagez-vous les mesures après les 3 semaines ? Si la situation ne s’améliore pas, doit-on penser que les mesures fortes devront continuer de la même manière ?

C’est une bonne question je pense. À la base, plutôt que de faire des prévisions de l’extérieur, je pense qu’il faut que toute la société s’oriente dans le même sens. Sinon, nous n’y arriverons pas.

Donc, il faut que l’État, les gouvernements, les particuliers, la presse est aussi un atout je pense, travaillent ensemble. Il faut faire savoir que si nous travaillons ensemble, il sera possible de contenir le virus.

En même temps, et c’est le travail du ministère de la santé, principalement, il faut évaluer comment nous impactons ou pas sur la situation infectieuse.

Il y a aussi les effets sur l’économie. Il faudra aussi demander un suivi du ministère de l’économie. C’est normal.

Donc, dans ce que nous proposons, il faudra faire une évaluation à 3 semaines. Nous pensons que la situation actuelle se sera améliorée, mais si jamais ce n’est pas le cas, chacun de nous devra de nouveau jouer un rôle pour tirer le nombre d’infections vers le bas.

Nous disons que si on fait ce que nous proposons, nous pensons que nous y arriverons.

La prise de décisions a-t-elle été faite au bon moment ?

Q : Vous parlez de prendre des mesures plus fortes en raison des signes avant-coureurs. Dans la situation actuelle, le nombre de patients est en train d’augmenter. Pouvez-vous nous donner un calendrier, même si ce n’est que votre opinion, et quelles mesures auraient dû avoir été prises.

Ensuite, tout à l’heure, le Dr. Oshitani en avait parlé, pendant la période du printemps à l’été, les gens visitaient beaucoup les quartiers de divertissement. De nos jours, ce n’est plus vraiment le cas dans beaucoup d’endroits. Il va y avoir des restrictions d’horaire et de mouvements de personnes par la campagne Go To. Ces mesures seront-elles vraiment suffisantes ?

Vous avez demandé si la prise de décision était appropriée en fonction des signes précurseurs. Ma façon de voir, et je pense que mes collègues pensent aussi ainsi, c’est que le nombre absolu d’infection, et cette augmentation sont un facteur important de décision. Le nombre de reproductions effectives augmente. La vitesse de propagation augmente. Le taux de positivité augmente progressivement.

Parallèlement, la raison pour laquelle nous faisons ces propositions est liée à la situation sur le terrain. Aujourd’hui nous avons un clinicien parmi nous. Quand on écoute l’opinion du corps médical sur le terrain, ils pensent que si on continue à cette vitesse, une partie du système de soins va être débordée, mais surtout, nous arriverons obligatoirement à une tension. Pour reprendre un vocabulaire facile, pardon pour cette expression, si on parle de manière normale, cela veut dire que les traitements réguliers ne pourront plus être fournis.

En d’autres termes, la population ne pourra plus aller se faire soigner nulle part. Si on ne fait rien, c’est ce qui peut arriver.

Bien entendu, il va y avoir des conséquences sur l’économie. Nous ne sommes pas des experts en économie. C’est ce que nous craignons.

Et naturellement, c’est ce à quoi nous réfléchissons depuis plusieurs jours. Mais, il faut le dire, les médecins sur le terrain, les cliniciens ont pour opinion qu’il faut faire vite.

Dr. Takeda répond sur le sentiment des médecins sur le terrain

Je ne suis pas directement sur le terrain. Mais pendant le conseil consultatif et pendant le comité des experts hier et aujourd’hui, j’ai pu sentir que le personnel médical sur le terrain ressent très fortement que la progression du virus est rapide. Et le taux d’occupation des lits n’est encore que de 23% en ce moment, mais il risque bien d’être plein dans moins d’une ou deux semaines. C’est ce qui nous terrifie, et j’ai pu entendre que c’était ce qu’ils ressentent.

En outre, la tension du système médical n’est pas seulement à propos du taux d’occupation des lits. Parce que les médecins doivent s’occuper des patients atteints de la COVID-19, les traitements réguliers, les opérations et même les examens commencent progressivement à ne pas se dérouler facilement. Nous arrivons à une situation où l’on ne peut pas faire des traitements normaux.

C’est dans cette situation qu’il faut vraiment prendre des mesures fortes. Je pense que c’est un sentiment partagé.

Pourquoi le gouvernement insiste-t-il sur le port du masque ?

Q : Vous avez parlé d’un besoin d’agir très vite. Nous rentrons à partir de demain dans un pont (jusqu’au 23 novembre). Au printemps aussi, il y avait eu 3 jours de congés pendant lesquels la propagation s’était intensifiée. Quel message souhaitez-vous transmettre pour ce pont. Ensuite, concernant la campagne Go To. Le gouvernement disait qu’il faut avant tout porter un masque. Porter un masque quand on va dans un restaurant ou un bar. Porter un masque pendant son voyage. Les masques semblent mis en avant tous les jours. Mais inversement, vous avez pointé que cela ne suffit pas de porter un masque, et qu’il y a des limites au niveau de protection qu’ils apportent. Cela avait été autrefois. Les gens disaient qu’il ne suffit pas de porter un masque.

Sur ce sujet, il s’agit d’informer les particuliers. Cette fois, nous ne nous adressons pas directement à la population mais au gouvernement. Mais ceci étant dit, de fait, nous souhaitons aussi dire ce que nous aimerions dire au gouvernement.

Il me semble que vous venez parler du problème des masques. En fait, l’analyse des équipes de lutte contre les clusters a montré le problème des « Trois F ». C’est ce que nous avons compris sur la COVID-19.

Ensuite, nous avons analysé dans quelles situations le virus s’est transmis. C’est un autre aspect. Les « Trois F » présentent un environnement. Pour les individus normaux, la question est de savoir ce que signifie exactement et à quelles situations correspondent ces « Trois F ». Ils veulent le savoir, parce que s’ils le savent ils peuvent les éviter.

En plus des « Trois F », il fallait comprendre quand

Donc, sur ce sujet, moi-même, le Dr. Wakita, les équipes de lutte contre les clusters qui sont ici aujourd’hui aussi, nous nous sommes demandé sous quelles conditions le virus se propageait. Je leur ai demandé d’analyser cela. Il y avait un problème d’informations personnelles, et d’autres difficultés à surmonter.

Malgré tout, nous l’avons compris il y a environ 2 mois. C’est après avoir analysé une quantité impressionnante de données sur les clusters que nous l’avons trouvé. Nous avons trouvé que parmi une grande partie des clusters, il y avait un point commun qui correspond aux « 5 situations ».

Les équipes de clusters, les spécialistes en infections et nous-mêmes sommes aller directement écouter les gens sur le terrain avec les responsables locaux. Le résultat de notre travail a débouché sur les « 5 situations ».

Le problème du masque est un point commun aux « 5 situations »

Et dans ces 5 situations, le problème des masques est présent.

Personnellement, en tant qu’individu, je dirais à mes amis que comme je le disais depuis le départ, la COVID-19 n’est pas une maladie qui infecte quand on se promène normalement dans une ville. Elle crée des clusters dans lesquels on se fait infecter. Cela se passe dans ces fameuses 5 situations.

Et quand on les regarde, le masque joue un rôle. On voit bien les gens sans masques là.

Le gouvernement met l’emphase sur les masque parce qu’à mon avis, cette fois, on sait que si on parle avec un masque on peut considérablement réduire le risque d’infection. Au début, nous n’en parlions pas. Nous le savons maintenant. Donc il met l’emphase dessus. Je pense que cela est une bonne chose.

(NdTr : le 21 novembre, le ministre Nishimura a présenté les résultats des simulations de Fugaku concernant l’utilisation des masques. La conférence sera présentée plus tard).

Le masque en toute situation

À mon avis, en plus de cette situation. Ici, tout le monde porte un masque, n’est-ce pas. Mais même en disant cela, les situations qui s’accompagnent de consommation d’alcool sont assez nombreuses je pense. Quand on boit, on se détend et…

Et donc il faut aussi comprendre cela pour cette période. Ensuite, les endroits étroits quand on change de lieu. C’est quelque chose que nous avons compris après avoir analysé les données.

Moi-même, je ne porte pas de masque pour cette conférence. Mais c’est parce qu’ici il y a un panneau en acrylique. Mais vraiment, quand on change de lieu, on se détend quand c’est après le travail. Et souvent les gens oublient de prendre leur masque. Il faut se rendre dans ces endroits avec un masque. Dans les 5 endroits, il faut porter un masque.

Mais nous, et les équipes de lutte contre les clusters, nous pensons que les gens ne le comprennent pas.

Faire connaître les « 5 situations »

Mais si le virus se propage, que faut-il faire ? Nous l’avons expliqué.

Je pose la question à la plupart de mes amis, et en fait, Il n’y en a pas qui ne savent pas ce que veut dire les « Trois F ». Mais quand on leur demande à quelles situations cela correspond, ils ne savent pas répondre.

Mais en fait, pour ma part, en tant que personne individuelle, c’est ce que je souhaite que les gens comprennent le plus, y compris le port du masque.

Ensuite, il y a beaucoup de gens qui disent que cela n’est pas pratique. J’ai parlé de la « fatigue corona ». Mais ce que je souhaite expliquer, c’est que dans la vie quotidienne, si on faisait juste attention à ces situations, et si en dehors de cela on se promène, chante seul, ou seulement avec la gens avec lesquels on vit, il faut juste tout appliquer.

Pour ce qui est des 3 jours de pont, ces règles s’appliquent. Le virus n’a pas changé. Les caractéristiques principales de ce virus n’ont pas changé, je pense. Donc ce que je demanderais à mes amis, c’est de faire attention à tous ces points, y compris les « Trois F ».

Qu’espère le comité des experts des mesures proposées ?

Q : À Sapporo, les réductions d’horaires de Susukino, les incitations à ne pas sortir, des mesures pour ne pas se déplacer vers les autres régions sont déjà en place. Malgré tout, le nombre de cas continue à augmenter. Quels effets attendez-vous des mesures que vous recommandez cette fois ?

Je ne peux pas dire avec 100% de certitude. Personne ne peut prévoir exactement le comportement des gens. Mais pendant cette période de propagation, ce qui est le plus important, pour le moment, nous tombons dans le cadre de la loi sur les mesures spéciales.

En ce moment, le virus se propage, mais cela diffère en fonction des régions. Dans tous les cas, le leadership des gouverneurs préfectoraux est extrêmement important. Pourquoi ? Parce que nous recevons tous les jours les informations. Mais il y a une différence entre être sur le terrain et être ici. Ceux sont eux qui font le plus de choses. Ce sont ces personnes qui doivent prendre les choses en main. Ensuite, le rôle de l’État est de les soutenir, je pense. Le message de l’État et le message des gouverneurs sont peut être différents dans les détails, mais leurs lignes directrices se rejoignent. Si cela n’était pas le cas, la population des villes, préfectures et du pays ne sauraient plus qui suivre.

Dans ce sens, nous pensons que la décision de Hokkaido est appropriée et arrive au bon moment. Et nous allons dans ce sens, quand nous proposons des aides financières, techniques ou des ressources.

Quelles sont les régions à exclure de la campagne Go To Travel ?

Q: Concernant la révision de la politique concernant Go To Travel. Il est écrit que l’on doit tenir compte de ce que disent les gouverneurs et considérer au besoin d’exclure certaines régions. Voulez-vous par exemple dire, dans le cas de Hokkaido, qu’il s’agit de la ville de Sapporo ? Cela veut-il dire que dans une même préfecture, le projet pourrait être revu seulement pour une partie des régions ?

Nous ne sommes pas en position de dire quelles régions, mais cela comprend aussi ces possibilités. Nous parlons de régions dans lesquelles le virus se propage. Où, cela dépendra de leur décision.

Nous avons proposé la façon de penser de base, et c’est une proposition.

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